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Et si le bouclier fiscal "nous" unissait ?
Après la Guadeloupe et son exemplaire mobilisation de plusieurs semaines, voici venu le tour de la France tout entière – pour au moins une journée. A nous de jouer ! Qui ça, "nous" ? C’est bien le problème.
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Derniers commentaires
Le bouclier fiscal est à la gauche ce que les 35h ont été à la droite : un gimick de communication bien pratique.
Le bouclier, franchement en bas, c'est une injustice de plus à la dureté de la vie quotidienne.
Ce que je ne comprends pas, c'est qu'est-ce qui empêche au delà de leurs divergences, les organisations syndicales et populaires de s'unir pour exiger l'arrêt immédiat de tout licenciement, de toute suppression d'emploi ?
Que peut-on dire à ceux qui perdent leur emploi, à ceux qui n'en trouvent pas, à cumulent deux, trois petits boulots sous payés, dix heures par jour et qui à la fin du mois sont encore à découvert malgré leurs restrictions sur la nourriture et le reste ?
Il faut attendre ? Attendre quoi ? La remise en cause des boucliers ? Les élections ? N'est-ce pas se foutre de notre gueule ?
N'est-il pas temps de mettre un terme à cette misère ? N'est-il pas temps que toutes ces organisations appellent la population à se rassembler et à marcher sur l'Élysée ou le parlement pour exiger le vote d'une Loi augmentant les salaires et les retraites, laissant les gens à leur travail ?
Tous les autres discours sont écœurants.
Ce que je ne comprends pas, c'est qu'est-ce qui empêche au delà de leurs divergences, les organisations syndicales et populaires de s'unir pour exiger l'arrêt immédiat de tout licenciement, de toute suppression d'emploi ?
Que peut-on dire à ceux qui perdent leur emploi, à ceux qui n'en trouvent pas, à cumulent deux, trois petits boulots sous payés, dix heures par jour et qui à la fin du mois sont encore à découvert malgré leurs restrictions sur la nourriture et le reste ?
Il faut attendre ? Attendre quoi ? La remise en cause des boucliers ? Les élections ? N'est-ce pas se foutre de notre gueule ?
N'est-il pas temps de mettre un terme à cette misère ? N'est-il pas temps que toutes ces organisations appellent la population à se rassembler et à marcher sur l'Élysée ou le parlement pour exiger le vote d'une Loi augmentant les salaires et les retraites, laissant les gens à leur travail ?
Tous les autres discours sont écœurants.
Message 1/5max du 25/03/09.
Même en extrait télévisé, le discours Sarkozien de Saint Quentin est gerbant, mes tripes n'y résistent pas.
Parler du bouclier fiscal comme récompensant la réussite, le mérite, le travail, l'excellence...
C'est abjecte, avant même que je ne trouve cela profondément stupide.
Comme si, d'une part, tous ceux qui réunissaient toutes ses qualités pouvaient bénéficier des salaires correspondants et donc de ce bouclier, et d'autre part, à l'inverse, comme si tous ceux qui bénéficiaient de ce bouclier avaient eux ses qualités...
yG
Même en extrait télévisé, le discours Sarkozien de Saint Quentin est gerbant, mes tripes n'y résistent pas.
Parler du bouclier fiscal comme récompensant la réussite, le mérite, le travail, l'excellence...
C'est abjecte, avant même que je ne trouve cela profondément stupide.
Comme si, d'une part, tous ceux qui réunissaient toutes ses qualités pouvaient bénéficier des salaires correspondants et donc de ce bouclier, et d'autre part, à l'inverse, comme si tous ceux qui bénéficiaient de ce bouclier avaient eux ses qualités...
yG
pourquoi remonter seulement à Clémenceau pour décrire la situation aujourd'hui? le mieux serait carrément de revenir plutôt à Courteline, tant il est évident que pour parler de la France d'aujourd'hui il faut se référer à celle du XIX° siècle.
pour les abrutis qui pensent qu'un sociologue de 2002 est moins bien placé que clémenceau et courteline pour parler de la france néolibérale post 1980 je leur conseille de lire ce qui suit, après la ligne pointillée en fin de message, pour les autres et bien restez-en à Courteline tout en invoquant continuellement la modernité.
en lisant ce texte (que je commente avant qu evous ne l'ayez lu, c'est con je sais) on constatera que le tournant se situe bien après les années 80...on en revient donc toujours à la crise économique de 1984, à l'émission "Vive la crise" et à Miterrand qui fait résolument entrer la France dans le néo libéralisme. Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur le néolibéralisme, sur les chicago boys, sur "vive la crise", sur les privatisations en France (beaucoup de gens ignorent encore que le PS a vraiment privatisé à tours de bras, j'ai toutes les privatisations, toutes les dates, les chiffres) bref je suis disposé à discuter de tout, mais ce qui me parait important c'est de montrer la filiation courtelinesque du discours de monsieur guyot. Ce que je trouve dramatique c'est de voir avancer comme des idées ou des idéologies des arguments qui n'en sont pas. Même dans la tête de la plupart de ceux qui les prononcent ce ne sont pas des arguments, la plupart d'entre eux savent que l'objectif du discours est simplement de rouler le citoyen dans la farine et de faire avancer la lutte des classes mais toujours dans le même sens. on triture les concepts, on triture le langage, on procède à des glissements sémantiques de la même manière que le ministère de la vérité dans son roman "1984", il est clair que si orwell pouvait voir le monde d'aujourd'hui, il se retournerait bel et bien dans sa tombe.
il ne faudrait pas oublier que le discours anti fonctionnaires est systématiquement groupé à d'autres discours, dont voici quelques ingrédients:
baisser les impots directs et donc augmenter les impots indirects, privatiser, boucher le trou de la sécu (sur laquelle lorgne pourtant obama qui comme chacun sait ne comprend rien à rien...il a même aligné dans son budget des millions pour relancer une vraie politique publique entre autres dans l'éducation.), supprimer la retraite par répartition (cf le titanic des retraites par capitalisation avec entre autres le scandale ENRON ou cf aussi l'effet de la crise des subprimes sur la retraite par capitalisation de millions d'américains ). Cette politique est parfaitement connue dans sa définition (le néolibéralisme) et dans ses effets (explosion des revenus de 1% des foyers les plus riches, augmentation pour les 5% les plus riches, et stagnation ou recul pour tous les autres malgré une croissance importante du PIB qui ne profite qu'aux 5% les plus riches, augmentation des bonus, stock options, jetons de présence, augmentation des salaires des dirigeants de sociétés anonymes etc, augmentation de tous les tarifs des services publics privatisés, dans absolument tous les pays sans exception, augmentation des exclusions au soin, à l'éducation, au logement, au travail), elle fut expérimentée au chili par les chicago boys en 1973, puis mise en place par Reagan, suivi par Thatcher et partout l'effet fut le même, ensuite c'est l'ensemble de l'europe y compris la france post 1980 de Mitterand qui s'y est mis, puis le monde, pour aboutir à la crise économique que l'on sait. Le monde entier admet aujourd'hui ce fait, le monde entier? enfin presque un petit pays d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur sous la direction de son chef adoré le grand abrasarkosyx.
"si y en a que ça dit d'augmenter les impots...." alors non augmenter les impots ça dit à personne. Par contre tous ceux qui ne sont pas des néo libéraux veulent diminuer les impots indirects et augmenter les impots directs et tous les néolibéraux veulent diminuer les impots directs et augmenter les impots indirects. Bref les uns veulent faire payer plus les riches et moins les pauvres, et les autres veulent faire payer plus les pauvres et moins les riches. Il y a une seule certitude les uns ont gouverné depuis 30 ans, on a vu les effets de leur politique, les autres n'ont pas gouverné. Même le gotha financier à Davos l'a reconnu, il faut réguler le capitalisme: je traduis: il faut abandonner le néolibéralisme et revenir à un libéralisme modéré. bien évidemment je ne suis pas d'accord puisque je suis anti libéral, même modéré je rejette le libéralisme. Mais la question n'est pas ce que je souhaite, la question c'est d'avoir une définition claire du néolibéralisme et la conscience des effets qu'il a produit en 30 ans sur le monde.
