Enfoirés : "La société n'aspire pas à faire un pont d'or à la jeunesse"
Un clip, une chanson anodine et s’est enflammé un débat virulent sur le fossé économique, social, idéologique entre les générations. Les vieux laissent-ils aux jeunes une société bloquée, recroquevillée sur les privilèges des insérés hostiles aux jeunes ? Est-ce au contraire aux jeunes de se bouger, comme les y incite la chanson de Jean-Jacques Goldman ? Pour essayer d’y voir plus clair, trois invités : Julien Bayou, porte-parole d’EELV et cofondateur de Génération précaire, Claudine Attias-Donfut, sociologue spécialiste des relations entre générations, et Henri Sterdyniak, économiste de l’Observatoire français des conjonctures économiques
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Derniers commentaires
à ranger dans la même blacklist que la rombière d'act'up dont j'ai oublié le nom (émission sur Chavez)
heureusement c'est pas toutes les semaines, mais comme on regarde @si pour le temps de parole et la qualité des invités (!)...
Lu dans le dernier Politis du 19 mars:
"A l'occasion de la retransmission du gala annuel "Sur la route des enfoirés", le 13 mars, ignorant la polémique suscitée par la chanson du clip, TF1 a choisi d'augmenter ses tarifs publicitaires, sûre de son succès. Les annonceurs ont dû s'acquitter de 120000 euros pour trente secondes de pub entre le JT et le début du concert, puis entre 140000 et 150000 euros pendant sa durée. Des tarifs à peine inférieurs à ceux du Mondial de foot et au-delà de "The voice" (70000 euros). In fine, le gala a réuni 1,4 millions de personnes de moins que l'édition 2014 avec 10,8 millions de téléspectateurs...".
Ajoutons à cela l'exhibition médiocre mais pleine de suffisance de multimillionnaires repus, et l'on obtient un spectacle d'une indécence absolue.
NB: Et pourtant, les Restos prévoient pour 2015 un déficit de 10 millions d'euros:
http://www.ouest-france.fr/restos-du-coeur-lassociation-na-plus-les-moyens-3144554
Un commentaire de la Cour des Comptes ?... Non ?...
[quote=terrorisme pour tous] Le ministre des Finances, Michel Sapin, annonce ce mercredi plusieurs mesures dont l'interdiction de payer plus de 1.000 euros en espèces, dans le cadre de la "lutte contre le financement du terrorisme".
Michel Sapin a l'intention de limiter l'autorisation de payer en liquide pour des sommes élévées, dans le but de lutter contre le terrorisme. "C'est au nom de la "lutte contre le financement du terrorisme" que Michel Sapin lance une véritable chasse à l'argent liquide", écrit Le Parisien.
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La première mesure concerne l'"interdiction de payer plus de 1.000 euros en espèces". Jusqu'ici, les consommateurs français pouvaient régler jusqu'à 3.000 euros d'achats en liquide.
Pour les non-résidants, autrement dit les touristes étrangers, "le maximum est lui aussi revu à la baisse, de 15.000 à 10.000 euros. Le paiement en liquide permet, en effet, de recycler de l'argent aux origines douteuses", ajoute encore Le Parisien. "La mesure sera appliquée dès le 1er septembre 2015", affirme au journal Michel Sapin. "Les gros retraits" seront "systématiquement surveillés", précise le journal.
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Signalement obligatoire à Tracfin (service de renseignement rattaché au ministère). "Les banques doivent signaler tout mouvement de fonds ou comportement qui leur paraît suspect à Tracfin, le service du ministère de l'Economie chargé de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Mais il n'existait jusqu'à maintenant aucun seuil de déclaration automatique", rappelle le quotidien.
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Retirer 10.000 euros sera plus contrôlé. Désormais, "elles devront systématiquement signaler à Tracfin tout dépôt ou retrait d'espèce supérieure à 10.000 euros par mois. Et ce à partir du 1er janvier 2016. Ce délai est nécessaire pour laisser le temps aux organismes bancaires de mettre à jour leurs systèmes informatiques," signale Michel Sapin. "A partir du 1er janvier, les bureaux de change devront réclamer une pièce d'identité lorsqu'une personne veut échanger plus de 1.000 euros de devises", poursuit le journal.
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Déclaration des capitaux transitant par le fret. Autre mesure, tous les capitaux en transit devront également être déclarés. "Une déclaration à la douane est obligatoire si on entre sur le territoire avec une valise de billets ou une marchandise de valeur comme l'or", indique le quotidien. "Mais jusqu'ici, elle ne l'était pas si vous vous faisiez livrer par voie postale. A partir du 1er janvier 2016, ces transferts physiques de capitaux par fret et fret express devront obligatoirement être déclarés préalablement à la douane."
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Comptes "Nickel" visés. "Les 80.000 comptes du type Nickel, que l'on peut ouvrir dans les bureaux de tabac, seront référencés au fichier Ficoba, auquel sont soumis tous les autres comptes bancaires" et "le devoir de vigilance des institutions financières, notamment dans l'octroi de crédits à la consommation, sera renforcé", détaille encore Le Parisien.
