172
Commentaires

Elisabeth Badinter, le coeur féministe, le portefeuille sexiste ?

Elisabeth Badinter est-elle à la défense des femmes ce que Nicolas Hulot est à l'écologie ? Des convictions sincères mais des liens économiques avec des acteurs à l'opposé de leur cause. Cette semaine, la philosophe a entamé un marathon médiatique pour la promotion de son nouveau livre Le Conflit, la femme et la mère (Flammarion). Très engagée lorsqu'il s'agit de défendre la liberté des femmes, Badinter entretient un rôle plus ambigu en tant qu’actionnaire de référence, et présidente du conseil de surveillance de Publicis. Peut-on défendre l’image des femmes et cautionner par sa présence des publicités sexistes ? Heureusement pour elle, la fille du fondateur de Publicis est rarement interrogée sur ses liens avec l'agence. Et quand c'est le cas, elle botte en touche.

Derniers commentaires

[quote=observatoire Par Sébastien Rochat]
En 2002, une publicité avait par exemple été retirée sous l'injonction du Bureau de vérification de la publicité (BVP) comme l’expliquait Stratégies à l’époque : "la société d'affichage JCDecaux a retiré deux des trois affiches de nouvelle campagne de la marque de lingerie féminine Barbara. Le BVP considère qu'elles portent atteinte à l'image de la femme. Il s'agit de la première « affaire » du genre depuis que le BVP a édicté de nouvelles recommandations en la matière". Sur l'une des affiches, on pouvait lire "Quand on me dit non, j'enlève mon pull". L'autre affiche est tout aussi fine.

Vous aussi, vous la préférez à découvert comme son banquier ?

Cette affiche porte atteinte à l'image de la femme ? ou à l'image de quelques banques (adhérentes de l'ARPP ex-BVP) ? Celles qui vendent des découverts bancaires sans le faire expressément préférant faire payer des agios et autres commissions d'intervention ou de rejet... comme s'il s'agissait d'une largesse ou d'une mauvaise habitude de leurs clients.

Bien sûr que des banques préfèrent leurs client(e)s à découvert. Mais c'est une mauvaise pub pour la banque de détails. En revanche, une bonne pub pour la célèbre marque de lingerie qui sait faire de l'humour avec leurs clientes.
Allez, pour les féministes au second degré, une petite pub décalée comme je les aime:
http://www.koreus.com/video/pub-accolo-paris-hilton.html
Mmmm, rrrrrrrah, lovely!

Une deuxième pour la route:
http://www.koreus.com/video/pub-kims-sous-vetements.html
Vite entendu : RTL.fr - Eric Zemmour : "Pour les féministes, les femmes doivent devenir des hommes comme les autres"

Patapé patapé sioupli pas si la tite ;-)

Je me fais ici le relais de cette chronique car je m'étonne une fois de plus que si cette fois-ci le chroniqueur va un peu plus loin en parlant de "grande bourgeoise" (je lui laisse la responsabilité de ce propos), l'auditeur de RTL n'en saura pas plus sur le statut d'Elisabeth Badinter. Encore une fois je ne dis pas que ce statut discrédite sa pensée, je focalise (d'aucuns diront à tord) sur cette autocensure journalistique qui consiste à ne pas donner toutes les informations nécessaires pour essayer de mieux comprendre les prises de positions de l'auteur, les remettre en perspective (d'autres diront que ce n'est pas la peine puisque de toutes façons cela n'a rien à voir, ce que je conteste).

P.S. : il ne serait pas un peu maZo ce ZoZo ? Et je surinterprète sans doute mais on sent à la fin de sa chronique (voir la vidéo) qu'il jubile à l'idée d'avoir enfreint la bienséance, comme un petit garçon après avoir commis une bêtise...
Ca n'a rien à voir, ça va vous paraître hors sujet mais je suis tombée à la renverse :
en me promenant tout à l'heure, mon regard s'est attardé sur une vitrine où étaient exposés des T.Shirts et d'autres sweat/blousons dans une boutique pour "djeun's" branchés de mon quartier.
Qu'ai-je pu lire écrit en gros sur ces T.shirts :
l'un avait les noms de quelques gros gangsters (dont Escobar) écrits en gros sur le devant, l'autre "Fleury, Santé etc." !
C'est de la provoc' du "gangstarap" ou de la connerie à l'état pur ?
C'est quoi ce langage ? Un asservissement à l'air du temps (il vaut mieux être bourreau que victime) ?