----------------------------
Depuis les annonces faites, à deux jours d'intervalle, des candidatures de MM. Jacques Chirac et Lionel Jospin, l'ensemble des postulants à l'élection présidentielle française des 21 avril et 5 mai prochains sont connus. Pour l'instant, le scrutin ne suscite aucune passion. La désaffection des Français pourrait s'expliquer par le nombre de sujets d'accord entre les deux principaux camps, au point que ces derniers en viennent à s'accuser mutuellement de « plagiat ». Le consensus existait déjà en matière de politique étrangère ; les propositions économiques se ressemblent notamment depuis que les socialistes français ont pris l'initiative d'une baisse des impôts et d'un programme massif de privatisations ; la lutte contre l'insécurité est désormais formulée dans des termes presque identiques par les principaux candidats ; l'Europe ne suscite pas davantage de clivages. Cette convergence va-t-elle à présent s'observer en matière de « réforme » de l'Etat et de lutte contre les « privilèges » des fonctionnaires ? Ce serait oublier que les revenus les plus élevés restent ceux des chefs d'entreprise, qui ont progressé de 36 % en 2001. A un moment où la pauvreté, elle, ne marque aucun recul.
Ils sont des nantis. Ils ont la sécurité de l'emploi, sont mieux rémunérés que dans le privé, bénéficient d'une meilleure retraite, travaillent mollement, sont payés les jours de grève... Depuis vingt ans, des pages du mensuel Capital à celles du Nouvel Observateur, de l'émission de plateau à la « une » du Figaro, une campagne de conditionnement tente de faire croire que les fonctionnaires seraient des privilégiés. Publié en 1982, l'énorme best-seller de François de Closets Toujours plus ! avait déjà alimenté ce genre de thématique. A l'époque, révérence ou cécité, nul commentateur n'avait extrait de l'ouvrage cette phrase d'anthologie, mélange de stupidité et de cynisme : « Nous pouvons nous passer de journalistes, de médecins, de professeurs, de fonctionnaires, de cadres et d'ingénieurs, pas de créateurs d'entreprise. Aussi longtemps que la France misera sur l'économie de marché, elle devra tout faire pour favoriser les candidats à la fortune capitaliste. Et tant mieux s'ils ramassent de gros dividendes. Il faut que l'audace paie (1). »
Parallèlement à cette vieille mise en cause de la fonction publique, de son « archaïsme » et de ses « privilèges », les lucratifs cumuls qui favorisent une gigantesque concentration de pouvoirs (et de jetons de présence) au profit de quelques dizaines de « capitaines » de la finance et de l'industrie font l'objet d'un silence qui doit tout à la pudeur - et rien à l'information...
Tout en reprenant certains thèmes (le fonctionnaire planqué, absentéiste, inutile) de la vieille critique, courtelinesque, des bureaucrates du XIXe siècle (2), le discours dominant s'en distingue, de façon radicale, sur plusieurs points. D'une part, les positions de pouvoir des artisans de l'entreprise (hauts fonctionnaires, grands patrons, journalistes) confèrent à la critique une légitimité, au moins apparente, bien plus grande qu'au siècle dernier. C'est l'élite « sérieuse », « réaliste » et « informée » qui parle et gouverne le propos. D'autre part, l'utilisation des moyens modernes de communication assure une diffusion du message, un modelage des consciences d'une efficacité sans précédent. Enfin, et surtout, le ton et les objectifs ont changé. Là où un Courteline brocardait avec un sens du comique et un talent avérés Messieurs les ronds-de-cuir sans en tirer de réelles conclusions politiques, le discours qui prend son essor dans les années 1980 n'a guère le sens de la plaisanterie et relève d'une propagande agressive et politiquement très orientée. En usant de tous les procédés (présentation tendancieuse de données statistiques, amalgames, simplismes, mensonges), il s'agit de faire des fonctionnaires de véritables boucs émissaires au service des visées néolibérales : réduction des budgets publics, privatisations, précarisation de l'emploi, remise en cause des retraites, etc. Essentielles à la mise en place de la société de marché, les principales fonctions de ce matraquage doivent être décrites, tant du point de vue des mécanismes de conditionnement de l'opinion que dans leurs effets réels sur l'Etat, les politiques publiques ou le mouvement social. Il s'agit, d'abord, de faire fonctionner au plus bas coût possible les services publics et faciliter ainsi, à plus ou moins long terme, leur privatisation. En présentant, le plus souvent sans la moindre déontologie, l'évolution comparée du salaire moyen dans le public et dans le privé, en rabâchant que, « dans le match », les fonctionnaires sont les « gagnants » (3), les médias n'ont pas seulement contribué à exciter la jalousie des salariés du privé. Ils ont aussi grandement freiné les revendications salariales dans la fonction publique. A telle enseigne qu'au cours des deux dernières décennies, la part des dépenses induites par la fonction publique d'Etat dans le PIB, c'est-à-dire la fraction de richesses que consacre la France à l'entretien de ses fonctionnaires d'Etat, a diminué de 10,5 à 8,5 %. Ce qui signifie qu'ils coûtent à la nation, proportionnellement à sa richesse, 20 % de moins en l'an 2000 qu'en 1980. Inutile de préciser que ces résultats, pourtant aisément consultables dans les rapports annuels du ministère de la fonction publique, n'ont jamais, eux, fait l'objet du plus petit entrefilet...
pour les abrutis qui pensent qu'un sociologue de 2002 est moins bien placé que clémenceau et courteline pour parler de la france néolibérale post 1980 je leur conseille de lire ce qui suit, après la ligne pointillée en fin de message, pour les autres et bien restez-en à Courteline tout en invoquant continuellement la modernité.
en lisant ce texte (que je commente avant qu evous ne l'ayez lu, c'est con je sais) on constatera que le tournant se situe bien après les années 80...on en revient donc toujours à la crise économique de 1984, à l'émission "Vive la crise" et à Miterrand qui fait résolument entrer la France dans le néo libéralisme. Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus sur le néolibéralisme, sur les chicago boys, sur "vive la crise", sur les privatisations en France (beaucoup de gens ignorent encore que le PS a vraiment privatisé à tours de bras, j'ai toutes les privatisations, toutes les dates, les chiffres) bref je suis disposé à discuter de tout, mais ce qui me parait important c'est de montrer la filiation courtelinesque du discours de monsieur guyot. Ce que je trouve dramatique c'est de voir avancer comme des idées ou des idéologies des arguments qui n'en sont pas. Même dans la tête de la plupart de ceux qui les prononcent ce ne sont pas des arguments, la plupart d'entre eux savent que l'objectif du discours est simplement de rouler le citoyen dans la farine et de faire avancer la lutte des classes mais toujours dans le même sens. on triture les concepts, on triture le langage, on procède à des glissements sémantiques de la même manière que le ministère de la vérité dans son roman "1984", il est clair que si orwell pouvait voir le monde d'aujourd'hui, il se retournerait bel et bien dans sa tombe.
il ne faudrait pas oublier que le discours anti fonctionnaires est systématiquement groupé à d'autres discours, dont voici quelques ingrédients:
baisser les impots directs et donc augmenter les impots indirects, privatiser, boucher le trou de la sécu (sur laquelle lorgne pourtant obama qui comme chacun sait ne comprend rien à rien...il a même aligné dans son budget des millions pour relancer une vraie politique publique entre autres dans l'éducation.), supprimer la retraite par répartition (cf le titanic des retraites par capitalisation avec entre autres le scandale ENRON ou cf aussi l'effet de la crise des subprimes sur la retraite par capitalisation de millions d'américains ). Cette politique est parfaitement connue dans sa définition (le néolibéralisme) et dans ses effets (explosion des revenus de 1% des foyers les plus riches, augmentation pour les 5% les plus riches, et stagnation ou recul pour tous les autres malgré une croissance importante du PIB qui ne profite qu'aux 5% les plus riches, augmentation des bonus, stock options, jetons de présence, augmentation des salaires des dirigeants de sociétés anonymes etc, augmentation de tous les tarifs des services publics privatisés, dans absolument tous les pays sans exception, augmentation des exclusions au soin, à l'éducation, au logement, au travail), elle fut expérimentée au chili par les chicago boys en 1973, puis mise en place par Reagan, suivi par Thatcher et partout l'effet fut le même, ensuite c'est l'ensemble de l'europe y compris la france post 1980 de Mitterand qui s'y est mis, puis le monde, pour aboutir à la crise économique que l'on sait. Le monde entier admet aujourd'hui ce fait, le monde entier? enfin presque un petit pays d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur sous la direction de son chef adoré le grand abrasarkosyx.
