"En 2006, déjà, Bourgi m'avait raconté..."
Comment s'y retrouver dans les stupéfiantes révélations qui déferlent depuis quelques jours sur ces trois personnages, qui auraient approvisionné la droite française en billets de banque pendant de longues années : Ziad Takieddine, Robert Bourgi et Alexandre Djouhri ? Comment s'y retrouver entre les infos et les intoxs, entre ce qui est totalement prouvé et ce qui ne l'est pas, entre les vraies et les fausses révélations ? C'est la question que nous posons sur le plateau, en compagnie de quatre journalistes, experts de ces sujets complexes : Karl Laske, co-rédacteur de la longue série d'articles de Mediapart sur Takieddine (dont les pièces sont disponibles ici) ; Renaud Lecadre, journaliste à Libération qui a été le premier à écrire sur Alexandre Djouhri, dès 2006 (et plus récemment en janvier) ; et deux spécialistes de l'Afrique et de la "Françafrique", Vincent Hugeux, de L'Express (notamment auteur des Sorciers blancs, livre sur les "faux amis français de l'Afrique") et Antoine Glaser, co-auteur de Sarko en Afrique, qui a récemment collaboré au passionnant documentaire de Patrick Benquet, La Françafrique.
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Derniers commentaires
J'ai de plus en plus mal en tant que citoyen et j'avoue que je suis de plus en plus intéressé par la nécessité d'une part de représentation aléatoire parmi nos élus. Qu'ils soient locaux, députés, sénateurs, à l'exécutif, pour moitié au moins.
Une tribune d'Etienne Chouard (http://etienne.chouard.free.fr/Europe/) m'a convaincu de lire deux livres : "La démocratie athénienne à l'époque de Démosthène" de Mogens H. Hansen et "Principes du gouvernement représentatif" de Bernard Manin. Je vais essayer de me faire ma propre opinion.
Bref, merci pour votre travail et merci aux journalistes d'investigation. Ne lâchez rien !!!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_France_sous_la_Cinqui%C3%A8me_R%C3%A9publique
oui, sidérant que personne ne bouge davantage......devant ce scandale d'état corrompu !
http://www.guardian.co.uk/media/2011/sep/19/phone-hacking-attorney-general-guardian
russe en Afrique? turque ? etc...
Et si on écoutait un peu les opposants africains à leurs régimes corrompus?
la mondialisation de la corruption doit être terrible....
Merci pour cette émission....
Ce lundi 19 septembre à Bercy, le ministre français des Finances préside la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales de la zone Franc, en présence du ministre de la coopération Henri de Raincourt. Tout un symbole : en pleine crise de la dette et de la monnaie européenne, ceux qui prétendent que la Françafrique n'existe plus ne trouvent rien à redire au maintien d'un de ses principaux mécanismes institutionnels, le contrôle monétaire par le franc CFA.
La semaine dernière, les développements médiatiques autour des « révélations » de Robert Bourgi sont venus une fois de plus étayer les soupçons de corruption de nombreuses personnalités politiques françaises de premier plan, dont l'actuel Président de la République. Mais l'association Survie rappelle que la nébuleuse criminelle de la Françafrique ne se limite pas à des transferts de mallettes de billets, complétés depuis longtemps par des montages sophistiqués dans les paradis fiscaux[1]. Celle-ci repose surtout sur des mécanismes institutionnels tels que le maintien du franc CFA, seul système monétaire colonial ayant survécu à la décolonisation. Les pays de la zone franc n'ont aucune marge de manœuvre en termes de politique monétaire : depuis plus de 50 ans, ces décisions-là nécessitent l'accord de l'ancien colonisateur.