J'espère que ceux qui débattent sans arrêt sur "divers sujets" (spécisme, jeûne, vegan, excision, etc) voudront commenter ce fait car apparemment les élus-élites-oligarques s'occupent de garder "nos sous" sous clés au motif que nous serions tenté d'acheter une kalachinkov au boulanger du coin........
Ou plutôt "bougeons-nous", jeunes et croulants (l'exercice est bon pour la santé physique et mentale!)
Parler de pont d'or, alors que ce que veulent les gens c'est juste trouver une place dans la société, ne plus se sentir exclues / rejetées, avoir de quoi vivre, pouvoir faire des projets et envisager le futur sereinement, fonder une famille et pouvoir la protéger, arrêter de vivre dans la précarité et la galère.
Et ce n'est pas par manque d'initiative ou de volonté, mais bien parce que la société ferme systématiquement les portes devant leur nez et les rejette.
ou l'on s'est croisé;
je suis 1 femme et fait partie du 3ème âge;
j'ai écouté 3 fois le clip et je n'ai rien vu d'agressif dans ce clip;
d'abord dire que ce sont des millionaires qui le chantent ( la forme ) n'a RIEN à voir avec le contenu ( le fond);
le fond de ce clip je le trouve très bien: c'est donner de l'énergie aux jeunes;
"bouge toi" cela n'a rien d'agressif on peut dire "bouge toi" à quelqu'un de n'importe quel âge;
tu as tout l'avenir mais c'est formidable d'avoir tout l'avenir !
oui il y a le chômage et c'est le + gros problème mais c'est pas en disant il y a le chômage c'est foutu, on fait
plus rien que l'on s'en sort;
les baby boomers ne sont pas une génération bénie, ce n'est pas vrai: on s'est battu, on a vraiment mouillé la
chemise; la différence c'est qu'on avait un rapport de force avec les syndicats et le parti communiste et un
dialogue possible; maintenant c'est râpé;
eh Henri Sterdyniak je suis "atterrée" (sic) par vos propos; + tôt un jeune sera autonome et mieux cela sera pour
tout le monde; ce n'est pas une bonne idée que d'en faire des Tanguys et cela masque le malaise général qui existe
dans la situation économique de la France;
et puis, la France est un pays de vieux donc cela a certaines consèquences
Ainsi ceux que le fil n’intéresse pas n'auraient pas à le défiler.
ce serait plus clair et plus sympa je trouve.
Claudine Attias-Donfut enchaine les clichés, invité inutile également .. heureusement Julien Bayou relève le niveau.
Sa démarche est sincère, c'est Coluche qui est venu le chercher pour écrire le premier hymne, qu'aurait-on dit s'il avait abandonné le navire après la mort de celui-ci ?
Il ne se fait pas de pub sur le dos des restos, il a arrêté sa carrière en 2001. Il vit simplement (pour une personnalité de son statut) et je pense qu'il reverse une bonne partie de ses droits d'auteur aux Restos...
Je n'aime pas trop les spectacles des Enfoirés (trop de déguisements, trop de personnalités que je n'apprécie pas) mais le fait est que les spectacles et les disques marchent, qu'ils rapportent de l'argent aux Restos. Dire que cela revient à racketter les smicards est ridicule, personne n'est obligé d'acheter les disques...d'ailleurs n'est-ce pas du mépris de classe que de considérer que les Restos sont regardés par les smicards ?
On a le droit de penser ce que l'on veut de sa musique (je pense pour ma part qu'il a composé de très bonnes chansons, dont certaines comptent beaucoup pour moi, d'autres plus médiocres, je n'aime d'ailleurs pas le titre incriminé) mais Goldman ne mérite pas d'être taxé de "réactionnaire". Il est issu d'une famille ancrée à gauche (père immigré juif résistant et communiste, frère militant d'extrême gauche mystérieusement assassiné en 79) lui-même sympathisant rocardien sévère avec les années Mitterrand (il avait fustigé son entourage, notamment Tapie et...Attali qui à mon avis n'a fait que se venger en critiquant les Enfoirés). Enfin il a toujours dit qu'il ne laisserait rien en héritage à ses enfants, parce qu'il considère que c'est leur rendre en mauvais service. Pas vraiment réactionnaire ça...C'est un thème récurrent dans ses chansons, se battre pour s'en sortir, en dépit des difficultés (C'est ta chance, Là-bas). Peut-être parce qu'il a en tête le parcours de son père, qui avait connu la misère en Pologne à une époque encore plus troublée que la nôtre...C'est le message qu'il adresse aux jeunes : le monde de demain est entre vos mains.
Parler d"exilé fiscal" est encore plus erroné...Il a toujours vécu en France et payé ses impôts.
Une consolation : Marine Le Pen a fustigé la chanson...Là pour le coup ça m'a fait plaisir...