"si y en a que ça dit d'augmenter les impots...." alors non augmenter les impots ça dit à personne. Par contre tous ceux qui ne sont pas des néo libéraux veulent diminuer les impots indirects et augmenter les impots directs et tous les néolibéraux veulent diminuer les impots directs et augmenter les impots indirects. Bref les uns veulent faire payer plus les riches et moins les pauvres, et les autres veulent faire payer plus les pauvres et moins les riches. Il y a une seule certitude les uns ont gouverné depuis 30 ans, on a vu les effets de leur politique, les autres n'ont pas gouverné. Même le gotha financier à Davos l'a reconnu, il faut réguler le capitalisme: je traduis: il faut abandonner le néolibéralisme et revenir à un libéralisme modéré. bien évidemment je ne suis pas d'accord puisque je suis anti libéral, même modéré je rejette le libéralisme. Mais la question n'est pas ce que je souhaite, la question c'est d'avoir une définition claire du néolibéralisme et la conscience des effets qu'il a produit en 30 ans sur le monde.
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Depuis les annonces faites, à deux jours d'intervalle, des candidatures de MM. Jacques Chirac et Lionel Jospin, l'ensemble des postulants à l'élection présidentielle française des 21 avril et 5 mai prochains sont connus. Pour l'instant, le scrutin ne suscite aucune passion. La désaffection des Français pourrait s'expliquer par le nombre de sujets d'accord entre les deux principaux camps, au point que ces derniers en viennent à s'accuser mutuellement de « plagiat ». Le consensus existait déjà en matière de politique étrangère ; les propositions économiques se ressemblent notamment depuis que les socialistes français ont pris l'initiative d'une baisse des impôts et d'un programme massif de privatisations ; la lutte contre l'insécurité est désormais formulée dans des termes presque identiques par les principaux candidats ; l'Europe ne suscite pas davantage de clivages. Cette convergence va-t-elle à présent s'observer en matière de « réforme » de l'Etat et de lutte contre les « privilèges » des fonctionnaires ? Ce serait oublier que les revenus les plus élevés restent ceux des chefs d'entreprise, qui ont progressé de 36 % en 2001. A un moment où la pauvreté, elle, ne marque aucun recul.
Ils sont des nantis. Ils ont la sécurité de l'emploi, sont mieux rémunérés que dans le privé, bénéficient d'une meilleure retraite, travaillent mollement, sont payés les jours de grève... Depuis vingt ans, des pages du mensuel Capital à celles du Nouvel Observateur, de l'émission de plateau à la « une » du Figaro, une campagne de conditionnement tente de faire croire que les fonctionnaires seraient des privilégiés. Publié en 1982, l'énorme best-seller de François de Closets Toujours plus ! avait déjà alimenté ce genre de thématique. A l'époque, révérence ou cécité, nul commentateur n'avait extrait de l'ouvrage cette phrase d'anthologie, mélange de stupidité et de cynisme : « Nous pouvons nous passer de journalistes, de médecins, de professeurs, de fonctionnaires, de cadres et d'ingénieurs, pas de créateurs d'entreprise. Aussi longtemps que la France misera sur l'économie de marché, elle devra tout faire pour favoriser les candidats à la fortune capitaliste. Et tant mieux s'ils ramassent de gros dividendes. Il faut que l'audace paie (1). »
Parallèlement à cette vieille mise en cause de la fonction publique, de son « archaïsme » et de ses « privilèges », les lucratifs cumuls qui favorisent une gigantesque concentration de pouvoirs (et de jetons de présence) au profit de quelques dizaines de « capitaines » de la finance et de l'industrie font l'objet d'un silence qui doit tout à la pudeur - et rien à l'information...
Tout en reprenant certains thèmes (le fonctionnaire planqué, absentéiste, inutile) de la vieille critique, courtelinesque, des bureaucrates du XIXe siècle (2), le discours dominant s'en distingue, de façon radicale, sur plusieurs points. D'une part, les positions de pouvoir des artisans de l'entreprise (hauts fonctionnaires, grands patrons, journalistes) confèrent à la critique une légitimité, au moins apparente, bien plus grande qu'au siècle dernier. C'est l'élite « sérieuse », « réaliste » et « informée » qui parle et gouverne le propos. D'autre part, l'utilisation des moyens modernes de communication assure une diffusion du message, un modelage des consciences d'une efficacité sans précédent. Enfin, et surtout, le ton et les objectifs ont changé. Là où un Courteline brocardait avec un sens du comique et un talent avérés Messieurs les ronds-de-cuir sans en tirer de réelles conclusions politiques, le discours qui prend son essor dans les années 1980 n'a guère le sens de la plaisanterie et relève d'une propagande agressive et politiquement très orientée. En usant de tous les procédés (présentation tendancieuse de données statistiques, amalgames, simplismes, mensonges), il s'agit de faire des fonctionnaires de véritables boucs émissaires au service des visées néolibérales : réduction des budgets publics, privatisations, précarisation de l'emploi, remise en cause des retraites, etc. Essentielles à la mise en place de la société de marché, les principales fonctions de ce matraquage doivent être décrites, tant du point de vue des mécanismes de conditionnement de l'opinion que dans leurs effets réels sur l'Etat, les politiques publiques ou le mouvement social. Il s'agit, d'abord, de faire fonctionner au plus bas coût possible les services publics et faciliter ainsi, à plus ou moins long terme, leur privatisation. En présentant, le plus souvent sans la moindre déontologie, l'évolution comparée du salaire moyen dans le public et dans le privé, en rabâchant que, « dans le match », les fonctionnaires sont les « gagnants » (3), les médias n'ont pas seulement contribué à exciter la jalousie des salariés du privé. Ils ont aussi grandement freiné les revendications salariales dans la fonction publique. A telle enseigne qu'au cours des deux dernières décennies, la part des dépenses induites par la fonction publique d'Etat dans le PIB, c'est-à-dire la fraction de richesses que consacre la France à l'entretien de ses fonctionnaires d'Etat, a diminué de 10,5 à 8,5 %. Ce qui signifie qu'ils coûtent à la nation, proportionnellement à sa richesse, 20 % de moins en l'an 2000 qu'en 1980. Inutile de préciser que ces résultats, pourtant aisément consultables dans les rapports annuels du ministère de la fonction publique, n'ont jamais, eux, fait l'objet du plus petit entrefilet...
Lagarde se pose sérieusement des questions au sujet des stocks options. Elle commence à se demander si ce système est bien moral...
Comment elle les a morigénés, gourmandés, sermonnés, vilipendés, les dirigeants de la Société Générale ! "Il est temps que Société générale rime avec intérêt général", elle a déclaré. Impitoyable.
Et de fait, ça devrait. A un "e" près, c'est même une rime riche.
De plus, elle menace de légiférer !