Cette quinzaine de pays monétairement vassalisés sont tenus de déposer la moitié de leurs réserves de changes sur un compte d'opérations au Trésor public français, et le gouvernement français possède toujours la capacité statutaire de contrôler, par son droit de vote et de véto, toutes les instances des banques centrales (BCEAO en Afrique de l'Ouest[2], BEAC en Afrique centrale et BCC pour les Comores). Il peut donc imposer les grandes orientations monétaires de ces pays, comme cela avait été le cas sous le gouvernement Balladur lors de la dévaluation de 1994, dont les économies africaines ne se sont jamais relevées. Cette ingérence française est justifiée par l'assurance qu'elle prétend offrir aux marchés financiers, transposition sur le plan monétaire du dogme de la « stabilité politique » qui permet à la France de soutenir les pires despotes du continent, en sous-entendant que ce serait pire sinon... Elle est aussi présentée comme la garantie d'une prétendue « bonne gouvernance » de ces institutions monétaires ; cela n'a pourtant jamais empêché les dictateurs de se servir dans la caisse, et un câble diplomatique révélé par Wikileaks (09PARIS608) cite un responsable de la BEAC selon lequel l'argent détourné était en partie canalisé « vers les partis politiques français. [...] Des deux côtés, mais surtout à droite, spécialement Chirac et y compris Sarkozy ».
Alors que la crise budgétaire des Etats européens repose la question de la souveraineté monétaire face aux marchés financiers, pratiquement personne ne s'étonne que les pays de la zone franc n'aient jamais eu ce droit souverain face à l'ancienne puissance coloniale : il est pourtant urgent que la France se désengage du système du Franc CFA. L'association Survie appelle donc celles et ceux qui s'offusquent des livraisons de mallettes de billets de Robert Bourgi à ne pas seulement demander une enquête sur ces faits, mais à exiger un véritable examen de la politique française en Afrique, sur ses volets occultes comme sur ses mécanismes institutionnels, sans hypocrisie ni tabou.
C'est à tomber par terre !
Il est vrai qu'on en parle depuis des années... (vous n'avez pas cité également Jean Ziegler qui de mémoire avait également édité dans les années 70/80 des livres sur l'Afrique je pense à main basse sur l'Afrique et les relations incestueuses entre les gouvernements d'états africain et les pouvoirs français (politique, économique et médiatique)
Mais malheureusement les infos passent, les scandales se succèdent et rien ne changent... et les 14 années de mitterandie (dans ce domaine) ont fait un tort incalculable à l'appréciation que l'on peut porter à nos hommes politiques et porter un rude coup à l'espoir que l'on peut avoir dans un changement possible de nos sociétés occidentales avides de pouvoir, de fric et de consommation...
Comme l'a dit l'un de vos invités à la question pourquoi maintenant, trop d'information tue l'information, et que tout ressorte en même temps permet d'étouffer ou tout du moins de noyer dans ce magma puant les affaires qui touchent directement Nicolas Sarkozy et son entourage proche (Guéant, Copé, ....)
Merci encore pour cette émission
J'entendais Chevènement, sur Inter, l'autre soir (dans un débat sur le "retour de la morale à l'école") qui rappellait ce que disait Montesquieu sur le sujet : " la vertu est aux principes des gouvernements de notre république et c'est la raison pour laquelle la république tire sa puissance de l'éducation. L'exemple de la vertu devrait venir d'en haut" ...
En tout cas c'est une intéressante émission de décriptage,qui donne envie pour la profane que je suis d'aller chercher plus loin pour mieux comprendre...
je viens d'écouter ceci : http://www.franceculture.com/emission-le-secret-des-sources-la-crise-financiere-dans-l-oeil-des-medias-2011-09-17.html
(elle m'a l'air bien partie, cette nouvelle émission de france culture)
question : est-ce que vos émissions doivent aborder le traitement médiatique d'un dossier (comme dans l'exemple ci-dessus) ou est-ce qu'il faut faire une émission d'actualité sur un dossier?
parce qu'une partie de la conversation tourne autour de la "découverte" de certaines choses dans la presse, avec un journaliste qui dit "mais on en a parlé!"
voilà, je crois qu'il faudrait être clairs sur l'objectif de l'émission
cordialement
http://www.urtikan.net/n-16/la-pompe-a-fric/
... mais aussi la République des écoutes téléphoniques de journalistes, des barbouzes, des micro-partis, des financements occultes des partis, du cumul des mandats, des députés godillots sexagénaires et peu assidus, des grandes écoles, des préconisations non suivis de la cours des compte, de feu le franc, des entreprises du CAC40 qui paient moins d'impôts que les PME, de la dette à 80% du PIB, des élèves que l'on laisse couler sans leur fournir un vrai soutien, des syndicats représentants 8% des salariés, du sénat transformé en maison de retraite, du CSA et de son président nommé directement par l'Elysée, de la Françafrique, des médias appartenant à des groupes vivant des commandes de l'état, de la ségrégation urbaine, du tapis rouge déroulé à Kadafi, de la valse des préfets selon le bon vouloir du chef d'état...