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Elisabeth Badinter a fait le choix de ne pas suivre la voie de son père. Elle est devenue universitaire, chercheuse. Il n'y a aucune ambiguité sur son travail. La gestion de son patrimoine est autre chose qui n'a rien à voir. Vouloir contester ses convictions, son argumentaire, sa pensée, sur un fait de gestion de patrimoine que personne ne vous contestera n'a aucun sens. La pertinence de ses écrits atteste de son positionnement sans équivoque. Votre souci de polémique relève d'une agitation bien stérile.
Décourageant, je lis plus haut des comms qui évoquent l'absolutisme des cdg, va falloir me dire lequel, ou leur arrivée tardive (bah moins tardive que NPNS par ex, hein) et qu'elles n'ont pas lutté pour l'IVG, bah faut lire leur objet de travail, plutôt que râler bêtement, et qu'elles sont des bourges coincées dans leur bulle.. c'est pour ça d'ailleurs qu'elles allaient sur le terrain et que nombre d'acti-f-ve-s et d'adhérent-e-s avaient des difficultés financières, mais bon, difficile d'aller contre le cassage media, les idées préconçues et autres rumeurs,
Toutes les assoces ne font pas le même boulot, et tant mieux, ne croyez vous pas.... en revanche les assoces qui ont à peu près le même domaine d'intervention ou de pensée s'associent (dingue non?) parfois, et en l'occurrence ça donne le CNDF.... , et bossent ensemble (et avec les assoces gaies et lesbiennes ça a donné la loi de décembre 2004, par ex).
Bon je ne reparlerai plus des cdg j'en ai marre de lire des trucs idiots.
De même que je lis en diagonales pointillistes certain-e-s postant-e-s, je vais conditionner mes z'œilz à ne plus lire les critiques idiotes, cad non renseignées, sur les cdg, hop, au boulot mes z'œilz.
extrait de mon lien précédent :


" Acte trois : je découvre avec près de cinq ans de retard un échange épistolaire entre l’association écologiste Les Amis de la Terre - salut, au passage - et madame Badinter. Il s’agit d’une polémique et je vous invite à lire les courriers (ici), car ils ne manquent pas d’intérêt. En deux mots, nous sommes au début de 2004 et Métrobus - Publicis - réclame un million d’euros à 62 rebelles qui ont osé tagguer quelques saloperies publicitaires dans le métro parisien au cours de l’automne 2003. Un million d’euros. Publicis, où madame Badinter joue un rôle premier. Les Amis de la Terre envoient un courrier précis à la philosophe, dans lequel ils notent « la disproportion manifeste entre les sommes plusieurs fois supérieures aux revenus de toute une vie qui leur sont réclamées et la situation matérielle de ces citoyens souvent très modestes (…) Ce harcèlement judiciaire est d’autant plus choquant que les “barbouillages” qui justifieraient, selon Publicis, cette action, posent des questions légitimes sur la dégradation croissante du service public des transport en terme de cadre de vie, de développement durable et de liberté d’expression ».

C’est net, n’est-ce pas ? Le 1er mars 2004, madame Badinter répond. Et c’est beau comme l’antique. Pas comme D’Alembert, mais presque : « Quand vous parlez de dégradation de la qualité de vie dans le métro, note–telle, je suis obligée de vous répondre, que la Régie, depuis quelques années, rénove l’ensemble de ses stations et modernise de manière évidente, pour qui les utilisent, les transports en commun, les matériels comme les stations. Je ne crois pas par ailleurs que les voyageurs de la ligne Météor trouvent que le cadre de vie du métro se dégrade ».