J'ai trouvé l'émission un peu confuse mais intéressante sur le fond : les intervenants sont tombés d'accord sur le fait qu'il y a une solidarité entre générations dans les familles, mais il y a une absence de solidarité sociale par le refus de verser le RSA au 18-25 ans. Il me semble que c'est une revendication assez ancienne de certaines partis politiques, organisations de jeunes et syndicats, mais cela n'a été rappelé que très vite. Cette absence de solidarité sociale sur traduit aussi sur le champs de l'action syndicale : les salariés en CDI sont souvent les témoins de la précarisation des "jeunes" salariés ("jeunesse" qui va jusqu'à 40 ans aujourd'hui), pour autant, je n'ai jamais vu de mobilisation des salariés en CDI à ce sujet. La question de défendre le principe même du CDI n'est même pas évoquée, alors que la pratique de beaucoup d'employeurs est une remise en cause massive de l'existence du CDI.
En gros ici on avait les catégories "rapports générationnels" VERSUS "rapports sociaux et économiques".
Alors un indice: historiquement quand fait-on appel aux rapports générationnels pour expliquer les évolutions économiques et sociales? Jamais. Pourquoi? Parce que la présence de générations différentes qui sont intimement liées entre elles par des liens familiaux partagent leurs représentations, à quelques différences près. Maintenant le fait est qu'il y a des bouleversements depuis trente ans sur l'entrée dans la vie économique, familale, etc. dont les raisons sont multiples mais on peut évoquer, sans risque de se tromper, que le chômage de masse a joué son rôle. Ca touche donc le début de la vie, donc les jeunes.
Julien Bayou propose régulièrement sa grille d'analyse de conflit générationnel. Il arrive à tenir la barre de son radeau idéologique grâce à l'absence de RSA pour les 18-25 ans. Mais sans ça il lui reste quoi? Qu'on vouvoie volontiers les vieux qui tutoient à outrance les jeunes? Oui, l'être humain passe par des âges qui lui confèrent des propriétés, un regard social différents. Mais faut le dire: Bayou, la génération, c'est son business...
Conclusion: Sterdyniak hurle et c'est pénible mais il a raison: les générations constituent une catégorie mineure de l'analyse sociale. Les gens qui avancent leur petite catégorie générationnelle voient les choses en petit, la politique par le petit trou de la lorgnette.
Je crois pour ma part que le vrai souci qui se pose a notre génération, c'est qu'au dela du conflit habituel et historique, cyclique, dans le perpetuel recommencement de l'histoire, entre une génération qui vit un moment de crise et de tensions, et une qui vit un moment d'apaisement et de réparations, nous sommes la première génération dans l'histoire depuis plus d'un millénaire a vivre un effondrement civilisationnel programmé. Le modèle civilisationnel qui a été le notre pendant des siecles et des siecles, a savoir le capitalisme, s'effondre. Et non seulement s'effondret-t-il, mais nous avons même pour ainsi dire le choix entre son effondrement total et complet, ou l'effondrement pur et simple de toute vie par la destruction par le capitalisme des conditions necessaires a la vie sur Terre. Ce, sans avoir de contre-modèle viable a proposer. Le seul qui aie vue le jour, le communisme, a montré son échec. Notre génération a grandi sur la célébration de sa chute.
Il me semble, a travers l'histoire de notre pays, ne retrouver que cette situation au 5eme siecle, au moment de la chute de l'Empire Romain. Un modele civilisationnel s'effondre sous nos yeux, et nous sommes impuissants face a cela, car il est déjà trop tard. Nous sommes arrivés trop tard. Nous ne pouvons voir que les derniers feux de ce qui a fondé notre vivre ensemble depuis la fin du Moyen Age. Tout comme la derniere génération de romains a du voir ceux qu'ils avaient jusque la appelés les barbares prendre progressivement chaque petite place de pouvoir jusqu'a ce que l'Empire n'existe plus que de nom, puis plus du tout. Avec comme seule option de s'enfuir, ou de subir et de s'adapter. Et de nos jours, ou s'enfuir ?
Si une génération se définit (et c'est ce que je crois) par l'avenir commun qu'a la fois les générations précédentes lui permettent d'avoir, et qu'elle va, a son tour, contribuer a batir, alors, quel avenir nous-a-t-on donné, et que pouvons nous y batir ? Et à ces deux questions, la réponse est déséspérément simple : rien ! Notre avenir c'est l'obscurité, voire même l'obscurantisme, voire même l'anhihilation. Sauf si nous parvenons a être assez inventifs pour inventer ce que plusieurs siecles de générations successives n'ont pas pu inventer. On a en tout et pour tout quatre voies qui se montrent a nous pour le futur de l'humanité : la troisieme guerre mondiale, moyen-age 2 le retour, la fin du monde, OU inventer quelque chose de nouveau et d'absolument génial pour être tous sauvés. Quel poids repose sur nos épaules, et dans quelles conditions devons nous être a ce point inventifs ! C'est ça, avant, toute autre chose, la condition de notre génération ! Le chomage, la précarité, tout ca, ce ne sont que des symptomes visibles...
