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Enfants de la patrie contre père de la nation ?
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Derniers commentaires
quand on est le président du pouvoir de gâcher on ne porte pas une chose aussi fragile
Juste un petit choc ressenti par le linguiste tatillon que je suis à la première lecture de cette papouillante chronique de David: ne seriez-vous pas comme moi d'avis que "après que" régit mieux et plus logiquement —puisqu'on énonce alors un fait avéré et à ce titre non "modalisable"— l'indicatif que le subjonctif ?
Beaucoup seraient néanmoins tentés, par contagion avec l'usage inverse gouvernant la conjonction contraire "avant que", de dire ou d'écrire: «…après qu'il ait été question de remettre en cause…» sans davantage de fondement grammatical, et ce pour la même raison.
Je crois voir pour la première fois le subjonctif présent venant derrière "après que" sous une plume journaliste, d'où sans doute ma pulsion commentatrice… Suffirait donc ici, si j'ose dire, un "simple" passé composé: «…après qu'il a été question de remettre en cause…» voire, pour redonner goût à un temps injustement tombé en désuétude : «…après qu'il eut été question de remettre en cause…».
Pour le reste, merci David d'avoir attiré notre attention sur l'obscure ambivalence de cette drôle d'icône d'un Petit Père du Repeuplement (du reste fausse et à côté de la plaque comme toutes celles du même genre) — entre la mimique inédite qui semble sussurer : «Toi , si je pouvais t'appeler Carlito…» et l'enserrement gauche et vaguement angoissant de ces grosses paluches présidentielles — là se loge bien le punctum de ce cliché.
Beaucoup seraient néanmoins tentés, par contagion avec l'usage inverse gouvernant la conjonction contraire "avant que", de dire ou d'écrire: «…après qu'il ait été question de remettre en cause…» sans davantage de fondement grammatical, et ce pour la même raison.
Je crois voir pour la première fois le subjonctif présent venant derrière "après que" sous une plume journaliste, d'où sans doute ma pulsion commentatrice… Suffirait donc ici, si j'ose dire, un "simple" passé composé: «…après qu'il a été question de remettre en cause…» voire, pour redonner goût à un temps injustement tombé en désuétude : «…après qu'il eut été question de remettre en cause…».
Pour le reste, merci David d'avoir attiré notre attention sur l'obscure ambivalence de cette drôle d'icône d'un Petit Père du Repeuplement (du reste fausse et à côté de la plaque comme toutes celles du même genre) — entre la mimique inédite qui semble sussurer : «Toi , si je pouvais t'appeler Carlito…» et l'enserrement gauche et vaguement angoissant de ces grosses paluches présidentielles — là se loge bien le punctum de ce cliché.
Quand Sarkozy est rattrapé par son inconscient
Nicolas Sarkozy lors de son grand show télévisé du jeudi 24 avril.
Sarkozy dans le texte :
"j'ai bien conscience que dans les critiques qui me sont faites, celle qui m'a le plus touchée et qui m'interpelle le plus c'est celle qui voit une partie des français se dire : au fond il fait UNE POLITIQUE POUR QUELQUES UNS ET PAS POUR TOUS si les français croient ça, et ILS ONT RAISON DE LE CROIRE, je dois en tirer les conséquences immédiates"
Sous-titrage de la séquence vidéo par rastanarko, merci pour ce travail que n'ont pas fait les journaleux ;-)
Voir la vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/x57u4j_lapsus-revelateur-sarkozy_news
Nicolas Sarkozy lors de son grand show télévisé du jeudi 24 avril.
Sarkozy dans le texte :
"j'ai bien conscience que dans les critiques qui me sont faites, celle qui m'a le plus touchée et qui m'interpelle le plus c'est celle qui voit une partie des français se dire : au fond il fait UNE POLITIQUE POUR QUELQUES UNS ET PAS POUR TOUS si les français croient ça, et ILS ONT RAISON DE LE CROIRE, je dois en tirer les conséquences immédiates"
Sous-titrage de la séquence vidéo par rastanarko, merci pour ce travail que n'ont pas fait les journaleux ;-)
Voir la vidéo :
http://www.dailymotion.com/video/x57u4j_lapsus-revelateur-sarkozy_news
Pas du tout attendrissante cette photo, j'ai plutôt l'mpression de : "mais quelle est cette chose que l'on me met dans les mains et qui dérange mon ego ?". Du Sarkosi dans toute sa splendeur !!!!!!!!!
