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"Et si le FN rachetait les soutiens Facebook du bijoutier de Nice ?"
Plus d'un million et demi de personnes ont "liké" sur Facebook la page de soutien d'un bijoutier niçois qui a tué l'un de ses agresseurs, et voici les politiques, les journalistes, les sociologues en proie à une grande perplexité : quel sens, quelle valeur accorder à cette manif virtuelle ? Une nouvelle forme de revendication est-elle en train de naître, ou s'agit-il de clics sans lendemain?
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Derniers commentaires
Petite précision fiable, car j'ai déjà eu recours aux services de publicité sur facebook : il est tout à fait possible dans les critères de sélection de choisir ceux qui ont aimé une page précise.
Les annonceurs peuvent donc mettre ceux qui ont emis leur "like" sur la page FB du soutien au bijoutier comme cible de leur pub.
Les annonceurs peuvent donc mettre ceux qui ont emis leur "like" sur la page FB du soutien au bijoutier comme cible de leur pub.
Bonjour,
J'aime suivre les émissions d'arrêt sur image mais là quelque chose me turlupine : le titre "Et si le FN rachetait les soutiens Facebook du bijoutier de Nice ?" n'est-il pas un peu racoleur dans le sens où le FN n'est pas du tout le sujet central de ces 1h12 minutes ? Vous ne chercheriez pas un peu le buzz dites donc ? :-/
J'aime suivre les émissions d'arrêt sur image mais là quelque chose me turlupine : le titre "Et si le FN rachetait les soutiens Facebook du bijoutier de Nice ?" n'est-il pas un peu racoleur dans le sens où le FN n'est pas du tout le sujet central de ces 1h12 minutes ? Vous ne chercheriez pas un peu le buzz dites donc ? :-/
C'est à se demander si les journalistes utilisent facebook... Ah non, bien sûr, les journalistes utilisent twitter - l'agence de presse la plus rapide, la plus riche en potins publics (buzz), et en plus l'info n'est pas payante (et le CSA autorise maintenant l'usage du mot twitter). Bien sûr, Facebook sert aux "community manager" pour publier de la publicité gratuite qui ne coûte rien, des fois que ça améliore l'audience du site web des chaînes et l'audience des émissions radios et TV. Qui ne tente rien n'a rien.
Finalement une page facebook "soutien au bijoutier de Nice" les déstabilisent en permettant à des centaines de milliers d'inscrits facebook de réaliser un micro-trottoir incontrôlable !! avec 10 fois plus de "like" que la page facebook de francetv info (presque 150 000 "j'aime" ce qui est honorable quand même). Maintenant, les journalistes professionnels savent que le petit peuple (le citoyen, l'électeur) qui écoute et suit les pages facebook twitter googleplus de leur émission TV radio s'exprime aussi sans prévenir et notamment sur facebook... et pas forcément sur la page de francetv info. Pauvre community manager de France Télévisions (like si tu est pour, lâche un commentaire si tu es contre).
Finalement une page facebook "soutien au bijoutier de Nice" les déstabilisent en permettant à des centaines de milliers d'inscrits facebook de réaliser un micro-trottoir incontrôlable !! avec 10 fois plus de "like" que la page facebook de francetv info (presque 150 000 "j'aime" ce qui est honorable quand même). Maintenant, les journalistes professionnels savent que le petit peuple (le citoyen, l'électeur) qui écoute et suit les pages facebook twitter googleplus de leur émission TV radio s'exprime aussi sans prévenir et notamment sur facebook... et pas forcément sur la page de francetv info. Pauvre community manager de France Télévisions (like si tu est pour, lâche un commentaire si tu es contre).
Pourquoi le FN aurait besoin d'acheter quoi que ce soit ???
Les faits parlent d'eux-mêmes ...
Les faits parlent d'eux-mêmes ...
Doucement avec les auto-entrepreneurs ! En général c'est un deuxième boulot : un complément de salaire. On ne se retrouvera pas à la rue, si on retire ce statut : on se retrouvera à nouveau dans le vide juridique qu'il y avait avant...
J'aimerais émettre une légère critique sur la forme.
Brillante idée que celle d'inclure en vidéoconférence un invité qui, manifestement, a du mal à se déplacer. Ça fait gagner du temps à tout le monde, ça démontre la puissance pratique des NTIC, et ça contribue sûrement à l'empreinte écologique de l'invité : c'est la joie.
Mais la "mise en scène", si j'ose dire, de votre invité-Skype Olivier Ertzscheid, n'a manifestement pas été préparée, ce qui a eu le malheur de provoquer deux très fâcheuses conséquences :
1. La place d'Olivier Ertzscheid autour du plateau, tout d'abord. Il est en permanence en arrière-plan. Du coup, on a l'impression que son avis est moins important que celui des autres invités. On va jusqu'à l'oublier. Je ne me suis pas amusé à comparer précisément son temps de parole à celui de Fabrice Epelboin, mais il est très clairement moindre. Il n'a même pas pu s'exprimer à la fin de l'émission, comme on l'a très justement signalé ici plus haut. (J'en profite pour joindre mon étonnement à celui des autres intervenants concernant cette fin d'émission.)
2. Outre sa position "scénique" privilégiée, Epelboin a bénéficié du maquillage, de l'éclairage plateau chirurgical et d'un son régie soignés aux petits oignons, tandis qu'Ertzscheid n'a pu compter sur le son pourri de Skype et l'ombre de son petit coin de réduit éclairé au néon qui, en dehors de ses interventions, masquait jusqu'aux manifestations les plus expressives de son non-verbal. En termes de capital sympathie, ça nous renvoie — je n'ai pas peur de le dire — à l'effet Kennedy-Nixon de 1960.
Je vous invite donc, à l'avenir, à être particulièrement vigilants et précautionneux lorsque vous explorez de la sorte les possibilités des NTIC pour construire vos émissions, histoire que cela ne nuise ni à la neutralité revendiquée de votre point de vue, ni au caractère toujours aussi instructif et d'utilité publique de votre démarche.