Je me pose aussi certaines questions. Si les choix politiques actuels sont de considérer que c'est aux parents de prendre en charge la "déserrance" économique de leur enfant, qu'en est-il de l'égalité des chances promue par notre état républicain ? Si les parents sont aisés, les jeunes seront aidés, sinon tant pis pour les autres ! Ces jeunes seront aidés certes mais ne seront pas autonomes. Je ne suis pas sûre que cette situation me conviendrait si j'avais 20 ans. Donc comment ne pas comprendre que la volonté de ces jeunes soit d'être autonome pour être réellement adulte, maitre de leur vie et non pas dépendant de leurs parents même s'ils les aiment. Ne sont-ce pas plutôt les culpabilités générationnelles refoulées qui empêchent de voir l'évidence. Non le monde d'aujourd'hui n'est pas celui rêvée par la génération 68, le rêve n'a pas tourné au cauchemar mais n'en ai pas loin (problèmes économiques, avidité si ce n'est pas criminalité financière, changement climatique, etc). Alors regardons les choses en face, écoutons les jeunes, ils ont plein de choses à dire, acceptons de laisser la place. Voilà, c'est la première fois que je participe à un forum...
Contrairement aux revenus de transferts universels - et donc automatiques à condition d'être ayant droit - la charité met en scène un don, non pas réciproque comme dans le systême don/contre don décrit par M Mauss, mais à sens unique.
Dans le systême de don/contre don, il y a CIRCULATION et ALTERNANCE du statut d'obligé, ce qui assure une forme élémentaire de lien social s'inscrivant dans la RECIPROCITE.
Dans la charité des bien nommés Enfoirés, le bénéficiaire devient l'obligé PERPETUEL de son donateur, pour des raisons parfaitement arbitraires: par exemple le ou la retraité(e) qui bénéficie de pensions confortables, d'une bonne santé, et d'un temps libre infini aura donc beau jeu de DONNER son temps aux restos du coeur à de jeunes pauvres, ou mère isolées, primo-immigrants etc..., mais cela masque entièrement le fait que ce donateur bénéficie largement d'une forme de solidarité par ailleurs.
Si les Enfoirés sont réacs - mais aussi tous ces guignols médiatiques de la charité, à commencer par la mère Chirac et ses pièces jaunes - et qu'ils sont les premiers à fustiger l'ASSISTANAT - alors que paradoxalement il ne font pas autre chose que d'assister des pauvres - c'est parce qu' un systême public, transparent et juste de redistribution les priverait de ces profits symboliques.
Le côté dame patronnesse du show biz français est de ce point de vue particulièrement gerbant: en plus de chanter comme des veaux des chansons aux paroles indigentes, de racketter des pauvres consentants - les principaux amateurs de variété et de chanson populaire appartiennent aux classes du même nom - ces derniers crachent à la gueule de ces mêmes pauvres qui les nourrissent.
De ce point de vue, le projet de Coluche - quoiqu'on pense du bonhomme - participait dès le début de cette idéologie crypto-sarkoziste nauséabonde, en se mettant en scène comme "celui qui se bouge" pour les pauvres contre à la fois un Etat supposé impuissant - et implicitement contre les pauvres eux-mêmes, incapables de "se bouger" eux-mêmes. On te file un coup de main, mais faut quand même que tu te bouges, tu as "toute la vie".
Cette survalorisation mythifiée de l'action INDIVIDUELLE et de l'INITIATIVE, y compris dans le charity business est typique de la bourgeoisie de droite réac, persuadée qu'elle ne doit ses privilèges qu'à son TALENT et à son ENERGIE, alors qu'elle en a réellement HERITE, et qu'elle doit sa position privilégiée PRECISEMENT à des facteurs n'ayant rien à voir avec le mérite personnel, mais en grande partie à la collectivité - d'abord à la bourgeoisie elle-même comme classe qui sait très bien comment chouchouter ses rejetons, mais plus généralement la société toute entière, à commencer par la gratuité des études, en particulier celle des grandes écoles.
Edit : la vidéo est finalement encore dispo ici !
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Saint Paul : Épître aux Corinthiens (1-14-34)
Ce qui est marquant aussi c'est cette façon de justifier ce rallongement de la jeunesse par celui des études, sans se poser la question de savoir si justement les études ne se rallongent pas parce que l'emploi est plus difficile à trouver, et qu'il est plus facile d'arriver plus vieux sur le marché du travail pour être pris au sérieux. Qui plus est l'argument des études est souvent doublement utilisé, à la fois pour justifier le "rallongement du temps de la jeunesse" et aussi comme argument des "c'etait mieux avant" pour dévaloriser les longues études. (les jeunes sont moins bien formés, le bac est plus facile etc, etc.) C'est bien pratique de dire "oui les jeunes arrivent sur le marché du travail en ayant fait des études supérieures, mais en même temps comme un bac +5 vaut pas grand chose, c'est normal qu'ils trouvent pas de boulot. Le temps des études n'a pas de valeur sur le marché du travail, c'est effectivement un temps de latence, ou la jeunesse se passe. Le temps des stages et des CDD aussi finalement c'est normal, sans guerre, sans service militaire, avec une liberté sexuelle acquise, il faut bien galerer un peu pour devenir adulte. c'est le rite de passage contemporain.