Un premier commentaire : génial. Madame Badinter, qui n’a pourtant aucun rapport autre que commercial - les affiches - avec la RATP, se sent obligée de prendre la défense de l’entreprise. Deux, et même si je n’ai pas la moindre preuve, j’avancerais audacieusement l’hypothèse que madame Badinter ne prend jamais le métro. Ou peut-être de temps à autre entre Saint-Placide et Odéon ?

Deuxième extrait : « De manière plus générale, votre courrier manifeste un rejet de la publicité pour tout ce qui ne convient pas à votre éthique personnelle. On peut certes regretter que notre société produise des biens jetables plutôt que durables. Je pense contrairement à vous, que le consommateur n’est pas dénué de discernement, qu’il a le sens de ses intérêts et sait très bien choisir ce dont il a besoin. Enfin, il me semble qu’il faille rendre grâce à la liberté du commerce et de l’industrie car je ne connais pas de pays démocratiques où elle n’existe pas, même si l’inverse n’est pas toujours vrai ».

Deuxième commentaire, et derechef : génial. Sans publicité, sans désorganisation voulue et accélérée de l’esprit humain, pas de démocratie. N’ouvrez plus la bouche, petits imbéciles des Amis de la Terre, car vous n’êtes en réalité que des fantoches au service de l’entreprise totalitaire. Et comme c’est moi qui vous le dis, moi l’icône du Nouvel Observateur et de toute la gauche bien-pensante, eh bien c’est vrai. Quelqu’un aurait-il l’audace d’ajouter un mot ?

Oui, quand même. Cette pauvre madame Badinter fait franchement pitié. Elle qui aimerait tant que les gens bien élevés réfléchissent ensemble, dans le VIème arrondissement de Paris, à ce que signifie la mondialisation, n’est pas même capable de seulement évoquer la crise écologique. L’événement le plus colossal de l’histoire de l’homme se déroule sous son nez même, et elle ne l’entrevoit pas ! Seulement borgne, vraiment ? On se rapproche ainsi, sans bien s’en rendre compte soi-même, de la sottise la plus fate qui se puisse concevoir.

Je vous invite à relire, madame - à lire, peut-être ? -, une pièce de l’admirable Jean-Baptiste Poquelin, alias Molière. Je sais, il n’est pas du siècle de votre gôut. Il a cent ans de moins. N’importe, Molière a assez bien décrit le monde réel, ce me semble. Quelle pièce ? Mais Les Précieuses ridicules, bien entendu ! Je vous raconte, pour le vif plaisir de me remémorer les scènes elles-mêmes. Soit ce couillon de Gorgibus, père de Magdelon et oncle de Cathos, deux jeunes filles en âge de se marier. Mais les deux se moquent cruellement de leurs prétendants officiels, La Grange et Du Croisy.
Ils ne conviennent pas, car comme elles sont influencées par les salons littéraires qu’elles fréquentent, Magdelon et Cathos attendent mieux. Et trouvent, en la personne du marquis de Mascarille et du vicomte de Jodelet. Lesquels sont faux, faux, FAUX. Ce sont en réalité les valets de La Grange et Du Croizy, que leurs maîtres ont déguisés pour mieux tromper les Précieuses ridicules, qui s’amourachent donc d’ectoplasmes.

Toute ressemblance avec madame Badinter, grande, noble, haute, admirable, miraculeuse figure de l’intelligentsia française de ce début du XXIème siècle, serait à n’en pas douter une curiosité. Mais le monde n’est-il pas curieux, ces temps-ci ? "
Mouais.
Pas vraiment convaincu.
Les pubs connes, sexistes ou bien faites, existent depuis que la pub existe, je ne vois pas trop l'intérêt (déjà du sujet) de demander à EB ce qu'elle en pense pendant la promo de son bouquin: plutôt lors d'une émission dédiée au sujet (dont je me fous du reste).
Un non sujet pour moi.
Peut-être parce-que je ne les regarde pas ou ne les entend pas, allez savoir.
Le principal est que je n'en vois pas sur @si.
Fin de chantier.
eh bien Mme Badinter n'aime pas beaucoup les écolos...