... après qu'il FUT question.. David !!! GRRRR
Désolé, mais j'ai rien compris à cette chronique. Passons.
Pas le moindre sentiment d'un père attentif et affectueux sur ce cliché. La position des mains, comme il est dit plus haut, en est (à mon avis) la preuve. Il tient l'enfant à distance et j'imagine-mais ça n'engage que moi-que l'instant d'après il s'empressera de s'en débarrasser. Même le sourire est forcé, ou en tous cas, pas plus attendri que si il tenait un bébé chat dans ses mains.
" En faisant de lui un père symbolique, l'image trahit son objectif et laisse imaginer à quel point Nicolas Sarkozy a pu donner le sentiment, à nous autres, Enfants de la patrie, d’être tout le contraire au cours de cette première année de mandat. "
Ce n'est pas qu'un sentiment, David ;-). Mais on sent que ces derniers temps, il a dû vous décevoir. Vous n'êtes pas le seul.
Bien vu, SylvN - je pense que cette année passée également à eu son rôle à jouer avec son côté poivre et sel grandissant.
La rolex, il l'a offert au gamin, qui doit la porter au bras gauche.
C'est comme ça qu'il achète l'amour, Sarko !
Ce n'est pas qu'un sentiment, David ;-). Mais on sent que ces derniers temps, il a dû vous décevoir. Vous n'êtes pas le seul.
Bien vu, SylvN - je pense que cette année passée également à eu son rôle à jouer avec son côté poivre et sel grandissant.
La rolex, il l'a offert au gamin, qui doit la porter au bras gauche.
C'est comme ça qu'il achète l'amour, Sarko !
Autre preuve de la volonté de changer d'image, il ne se teint plus les cheveux (Rompre avec le jeunisme, l'immaturité?), il a viré la rolex (affichage de goûts plus sobres?), et masque assez habilement le fait qu'il craigne que bébé lui vomisse sur le costume....
Il n'est pas plus crédible dans ce rôle que dans celui de Président. Et ses gestes, sa posture, indiquent clairement, loin de toute sympathie abikerienne, qu'il n'a sans doute pas beaucoup participé à l'éducation de ses enfants, du moins en bas-âge. Ah, ça, pour les faire passer en vidéo-projection lors d'un meeting UMP ("Bonne chance mon papa"), ou pour leur filer des tics de langage insupportables, pas de problème. Mais franchement, le papa gateau, tendre, affectueux, qui sait changer les couches, donner le biberon, je n'y crois pas une seconde.
Que cette photo fasse partie de la propagande, comme son irrésistible et si risible prestation d'hier soir, retenue, comme "habité" par la profondeur de sa charge, aucun doute par contre.
Que cette photo fasse partie de la propagande, comme son irrésistible et si risible prestation d'hier soir, retenue, comme "habité" par la profondeur de sa charge, aucun doute par contre.
pourquoi les hommes politiques ont ils l'air aussi empoté quand on leur met un bébé dans les bras ? Ce ne sont pas des sacs de pommes de terres. Je me suis déja fait la remarque en voyant Obama dans les memes conditions et pas plus à l'aise. Il faudrait que les conseillers en image le disent. Cela ne flatte que les parents des enfants en question mais n'est pas très flatteur pour l'image du politique. A moins que l'effet contraire soit voulu . Un peu comme pour dire '' Voyez comme je suis nul pour porter un bébé. Je n'ai pas l'habitude. C'est que je n'ai pas que cela à faire. J'ai un pays à diriger moi '' qui sait ?
Il me semble me souvenir que quand on porte un enfant de cet age là on lui tient la nuque .
Attendrissant, attendrissant, c'est vite dit. Qui nous dit qu'il ne lui a pas arraché la tête avec les dents juste après. Ce serait mon bébé, je ne serais pas trop rassuré. Peur qu'il le balance par dessus son épaule pour passer à autre chose.
On ne sort plus de la facilité, David.
La question ne devrait-elle pas être, plutôt : a-t-on besoin d'un père que médias et politiques (même Ségolène Royal) veulent nous imposer ?
Argh, la Commune (et Juin 48) sont si loin...
La question ne devrait-elle pas être, plutôt : a-t-on besoin d'un père que médias et politiques (même Ségolène Royal) veulent nous imposer ?
Argh, la Commune (et Juin 48) sont si loin...