On en vient à se demander en les écoutant, si les jeunes ne seraient pas des privilégiés, ils ont l'amour de leurs parents, les outils technologiques dont leurs parents rêvaient, et ils font la fête plus longtemps pendant leurs interminables et inutiles études superieures.
C'est dommage que Julien Bayou ai été le seul "jeune" ( bien que ce soit relatif, tout comme Macron, 38 ans, qui n'est pas tant jeune que moins vieux que les autres) il aurait fallut équilibrer. Ne serait ce qu'avec eventuellement un des sociologues de "Génération quoi". Certaines remarques étaient affligeantes, notamment "les parents sont ravis d'aider leurs enfants". Posez vous la question, et si devenir adulte plutot que de faire des enfants, ca devrait être de pouvoir s'assumer financierement, d'être responsable de sa propre survie. Aider plus longtemps ses enfants, c'est les maintenir enfants, leur nier quelque part, le droit d'avoir un mot à dire sur l'orientation politique du pays, puisque celui qui ne cotise pas, n'a pas à se plaindre.
Et l'on s'étonne de l'abstention des jeunes aux élections.
Bref c'est un bon sujet, avec de mauvais invités, et DS n'est pas très bon. Outre la remarque du début d'emission sur le retard, la mine réjouit au moment du passage sur l'avis des jeunes sur l'assistanat, comme si ca disqualifiait tout les propos de Bayou, en dit long.
Le pauve Coluche est mort bien avant d'avoir pu achever son combat, qu'il avait pourtant tellement bien commencer .
Je ne vois pas de Coluche a l'heure actuel: une personne avec des idee simple mais visionaire, avec du bon sens et de l'intelligence, qui arrive a toucher l'esprit et le coeur de la majorité .
Il faut etre juste avec Coluche, et jusqu'a present , nul part j'ai vu ni entendu cette nuance sur son combat : Il ne voulait pas que les resto du coeur perdure, il voulait que le coeur perdure .
On a tendance à oublier que la charité - à la base des restos du coeur - est une valeur foncièrement de DROITE, qui profite symboliquement essentiellement au donateur ou au bénévole, c'est à dire au NANTI susceptible de donner son temps ou son argent.
Contrairement aux revenus de transferts universels - et donc automatiques à condition d'être ayant droit - la charité met en scène un don, non pas réciproque comme dans le systême don/contre don décrit par M Mauss, mais à sens unique.
Dans le systême de don/contre don, il y a CIRCULATION et ALTERNANCE du statut d'obligé, ce qui assure une forme élémentaire de lien social s'inscrivant dans la RECIPROCITE.
Dans la charité des bien nommés Enfoirés, le bénéficiaire devient l'obligé PERPETUEL de son donateur, pour des raisons parfaitement arbitraires: par exemple le ou la retraité(e) qui bénéficie de pensions confortables, d'une bonne santé, et d'un temps libre infini aura donc beau jeu de DONNER son temps aux restos du coeur à de jeunes pauvres, ou mère isolées, primo-immigrants etc..., mais cela masque entièrement le fait que ce donateur bénéficie largement d'une forme de solidarité par ailleurs.
Si les Enfoirés sont réacs - mais aussi tous ces guignols médiatiques de la charité, à commencer par la mère Chirac et ses pièces jaunes - et qu'ils sont les premiers à fustiger l'ASSISTANAT - alors que paradoxalement il ne font pas autre chose que d'assister des pauvres - c'est parce qu' un systême public, transparent et juste de redistribution les priverait de ces profits symboliques.
Le côté dame patronnesse du show biz français est de ce point de vue particulièrement gerbant: en plus de chanter comme des veaux des chansons aux paroles indigentes, de racketter des pauvres consentants - les principaux amateurs de variété et de chanson populaire appartiennent aux classes du même nom - ces derniers crachent à la gueule de ces mêmes pauvres qui les nourrissent.
De ce point de vue, le projet de Coluche - quoiqu'on pense du bonhomme - participait dès le début de cette idéologie crypto-sarkoziste nauséabonde, en se mettant en scène comme "celui qui se bouge" pour les pauvres contre à la fois un Etat supposé impuissant - et implicitement contre les pauvres eux-mêmes, incapables de "se bouger" eux-mêmes. On te file un coup de main, mais faut quand même que tu te bouges, tu as "toute la vie".