MERCI pour cet article (à relier à celui d'Alain Korkos sur Valse avec Bachir : Publicis a aussi fait une campagne de pub pour l'armée israélienne, à l'époque où celle-ci construisait son fameux "mur de séparation" illégal).
Moi je trouve que Mme Badinter a raison: les pubs ne reflètent que des codes sociaux dominants. Soyons clair : par qui et pour qui est fait cette pub avilissante de la femme en soutif? Baaa les hommes!! He pourquoi le banquier n'est jamais noir? Bien parce que les codes sociaux actuels ne l'acceptent pas. Les publicités ne sont que sous entendre ce que la société dispose! C'est une réalité bien triste mais une réalité tout de même. C'est donc les codes sociaux qu'il faut attaquer. Mettre une rustine sur le trou d'un tuyau ne répare pas la fuite!! Elle ne fait que la masquer!!

Je pense qu'ici on fait un faut procès à Mme Badinter car même si elle a un "lien" (et en tant que juriste, je tempère fermement le propos) avec cette boite, elle n'y travaille pas. De plus, comme on n'a pu le constaté jeudi sur inter, cela ne l' empêche pas de dire que ces pubs "assouplissants aussi doux que maman" sont consternantes.

Une chose reste certaine : on lui fait des procès d'intention car elle prone la liberté de choix.
Il n'y a qu'à écouter les discours des personnes téléphonant à l'émission service public ou laissant un message sur le répondeur de daniel mermet. On constate que les gens ont bien du mal a accepter le gris!

Je m'explique :Badinter sort des lignes jaunes en disant qu'il n'y a pas de bien ou mal dès lors que les gens ont choisi en ame et conscience de faire telle ou telle chose. Elle explique ainsi qu'elle tolère qu'une femme fume une clope ou boit une coupe de champagne pdt sa grossesse dès lors qu'elle est au courant des risques qu'elle et son foetus courent (et donc a choisi le risque). Une chose reste donc certaine: les hommes ont bien du mal à accepter la liberté réelle, qui entraine in fine une responsabilité réelle de ces actes.
Il y a un très chouette entretient paru dans le Bibliobs, d'une chercheuse américaine
http://bibliobs.nouvelobs.com/20100212/17721/une-chercheuse-americaine-repond-a-elisabeth-badinter

(notez que cette chercheuse est feministe ;))
Je trouve ce procès fait à Madame Badinter lamentable. Dans son livre "fausse route", elle dénonce justement les croisades débiles des chiennes de garde qui s'en prennent aux publicités et qui professent un jugement moralisateur complètement à côté de la plaque et au final contreproductif pour la défense des femmes.

Même si l'on peut contester ce temps d'antenne surdimensionné (toute une journée !) pour la promotion de son ouvrage, j'ai vraiment ressenti un réel soulagement à entendre dénoncé haut et fort un phénomène qui me révolte depuis un moment : oui, il y a une régression flagrante sur le discours des femmes sur la maternité. Autour de moi, je vois des jeunes femmes diplômées et "libérées" s'enchaîner littéralement à leur enfant, perdre pendant des mois toute autonomie et vie sociale au nom du "bien être" de leur cher petit, et je peux vous dire qu'ayant accouché de trois enfants il y a 15 ans, jamais je n'aurais tenu le coup si j'avais dû le faire dans un pareil contexte.
Des triplés, alors ?
Non, j'ai simplifié, mais si vous voulez que je vous raconte ma vie en détail je peux aussi.
j'ai vraiment ressenti un réel soulagement à entendre dénoncé haut et fort un phénomène qui me révolte depuis un moment : oui, il y a une régression flagrante sur le discours des femmes sur la maternité.