Brillante idée que celle d'inclure en vidéoconférence un invité qui, manifestement, a du mal à se déplacer. Ça fait gagner du temps à tout le monde, ça démontre la puissance pratique des NTIC, et ça contribue sûrement à l'empreinte écologique de l'invité : c'est la joie.
Mais la "mise en scène", si j'ose dire, de votre invité-Skype Olivier Ertzscheid, n'a manifestement pas été préparée, ce qui a eu le malheur de provoquer deux très fâcheuses conséquences :
1. La place d'Olivier Ertzscheid autour du plateau, tout d'abord. Il est en permanence en arrière-plan. Du coup, on a l'impression que son avis est moins important que celui des autres invités. On va jusqu'à l'oublier. Je ne me suis pas amusé à comparer précisément son temps de parole à celui de Fabrice Epelboin, mais il est très clairement moindre. Il n'a même pas pu s'exprimer à la fin de l'émission, comme on l'a très justement signalé ici plus haut. (J'en profite pour joindre mon étonnement à celui des autres intervenants concernant cette fin d'émission.)
2. Outre sa position "scénique" privilégiée, Epelboin a bénéficié du maquillage, de l'éclairage plateau chirurgical et d'un son régie soignés aux petits oignons, tandis qu'Ertzscheid n'a pu compter sur le son pourri de Skype et l'ombre de son petit coin de réduit éclairé au néon qui, en dehors de ses interventions, masquait jusqu'aux manifestations les plus expressives de son non-verbal. En termes de capital sympathie, ça nous renvoie — je n'ai pas peur de le dire — à l'effet Kennedy-Nixon de 1960.
Je vous invite donc, à l'avenir, à être particulièrement vigilants et précautionneux lorsque vous explorez de la sorte les possibilités des NTIC pour construire vos émissions, histoire que cela ne nuise ni à la neutralité revendiquée de votre point de vue, ni au caractère toujours aussi instructif et d'utilité publique de votre démarche.
D'abord, bravo à Didier Porte pour avoir brillamment démasqué l'imposture Frigide Barjot. Il love you Didier !
Sinon, autre imposture qui me hérisse : "l'engagement" sur Facebook ou autre, en terme marketing, signifie qu'on se manifeste, point, peu importe si cette "manifestation" strictement virtuelle — on connaît la dose de courage de la majorité des + ou - anonymes qui s'expriment, bien planqués derrière leur ordinateur — comprend des "pour" et des "contre". Donc, ce qu'on appelle le "taux d'engagement" ne s'appuie que sur une quantité relevée de blah-blah émanant d'une foule appelés "fans", peu importe leur opinion !
J'hallucine.
Au secours, Orwell, on est en pleine novlangue !!!
Les mots sont, sans vergogne, totalement détournés de leur sens premier.
La connerie branchouille n'a plus de limite ! Je trouve ça particulièrement effarant.
Sinon, autre imposture qui me hérisse : "l'engagement" sur Facebook ou autre, en terme marketing, signifie qu'on se manifeste, point, peu importe si cette "manifestation" strictement virtuelle — on connaît la dose de courage de la majorité des + ou - anonymes qui s'expriment, bien planqués derrière leur ordinateur — comprend des "pour" et des "contre". Donc, ce qu'on appelle le "taux d'engagement" ne s'appuie que sur une quantité relevée de blah-blah émanant d'une foule appelés "fans", peu importe leur opinion !
J'hallucine.
Au secours, Orwell, on est en pleine novlangue !!!
Les mots sont, sans vergogne, totalement détournés de leur sens premier.
La connerie branchouille n'a plus de limite ! Je trouve ça particulièrement effarant.
L'exemple donné de la pétition Eram : Le système est tellement pervers qu'on peut se demander si ce n'est pas Eram soi même qui a lancé le bidule de façon anonyme via une asso (manipulée ou consentante) pour qu'au final l'entreprise puisse communiquer sur le fait qu'elle est super à l'écoute de ses consommateurs et super respectueuse de la forêt amazonienne.
Et alors Daniel! C'était quoi cette fin d'émission? Cette manière péremptoire d'imposer la nullité des journalistes sur un sujet comme seule explication d'une information tronquée, baclée ou tout simplement fausse. Et puis ... à la semaine prochaine!? Non, non. On était enfin dans ce qui fait l'ADN d'@si, alors pourquoi éluder une discussion sur les choix de la rédaction de France 2?
J'ai failli être assassinée.J'étais à la piscine.Une personne que je ne connaissais pas m'a maintenu la tête sous l'eau qui me rentrait dans tous les orifices:les oreilles,les yeux,la bouche.Mon mari lui a envoyé une gifle,elle a lâché prise.Etourdie je n'ai pas réagi,le lendemain,j'ai croisé cette personne sur mon chemin.La haine m'a envahie,je me suis jetée sur elle pour lui casser la figure.Heureusement que je n'avais pas d'armes,mais mon comportement était irraisonné,je ne pouvais plus réfléchir et c'était le lendemain de l'agression!Le bijoutier a été violenté,il est certainement devenu fou tout comme moi.Sa faute,avoir une arme chez lui.Ce qu'il a subi est une circonstance atténuante reconnue par la loi,meme si ce n'est pas de l'autodéfense,l'arme une circonstance aggravante.J'ai entendu,le bijoutier interviewé dire que les gens venus au rassemblement,ne le soutenais pas véritablement...ça donne à réfléchir
Je tiens à signaler que politiquement parlant je suis à l'extrême mais à gauche,que je déteste les armes et que je ne suis pas sur FB!
Je tiens à signaler que politiquement parlant je suis à l'extrême mais à gauche,que je déteste les armes et que je ne suis pas sur FB!
" opératrice prompteur " sur l'émission d'Hanouna !!
??!!???
Ah merdalors !!
Déjà, je trouvais ces vannes bien médiocres mais si en plus c'est pré-écrit et qu'il ne fait que les lire sur un prompteur, c'est pire.
??!!???
Ah merdalors !!
Déjà, je trouvais ces vannes bien médiocres mais si en plus c'est pré-écrit et qu'il ne fait que les lire sur un prompteur, c'est pire.