Cette survalorisation mythifiée de l'action INDIVIDUELLE et de l'INITIATIVE, y compris dans le charity business est typique de la bourgeoisie de droite réac, persuadée qu'elle ne doit ses privilèges qu'à son TALENT et à son ENERGIE, alors qu'elle en a réellement HERITE, et qu'elle doit sa position privilégiée PRECISEMENT à des facteurs n'ayant rien à voir avec le mérite personnel, mais en grande partie à la collectivité - d'abord à la bourgeoisie elle-même comme classe qui sait très bien comment chouchouter ses rejetons, mais plus généralement la société toute entière, à commencer par la gratuité des études, en particulier celle des grandes écoles.
Le pauve Coluche est mort bien avant d'avoir pu achever son combat, qu'il avait pourtant tellement bien commencer .
Je ne vois pas de Coluche a l'heure actuel: une personne avec des idee simple mais visionaire, avec du bon sens et de l'intelligence, qui arrive a toucher l'esprit et le coeur de la majorité .
Il faut etre juste avec Coluche, et jusqu'a present , nul part j'ai vu ni entendu cette nuance sur son combat : Il ne voulait pas que les resto du coeur perdure, il voulait que le coeur perdure .
Citation: On a tendance à oublier que la charité - à la base des restos du coeur - est une valeur foncièrement de DROITE, qui profite symboliquement essentiellement au donateur ou au bénévole, c'est à dire au NANTI susceptible de donner son temps ou son argent.
Contrairement aux revenus de transferts universels - et donc automatiques à condition d'être ayant droit - la charité met en scène un don, non pas réciproque comme dans le systême don/contre don décrit par M Mauss, mais à sens unique.
Dans le systême de don/contre don, il y a CIRCULATION et ALTERNANCE du statut d'obligé, ce qui assure une forme élémentaire de lien social s'inscrivant dans la RECIPROCITE.
Dans la charité des bien nommés Enfoirés, le bénéficiaire devient l'obligé PERPETUEL de son donateur, pour des raisons parfaitement arbitraires: par exemple le ou la retraité(e) qui bénéficie de pensions confortables, d'une bonne santé, et d'un temps libre infini aura donc beau jeu de DONNER son temps aux restos du coeur à de jeunes pauvres, ou mère isolées, primo-immigrants etc..., mais cela masque entièrement le fait que ce donateur bénéficie largement d'une forme de solidarité par ailleurs.
Si les Enfoirés sont réacs - mais aussi tous ces guignols médiatiques de la charité, à commencer par la mère Chirac et ses pièces jaunes - et qu'ils sont les premiers à fustiger l'ASSISTANAT - alors que paradoxalement il ne font pas autre chose que d'assister des pauvres - c'est parce qu' un systême public, transparent et juste de redistribution les priverait de ces profits symboliques.
Le côté dame patronnesse du show biz français est de ce point de vue particulièrement gerbant: en plus de chanter comme des veaux des chansons aux paroles indigentes, de racketter des pauvres consentants - les principaux amateurs de variété et de chanson populaire appartiennent aux classes du même nom - ces derniers crachent à la gueule de ces mêmes pauvres qui les nourrissent.
De ce point de vue, le projet de Coluche - quoiqu'on pense du bonhomme - participait dès le début de cette idéologie crypto-sarkoziste nauséabonde, en se mettant en scène comme "celui qui se bouge" pour les pauvres contre à la fois un Etat supposé impuissant - et implicitement contre les pauvres eux-mêmes, incapables de "se bouger" eux-mêmes. On te file un coup de main, mais faut quand même que tu te bouges, tu as "toute la vie".
Cette survalorisation mythifiée de l'action INDIVIDUELLE et de l'INITIATIVE, y compris dans le charity business est typique de la bourgeoisie de droite réac, persuadée qu'elle ne doit ses privilèges qu'à son TALENT et à son ENERGIE, alors qu'elle en a réellement HERITE, et qu'elle doit sa position privilégiée PRECISEMENT à des facteurs n'ayant rien à voir avec le mérite personnel, mais en grande partie à la collectivité - d'abord à la bourgeoisie elle-même comme classe qui sait très bien comment chouchouter ses rejetons, mais plus généralement la société toute entière, à commencer par la gratuité des études, en particulier celle des grandes écoles.
Il aurait de plus apporté une dimension inexistante dans l'émission : la diversité des situations et comportements entre régions, entre la ville et la campagne, etc.
Il est certes plus facile de balancer un billet rageur sur un blog, puis de comptabiliser (fier de soi ?) les clics sur YT, les like sur FB, les demandes d'itw télé et les commentaires sur les forums... que de contribuer à combattre la pauvreté et la misère que provoquent le chômage et les dysfonctionnements de nos sociétés qui se shootent au fric et au cynisme (quand ce n'est pas à la violence).
******************
Juste un témoignage perso : ma femme et moi (65 et 60 ans) nous avons 3 enfants (35, 30 et 25 ans). En tant que parents, nous avons donc bénéficié de ces si fameuses "30 glorieuses", en accédant l'un et l'autre, malgré (ou grâce à ?) nos origines ouvrières, à la profession d'enseignant (1er degré) ; ce qui nous a autorisés, après 38 ans de carrière pour l'un, et 35 pour l'autre, un départ en retraite à 56 et 52 ans. Nos enfants, eux, ont traversé bon an mal an, les dernières décennies. L'aînée est enseignante en maternelle, la cadette est fleuriste (après un passage en fac via des études d'histoire de l'art ?!?!) et le benjamin est actuellement thésard en maths et chargé de cours à l'ENS Cachan.