Daniel Bouton, Frédéric Oudéa, Didier Alix et Séverin Cabannes (c'est les noms des goinfres) doivent avoir du mal à trouver le sommeil, ces nuits-ci.
Comment elle les a morigénés, gourmandés, sermonnés, vilipendés, les dirigeants de la Société Générale ! "Il est temps que Société générale rime avec intérêt général", elle a déclaré. Impitoyable.
Et de fait, ça devrait. A un "e" près, c'est même une rime riche.
De plus, elle menace de légiférer !
Daniel Bouton, Frédéric Oudéa, Didier Alix et Séverin Cabannes (c'est les noms des goinfres) doivent avoir du mal à trouver le sommeil, ces nuits-ci.
j'hallucine lorsque je lis le paragraphe qui parle des statistiques, qui sont visiblement aussi abstruses pour judith que ne le sont pour moi quelques grands textes de la littérature. Ce sondage n'a rien de risible ou alors il faut remiser toute la théorie mathématique des statistiques au placard. Ce qui est risible c'est la façon dont les non mathématiciens reçoivent, interprètent comprennent les sondages ou les études statistiques.
sachez que les méthodes utilisées en statistiques permettent des projections fiables dès lors que les sondés ont été choisis dans les règles de l'art. Rejetez des sondages et vous rejetez aussi de facto toutes les prévisions obtenus par ajustement, qui ont a maintes reprises fait leurs preuves, y compris dans le monde de l'entreprise. Vous rejetez aussi toutes les études épidémiologiques, tous les protocoles thérapeuthiques, toutes les études sur le réchauffement climatique, le pic pétrolier, les études qui avaient prévu la crise et celles qui nous disent que d'ici la fin de l'année la destruction de capitaux aura largement dépassé l'équivalent d'une guerre mondiale, que le nombre d'emplois détruits en France se chiffrera en millions. Vous rejetez également bon nombre de théories des particules dont le modèle électronique qui repose désormais sur une étude statistique de la présence d'un électron à un endroit donné du nuage électronique à une date donnée. On n'imagine pas tout ce qui disparaitrait de notre environnement si les statistiques étaient une théorie mathématique "risible". On ne comprend pas que la présence de ces mêmes choses dans notre environnement valident la pertinence scientifique des théories statistiques. Rejetez-vous aussi les notions de moyenne, de médiane ? les taux de natalité, de mortalité, les densités de population? bannissez vous aussi la notion de pourcentage elle même? Je le crois car la question que vous posez peut-être soulevée sur n'importe quel pourcentage. S'il y a 5% de chomeurs croyez vous vraiment qu'en choisissant 100 personnes au hasard dans la rue vous êtes certaine de trouver exactement 5 chomeurs?
vraiment hallucinant et allez tant pis j'ose le mot: ridicule ! pour le reste j'ai bien apprécié l'article sur le bondissement figural ainsi que le reste de l'article présent
sachez que les méthodes utilisées en statistiques permettent des projections fiables dès lors que les sondés ont été choisis dans les règles de l'art. Rejetez des sondages et vous rejetez aussi de facto toutes les prévisions obtenus par ajustement, qui ont a maintes reprises fait leurs preuves, y compris dans le monde de l'entreprise. Vous rejetez aussi toutes les études épidémiologiques, tous les protocoles thérapeuthiques, toutes les études sur le réchauffement climatique, le pic pétrolier, les études qui avaient prévu la crise et celles qui nous disent que d'ici la fin de l'année la destruction de capitaux aura largement dépassé l'équivalent d'une guerre mondiale, que le nombre d'emplois détruits en France se chiffrera en millions. Vous rejetez également bon nombre de théories des particules dont le modèle électronique qui repose désormais sur une étude statistique de la présence d'un électron à un endroit donné du nuage électronique à une date donnée. On n'imagine pas tout ce qui disparaitrait de notre environnement si les statistiques étaient une théorie mathématique "risible". On ne comprend pas que la présence de ces mêmes choses dans notre environnement valident la pertinence scientifique des théories statistiques. Rejetez-vous aussi les notions de moyenne, de médiane ? les taux de natalité, de mortalité, les densités de population? bannissez vous aussi la notion de pourcentage elle même? Je le crois car la question que vous posez peut-être soulevée sur n'importe quel pourcentage. S'il y a 5% de chomeurs croyez vous vraiment qu'en choisissant 100 personnes au hasard dans la rue vous êtes certaine de trouver exactement 5 chomeurs?
vraiment hallucinant et allez tant pis j'ose le mot: ridicule ! pour le reste j'ai bien apprécié l'article sur le bondissement figural ainsi que le reste de l'article présent
En tout cas, avec trois sujets ouverts au même moment sur le Bouclier fiscal, ASI ne montre pas l'exemple du nous. Allez Mesdames, unissez vous!
Y sont bêtes. Si ils relevaient les bas salaires, i.e. les salaires de ceux qui ne payent pas d'impôts (les réductions d'impôts, ils n'en sont pas archi-satisfaits, ceux dont les revenus les dispensent de payer des impôts et d'arriver à boucler les fin de mois). Si ils contrôlaient un chouia l'immobilier. Si ils ne sabordaient pas nos écoles gratuites, publiques, laïques et obligatoires.
On leur laisserait leurs boucliers.
Même on les autorise à s'enterrer avec des espèces, plein, si ça peut leur faire plaisir... Gad El Maleh en meurt d'envie.
Du moment qu'on ne nous laisse pas crever la bouche ouverte, le reste c'est pas nos affaires...
On leur laisserait leurs boucliers.
Même on les autorise à s'enterrer avec des espèces, plein, si ça peut leur faire plaisir... Gad El Maleh en meurt d'envie.
Du moment qu'on ne nous laisse pas crever la bouche ouverte, le reste c'est pas nos affaires...
Ah ! Le bouclier fiscal, pataude réponse à la misérable démagogie des prétendus impôts sur les riches qui ne paient jamais, grâce à leurs conseillers, aux niches douillettes et aux innombrables paradis qui les accueillent avec des colliers de fleurs…
Savez-vous, exquise Judith, où sont domiciliés Johnny Hallyday, Aznavour, Yannick Noah, Alain Prost, Florent Pagny, la famille Mulliez et tant d’autres ?
Pas en France, naturellement, et pour leur piquer leur portefeuille c’est raté !
Il vous reste à mettre la main dans votre poche pour payer ce qu’ils ne paieront pas, eux…
Bien fait : quand on veut être libre il faut assumer !
“C’est con, ces conséquences” comme aurait dit Serge qui n’hésitait pas à cramer un Pascal à l’antenne pour montrer ce que l’état lui piquait (75%) ! Un facho ou un poujadiste Gainsbourg, je suppose !
La révolution commence peut-être aujourd’hui, est-ce le moment d’écrire des nigauderies aussi molles ?
Nous ne sortirons de l’ornière qu’en faisant de gigantesques réductions de dépenses : notre niveau de prélèvements constitue un record enregistré au Guinness Book et nos déficits aussi…
On continue comment ? Droit dans le mur en klaxonnant...
***
Savez-vous, exquise Judith, où sont domiciliés Johnny Hallyday, Aznavour, Yannick Noah, Alain Prost, Florent Pagny, la famille Mulliez et tant d’autres ?
Pas en France, naturellement, et pour leur piquer leur portefeuille c’est raté !
Il vous reste à mettre la main dans votre poche pour payer ce qu’ils ne paieront pas, eux…
Bien fait : quand on veut être libre il faut assumer !
“C’est con, ces conséquences” comme aurait dit Serge qui n’hésitait pas à cramer un Pascal à l’antenne pour montrer ce que l’état lui piquait (75%) ! Un facho ou un poujadiste Gainsbourg, je suppose !
La révolution commence peut-être aujourd’hui, est-ce le moment d’écrire des nigauderies aussi molles ?