Après avoir vu l’émission hier, je me suis précipitée sur le forum pour voir les messages relatifs à la fin - abrupte - de l’émission.
Mais rien.
Heureusement, aujourd’hui quelqu’un aborde enfin le sujet, à 11h59 (eperlboin).
Pour ma part je ne suis pas sur facebook, et le fait de «liker» reste pour moi une démarche étrange. Je n’éprouve pas le besoin de donner mon avis sur tout à tout bout de champ.
Ca doit être une question de génération.
Et c’est justement pour ça que ce type d’émission m’intéresse car facebook et les like constituent bel et bien une réalité actuelle, que j’observe dans son évolution.
N’ayant pas de compétence ni d’avis sur le sujet de l’émission d’hier (les likes), j’ai été d’autant plus attentive à sa forme, et surout à sa fin.
D.S. dit souvent que le format en ligne des émissions permet de les faire durer tant que les invités ont quelque chose à dire. C’est présenté comme une liberté.
Hier, nous avons vu que la liberté peut être inversée pour raccourcir une émission quand les propos des invités provoquent un visible malaise.
Transposons : si l’émission d’hier avait eu lieu à la télé, est-ce qu’on l’aurait vue être interrompue et remplacée par la mire ORTF ?
Il me semble que les asinautes ont droit à une explication, en tout cas, moi j’aimerais bien.
Merci d’avance.
Mais rien.
Heureusement, aujourd’hui quelqu’un aborde enfin le sujet, à 11h59 (eperlboin).
Pour ma part je ne suis pas sur facebook, et le fait de «liker» reste pour moi une démarche étrange. Je n’éprouve pas le besoin de donner mon avis sur tout à tout bout de champ.
Ca doit être une question de génération.
Et c’est justement pour ça que ce type d’émission m’intéresse car facebook et les like constituent bel et bien une réalité actuelle, que j’observe dans son évolution.
N’ayant pas de compétence ni d’avis sur le sujet de l’émission d’hier (les likes), j’ai été d’autant plus attentive à sa forme, et surout à sa fin.
D.S. dit souvent que le format en ligne des émissions permet de les faire durer tant que les invités ont quelque chose à dire. C’est présenté comme une liberté.
Hier, nous avons vu que la liberté peut être inversée pour raccourcir une émission quand les propos des invités provoquent un visible malaise.
Transposons : si l’émission d’hier avait eu lieu à la télé, est-ce qu’on l’aurait vue être interrompue et remplacée par la mire ORTF ?
Il me semble que les asinautes ont droit à une explication, en tout cas, moi j’aimerais bien.
Merci d’avance.
Bon contenu informatif, et des questions posées avec des réponses, ou pas. Mais intéressant.
A propos de tous ces likes sur cette page, je voudrais faire remarquer que le nombre de gens touchés par ça est énorme.
L'une des bijouteries à côté de mon boulot s'est faite braquer. Pourtant c'était à peine plus qu'une bijouterie qui vend de la pacotille. Quelques chaînettes en or et quelques bijoux en argent. La bijoutière a laissé sa boutique fermée pendant quelques temps, traumatisée.
De loin en loin, il doit y avoir des millions de personnes qui ont été mêlés, en tant que voisins, clients, familles, sans parler du retentissement médiatique. Que des gens qui soient dans une certaine convivialité sur Facebook aient eu l'idée de liker ce genre de page ne m'étonne pas outre mesure, surtout si chacun a son motif. Cela ne signifie rien. Un mouvement d'humeur comme on en a entre voisins indignés par quelque chose qui s'est passé en bas de la rue. Et chacun a ses raisons de signer. une émotion par rapport à ça. En pensant que ça devait finir... D'une façon ou d'une autre.
Pas de chance que ce soit justement sur le truc indéfendable, le bijoutier qui a tiré dans le dos.
A propos de tous ces likes sur cette page, je voudrais faire remarquer que le nombre de gens touchés par ça est énorme.
L'une des bijouteries à côté de mon boulot s'est faite braquer. Pourtant c'était à peine plus qu'une bijouterie qui vend de la pacotille. Quelques chaînettes en or et quelques bijoux en argent. La bijoutière a laissé sa boutique fermée pendant quelques temps, traumatisée.
De loin en loin, il doit y avoir des millions de personnes qui ont été mêlés, en tant que voisins, clients, familles, sans parler du retentissement médiatique. Que des gens qui soient dans une certaine convivialité sur Facebook aient eu l'idée de liker ce genre de page ne m'étonne pas outre mesure, surtout si chacun a son motif. Cela ne signifie rien. Un mouvement d'humeur comme on en a entre voisins indignés par quelque chose qui s'est passé en bas de la rue. Et chacun a ses raisons de signer. une émotion par rapport à ça. En pensant que ça devait finir... D'une façon ou d'une autre.
Pas de chance que ce soit justement sur le truc indéfendable, le bijoutier qui a tiré dans le dos.
C'est bien beau les pétitions, mais le référendum d'initiative populaire c'est quand même vachement mieux:
https://www.facebook.com/groups/gentilsvirus/
https://www.facebook.com/groups/gentilsvirus/
Je pense sincèrement, comme je l'ai dit ailleurs, que DS a derrière le crâne de réduire le temps des émissions (la nouvelle émission avec PC INpact est déjà un premier pas : le rythme y est beaucoup trop pressé, aaaargh ce compteur !!!) et qu'il veut nous faire passer ça en douceur, d'abord avec des articles où il nous fait remarquer que "tiens tiens, y'a des gens qui trouvent que c'est trop long, y'en a 1 sur 100 mais c'est pas grave, regardez ce qu'ils disent, ils ont sûrement raison", puis en précipitant la fin des émissions avec son si fameux "on a tout dit ?". Oui, c'est une théorie du complot, j'avoue. C'est pas mon habitude mais là comme c'est à une petite échelle ça fait moins tourner la tête, c'est déjà plus crédible. :)
à revoir aussi sur arte, dans le 28mn qui traite du sujet, trois spécialistes, commissaire de police, sociologue et écrivain, donnent une lecture du phénomène à partir d'autres sources. Je suis d'accord, on aborde le cas des "likers" du bijoutier en fin d'émission, on évoque une manipulation, çà nous laisse sur notre faim.