A ce jour, aucun conflit intergénérationnel en vue dans la famille... Nous n'avons pas encore eu l'occasion de recueillir le point de vue de nos trentenaires d'enfants sur "l'affaire Goldman" et sa "chanson pourrie-réac"... Nous sommes impatients de savoir bien sûr. ;-)
*******************
En attendant de me faire traiter de privilégié ou de "ravi-de-la-crèche"par les docteurs es-injustices sociales du forum, j'ajoute trois pièces à mon dossier :
1- la nounou de notre aînée ayant dû stopper son activité professionnelle pour raisons de santé en cours d'année, nous babysittons le petit-fils depuis janvier jusqu'en juin, à raison de 4 jours sur 7 (évidemment gracieusement !)
2- nous passons le 5e jour dans une école du quartier pour y animer bénévolement des séquences lecture d'albums auprès de classes de maternelle et d'élémentaire.
3- enfin, je ne ferai qu'évoquer le fait d'avoir des parents âgés (92 et 85 ans d'un côté, 84 ans de l'autre). Cette seule évocation suffit, je pense, à faire comprendre que les obligations familiales et parentales existent en amont et en aval. Et pour longtemps encore.
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Admettons que 100 000 n'arrivent pas à 60 ans (je fais large pour pas nuire à l'exercice).
Admettons qu'un tiers ne souhaite pas partir à la retraite à 60 ans.
800 000 - 100 00= 700 000 - 1/3= 433 333,33333 .
Arrondissons à 450 000.
Si on revenait à la retraite à 60 ans pour tous (avec 37,5 de cotisations) c'est au minimum, en prenant le nombre de 450 000 , 1,350 millions de gens entre 60 et 63 ans qui devraient être en retraite. De plus les 3/4 de ceux là sont au chômage !
Donc si on déduit les méfaits des réformes Fillon/Balladur le chômage est en baisse !
De plus le fait que les entreprises gardent leurs employés au delà de 60 ans a une incidence sur la masse salariale du fait que le pourcentage de plus hauts salaires (par fonction) augmente mathématiquement, bloquant également toute progression du pouvoir d'achat par le jeu des remplacements en interne des départs en retraite.
En France on préfère , financer le chômage plutôt que les retraites (le but que je soupçonne est d'imposer en accusant le système des retraites par répartition de ne pas être viable).
Or les retraités cotisent , les chômeurs non !
+ de retraités c'est + plus de cotisations, moins de chômeurs, c'est moins de chômeurs à indemniser et donc on peut transférer aux cotisations retraites la différence des cotisations chômage libérées par le remplacement de départs en retraites à 60 ans .
Reste ensuite ce système de trimestre à changer (perso je suis pour une retraite à points qui n'aurait qu'une condition, avoir le nombre de points pour pouvoir bénéficier d'une retraite équivalente au SMIC).
Et qui résume bien en fait le sujet.
Il y a le citoyen conscient de son rôle de citoyen et il y a les chiens de garde !
Si on evalue la masse d'argent dans les paradis fiscaux, la pauvreté n'existe plus , rien qu'avec les interets .
Quand on mettra fin a ce systeme, tout cet argent voudra revenir dans le systeme, meme si on le taxe .
Il suffit de mettre fin au compte secret, et creer un espace financier sans possibilité d'evasion, poru que tout les problemes de dettes public et de service public soient resolu .
L'argent est la . , au peuple de se reveiller , au lieu de se laisser culpabiliser par des heritiers .
Le discour en essence:
Oui les jeunes sont plus pauvres, oui il y a un "degout des jeunes" (dixit) , mais par contre
"les parents sont heureux d'aider leur enfants " , "le temps de la jeunesse est plus long" , 'statistiquement la consomation est egale "
etc etc
Se caché derriere son petit doight, voila ce que ca m'inspire .
Un vieux politicien american a recement declaré avec tristesse : " we use to fight the poverty, now we are fighting the poors"
Ayant une formation mathématique, je suis capable d'en faire ma propre synthèse (évitant ainsi des tentatives de manipulation).
Peu de nombres dans cette émission, si ce n'est la proportion des moins de 40 ans de nos députés... ce qui est peu significatif.
J'eusse préféré que Anne-Sophie mentionne l'âge médian (à ne pas confondre avec l'âge moyen) qui est beaucoup plus significatif sur la représentation du vieillissement de la Chambre des Députés et du Sénat
s par les enfants sous forme de crédits cautionnés par leurs parents pour financer leurs études ,parents eux mêmes souvent très modestes. je connais des étudiants qui se retrouvent avec un crédit de 60 000 euros à l'âge de 20 ans avec une perspective d'emploi tout à fait aléatoire!
