"Enquête exclusive" : un témoin LGBT demande l'asile en France
Une figure de la communauté LGBT de Dakar affirme avoir été contrainte de quitter le Sénégal précipitamment, après avoir été reconnu dans "Enquête exclusive". L'homme dénonce le manque de professionnalisme de la production, qui l'a "outé" sans son consentement. Interview.
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Le monsieur a l'elegance de ne pas le dire explicitement mais on sent tellement dans le comportement de M6 les vieux relents post coloniaux. Ce Villardiere est a gerber, il sonne comme les expats des annees 90 qui loin de la métropole pouvaient jouer(...)
Non non. Aucune contradiction.
Famille au courant.
Communauté LGBT au courant car militant.
Le reste, rien. Aucune contradiction.
Si il demande l'anonymat , il ne doit en aucun cas être reconnu , peu importe le moyen .Si il a été reconnu , La Vilardiere est responsable ! Ou alors il ne connait pas son boulot , mais le résultat est le même , coupable !
Derniers commentaires
Conclusion : ne témoignez pas pour "Enquête exclusive", ils ne protègent pas leur source. Il peut même être prudent d'étendre cette méfiance à toute la chaine, M6.
Protéger ses sources est le B-A BA du journalisme, quand même !
Les types floutent le visage du témoin, mais filment et diffusent le trajet reconnaissable pour se rendre à son domicile. Et des gens l'ont reconnu. Quelle surprise, n'est-ce pas ?
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Le monsieur a l'elegance de ne pas le dire explicitement mais on sent tellement dans le comportement de M6 les vieux relents post coloniaux. Ce Villardiere est a gerber, il sonne comme les expats des annees 90 qui loin de la métropole pouvaient jouer aux roitelets sur place. Le comble est de parler d'extorsion de fonds pour quelqu'un qui demande l'asile. Sous-entendu, ces gens-là etant pauvres ils n'ont pas les motifs de vie élevés des blancs, leur seul moteur serait de leur prendre de l'argent.
Cette partie aurait eu le mérite d'être creusé un peu, car il se contre-dit :
"Dans ma famille, je n'ai jamais caché mon orientation, ni mon statut de porteur du VIH. Mais au-delà, c'était plus compliqué."
Puis : "Au Sénégal, je suis connu dans la communauté LGBT comme activiste qui travaille sur le VIH. J'allais dans beaucoup de séminaires, d'ateliers, je voyageais un peu partout en Afrique pour aller à des conférences sur le VIH, je faisais de la sensibilisation, de la prise en charge, de la prévention."