Quand un intervenant est orienté politique, en l'occurence ici à droite, cela se voit....!!!
Bonne émission.
Ho la la... quelle fin démission étrange ! Au moment même où on rentre dans le dur d'un décryptage sans concession d'un reportage de France 2 (avec éléments plutôt terribles à l'appui), tout à coup, Daniel, vous sifflez la fin de la rencontre, votre interlocuteur présent par Skype n'est pas invité à se prononcer, c'est vous et nul autre qui posez en cinq seconde la conclusion (allant à l'encontre de l'accusation grave et pourtant pertinente de votre invité concernant les journalistes de France 2 ET le corps des journalistes en général)... alors là j'avoue que je tombe de l'armoire... Je ne comprends pas. Emission trop longue pour prononcer votre phrase rituelle à vos invités "Je crois qu'on a tout dit ?" qui parfois appelle un dernier développement (voir l'émission de la semaine dernière : 15 minutes d'argumentation trrrrès intéressante après votre phrase de conclusion) ?
Sans ironie aucune, parce que sérieusement, je suis choqué, je pose sincèrement la question : qu'est-ce qui s'est passé ? La mise en cause sur @si, non pas de la "neutralité", de la compétence ou encore de la bonne volonté des journalistes mainstream, mais bien de leur HONNETETE c'est un tabou ? On peut pointer leur petits défauts jusqu'à un certain point mais lorsqu'on en arrive au coeur du vrai sujet qui est leur alignement à des intérêts autres que l'intérêt général et à leur honnêteté intellectuelle et professionnelle, on se serre les coudes et on envoie le générique ? Je suis très troublé, et il me semble que lorsqu'il s'agissait de dézinguer (avec raison) les journalistes de l'équipe de Barthès qui bidonnaient de toute évidence des sujets, vous étiez moins précautionneux (il est vrai qu'ils travaillent dans le champs un peu flou de l'info "entertainment" ce qui libérait peut-être un peu de l'esprit corporatiste qui, quoi qu'on en veuille, finit toujours par tarauder celui qui se sent toujours de la famille, cette famille-là et nulle autre...)
Dernière question : on aura droit un jour à une émission d'@si qui recensera, révélera et décryptera quelques mensonges (oui, comme l'affirme clairement, haut et fort votre invité, je dis tout comme lui mensonge, conscient et volontaire) de Pujadas (service public) et de ses équipes, de sa rédaction en chef ? Car ça ne manque vraiment pas... les graphes de François Langlet qui assènent à longueur de JT que le rapport actif/inactifs entre les années 1950 et les années 2000 s'est déséquilibré, impliquant irrémédiablement une augmentation du nombre d'annuités pour accéder à la liquidation des retraites... en occultant la dynamique de l'économie qui veut qu'entre ces deux dates, les gains de productivités on été multipliés par 4. Et je vous passe les mensonges sur les tenants et aboutissants des conflits Lybiens ou Syriens, ou les 10 ans de désinformation sur les résultats de la politique de Chavez constamment taxé de dictateur alors qu'il a eu à combattre une possible destitution à l'instigation d'un référendum d'initiative populaire qu'il avait lui-même institué... et on pourrait vous en trouver deux ou trois par jours, des mensonges éhontés de la rédaction de France 2 ! On l'aura cette émission-là, un jour ?
Sans ironie aucune, parce que sérieusement, je suis choqué, je pose sincèrement la question : qu'est-ce qui s'est passé ? La mise en cause sur @si, non pas de la "neutralité", de la compétence ou encore de la bonne volonté des journalistes mainstream, mais bien de leur HONNETETE c'est un tabou ? On peut pointer leur petits défauts jusqu'à un certain point mais lorsqu'on en arrive au coeur du vrai sujet qui est leur alignement à des intérêts autres que l'intérêt général et à leur honnêteté intellectuelle et professionnelle, on se serre les coudes et on envoie le générique ? Je suis très troublé, et il me semble que lorsqu'il s'agissait de dézinguer (avec raison) les journalistes de l'équipe de Barthès qui bidonnaient de toute évidence des sujets, vous étiez moins précautionneux (il est vrai qu'ils travaillent dans le champs un peu flou de l'info "entertainment" ce qui libérait peut-être un peu de l'esprit corporatiste qui, quoi qu'on en veuille, finit toujours par tarauder celui qui se sent toujours de la famille, cette famille-là et nulle autre...)
Dernière question : on aura droit un jour à une émission d'@si qui recensera, révélera et décryptera quelques mensonges (oui, comme l'affirme clairement, haut et fort votre invité, je dis tout comme lui mensonge, conscient et volontaire) de Pujadas (service public) et de ses équipes, de sa rédaction en chef ? Car ça ne manque vraiment pas... les graphes de François Langlet qui assènent à longueur de JT que le rapport actif/inactifs entre les années 1950 et les années 2000 s'est déséquilibré, impliquant irrémédiablement une augmentation du nombre d'annuités pour accéder à la liquidation des retraites... en occultant la dynamique de l'économie qui veut qu'entre ces deux dates, les gains de productivités on été multipliés par 4. Et je vous passe les mensonges sur les tenants et aboutissants des conflits Lybiens ou Syriens, ou les 10 ans de désinformation sur les résultats de la politique de Chavez constamment taxé de dictateur alors qu'il a eu à combattre une possible destitution à l'instigation d'un référendum d'initiative populaire qu'il avait lui-même institué... et on pourrait vous en trouver deux ou trois par jours, des mensonges éhontés de la rédaction de France 2 ! On l'aura cette émission-là, un jour ?
Enchainer sur un deuxième débat et ainsi de suite, elles vont être longues les émissions...
Surtout que la question que vous accusez asi d'occulter est celle de l'émission antépénultième je crois. Faut savoir si asi fait des débats avec des sources et des exemples, ou fait shérif, zorro ou vengeur/justicier et est alors hautement coupable de couper l'émission pour épargner france 2, qu'il ne fallait pas louper.