Nous ne sortirons de l’ornière qu’en faisant de gigantesques réductions de dépenses : notre niveau de prélèvements constitue un record enregistré au Guinness Book et nos déficits aussi…
On continue comment ? Droit dans le mur en klaxonnant...
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Mais pourquoi faudrait-il obligatoirement une image théâtrale comme celle donnée en exemple par Judith ?
D'abord, cette image diffusée par Canal 10, si importante soit-elle, si emblématique, est seulement révélatrice d'une situation. Ce n'est pas elle qui a permis de gagner mais une grève générale très longue (commencée bien avant la diffusion de cette image), avec des revendications précises et unitaires.
La grande différence avec notre situation en France, que Judith n'a pas remarquée, c'est que le LKP regroupait près d'une quarantaine d'organisations aussi bien syndicales que politiques ou associatives qui ont établi une longue liste de revendications pour toute la population défavorisée. Et non pas simplement 200 € (comme on l'a retenu en métropole).
Chez nous, il y a une coupure profonde entre le social et le politique. Lorsqu'un conflit est profond, on attend ce qu'on appelle chez nous "une traduction politique". Autrement dit, les partis rentrent en jeu et vous disent (avec la complicité des directions syndicales qui ont calmé le jeu, en organisant des marches Bastille-Nation tous les deux mois, par exemple) : "on vous a compris, on vous soutient. Votez pour nous, quand on sera au pouvoir on vous donnera satisfaction". On a vu ce que ça donnait quand on avait affaire au parti dit socialiste.
En Guadeloupe, encore une fois, et c'est ça qui est inouï, les syndicats, les partis, les associations étaient réunis pour porter toutes les revendications. Il y a une dimension communautaire qu'on ne retrouve pas ici. Est-ce à cause de la dimension du territoire ? De l'insularité ?
En tout cas c'est un exemple dont nous devrions nous inspirer plutôt que de rechercher une quelconque image emblématique qui serait diffusée par les médias.
edit : j'ajouterais qu'il faut arrêter de focaliser sur Sarkozy. Sarkozy ne sert à rien d'autre qu'à détourner de la bonne cible.
D'abord, cette image diffusée par Canal 10, si importante soit-elle, si emblématique, est seulement révélatrice d'une situation. Ce n'est pas elle qui a permis de gagner mais une grève générale très longue (commencée bien avant la diffusion de cette image), avec des revendications précises et unitaires.
La grande différence avec notre situation en France, que Judith n'a pas remarquée, c'est que le LKP regroupait près d'une quarantaine d'organisations aussi bien syndicales que politiques ou associatives qui ont établi une longue liste de revendications pour toute la population défavorisée. Et non pas simplement 200 € (comme on l'a retenu en métropole).
Chez nous, il y a une coupure profonde entre le social et le politique. Lorsqu'un conflit est profond, on attend ce qu'on appelle chez nous "une traduction politique". Autrement dit, les partis rentrent en jeu et vous disent (avec la complicité des directions syndicales qui ont calmé le jeu, en organisant des marches Bastille-Nation tous les deux mois, par exemple) : "on vous a compris, on vous soutient. Votez pour nous, quand on sera au pouvoir on vous donnera satisfaction". On a vu ce que ça donnait quand on avait affaire au parti dit socialiste.
En Guadeloupe, encore une fois, et c'est ça qui est inouï, les syndicats, les partis, les associations étaient réunis pour porter toutes les revendications. Il y a une dimension communautaire qu'on ne retrouve pas ici. Est-ce à cause de la dimension du territoire ? De l'insularité ?
En tout cas c'est un exemple dont nous devrions nous inspirer plutôt que de rechercher une quelconque image emblématique qui serait diffusée par les médias.
edit : j'ajouterais qu'il faut arrêter de focaliser sur Sarkozy. Sarkozy ne sert à rien d'autre qu'à détourner de la bonne cible.
Mais pourquoi ils font la greve les francais??? Il y a autant de raisons que de manifestants. Non? Alors, pour trouver un "nous" dans tout ca...
Nous ? Il n'y a pas de nous, malheureusement.
Ce que j'ai vu, moi aujourd'hui, à la manif dans notre bonne ville de Cahors, c'est bien moins de gens que le 29 janvier. Et que des gens "d'un certain âge"... Les jeunes étaient aux terrasses des cafés, il faisait beau...
Et aux infos ce soir, seulement 20 % de grévistes chez les fonctionnaires.
Seuls les Clairvoix ont bénéficié de la "solidarité" des habitants de Compiègne...
Il faudrait vraiment que les français n'aient plus rien à perdre pour se mobiliser, comme en Guadeloupe.
A noter aussi, la présence en tête des cortèges, de la prétendue "gauche", qui passe son temps depuis dix ans à se taper mutuellement sur la gueule, qui n'a plus de programme, sauf envelopper le capitalisme libéral d'un ruban rose pour mieux nous faire avaler la pilule.
A mon avis, hélas, le "je je je" a encore beaucoup d'avenir ! Sarkozy et ses copains peuvent dormir tranquilles.
Ce que j'ai vu, moi aujourd'hui, à la manif dans notre bonne ville de Cahors, c'est bien moins de gens que le 29 janvier. Et que des gens "d'un certain âge"... Les jeunes étaient aux terrasses des cafés, il faisait beau...
Et aux infos ce soir, seulement 20 % de grévistes chez les fonctionnaires.
Seuls les Clairvoix ont bénéficié de la "solidarité" des habitants de Compiègne...
Il faudrait vraiment que les français n'aient plus rien à perdre pour se mobiliser, comme en Guadeloupe.
A noter aussi, la présence en tête des cortèges, de la prétendue "gauche", qui passe son temps depuis dix ans à se taper mutuellement sur la gueule, qui n'a plus de programme, sauf envelopper le capitalisme libéral d'un ruban rose pour mieux nous faire avaler la pilule.
A mon avis, hélas, le "je je je" a encore beaucoup d'avenir ! Sarkozy et ses copains peuvent dormir tranquilles.
Clap clap clap clap clap
Oui, je sais, c'est un peu court, mais je préfère éviter l'avalanche de superlatifs, quoique je n'en pense pas moins. Vive l'onomatopée!
Oui, je sais, c'est un peu court, mais je préfère éviter l'avalanche de superlatifs, quoique je n'en pense pas moins. Vive l'onomatopée!
Etonnante analyse qui tourne autour de ce nous et de l'objet de ce "nous" qu'on appel couramment "l'intérêt général", en l'occurrence, et incontestablement, l'abandon du bouclier fiscal. Etonnant texte qui introduit le livre de Régis Debray à propos de la dernière des trois marches du perron suprême qu'est la Fraternité... sans jamais prononcer le mot République.
Est-ce que ces termes, République, intérêt général, sont à ce point galvaudés qu'ils ne méritent plus d'être prononcés ?
La République, c'est la chose commune, celle qui appartient aux citoyens dans l'ordre politique. Elle est constituée dès que l'intérêt général est formalisé. Elle implique la souveraineté populaire 365 jours par ans, et non pas seulement le jours des élections. C'est pour ça que vos sondés ne sont pas légitimes. Leur rôle est de déposséder la part de souveraineté collective que chacun détient.
Est-ce que ces termes, République, intérêt général, sont à ce point galvaudés qu'ils ne méritent plus d'être prononcés ?
La République, c'est la chose commune, celle qui appartient aux citoyens dans l'ordre politique. Elle est constituée dès que l'intérêt général est formalisé. Elle implique la souveraineté populaire 365 jours par ans, et non pas seulement le jours des élections. C'est pour ça que vos sondés ne sont pas légitimes. Leur rôle est de déposséder la part de souveraineté collective que chacun détient.
Message 2/5max du 19/03/09.
une réponse que Debray ne prévoit pas : cette fameuse représentation symbolique où peut se cristalliser en chacun la conscience de sa condition et de celle des "siens", avec qui brusquement il forme un "nous".