Vive la République, et vive la France!
Et ce qui est indéniable, c'est que Bourgi trahissant Chirac-Villepin a confessé ses activités passées à Sarko qui, non content de ne pas saisir la Justice, lui a remis ensuite la Légion d'Honneur, tutoiement amical et compliments en prime.
Avec Takieddine, on va encore plus loin. Outre qu'il affirme - et sans doute dit-il vrai - n'avoir joué aucun rôle dans l'affaire Augusta, il a quand même reçu des commissions; Il prétend que Chirac, qui lui non plus n'est pas du genre à jeter la rancune au ruisseau, aurait agressé le prince héritier d'Arabie Saoudite pour des rétro-commissions versées au profit des balladuriens sur un contrat de frégates, accusation peu vraisemblable. Et là où ça devient complètement surréaliste, c'est quand l'intermédiaire prétend que pour une histoire encore de rétrocommissions pour un contrat de surveillance des frontières avec encore l'Arabie saoudite, les chiraquiens font échouer l'opération. On apprend au passage que c'est le ministre de l'intérieur qui, par l'intermédiaire de Guéant et Hortefeux, va, en quelque sorte, vendre l'ingénierie de son ministère, en marge de la présidence, faisant fi du fameux domaine réservé (Le Monde daté du 17/IX).
Si cela était avéré, on saurait que la lutte des clans s'est faite au détriment des intérêts économiques français.
Et on ne peut que s'interroger sur la remise en selle du balladurien Sarkozy en 2002 par un Chirac qui continue de le haïr et comment il a pu laisser une telle capacité de nuisances à ce ministre.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
A part ça : les images de l'émission sont de plus en plus moins nettes : trop compressées ?
A part ça, pourquoi ne cause-t-on plus que d'économie ou de gros sous dans les émissions de DS ?
Bon allez : à bientôt.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
De surcroît il faudrait arrêter dans les médias les comportements ambivalents directs ou par acquiescement. Il n'est pas tenable de jouer à tout bout de champ de l'argument de la "présomption d'innocence", rhétorique fumeuse car c'est la base même de notre système judiciaire dit investigatoire (j'y reviendrai plus tard), et de demander à la population de descendre dans la rue à chaque présumé scoop d'un journaliste. Sans que cela soit restrictif, que les quotidiens investiguent et informent, que les hebdomadaires fouillent et développent et que les magazines spécialisés tels que Arrêts Sur Images analysent les contrechamps, voilà ce qui est attendu. Peuvent-ils le faire en toute indépendance ? C'est devenu cliché tant la capillarité entre pouvoir et presse (Le Figaro, entre autres) se ressent, à tort ou à raison.
Dans une telle situation le comportement du pékin moyen navigue entre scepticisme et lieu commun. Le sentiment du "tous pourris" ne pousse pas à l'action mais à un désabusement qui effectivement se traduit dans les urnes par la montée des votes hors système.
J'en reviens à la présomption d'innocence, ce fallacieux concept brandi à tour de bras et qui auto-oblige à la langue de bois et à l'usage inconsidéré du conditionnel pour éviter l'assignation. Dans le système actuel, il faudrait que les journalistes qui révèlent des faits relevant de la justice le fassent quasiment en provoquant l'action judiciaire. Comme l'absence de preuves sur les faits ne constitue pas la preuve de l'absence des faits, l'absence d'action judiciaire n'implique pas la reconnaissance des faits révélés. En conséquence, l'usage de la fumeuse présomption d'innocence autorise à tout coup à botter en touche.