Le fait que Mme Badinter dise des choses intelligentes sur certains sujets (le rapport à l'enfant et à la maternité, par exemple) justifie-t-il de fermer les yeux sur d'autres, aussi importants ?
Justifie-t-il de qualifier de procureurs « lamentables » ceux qui posent des questions et soulèvent des ambigüités sur ces autres sujets ?
Est-ce vraiment contre-productif de poser des questions là où les journalistes incompétents ferment les yeux et la bouche ? (Désolé M. Demorand.)
Ces questions risquent-elles vraiment de nuire à Mme Badinter et de restreindre la portée de messages qu'elle n'est pas la seule à articuler ?
À toutes ces questions, je répondrais évidemment non et serais curieux de connaitre les arguments d'un oui.
Mon entourage fait preuve de la même obsession maternelle.

Une amie dont je gardais l'enfant m'a appelé 15 fois pour vérifier qu'il allait bien, alors qu'elle dînait avec son mari dans un restaurant à 5 minutes de la maison. D'une manière générale, quitter son enfant plus d'une demi journée semble être le comble de la cruauté. Si je fume près d'une femme enceinte on me regarde comme si j'étripais les bébés à coups de burin. Sur Internet, des forums hallucinants dans lequel les femmes enceintes photographient les vêtements des bébés, les uploadent, attendent commentaires des consœurs elles mêmes enceintes, et que j'y vais de mon petit surnom : "je suis une octobrette (= j'accouche en octobre) et toi ?", "ah ben moi je suis une décembrette". Et en janvier, on appelle ça comment ?

Une fois nés la chose ne s'arrange pas. Mes amies se laissent taper dessus par leur enfant, ne veulent pas lui dire "non" pour ne pas frustrer sa personnalité qui doit se développer de manière "libre" et disent que leur enfant est "dynamique" alors qu'il se saisit de leur vase Bernardaud année 1921 et le jette sur le sol avec fracas. Allaiter, évidemment, à tel point que j'en ai vu une fondre en larmes parce qu'elle n'avait pas assez de lait et que son enfant de quinze jours perdait déjà du poids. Et puis tu comprends : "je travaille pas, alors si en plus je le laisse toute la journée ça fait de moi un monstre". Oui, c'est ça, Attila à côté c'est l'école des fans.

Le tout napé, les pauvres, dans une telle dose de culpabilité qu'elles en étoufferaient presque, mais sans jamais l'admettre - sinon elles sont des monstres.

Bref, mère évidemment (enfin si on veut hein), au foyer même si c'est voulu. Mais pitié, qu'on foute la paix aux femmes, et basta.
Oui, c'est vraiment décourageant. Après s'être débarrassée de la tutelle culpabilisante de la religion du clergé, un grand nombre de femmes se jettent à corps perdu (c'est le cas de le dire) sous celle tout aussi écrasante de la bien-pensance naturaliste et écologiste.
C'est à ce demander ce qu'elles ont dans la tête.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

parent dans le respect
enfant roi
ne vont pas ensemble

c'est parent qui s'occupe plus de leur enfant qui creer l'enfant roi. c'est une idée sociétal toute faite. genre un parent qui frappe jamais, puni pas fait un enfant roi? aaaah bon.... premiére nouvelle. enfant respecter, humain respecter veut dire limite. c'est pas obliger d'aller dans une violence pour le faire :)

les enfants roi son issue de parent totalement demissionnaire , c'est ne pas respecter sont enfant qu'etre demissionnaire
C'est vrai, regardez les activistes écolos : Cécile Duflot, Eva Joly, Dominique Voynet, Corinne Lepage : toutes des écervelées bien-pensantes et asservies qui passent/ont passé leur temps à allaiter et à laver des couches.
C'est vous qui le dites.
Impossible à déduire de ce qui a été écrit ici.
Je crois que le post d'Alain Gérard est très ironique ?

Bravo Danette pour votre description de la mère moderne, ci-dessus, c'est tout à fait ça, elles se réduisent à l'esclavage de leurs marmots et en font des petits monstres pour la suite.
De rien Byson.
C'est vrai que les femmes ont changé. Badinter a raison.
Ma mère étai nounou, j'ai grandi avec des marmots, de 0 à 22 ans (âge où je quittais la maison pour voguer vers des cieux estudiantins) et l'évolution était sensible.