Surtout que la question que vous accusez asi d'occulter est celle de l'émission antépénultième je crois. Faut savoir si asi fait des débats avec des sources et des exemples, ou fait shérif, zorro ou vengeur/justicier et est alors hautement coupable de couper l'émission pour épargner france 2, qu'il ne fallait pas louper.
Poisson, je ne pense pas que l'émission avec Hervé Kempf portait sur ce thème... il faudrait pour ça que le journal Le Monde, par exemple, fut un média public. Ce qui n'est pas le cas. Que les médias aux mains d'intérêts particuliers s'assoient sur l'intérêt général de l'info, c'est un tel marronnier désormais qu'on ne songe même plus à le relever. Je ne demande pas (même si à mon sens, même là dessus, on ne devrait pas "lâcher") à ce qu'on alligne systématiquement TF1 lorsqu'il ne traite pas les problèmes de sécurité, de retards et de dépassements de budget de la construction de l'EPR largement construit par... Bouyges. C'est de l'anti-journalisme, il faudrait tout de même inlassablement les allumer à mon avis (à moi), mais bon, je conçois qu'on s'en soit lassé... Concernant France 2, et ce cas particulier de fin d'émission précipitée, étrangement et particulièrement précipitée, je suis choqué.
Ensuite, pour la forme, tordre mes propos, les amener à un excès absurde ("enchainer sur un 2e débat et ainsi de suite, elles vont être longue les émissions) pour ensuite me les réimputer, je n'épilogue pas, ça ne m'intéresse pas. Je l'ai trop fait pour être encore titillé par l'exercice imbécile de la mauvaise foi : ça finit toujours par faire dériver les forums, de commentaire "à côté" à commentaire déformé... j'en reste donc là. Ceux qui liront honnêtement ce que j'ai écrit déduiront de toute évidence que je demandais, comme ça arrive à chaque émission, que le sujet abordé soit épuisé lorsque le générique intervient, quelque soit le sujet, ce qui est le coeur même de la durée libre de l'émission, et dont l'émission de la semaine dernière fut une parfaite illustration.
Ensuite, pour la forme, tordre mes propos, les amener à un excès absurde ("enchainer sur un 2e débat et ainsi de suite, elles vont être longue les émissions) pour ensuite me les réimputer, je n'épilogue pas, ça ne m'intéresse pas. Je l'ai trop fait pour être encore titillé par l'exercice imbécile de la mauvaise foi : ça finit toujours par faire dériver les forums, de commentaire "à côté" à commentaire déformé... j'en reste donc là. Ceux qui liront honnêtement ce que j'ai écrit déduiront de toute évidence que je demandais, comme ça arrive à chaque émission, que le sujet abordé soit épuisé lorsque le générique intervient, quelque soit le sujet, ce qui est le coeur même de la durée libre de l'émission, et dont l'émission de la semaine dernière fut une parfaite illustration.
Oui je comprends votre réponse. Mais ça remonte à quand la dernière fois que l'on a vu un journal de service public sur france télévision, antenne 2, FR3, etc. qui ne soit pas de l'anti-journalisme? Moi aussi je suis choquée, mais pas de là à m'en prendre à asi. Si on est lucide n'est-ce pas parce que des sources autres existent pour nous. Signe de pluralité active derrière cette propagande des journaux télé. Pour ces JT, la voie orale et l'aspect éphémère (et pourtant maintenant on peut les revoir sur le net mais ça reste ne composante l'éphémère, car sur le net ils enlèvent ce qu'ils veulent) donne une patine de superficialité: comment être synthétique et vrai, dans le sens exprimer ce qu'on croit juste en peu de mots ou de temps? très difficile sans se faire accuser de déformer, c'est ce qui vient de m'arriver. Cette patine de superficialité cache habilement aux yeux de celui qui n'a pas d'autre son de cloche, de la manipulation et cela fait du tort à l'intérêt général, nous sommes d'accord.
Hors réponse/C'est un point important selon moi, qu'on ne la dénonce pas pour soi-même la manipulation de l'information, puisqu'on peut s'informer ailleurs, on la dénonce pour les autres. C'est une posture moins facile que quand c'est pour soi, car ou est le rapport de force dans ce cas? Si c'est pour moi, je peux dire à france 2 arrêtez de débiter des âneries ou j'arrête de regarder, j'ai un levier d'action, infime mais réel. Si je veux défendre "les autres" sur quoi s'appuyer? Sur asi? Son aura est-elle si puissante qu'on puisse se croire trahi par un signe de simple lassitude? (je vous accorde qu'on est dans l'interprétation personnelle et la vôtre est tout autant défendable)
Hors réponse/C'est un point important selon moi, qu'on ne la dénonce pas pour soi-même la manipulation de l'information, puisqu'on peut s'informer ailleurs, on la dénonce pour les autres. C'est une posture moins facile que quand c'est pour soi, car ou est le rapport de force dans ce cas? Si c'est pour moi, je peux dire à france 2 arrêtez de débiter des âneries ou j'arrête de regarder, j'ai un levier d'action, infime mais réel. Si je veux défendre "les autres" sur quoi s'appuyer? Sur asi? Son aura est-elle si puissante qu'on puisse se croire trahi par un signe de simple lassitude? (je vous accorde qu'on est dans l'interprétation personnelle et la vôtre est tout autant défendable)
Il me semble que la réponse à vos questions se trouve dans la réaction de L. Daussy. "Complotisme" dit-elle. Plus précautionneux, DS ne se mouille pas en argumentant qu'ASI n'a pas enquêté sur le terrain... En 20 ans de critique des médias, c'est ballot...
Un petit topo, café du commerce, sur les likes, l'instant people avec l'intermittente et la vedette du PAF, et effectivement, quand on arrive sur le coté image de la question, à savoir comment les médias rendent compte de cet "événement"... Pfuiiiitttt...
Un petit topo, café du commerce, sur les likes, l'instant people avec l'intermittente et la vedette du PAF, et effectivement, quand on arrive sur le coté image de la question, à savoir comment les médias rendent compte de cet "événement"... Pfuiiiitttt...