Pour pallier ce flou il faudrait que les révélations soient catégoriquement accusatrices mais la législation française ne permet pas une liberté d'expression totale et la diffamation est devenue une arme de contre-attaque.
Si le système judiciaire ne rend coupable que lors d'un jugement de culpabilité, la presse française est quant à elle trop souvent accusatoire envers les faibles par errements, tout aussi souvent trop précautionneuse avec les puissants et ne reconnait que trop rarement ses erreurs. Un système accusatoire implique que doit être prouvée l'innocence. Le temps médiatique n'étant pas le temps judiciaire, dans le cadre de la presse de telles accusations devraient faire l'objet d'une contre-enquête immédiate mais les déplorables emballements et panurgisme de la presse française ne le permettent malheureusement et trop souvent pas. Surtout pas dans le même espace de temps. Ces différences fondamentales entre traitement judiciaire et traitement médiatique, entre la force des accusations journalistiques et la légèreté des mea culpa, l’absence de contre-enquêtes sérieuses et de droit de suite entraînent scepticisme et rejet de la part de la population. Dans le système actuel, il semble que ce soit l’enquête judiciaire qui, lorsqu’elle existe, fasse office de contre-enquête. Mais dans un tel registre il est quasiment toujours vain d'attendre que le parquet s'autosaisisse d’affaires gênantes pour le pouvoir, sauf in fine pour les enterrer. On peut pour s'en convaincre se référer à l'usage par contournement de l'enquête dite préliminaire...
Comment accepter alors qu'après tant de révélations, lorsque tous les éléments de preuve semblent réunis, reste-t-il possible de passer à travers les mailles du filet de la Justice ? Dans l'idéal il faudrait élaborer une forme d'action judiciaire indépendante spécifique déclenchée par les enquêtes et révélations journalistiques. Cet idéal ne semblant pas accessible, c'est une forme de journalisme spécifique qu'il faudrait inventer. Et sortir le droit de suite de l'oubli...
Le journalisme d’investigation doit redevenir ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être. Un pléonasme avec ses risques assumés.
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Il ne faudrait surtout pas que, pour un motif aussi noble soit-il comme s'attaquer à des affaires qui restent trop souvent impunies, on le supprime.
Si d'ailleurs les affaires s'enlisent ou traînent c'est que des procureurs aux ordres les enterrent ou les font traîner (cf Courroye).
Les révélations de la presse ont permis, il n'y a pas si longtemps, de démonter les uns après les autres les mensonges de Woerth. Mais une police au service, non pas de la Justice, mais de la protection privée de Sarkozy (voir le traitement subi par C. Thibout), avec Courroye, a contribué à freiner le dévoilement de l'affaire
Sauvegardons donc au maximum la présomption d'innocence et défendons-là à chaque fois qu'elle est bafouée. Mais attaquons-nous aux vrais problèmes : une police judiciaire n'obéissant qu'aux magistrats, et une police tout court respectant la loi, des procureurs indépendants, un pôle financier doté de moyens suffisants, des juges ayant une formation et une expérience suffisantes sur la délinquance financière, etc.
La "présomption d'innocence" telle que je la dénonce n'est qu'un paravent. La réelle présomption d'innocence présuppose une égalité de droit, tant médiatique que judiciaire.
En ce qui concerne la partie judiciaire, la collusion entre les différents milieux de la justice de la politique et des affaires a depuis belle lurette fait perdre toute confiance au public de sorte qu'il ne se soucie guère de quelle auto-amnistie d'un genre nouveau a été inventée aujourd'hui.
Quant à l'expression du public n'oublions pas qu'en France maintenant quand il y a une manifestation personne ne s'en rend compte.
La rue est fixée par une tactique de contrôle médiatique, elle ne bougera plus désormais pour manifester puisqu'elle ne peut pas être entendue. En 2009 les 3/4 des supermarchés du pays ont été bloqués par des barrages d'ordures de paysans au cours d'une opération coordonnée d'ampleur inégalée, ça a fait deux entrefilets dans les journaux régionaux.