Dans les années 80 des femmes qui travaillent, des enfants dégourdis qui se débrouillent, sont capables de rentrer seuls de l'école, d'aller seuls le mercredi à leur cour de dessin, qui jouent même dans la rue en plein Paris (l'œil bien ouvert) et vont au cinoche mater des vieux films avec leur meilleure amie (ça c'est mes copines et moi) avant 10 ans.
Les mères flippent, mais se disent qu'enseigner à leurs gosses la débrouillardise, non seulement leur rend service, mais surtout responsabilise ces derniers, en fait de futurs bons adultes.

A partir de 95, je ne sais pas ce qui se passe, ni ma mère d'ailleurs, mais les gamins changent.
Ils ne mangent pas seuls, ne parviennent que très mal à se concentrer, tapent leur mère (sans blagues) sans que celle-ci ne réponde quoi que ce soit, parce que "si je lui dis non, il va apprendre à dire non aussi" (mais oui bien sûr, et la marmotte, elle met le chocolat dans la papier alu, de quoi me faire penser qu'on devrait interdire à certaines personnes d'avoir des enfants).

Bref, des mères disponibles, qui travaillent aux 4/5 voire moins si les moyens le permettent, culpabilisent à mort, culpabilisent à la moindre interdiction, persuadées que l'enfant doit s'épanouir, qu'il est au centre de tout, du foyer, de l'école, de l'univers tout entier. Les mioches, des petits êtres insupportables taillés pour faire chier le monde et t'emmerder un maximum, et surtout hein, c'est normal, les enfants c'est la priorité.

Ben non, les enfants c'est pas la priorité. La priorité c'est l'adulte. Si sa vie doit se construire autour de celle de ses mioches, qui n'ont pas demandé à venir au monde et qui méritent des parents aimants, attentifs et responsables, il me semble que l'adulte ne doit pas se perdre dans le processus. Surtout quand on est une femme, qu'économiquement c'est déjà un handicap, que trouver du travail est plus difficile, que trouver un travail correctement rémunéré, est aussi plus difficile, que garder ce travail quand on a des enfants est, aussi, plus difficile, non pas parce que l'enfant mérite soins et attention constants, mais parce que la société demande aux femmes de procréer sans leur donner vraiment les conditions pour le faire en toute sérénité. Parce que dans le fond les comportements masculins, malgré les progrès (reflétés par les témoignages masculins sur les forums - mais le lecteur d'@si est-il représentatif des hommes de notre société, évidemment que non) n'ont pas vraiment changé.

Bref, ce que je veux dire aux féministes (à celles qui se croient féministes) et qui disent, comme Eliette Abécassis, qu'être une épouse une superwoman et une mère est impossible, et que donc il ne faut pas tant exiger de soi et revenir au foyer, c'est plus confortable; c'est que le problème n'est pas dans la triple casquette, mais dans le fait que les conjoints ne suivent pas les femmes dans le partage des tâches, de toutes les tâches.

S'attaquer aux conséquences sans traiter les symptômes me semble idiot, et contre productif pour la place des femmes.
Alors bref, tant que tous les hommes ne partageront pas ces tâches, je continuerai de pester quand j'entendrai quelqu'un me parler du fait que "l'allaitement, c'est génial" ou que "les couches lavables 'est mieux pour l'environnement".
Ouais c'est ça, ben moi j'emmerde le monde, j'allaite si je veux. J'fais des enfants si je veux. Si j'en fais, c'est à condition que le partenaire s'en occupe AUTANT que moi, et pas question de culpabiliser.

Les femmes, merde, ont aussi des talents, et autre chose à faire que de pouponner.
Ça me rappelle ma mère, généralement éperdue d'amour face aux enfants qu'elle gardait, répondant à "ça va ?" :
- "oui oui, sauf que j'aimerais de temps en temps avoir des conversations plus élevées que areuh areuh. J'ai vraiment l'impression de devenir stupide".

Sans blagues. Comme quoi, l'amour n'endort pas les neurones, et c'est tant mieux.
Très juste la mère strop "poule" n'engendre que de vilains petits canards, pendant que son coq se la coule douce sur son canapé.