+
Faisceau Fraternité ... Se souvenir, comme le rappelle si éloquemment Debray,[...] la Fraternité (qui est un "nous" manifesté) s’exprime sous la forme d’un "inquiétant faisceau, assemblage de verges liées autour d’une hache" (p.325). Un faisceau, oui. Comme celui auquel doit son nom le fascisme : un nous, ça a l’air sympa, mais ce qui le fait tenir, c’est souvent la haine d’un eux, ou d’un lui. Là, pour nous, c’est un lui.
Le "nous" symbolique de la Guadeloupe était aussi magnétisé par un sujet de mécontentement, ce patronat-là, de l'autre côté de la table, bien aligné. Le "nous" n'est jamais aussi solide que lorsqu'il y a une cause externe, un ennemi commun pour le fédérer. Le "nous" n'est qu'une somme de "je" qui s'oublient en fixant pour le faire imploser le même point de mire.
Faut-il le déplorer ? En tout cas, nous pouvons en user, c'est ce que nous faisons pour le meilleur, en focalisant nos forces sur un même projet, ou pour le pire, la guerre offensive (et non défensive).
Alors oui, le "nous" est tributaire de ce qui lui donne son unité, cet ennemi commun et se délite aussitôt que ce dernier est dégommé, jusqu'au prochain ennemi commun. Le risque dans ce mécanisme action-réaction, ce sont les attaques diffuses, celles qui sournoises ne sont pas directement reliées les unes aux autres. Suppression de ceci par-ci, de ceci par là, un petite peu ici, un petit peu là, et auxquels nous n'arrivons pas à donner corps, image, incarnation, label, pour pouvoir justement nous ériger contre elles.
Notre chance dans notre malheur, c'est la mégalomanie de certain qui les amène à vouloir incarner à tout prix le pouvoir.
Tant mieux pour "nous", cela nous donne une bonne cible unitaire, tant pis pour lui.
yG
une réponse que Debray ne prévoit pas : cette fameuse représentation symbolique où peut se cristalliser en chacun la conscience de sa condition et de celle des "siens", avec qui brusquement il forme un "nous".
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Faisceau Fraternité ... Se souvenir, comme le rappelle si éloquemment Debray,[...] la Fraternité (qui est un "nous" manifesté) s’exprime sous la forme d’un "inquiétant faisceau, assemblage de verges liées autour d’une hache" (p.325). Un faisceau, oui. Comme celui auquel doit son nom le fascisme : un nous, ça a l’air sympa, mais ce qui le fait tenir, c’est souvent la haine d’un eux, ou d’un lui. Là, pour nous, c’est un lui.
Le "nous" symbolique de la Guadeloupe était aussi magnétisé par un sujet de mécontentement, ce patronat-là, de l'autre côté de la table, bien aligné. Le "nous" n'est jamais aussi solide que lorsqu'il y a une cause externe, un ennemi commun pour le fédérer. Le "nous" n'est qu'une somme de "je" qui s'oublient en fixant pour le faire imploser le même point de mire.
Faut-il le déplorer ? En tout cas, nous pouvons en user, c'est ce que nous faisons pour le meilleur, en focalisant nos forces sur un même projet, ou pour le pire, la guerre offensive (et non défensive).
Alors oui, le "nous" est tributaire de ce qui lui donne son unité, cet ennemi commun et se délite aussitôt que ce dernier est dégommé, jusqu'au prochain ennemi commun. Le risque dans ce mécanisme action-réaction, ce sont les attaques diffuses, celles qui sournoises ne sont pas directement reliées les unes aux autres. Suppression de ceci par-ci, de ceci par là, un petite peu ici, un petit peu là, et auxquels nous n'arrivons pas à donner corps, image, incarnation, label, pour pouvoir justement nous ériger contre elles.
Notre chance dans notre malheur, c'est la mégalomanie de certain qui les amène à vouloir incarner à tout prix le pouvoir.
Tant mieux pour "nous", cela nous donne une bonne cible unitaire, tant pis pour lui.
yG
Nous nous nous ! Les autres et moi, moi et les autres, à côté, contre, avec.... En opposition avec le "JE JE JE JE" de notre Monarque actuel. Or, dans les temps anciens, le Roi ne disait-il pas "NOUS" en parlant de lui ?
......"Y'en a qu'ça les démange"..... Les rois de maintenant ont bien changé ! Pas de vocabulaire, pas de syntaxe, en pas de sens bien sûr !
Joli exercice Judith ! J'attends mardi avec impatience....
......"Y'en a qu'ça les démange"..... Les rois de maintenant ont bien changé ! Pas de vocabulaire, pas de syntaxe, en pas de sens bien sûr !
Joli exercice Judith ! J'attends mardi avec impatience....
Je croyais que "nous" c'était plus ou moins le peuple, pas les jeunes-actifs-salariés. Si c'est ça, ce n'est encore qu'un groupe d'intérêt, même s'il est large, plus rien à voir avec la solidarité, ou fraternité, ou qq chose comme ça.
Vu le poids de retraités et des rentiers dans la société française (catégorie qui a permis d'obtenir une majorité pour Sarko en 2007), je crains que le "nous" des salariés, des jeunes et des actifs reste, hélas, certes bruyant mais impuissant à contrebalancer cette France inerte, conservatrice et vieillissante.
PS: après mai (68), il y a juin ! N'oublions jamais !
PS: après mai (68), il y a juin ! N'oublions jamais !
Hors Sujet : Finalement @si je remarque que vous pratiquez la censure
aussi , vous avez volontairement éliminé mes commentaires sur Benoît 16
et bien qu'un peu trash vous avez gommé des informations interessantes .
Ca vous dérange tant que ca les propos sur un ex nazi devenu pape ??
Faut que je lui déroule la tapis rouge ??? Bande d'hypocrites !!
Je m'en souviendrait lors de mon réabonnement .
Vous savez souffler sur les braises en proposant des sujets à polémiques
mais quel scandale quand les flammes apparaissent !!!!
aussi , vous avez volontairement éliminé mes commentaires sur Benoît 16
et bien qu'un peu trash vous avez gommé des informations interessantes .
Ca vous dérange tant que ca les propos sur un ex nazi devenu pape ??
Faut que je lui déroule la tapis rouge ??? Bande d'hypocrites !!
Je m'en souviendrait lors de mon réabonnement .
Vous savez souffler sur les braises en proposant des sujets à polémiques
mais quel scandale quand les flammes apparaissent !!!!
Encore un texte politico-démagogique à la Judith ! Pathétique
Concernant la question de la "représentation" ou de la "représentativité" qui se trouve au début de la chronique, je trouve assez intéressant de mettre en parallèle les "représentants" guadeloupéens et les 1003 sondés français. Ce que cela signifie, c'est que la force des premiers vient de leur force de représentation, c'est-à-dire du contrat social qui fait que quand on est élu on est la personne qui endosse les valeurs, les intérêts et les objectifs du groupe entier qui nous a élu. Et de là vient la légitimité de l'élu. Au contraire, les seconds ne sont "représentatifs" qu'en un sens statistique, ils n'ont pas de statut dans l'ordre social, ils ne sont que des images, qu'on espère fidèles, du reste du groupe. Le premier cas est une représentation instituée où l'individu s'efface pour ne faire que présenter encore (et à niveau plus élevé de légitimité) des revendications ; le second cas est une "représentation" au sens d'illustration, mais comme on le voit écrit sur les paquets de céréales, l'illustration ne peut se révéler être qu'une "suggestion de présentation."
