Esclaves sexuels dans la police afghane : l'AFP enquête sur un sujet tabou
Dans la province afghane de l'Uruzgan, tous les commandants de police ou presque possèdent un jeune esclave sexuel. Certains de ces garçons sont ensuite recrutés par les talibans pour commettre des attaques contre la police afghane. En enquêtant sur le sujet, l'AFP s'est attaquée à un tabou : à chaque fois qu'un média s'est penché sur la pratique du "bacha bazi" au sein de la police afghane, le gouvernement afghan et ses alliés ont tenté d'étouffer ou de minimiser l'affaire.
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Derniers commentaires
Toute la capacité de distance dont je peux être capable n'a cependant servi à rien devant cet article d'Anuj Chopra. Pas de détails scabreux, non, juste la description d'une tradition innommable, perpétrée par des hommes tout-puissants, protégés de tous, y compris des instances internationales au nom de la lutte contre les talibans.
Et puis ce regard. Le regard du jeune garçon rencontré par Anuj Chopra, assis aux côtés de son "maître", condamné à la pire existence qu'on puisse imaginer, et que personne ne pourra jamais aider...
Je n'ai pas cessé de vivre depuis le lecture de l'article. Pas cessé d'être heureux ou triste pour des raisons dérisoires. Je ne me suis pas engagé dans l'humanitaire, je ne suis pas parti en Afghanistan pour tenter de sauver cet enfant. Mais, régulièrement, mon cerveau, sans raison, sans prévenir, me renvoie au regard de ce petit garçon. Me rappelle qu'à cet instant précis, là-bas, cet enfant vit et endure son calvaire.
Merci, asi, de relayer cette information.
En souhaitant du plus profond de mon coeur que cette barbarie cesse...
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Un terroriste lui n'obtient pas la mort, il l'impose et la vo sen vous trompez pas, pour des gosses ...
une des définition d'obtenir : Se faire accorder par tel ou tel moyen une chose que l'on désire.
Alors qu'a chaque moment les enfants sont contraint .
Espérons seulement que ce ne sera pas comme en France, où on nomme une commission d'enquête parlementaire, qui remet un rapport que personne ne lit... (ou qui est enterré).
Il ne semble pas que l'opinion publique amerlocaine, si prompte à détecter le moindre abus sexuel et même à en voir là où il n'y en a pas, ait bougé. C'est vrai, des sauvages, pires que nos nèg...*
Dans La blanche morte, Henri IV laisse un de ses mignons se taper Louis XIII enfant avec ce commentaire : pour les princes de la terre, il n'est pas de fruit défendu.
* Second degré.
Je regrette l'utilisation de l'expression " dont ils avaient obtenu des faveurs" : concernant des viols, elle me semble inappropriée. On " obtient les faveurs" d'un partenaire consentant. Dans tous les autres cas, on abuse, non ?
Le coeur du propos dans cet article n'est pas du tout là, et je salue le choix d'@si d'aborder ce sujet, en regrettant ce qui à mes yeux est une maladresse de langage regrettable.
Tout est dit des charmes vénéneux de la realpolitiik.
Remarquez, on a bien ça en Europe avec nos gouvernements qui se limitent aux (timides) paroles verbales devant la dérive dictatoriale d'Erdogan.