J'adore les enfants, mais je veux pas être esclave des enfants. C'est ce qu'on voit de plus en plus aujourd'hui et même de la part de certains pères, qui en effet laissent les enfants prendre le pouvoir, leur taper dessus etc, et ensuite se plaignent des "enfants d'aujourd'hui". Alors même que ces enfants ne savent pas quoi faire du pouvoir que ses parents lui ont laissé prendre, en souffrent parce qu'il ont besoin d'être guidés et d'avoir des limites, aussi bien en temps qui leur est consacré, que sur leur comportement. C'est le triste sort de l'enfant-roi qui deviendra un adulte frustré.
Merci Danette.

Il me semble que la confusion principale est de penser que le feminisme est une affaire de femmes, or ce sont avant tous nos comportements de males qu'il faut changer, et seulement nous sommes capables de la faire.

Encore faut-il prendre conscience du probleme, ce qui est loin d'etre evident, parce que justement nos societes sont construites sur le fait principal de rendre la vie tellement simple et facile pour les hommes : difficile de ne pas nous laisser aller a cette facilite...
Merci Danette (on se lève tous pour....)
Le changement, je l'ai relevé aussi (je bosse avec des enfants de 3 à 6 ans) et pas que moi : et il ne facilite pas la tâche des enseignant-e-s, croyez le bien ...
Il est assez concomitant au backlash antiféministe d'ailleurs.
Et je vous suis totalement (ainsi que LPR) au sujet de la répartition des tâches et des responsabilités de l'élevage des enfants entre père et mère...
C'est donc tout un modèle social des relations f/h, qu'il s'agit de refonder... ainsi que le modèle générationnel càd relation adulte/enfant, et c'est pas gagné....
joli danette !
imagine , nous pauvres profs avec ces gamins dont tu parles qui ont pris le pouvoir à la maison. Nous sommes les seuls à leur résister, à leur faire connaitre la frustration..sans compter le nombre. J'y arrive encore mais c'est extrêmement difficile, on est toujours sur le fil du rasoir. On est la dernière chance pour eux de pouvoir se construire sans intolérance à la frustration, des fois je me dis que certains vont finir en hopital psychiatrique parce qu'on a échoué. On va bientot avoir un sérieux problème sanitaire à cause de ce que tu décris, car l'institution veut faire sauter ce verrou, les fédérations de parents aussi, et de moins en moins de profs jouent ce role, car tout le monde sait que c'est plus facile de dire oui, que de dire non certains se disent aussi que puisque tout le monde veut qu'on lache prise il est inutile de continuer...on est mal , je vous le dis, l'intolérance à la frustration se généralise.
Je vote pour la canonisation de DanetteAuChoc.
Vous êtes évêque ou cardinal?
Ce n'est pas seulement le fait que Mme Badinter soit chez Publicis qui pose problème, mais aussi la clientèle de cette agence qui trouvera quelques intérêts dans les prises de position de cette "féministe". En effet, j'ai trouvé un commentaire très intéressant sur Rue89 qui montre que Mme Badinter ne perd pas le nord : (Regardez le dernier commentaire sélectionné)
http://www.rue89.com/2010/02/11/elisabeth-badinter-actionnaire-feministe-dun-publicis-sexiste-137891
Pour ceux qui aurait la flemme de cliquer sur le lien, ce commentaire démontre que Mme Badinter a quelques intérêts à défendre le lait en poudre puisque Nestlé est un des principaux clients de Publicis.
Bof, le fait qu'un intellectuel Français défende une cause tout en tirant une partie de sa fortune de pratiques exactement contraire n'est finalement pas nouveau. Après tout Beaumarchais est loué à juste titre pour ses écrits en faveur de l'abolition de la traite négrière et de l'esclavage, même si ses opinions ne l'empêchèrent pas d'acheter des parts dans l'armement de vaisseaux négriers. Les affaires sont les affaires, n'est-ce-pas?
C'est bien beau tout ça, mais je suis frustré !
pas moyen de lire la petite vidéo,
pas à dire, faut vraiment que je change de Mac, celui-ci est trop vieux ( comme moi )
et impossible de lui faire une "cure" de rajeunissement, ( comme moi )
mais les Imac sont chères, mais au top du top !
n'est ce pas Patrice ( raciste anti Mac primaire ),
je vais te faire chier à la prochaine réunion
surtout si tu film;-)
gamma
Enfin, force est de constater que [quote=ASI]Le pire des publicités de l'agence Publicis est encore plus respectueux de la femme que la moyenne des autres pubs.