Donc, un mot de Laure, deux phrases bredouillées de Daniel et hop, générique... et vous appelez ça "la réponses à vos questions" ? Je croyais qu'@si était un site de décryptage non ? C'en fut un à vos yeux ? :-)
Que je sache, ce n'est pas à Daniel ou à Laure d'avoir envisagé tous les aspects de la question, sinon, semaine après semaine, ils animeraient une émission de débat entre... Daniel et Laure... Il y a pas des intervenants invités sur ce plateau, dont on espère que l'éclairage et la confrontation des idées amènera du grain à moudre à nos propre réflexions ? En l'occurrence, je n'attendais pas l'éclairage particulier de la jeune intermittente ou du boss de Change.org lors de cette conclusion, mais les deux autres intervenants... ? Mais bon, je vois tout ce même que vous vous étonnez de cette fin en queue de poisson, par la vertu d'un Pfuiiiiiit d'une rare éloquence ! :-)
Que je sache, ce n'est pas à Daniel ou à Laure d'avoir envisagé tous les aspects de la question, sinon, semaine après semaine, ils animeraient une émission de débat entre... Daniel et Laure... Il y a pas des intervenants invités sur ce plateau, dont on espère que l'éclairage et la confrontation des idées amènera du grain à moudre à nos propre réflexions ? En l'occurrence, je n'attendais pas l'éclairage particulier de la jeune intermittente ou du boss de Change.org lors de cette conclusion, mais les deux autres intervenants... ? Mais bon, je vois tout ce même que vous vous étonnez de cette fin en queue de poisson, par la vertu d'un Pfuiiiiiit d'une rare éloquence ! :-)
Je pense que la réflexion du prof de science-po (comme quoi les journalistes de France 2 feraient de la désinformation) a mis un petit malaise sur le plateau.
Quand DS parle d’enquête de terrain, je trouve ça comique parce qu'il sait pertinemment qu'aucune "enquête de terrain" n'a "jamais" démontré ce genre de choses. C'est quoi la preuve que quelqu'un fait de la désinformation?
Il faudrait rentrer là dans une réflexion plus sociologique, historique ou psychologique... Une réflexion plus molle en somme... Mais sur ASI on aime pas les mous, on aime les Bohler bien durs...
Quand DS parle d’enquête de terrain, je trouve ça comique parce qu'il sait pertinemment qu'aucune "enquête de terrain" n'a "jamais" démontré ce genre de choses. C'est quoi la preuve que quelqu'un fait de la désinformation?
Il faudrait rentrer là dans une réflexion plus sociologique, historique ou psychologique... Une réflexion plus molle en somme... Mais sur ASI on aime pas les mous, on aime les Bohler bien durs...
Pour ma part, j'ai longtemps cru - comme DS - à l'incompétence des journalistes, mais régulièrement, de plus en plus régulièrement, j'ai de très gros doutes et je trouve l'excuse de plus en plus facile.
Dans cet exemple précis, on voit un JT du service public interroger un scientifique qui fait la même réponse qu'auprès de tous les journalistes venus à sa rencontre durant le week end, et qui consiste à poser trois points :
1) oui, on peut acheter des fans Facebook, mais pas dans de telles proportions (le million), et certainement pas autant ayant une localisation en France.
2) les statistiques de SocialBacker ne sont pas fausses, c'est vous qui ne savez pas les lires et eux qui ne sont pas forcément limpides dans les intitulés qu'ils utilisent. Plutôt que de lire 'autres pays', il faut lire 'autres pays et indéterminés", il faut par ailleurs s'attendre avec de telles quantités de fans à ne pas avoir de résultats précis avant plusieurs jours - voir une semaine - du fait du fonctionnement de l'API de Facebook et de la façon dont SocialBacker l'utilise.
3) nous avons fait des analyses de notre coté, en nous concentrant uniquement sur cette page plutôt que sur un très grand nombre comme SocialBacker, ce qui nous a permis de récupérer la quasi totalité des données necessaire à une analyse précise, et si l'on ajoute à cela les autres données mesurée (taux d'engagement), tout laisse croire que ce sont de vrais fans.
Gilhem a répété ce message à tout bout de champ - tout comme moi - à tous ceux qui voulaient bien l'écouter durant trois jours. Il l'a fait quelques heures avant la diffusion du 'reportage' de France2 sur iTélé, il l'a fait quand France2 est venu le voir pour faire son reportage dont son issu les 10 secondes retenues pour le montage du "reportage".
Je ne vois pas comment une 'mauvaise compréhension' de la part des journalistes de France2 aurait pu les pousser à éliminer l'essentiel du message de Gilhem pour ne retenir que "oui, on peut acheter des fans Facebook" et s'en servir pour justifier les statistiques de SocialBacker alors que Gilhem explique par ailleurs qu'elle sont faussées et qu'il n'est pas évident de les lire.
Pas le temps ? Ben ils ont eu le temps de regarder les JT du matin d'iTélé, d'aller filmer Gilhem qui leur a dit le contraire de ce qu'ils affirment dans le reportage, le temps de réaliser une infographie... Etonnant. Pas très crédible.
Il y a à l'évidence mensonge, volonté d'induire les téléspectateurs en erreur, de faire ce qu'en matière de propagande on appelle de la contre information, de la guerre informationnelle (au passage, j'enseigne ce sujet et son application à la politique à Sciences Po.).
Venant d'un blogueur, ça ne me gène que dans la mesure où c'est le genre de truc qui leur fait perdre toute crédibilité et que les blogueurs qui ont joué à ce petit jeu le week end dernier sont plutôt d'une orientation politique proche de la mienne, ils sont en train de se griller, de perdre le peu d'influence qui leur restait.
Venant du service public, je trouve ce procédé on ne peut plus scandaleux. D'une part parce que ce sont mes impôts, d'autre part parce qu'ils mentent sur un truc assez scientifique dont la vérité deviendra vite évidente. Il suffit de regarder les données mise à jour du fameux SocialBacker
http://www.socialbakers.com/facebook-pages/510248039060920-soutien-au-bijoutier-de-nice/last-month
Edifiant, non ?