A mon avis ce changement aurait un impact réel sur la qualité des débats où le temps de parole entre chacun souffre d'un manque cruel d'équilibre
Dans le cas présent M. Sterdyniak a pris une part très importante du temps de parole (et surtout de l'orientation du débat) M. Bayou était dans la réaction a ces propos quand à Mme Attias-Donfut son temps de parole (je serais curieux d'en avoir a durée totale) étais très faible malgré le travail de M. Schneidermann pour tenté de lui donné l'occasion d'exprimer son avis sur les questions posé.
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après avoir regardé toute l'émission je me pose deux questions :
d'ou avez vous sorti votre "representant des jeunes" ? ... cela confine à la caricature ... -:)
ce debat , ne serait pas un debat de "pays riche" , ce qui , malheureusement, ne serait plus le cas du notre ?
enfin petit message à DS : non vous n'avez pas une couleur quelconque ( rouge ou autre )
bon courage à toute l'equipe
cdlt
Déja il n'y a pas plus de chomage en réalité. C'est un effet déformé. On donne les chiffres de ceux qui TRAVAIL (ou qui son au chomage), tous les étudiants et lycéens de 18/25 ans sont pas en "emploie". Une grande partie étant en étude ne sont pas contabilisé dans les chiffres ASSEDIC. Donc ? Les "jeunes" qui sont sur le "marché du travail" sont pour une très grande majorité sous diplomé. Si on compare par catégorie de sous diplomé et de tranche d'age, on voit que les écarts entre les "jeunes" et le reste de la population est sensiblement le même. De plus il faut ajouté que bien évidemment un jeune n'a pas l'expérience et la formation d'un salarié de 40 ans ou même de 30 ans -----> Le "problème" de l'"emploie" des jeunes c'est du bidon, c'est juste pour faire passer des conneries de loi/réforme pour faire baissé les droits du salariat dit "jeune" et faire baissé les salaires (directes et indirectes) par toutes une ribambelle de mesures !!!!
J'ai aussi entendue je ne sais où que les jeunes auraient "moin de patrimoine" que les autres. Encore heureux ! J'espère avoir un peut plus de "patrimoine" dans 5 ans, et un peu plus encore dans 15 ans.
En conclusion: Cette "division" jeune/vieu ne sert que le capital et ces suppos. Faut arrêter de tomber de le piège. Daniel réinvite Friot, mais en face à face cette fois il expliquera tous cela bien mieux que moi....
Attention à la notion du "trop d'impôts" ; il serait bon de préciser (et dans les enquêtes aussi) que le premier impôt, c'est la TVA, que perçoivent particulièrement les jeunes - on les piège ainsi dans une mentalité antifiscale dès l'adolescence et le premier argent de poche.
Pour réformer l'impôt, relisons Piketty (quand il était plus jeune ;-))
Ma désillusion politique actuelle vient du fait que le discours des politiques est creux pour la jeunesse ou parait suréaliste. Quand j'entends Sarkozy qui veut 30% de profs en moins je me dis qu'il n'est pas allé voir à quoi ressemble nos lycées.
L'âge du mariage et du celui du premier enfant reculent. Pour l'âge du mariage peut être est ce simplement aussi que beaucoup de gens je le constate autour de moi sont en couple mais ne se marient pas et que le mariage vient plutôt avec l'enfant comme une seconde étape qui sert à consolider la cellule familiale pour l'enfant qui vient. Une "ringardisation" du mariage peut jouer. Cette vie de couple semble prendre deux temps le premier qui est celui de la galère et aussi d'une certaine liberté sans structure, puis un deuxième temps avec le mariage et les enfants où se reforme une cellule familiale plus traditionnelle avec ses règles et ses obligations pour les parents.
Je suis un peu d'accord avec certains commentaires le conflit intergénérationnel comme les dénonciations et les rejets vis à vis des gens issus de l'immigration ou des roms est en effet un très bon moyen d'éviter que ne se crée une lutte des classes ou une lutte oppressés et opprimés. Les pensées se dispersant les esprits étant détournés personne ne prête attention à la mâchoire de l'angle alpha (cf Frederic Lordon) qui se referme sur les travailleurs. Cel ne veut pas dire que tout travail soit une renonciation totale à nos envies, j'en ai eu récemment dans un stage en labo le parfait contre exemple.
Je suis régulièrement frappé par ces études montrant la génération de jeunes dite "Génération Y" comme adepte des petits boulots, des contrats courts, des stages comme si nous les choisissons ces contrats alors que c'est tout ce qu'on nous offre.
Peut être aussi que nous autres jeunes actuels oublions un peu qu'avant ce n'était pas que le plein emploi c'était parfois aussi des réalités moins joyeuses, mais le fait de bénéficier de la liberté sexuelle, de l'accès à la culture numérique et d'autres qui me paraissent acquis par ce que je les ai toujours connus ne remplacera jamais un accès plus facile à des emplois qui ne soient pas précaires pour les jeunes.
Un débat pour fils de bourges.