Ce que je voulais dire à ce propos est que la position de Judith est intéressante : elle dit, grosso modo, que les sondés ne pourront jamais avoir l'ombre de la légitimité des élus. C'est très classique, cela, et argumenté depuis au moins trois siècles de philosophie politique. Mais cela va profondément contre l'évolution de la pensée actuelle. Que penser alors de la "démocratie participative", qui justement doit compenser les méfaits de la "démocratie représentative"? C'est donc que les citoyens doivent justement donner leur opinion, leur propre opinion qui n'a pas plus de légitimité que celle de l'autre, mais qui doit être dite. Le sondage, c'est un petit peu donner de la voix à cette démocratie participative, et tant pis si ce ne sont pas les bons qui "participent" (on peut tout de même espérer que les méthodes de sondage sont plus justes dans leur illustration du groupe que ne le sont les assemblées des citoyens qui auront bien voulu venir...) Et le fait que les médias en fassent ainsi usage, c'est bien révélateur de cette force que prend cette nouvelle façon de voir. Et cette nouvelle façon de voir relève éminemment du "moi-je" qui acquière un semblant de justification.
Ce que je voulais dire à ce propos est que la position de Judith est intéressante : elle dit, grosso modo, que les sondés ne pourront jamais avoir l'ombre de la légitimité des élus. C'est très classique, cela, et argumenté depuis au moins trois siècles de philosophie politique. Mais cela va profondément contre l'évolution de la pensée actuelle. Que penser alors de la "démocratie participative", qui justement doit compenser les méfaits de la "démocratie représentative"? C'est donc que les citoyens doivent justement donner leur opinion, leur propre opinion qui n'a pas plus de légitimité que celle de l'autre, mais qui doit être dite. Le sondage, c'est un petit peu donner de la voix à cette démocratie participative, et tant pis si ce ne sont pas les bons qui "participent" (on peut tout de même espérer que les méthodes de sondage sont plus justes dans leur illustration du groupe que ne le sont les assemblées des citoyens qui auront bien voulu venir...) Et le fait que les médias en fassent ainsi usage, c'est bien révélateur de cette force que prend cette nouvelle façon de voir. Et cette nouvelle façon de voir relève éminemment du "moi-je" qui acquière un semblant de justification.
Je ne sais pas, mais je suis pessimiste pout les manif..
pas mal de personnes,
qui ont participé à la première,
sont désabusées ( ce n'est pas un sondage ),
et le mot est faible.
J'ai peur !
bof, je serais présent .... pour le principe :-(
gamma
PS :
et c'est pas vous Judith qui m'a remonté le moral,
avec votre article
pas mal de personnes,
qui ont participé à la première,
sont désabusées ( ce n'est pas un sondage ),
et le mot est faible.
J'ai peur !
bof, je serais présent .... pour le principe :-(
gamma
PS :
et c'est pas vous Judith qui m'a remonté le moral,
avec votre article
De Villepin aussi veut son retrait... Ha si il ne s'était pas prendre avec ses faux fichiers Excel celui-là..!!
Pour le nous rassembleur, j'ai bien une idée, très en adéquation avec une manif:
"Aux armes citoyens, Formez les bataillons, ... marchons, marchons...". Ca a bien fonctionné une fois, y a longtemps certes.
Lavons ce sang impur qui abreuve les sillons de la République!
Pour le nous rassembleur, j'ai bien une idée, très en adéquation avec une manif:
"Aux armes citoyens, Formez les bataillons, ... marchons, marchons...". Ca a bien fonctionné une fois, y a longtemps certes.
Lavons ce sang impur qui abreuve les sillons de la République!
L'arme qui se retourne contre le chef de guerre, n'est-ce pas l'origine justement de l'expression "une levée de boucliers"?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Effectivement, afficher sa méconnaissance des statistiques pour ensuite les dénigrer, ça fait un peu 13h de Pernaud, non ..?
Et 1000 personnes, si elles sont correctement choisies, permettent de déterminer avec une marge d'erreur de qq % l'opinion de 60 millions de personnes.
Petit exercice amusant : suivez l'évolution d'un sondage sur, par exemple, le site "Le Monde". Mon petit doigt me dit qu'après une centaine de votes, les pourcentages atteints seront très proches de ceux atteints une fois le sondage fini avec plus de 5000 votes...
Et 1000 personnes, si elles sont correctement choisies, permettent de déterminer avec une marge d'erreur de qq % l'opinion de 60 millions de personnes.
Petit exercice amusant : suivez l'évolution d'un sondage sur, par exemple, le site "Le Monde". Mon petit doigt me dit qu'après une centaine de votes, les pourcentages atteints seront très proches de ceux atteints une fois le sondage fini avec plus de 5000 votes...
Comparer un sondage censé représenter la France entière et les petites questions posées sur un site de façon alléatoire : c'est pas possible, même pour démontrer vite-fait que le pourcentage est indépendant de la valeur absolue, on ne peut pas avaler ça.
Comment savoir si un sondage d'opinion est fiable? C'est impossible. Sinon on ne ferait pas un sondage, on mesurerait directement la réalité des avis, un par un. Si on ne peut pas mesurer cette réalité directement, on ne peut pas vérifier l'exactitude d'un sondage.
Sauf pour des élections où on fait ensuite le test à grande échelle. Et là on constate que c'est du grand n'importe quoi. Par goût de la manipulation pré-électorale, parce que les sondages ne sont pas exacts, parce que les opinions varient si vite que la photo est toujours floue ou parce que les sondages interfèrent sur le vote? Le mystère arrange tout le monde. Qu'on ne cherche pas trop laisse penser que les sondages sont inexacts, donc au fond, à quoi bon trier pour trouver d'où vient l'erreur?
Les échantillons sont représentatifs en rangeant par catégories. Ces catégories ne sont pas supperposables en tout. Il faut donc les adapter à ce qu'on sonde (si on choisit les opinions politiques pour catégoriser l'échantillon, ce n'est pas pareil que si on choisit l'âge, pour respecter des proportions identiques à celles de la France entière il faut choisir, ou composer, mais ça mathématiquement ça induit de la grosse fourchette d'erreur). Bref, on marche sur des nénuphars, des dos de tortues et quelques solides cailloux et il faut être sacrément affuté pour s'y retrouver.
Comment savoir si un sondage d'opinion est fiable? C'est impossible. Sinon on ne ferait pas un sondage, on mesurerait directement la réalité des avis, un par un. Si on ne peut pas mesurer cette réalité directement, on ne peut pas vérifier l'exactitude d'un sondage.
Sauf pour des élections où on fait ensuite le test à grande échelle. Et là on constate que c'est du grand n'importe quoi. Par goût de la manipulation pré-électorale, parce que les sondages ne sont pas exacts, parce que les opinions varient si vite que la photo est toujours floue ou parce que les sondages interfèrent sur le vote? Le mystère arrange tout le monde. Qu'on ne cherche pas trop laisse penser que les sondages sont inexacts, donc au fond, à quoi bon trier pour trouver d'où vient l'erreur?
Les échantillons sont représentatifs en rangeant par catégories. Ces catégories ne sont pas supperposables en tout. Il faut donc les adapter à ce qu'on sonde (si on choisit les opinions politiques pour catégoriser l'échantillon, ce n'est pas pareil que si on choisit l'âge, pour respecter des proportions identiques à celles de la France entière il faut choisir, ou composer, mais ça mathématiquement ça induit de la grosse fourchette d'erreur). Bref, on marche sur des nénuphars, des dos de tortues et quelques solides cailloux et il faut être sacrément affuté pour s'y retrouver.
Effectivement, afficher sa méconnaissance des statistiques pour ensuite les dénigrer, ça fait un peu 13h de Pernaud, non ..?
Et 1000 personnes, si elles sont correctement choisies, permettent de déterminer avec une marge d'erreur de qq % l'opinion de 60 millions de personnes.
Petit exercice amusant : suivez l'évolution d'un sondage sur, par exemple, le site "Le Monde". Mon petit doigt me dit qu'après une centaine de votes, les pourcentages atteints seront très proches de ceux atteints une fois le sondage fini avec plus de 5000 votes...