Que va-t-on dire demain à Marine Le Pen quand elle accusera (une fois de plus) les médias de mentir délibérément dans le but de manipuler l'opinion ?
"Oui Marine, en effet, vous avez raison, mais vos idées puent malgré tout, même si nos procédés ne valent pas mieux"
Enfin, pour les accusations de "conspirationisme"... deux points...
1) J'ai été accusé, ainsi que mes petits camarades de Reflets.info, de façon répétée et continue de conspirationisme par les Sarkoboys au sein de toutes les rédactions Parisiennes depuis 2011. Nous avons en effet, depuis cette date, mis à jour ce qui est aujourd'hui connu sous le nom de PRISM. Et nous avons également mis à jour l'équivalent Français (depuis très partiellement révélés par Le Monde). J'ai vécu durant 3 années avec ces accusations incessantes de conspirationisme, qui ont continué une fois Hollande au pouvoir et qui se sont arrêtées du jour au lendemain avec les révélations d'Edward Snowden.
Rétrospectivement, je réalise qu'un type qui expliquait en 2011-2012 que les gouvernements plaçaient leurs populations sous écoute, que toutes les conversations et les échanges électroniques, quels qu'ils soient, étaient enregistrés et analysés, pouvait sembler complètement dingue, en particulier aux oreilles de ceux qui ne comprennent strictement rien à l'informatique et à qui il est facile de faire croise que c'est techniquement impossible (surprise : pas du tout) ou que cela représente bien trop de données pour en faire sens (bon, depuis on a eu la vague du 'big data', et à l'évidence... ben oui, c'est tout à fait faisable).
Donc les accusation de conspirationisme, mi 2013, ça me glisse dessus comme l'eau sur les plumes d'un canard. Et même si je pense que c'était plus le résultat d'un réflexe qu'autre chose de la part de Laure Daussy, je l'invite tout de même à regarder PRISM en face et à se demander comment de telles accusations, relayées parmi ses confrères journalistes, ont permit d'étouffer cette affaire durant plus de deux années. Je l'invite également à réaliser qu'il est désormais bien trop tard pour faire marche arrière dans ce qui est désormais l'avenir de la "démocratie". Dans mon monde imaginaire et fantasmé, c'est la presse qui aurait du éviter à la démocratie de se mettre dans une telle impasse. Bon, c'est un peu un fantasmes du journalisme que je partage avec mes petits camarades de Reflets.info, d'autres fous furieux comme Edwy Plenel et Fabrice Arfi, mais aussi , me semble-t-il, avec Daniel Schneidermann... non ?
En France, seuls Mediapart et le Canard Enchainé ne nous ont pas pris pour des fous, et encore à ce jour, la totalités des articles de presse qui parlent de ces technologies de surveillance font du batonnage d'anciens articles de Reflets.info sans jamais citer leurs sources, ce qui ne contribue pas vraiment à réhausser l'image que j'ai du journalisme en France.
Aux USA, nous avons collaboré avec un grand nombre de rédactions, et ces révélations ont été publiés et largement contribués aux enquêtes du Washington Post, du New York Times, et du Wall Street Journal (qui a d'ailleurs gagné pour cela un prix international du journalisme d'investigation, et remercié Reflets lors de la remise de prix).
Surprise : aux USA, le sujet fait débat, et la NSA est en train de reculer, le Sénat est en train de mettre en place des procédures de supervision, et ils ont peut être une petite chance de s'en sortir. En France, on en est encore à des politiques qui font mine de ne rien avoir entendu, qui nient l'évidence, sans qu'on ne les interroge plus que cela. Bravo la presse.
Ce n'est pas vraiment nouveau, il y a quelques années, quand le député Christian Paul, lors d'une scéance de questions au gouvernement, interrogeait Gérard Longuet, alors ministre de la défense, sur les agissement de Bull au Moyen Orient, ce dernier répondait ne rien connaitre de Bull. Une entreprise dont sa propre fille était la directrice de la communication. Aucun journaliste n'y a trouvé quoi que ce soit à redire.
2) le conspirationisme est la coordination de plusieurs parties prenantes dans le but de manipuler sans être apparent l'issue d'un enjeu. Si plus personne ne nie qu'en matière de mise en place d'une société de la surveillance (PRISM & consort) il y a bien eu conspiration, dans le cas des mensonges répétés de la presse destinés à faire croire à une France 'Benetton' & 'Touche pas à mon pote', je doute fort qu'il y ai le moindre conspirationisme. Je penche plutôt pour de l'aveuglement collectif et une profonde incapacité à admettre qu'on a eu tord. Les journalistes préfèrent mentir plutôt qu'admettre avoir eu tord. Je n'imagine pas un instant un conseiller de l'Elysée téléphoner à la rédaction de France2 pour passer commande d'un reportage bidonné. Mais je peux me tromper.
Dans cet exemple précis, on voit un JT du service public interroger un scientifique qui fait la même réponse qu'auprès de tous les journalistes venus à sa rencontre durant le week end, et qui consiste à poser trois points :
1) oui, on peut acheter des fans Facebook, mais pas dans de telles proportions (le million), et certainement pas autant ayant une localisation en France.
2) les statistiques de SocialBacker ne sont pas fausses, c'est vous qui ne savez pas les lires et eux qui ne sont pas forcément limpides dans les intitulés qu'ils utilisent. Plutôt que de lire 'autres pays', il faut lire 'autres pays et indéterminés", il faut par ailleurs s'attendre avec de telles quantités de fans à ne pas avoir de résultats précis avant plusieurs jours - voir une semaine - du fait du fonctionnement de l'API de Facebook et de la façon dont SocialBacker l'utilise.
3) nous avons fait des analyses de notre coté, en nous concentrant uniquement sur cette page plutôt que sur un très grand nombre comme SocialBacker, ce qui nous a permis de récupérer la quasi totalité des données necessaire à une analyse précise, et si l'on ajoute à cela les autres données mesurée (taux d'engagement), tout laisse croire que ce sont de vrais fans.