Allumez votre télé cinq minutes, regardez les pubs, regardez leur message et la manière dont elles le servent,

et revenez me dire comment vous classez ces publicités parmi les autres.
En quoi la pub pour les dessous féminins "Barbara", "Mon banquier me préfère à découvert, allez comprendre" montrant une jolie brune en soutien-gorge, est-elle sexiste ?
Attention hein, je ne dis pas qu'elle ne l'est pas.
Mais comme je m'interroge, j'aimerais connaître les arguments de ceux et celles qui jugent qu'elle l'est.

Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur

Élisabeth Badinter n'a peut-être pas de "rôle opérationnel" chez Publicis, mais le plan de com' de son bouquin est pro de chez pro !
(D'ailleurs, tous ici, nous sommes en train d'y contribuer).
Je dois être une mauvaise féministe car elles me font rire ces pubs ! Ca se voit bien que c'est du second degré, donc on pourrait presque dire qu'elles dénoncent le machisme. Ce sont les pubs au premier degré qui sont à condamner et qui,si elles ne créent pas les préjugés, ont tendance à les légitimer, ou les renforcer.
Allez, je remets ici le lien que Djac a mis dans un fil parallèle, parce qu'il le vaut bien (l'article..Djac aussi :-))
Badinter

Que EB puisse dire que la pub reflète les stéréotypes ambiant n'est pas faux mais c'est la moitié du pbme, en fait.
La pub s'en sert certes, en les réduisant à qqes caractéristiques compréhensibles/réplicables..et parfois sous couvert d'humour et/ou de second degré.
Mais si la pub n'avait pas d'effet sur les consciences, son objet même de travail n'existerait pas, donc ce qu'elle montre comme existant est renforcé par elle, et hop, boucle bouclée.
De plus elle ne se contente pas de les montrer/renforcer, elle engendre des mouvements larges, cf la mode du 'porno chic' par ex....
Bon, allez, de la lecture:
Evolution de l'homme et de la femme dans la pub
Au sujet de la pub
Et bien sûr, voir chez la Meute, comme dit par S.Rochat, merci à lui :-)
Précision "Les Chiennes de garde ont même créé un site, Lameute.fr,"
Non:
Les Cdg ont été créées en 1999, soit avant La Meute (2000), par F.Montreynaud, laquelle a quitté la prez des cdg en 2001 tout en continuant à présider La Meute.
Elle est à nouveau prez des Cdg depuis fin 2007 et a regroupé les 2 assoces.
Bon je vais lire la suite de la kro :-)

DÉCOUVRIR NOS FORMULES D'ABONNEMENT SANS ENGAGEMENT

(Conditions générales d'utilisation et de vente)
Pourquoi s'abonner ?
  • Accès illimité à tous nos articles, chroniques et émissions
  • Téléchargement des émissions en MP3 ou MP4
  • Partage d'un contenu à ses proches gratuitement chaque semaine
  • Vote pour choisir les contenus en accès gratuit chaque jeudi
  • Sans engagement
Devenir
Asinaute

5 € / mois
ou 50 € / an

Je m'abonne
Asinaute
Généreux

10 € / mois
ou 100 € / an

Je m'abonne
Asinaute
en galère

2 € / mois
ou 22 € / an

Je m'abonne
Abonnement
« cadeau »


50 € / an

J'offre ASI

Professionnels et collectivités, retrouvez vos offres dédiées ici

Abonnez-vous

En vous abonnant, vous contribuez à une information sur les médias indépendante et sans pub.