Même les suicides, immolations par le feu et autres prises d'otages de patrons ne font que les 22ème sujet du JT. Si j'osais, je dirais qu'en 2005 il y a eu un referendum sur le traité constitutionnel européen, et que la première mesure du Président nouvellement élu à été de se torcher avec.
Le dialogue est rompu, la situation est claire, la rue ne manifestera plus.
Ben, après 1h 12 d'émission je ne m'y retrouve pas plus qu'avant !
Il y en a un qui l'a dit "ça valse de tout les cotés",
et ce qui semble par contre bien établi c'est le "mépris" dans lequel est tenu le travail de ces journalistes par la classe politique (toujours) et médiatique (souvent).
A part ça pas de révélation fracassante le concernant , et sur la Françafrique, quand on connaît le travail de Survie, grand absent de ce débat, ce qui est regretté avant moi par d'autres asinautes. .
En revanche, il est lassant d'entendre perpétuellement stigmatiser les journalistes d'investigation (les seuls à vraiment bosser sur ces sujets obscurs et à tenter autant que faire se peut de faire "sortir" les loups du bois) par le fameux "pourquoi vous ne l'avez pas dit avant ?", "si vous le saviez, pourquoi ne pas l'avoir écrit" etc... ils écrivent TOUT ! Si avec le temps, ce qu'ils révèlent passe sous le radar du public, c'est uniquement, et vous le savez, parce que les "médias de masse", les "granmesseduvingtheure" et autres pseudo relais journalistiques populaires sont beaucoup plus portés à nous expliquer qu'il fait chaud au mois d'août, qu'il y a des embouteillages sur la route des vacances et que "la rentrée se prépare dans le Finistère. Notre journaliste est allé prendre la température dans une maternelle du Releq Kéruhon près de Brest" et blablabla... et une fois le journal de 20 heures achevé, le français moyen est persuadé qu'on lui a dit comment va le Monde parce que la petite Emilie, 4 ans, a révélé que la rentrée, "ça lui fait un peu peur desfois, mais pas trop beaucoup quand même"... A chaque fois, ces journalistes sont acculés à se défendre en citant les 20 papiers jamais repris qu'ils ont publié ces 10 dernières années sur le sujet.
Comme le répète souvent Lordon, cher Daniel, "la division du travail, c'est pas fait pour les chiens" !!! Eux investiguent et publient, et c'est à des médias tels qu'@si de ne pas laisser se "démoder" cette actu, en recherchant les articles, en les confrontant, en les complétant, en les commentant, en les recoupant, en faisant des dossiers sur le thème et en rappelant perpétuellement où en est la situation sur ces thèmes mouvants... je trouve que c'est un aveu de dysfonctionnement que de dire à ces 4 journalistes, bien campé dans son fauteuil : "Hé ben alors ? Que ne l'avez vous dit plus tôt ?" et de s'entendre répondre "J'ai publié tout ça en 2006 !" !!! Mais l'émission est PASSIONNANTE, entendons-nous bien, et dans ce travail de transmission, justement, prend toute son importance. Alors, merci pour ça.
www.survie.org
donc si on veut que ça s'arrête, en autres bonstés, y a plus qu'à voter front de gauche...
Qui dit vrai ?
La raison est visiblement connue de tous les journalistes invités et de nombreux journalistes. Elles sont confirmées par Thomas Legrand ce matin dans Traitement de choc : http://www.franceinter.fr/emission-comme-on-nous-parle-traitement-de-choc-0
Takieddine est en instance de divorce avec sa femme qui lui réclame plusieurs millions d'euros. Pour arrivée à ses fins, cette dernière est partie avec un ou plusieurs disques durs plein de documents. Un de ses conseils a servi d'intermédiaire pour fournir au moins une partie de ces documents numériques aux journalistes de Médiapart.
ASI en parlait d'ailleurs de ce divorce ici : http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=11904
Il serait d'ailleurs intéressant que ASI se penche sur les relations qu'entretiennent les journalistes d'investigation et les avocats impliqués dans ces affaires médiatiques.
Du calme coco, avale d'abord, et respire.
Je me rue là-dessus. Bon week-end.