En début d'article, il eût été plus productif de montrer plus de discernement ou, à défaut, de réserve, plutôt que de s'afficher par ces critiques vaines et finalement mal placées sur un thème pourtant bien senti, celui des sondages.
En matière de sondage, nul besoin de s'attarder sur les environ mille sondés (faisons fi des piques les plus ridicules). Le choix de ce seuil est fondé, et les raisons sont simples à expliquer, la justification demande un peu plus d'efforts ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_des_grands_nombres , http://fr.wikipedia.org/wiki/Probabilit%C3%A9#Th.C3.A9or.C3.A8me_central_limite ). D'autant plus qu'il est bien d'autres questions autrement plus intéressantes sur ce sujet des sondages, comme
- l'utilisation abusive de sondages en politique, dans les médias, etc.;
- la méconnaissance de la population, des clients des sondeurs, quant aux principes et limitations de ces outils, (ce qui fait que le premier point relève de la malhonnêteté);
- l'effet sur la fabrique des sondages du « clientélisme » des instituts de sondage, qui se posent eux-mêmes au dessus du débat critique en se plaçant à l'abri de l'épouvantail « Les mathématiques c'est compliqué! »;
- et revenant au thème de l'article, quelle valeur de représentativité accorder aux données chiffrées fournies par les sondages, voire au sacrosaint suffrage universel,
- en dernier lieu la pertinence de mesures quant à l'évaluation de « l'opinion publique », ou, ce qui nous emmènerai loin, la consistance de la notion même d'opinion publique.
Il ne reste qu'à regretter ces légers égarements, qu'on oubliera bien vite, en lisant l'article jusqu'à son terme.
Les mathématiques ne sont pas compliquées, elles demandent un petit
effort.
Et parler de sondages et les critiquer en avouant ne rien connaître aux mathématiques
c'est tout de même gênant.
Pourquoi parler d'un échantillon de 1003 et non de 1000? Simplement parce qu'on a
analysé 1003 réponses et pas 1000, sinon on ne dira pas un échantillon de 1000 mais
d'environ 1000, et si c'est 995, c'est pareil.
L'explication: l'échantillon significatif est de 1000, pour des raisons évidentes on recueille
plus de réponses car certaines vont être écartées pour des raisons techniques.
S'amuser de cela...c'est amusant!
effort.
Et parler de sondages et les critiquer en avouant ne rien connaître aux mathématiques
c'est tout de même gênant.
Pourquoi parler d'un échantillon de 1003 et non de 1000? Simplement parce qu'on a
analysé 1003 réponses et pas 1000, sinon on ne dira pas un échantillon de 1000 mais
d'environ 1000, et si c'est 995, c'est pareil.
L'explication: l'échantillon significatif est de 1000, pour des raisons évidentes on recueille
plus de réponses car certaines vont être écartées pour des raisons techniques.
S'amuser de cela...c'est amusant!
Le bouclier serait donc le fameux fusible que le Président n'a pas su ériger en la personne du premier ministre, tout à fait d'accord, Judith. Malheureusement pour nous, la majorité UMP est troupeau, vote comme on lui dit de voter ; elle ne soutiendra pas la Commission dans son amendement pour une suspension du bouclier.
Aurait-on atteint l'os chez Sarko, l'angle mort, son Cip ou son "jeune à jeter comme un kleenex", le point où il s'entête, au contraire de tous ces petits reculs auxquels il nous avait habitué ?
Et comment pourra-t-on le contraindre, puisque le peuple a décidé qu'il y avait là le symbole à éliminer ?
Ce qui me frappe, c'est l'expression du résultat du sondage par les médias, 3 sur 4, là où en général on dit 62%, 58%, les médias ont tout à coup changé d'échelle, parce que dire 74%, c'est violent, c'est un troisième tour ça, cela vient contrebalancer les résultats du second tour, légitimité favorite qui clôt généralement le discours de Sarko, "Je n'ai pas été élu pour...", et voilà que les Français dans leur écrasante majorité (toute relative dans le sondage, mais la manif va faire le reste, Judith), votent avec leurs mains, leurs pieds.
Autre symbole, Sarko est parti à Bruxelles, a fait reculer l'hélicoptère pour ne pas entrer dans Paris, pour ne pas voir les préparatifs.
C'est pas une fuite de Varenne, ça ?
http://anthropia.blogg.org
Aurait-on atteint l'os chez Sarko, l'angle mort, son Cip ou son "jeune à jeter comme un kleenex", le point où il s'entête, au contraire de tous ces petits reculs auxquels il nous avait habitué ?
Et comment pourra-t-on le contraindre, puisque le peuple a décidé qu'il y avait là le symbole à éliminer ?
Ce qui me frappe, c'est l'expression du résultat du sondage par les médias, 3 sur 4, là où en général on dit 62%, 58%, les médias ont tout à coup changé d'échelle, parce que dire 74%, c'est violent, c'est un troisième tour ça, cela vient contrebalancer les résultats du second tour, légitimité favorite qui clôt généralement le discours de Sarko, "Je n'ai pas été élu pour...", et voilà que les Français dans leur écrasante majorité (toute relative dans le sondage, mais la manif va faire le reste, Judith), votent avec leurs mains, leurs pieds.
Autre symbole, Sarko est parti à Bruxelles, a fait reculer l'hélicoptère pour ne pas entrer dans Paris, pour ne pas voir les préparatifs.
C'est pas une fuite de Varenne, ça ?
http://anthropia.blogg.org
Tel Vercingétorix et son bouclier , Sarkozy mène la guerre idéologique , pas économique. Voici une "simple" dépêche d'agence (Reuters) qui l'atteste. Le bouclier de l'idéologie
Message 1/5max du 19/03/09.
Par votre dernière phrase, Judith, laissez-vous entendre qu'avoir la peau de ce bouclier ferai justement "bouclier" pour protéger celui qui l'a instauré, et désarmerait du même coup ceux qui veulent plus, à savoir qu'il dépose toutes ses armes, et pas seulement ce trophée qu'il arbore à tout va ?
yG
Par votre dernière phrase, Judith, laissez-vous entendre qu'avoir la peau de ce bouclier ferai justement "bouclier" pour protéger celui qui l'a instauré, et désarmerait du même coup ceux qui veulent plus, à savoir qu'il dépose toutes ses armes, et pas seulement ce trophée qu'il arbore à tout va ?
yG
Résumons : on ne dit plus : "Jeudi noir", on dit "Trois français sur quatre soutiennent le mouvement "(et on pense : pas question d’avoir l’air de décrier un si populaire soulèvement). On dirait, tiens tiens, que le "nous" a changé de côté…
A mon avis, l'exemple de la greve generale de la guadeloupe, greve qui dure et qui finalement fait flechir le gouvernement sur toute la ligne , doit tellement effrayer Monsieur Le President Nicolas Sarkozy, que non seulement en comparaison, il devient difficile de parler de jeudi noir car la greve d'aujourd'hui n'est pas si generale, et ne va pas durer plus que quelques heures, mais surtout, je pense que le fait de choisir de se "mettre du cote de la population" est une certaine maniere d'empecher que ce mouvement prenne trop d'ampleur en donnant l'illusion que cette majorite, avec laquelle, les medias donc desormais s'identifient, peut se trouver satisfaite de cette petite greve.
A mon avis, l'exemple de la greve generale de la guadeloupe, greve qui dure et qui finalement fait flechir le gouvernement sur toute la ligne , doit tellement effrayer Monsieur Le President Nicolas Sarkozy, que non seulement en comparaison, il devient difficile de parler de jeudi noir car la greve d'aujourd'hui n'est pas si generale, et ne va pas durer plus que quelques heures, mais surtout, je pense que le fait de choisir de se "mettre du cote de la population" est une certaine maniere d'empecher que ce mouvement prenne trop d'ampleur en donnant l'illusion que cette majorite, avec laquelle, les medias donc desormais s'identifient, peut se trouver satisfaite de cette petite greve.