Gilhem a répété ce message à tout bout de champ - tout comme moi - à tous ceux qui voulaient bien l'écouter durant trois jours. Il l'a fait quelques heures avant la diffusion du 'reportage' de France2 sur iTélé, il l'a fait quand France2 est venu le voir pour faire son reportage dont son issu les 10 secondes retenues pour le montage du "reportage".
Je ne vois pas comment une 'mauvaise compréhension' de la part des journalistes de France2 aurait pu les pousser à éliminer l'essentiel du message de Gilhem pour ne retenir que "oui, on peut acheter des fans Facebook" et s'en servir pour justifier les statistiques de SocialBacker alors que Gilhem explique par ailleurs qu'elle sont faussées et qu'il n'est pas évident de les lire.
Pas le temps ? Ben ils ont eu le temps de regarder les JT du matin d'iTélé, d'aller filmer Gilhem qui leur a dit le contraire de ce qu'ils affirment dans le reportage, le temps de réaliser une infographie... Etonnant. Pas très crédible.
Il y a à l'évidence mensonge, volonté d'induire les téléspectateurs en erreur, de faire ce qu'en matière de propagande on appelle de la contre information, de la guerre informationnelle (au passage, j'enseigne ce sujet et son application à la politique à Sciences Po.).
Venant d'un blogueur, ça ne me gène que dans la mesure où c'est le genre de truc qui leur fait perdre toute crédibilité et que les blogueurs qui ont joué à ce petit jeu le week end dernier sont plutôt d'une orientation politique proche de la mienne, ils sont en train de se griller, de perdre le peu d'influence qui leur restait.
Venant du service public, je trouve ce procédé on ne peut plus scandaleux. D'une part parce que ce sont mes impôts, d'autre part parce qu'ils mentent sur un truc assez scientifique dont la vérité deviendra vite évidente. Il suffit de regarder les données mise à jour du fameux SocialBacker
http://www.socialbakers.com/facebook-pages/510248039060920-soutien-au-bijoutier-de-nice/last-month
Edifiant, non ?
Que va-t-on dire demain à Marine Le Pen quand elle accusera (une fois de plus) les médias de mentir délibérément dans le but de manipuler l'opinion ?
"Oui Marine, en effet, vous avez raison, mais vos idées puent malgré tout, même si nos procédés ne valent pas mieux"
Enfin, pour les accusations de "conspirationisme"... deux points...
1) J'ai été accusé, ainsi que mes petits camarades de Reflets.info, de façon répétée et continue de conspirationisme par les Sarkoboys au sein de toutes les rédactions Parisiennes depuis 2011. Nous avons en effet, depuis cette date, mis à jour ce qui est aujourd'hui connu sous le nom de PRISM. Et nous avons également mis à jour l'équivalent Français (depuis très partiellement révélés par Le Monde). J'ai vécu durant 3 années avec ces accusations incessantes de conspirationisme, qui ont continué une fois Hollande au pouvoir et qui se sont arrêtées du jour au lendemain avec les révélations d'Edward Snowden.
Rétrospectivement, je réalise qu'un type qui expliquait en 2011-2012 que les gouvernements plaçaient leurs populations sous écoute, que toutes les conversations et les échanges électroniques, quels qu'ils soient, étaient enregistrés et analysés, pouvait sembler complètement dingue, en particulier aux oreilles de ceux qui ne comprennent strictement rien à l'informatique et à qui il est facile de faire croise que c'est techniquement impossible (surprise : pas du tout) ou que cela représente bien trop de données pour en faire sens (bon, depuis on a eu la vague du 'big data', et à l'évidence... ben oui, c'est tout à fait faisable).
Donc les accusation de conspirationisme, mi 2013, ça me glisse dessus comme l'eau sur les plumes d'un canard. Et même si je pense que c'était plus le résultat d'un réflexe qu'autre chose de la part de Laure Daussy, je l'invite tout de même à regarder PRISM en face et à se demander comment de telles accusations, relayées parmi ses confrères journalistes, ont permit d'étouffer cette affaire durant plus de deux années. Je l'invite également à réaliser qu'il est désormais bien trop tard pour faire marche arrière dans ce qui est désormais l'avenir de la "démocratie". Dans mon monde imaginaire et fantasmé, c'est la presse qui aurait du éviter à la démocratie de se mettre dans une telle impasse. Bon, c'est un peu un fantasmes du journalisme que je partage avec mes petits camarades de Reflets.info, d'autres fous furieux comme Edwy Plenel et Fabrice Arfi, mais aussi , me semble-t-il, avec Daniel Schneidermann... non ?
En France, seuls Mediapart et le Canard Enchainé ne nous ont pas pris pour des fous, et encore à ce jour, la totalités des articles de presse qui parlent de ces technologies de surveillance font du batonnage d'anciens articles de Reflets.info sans jamais citer leurs sources, ce qui ne contribue pas vraiment à réhausser l'image que j'ai du journalisme en France.
Aux USA, nous avons collaboré avec un grand nombre de rédactions, et ces révélations ont été publiés et largement contribués aux enquêtes du Washington Post, du New York Times, et du Wall Street Journal (qui a d'ailleurs gagné pour cela un prix international du journalisme d'investigation, et remercié Reflets lors de la remise de prix).
Surprise : aux USA, le sujet fait débat, et la NSA est en train de reculer, le Sénat est en train de mettre en place des procédures de supervision, et ils ont peut être une petite chance de s'en sortir. En France, on en est encore à des politiques qui font mine de ne rien avoir entendu, qui nient l'évidence, sans qu'on ne les interroge plus que cela. Bravo la presse.
Ce n'est pas vraiment nouveau, il y a quelques années, quand le député Christian Paul, lors d'une scéance de questions au gouvernement, interrogeait Gérard Longuet, alors ministre de la défense, sur les agissement de Bull au Moyen Orient, ce dernier répondait ne rien connaitre de Bull. Une entreprise dont sa propre fille était la directrice de la communication. Aucun journaliste n'y a trouvé quoi que ce soit à redire.
2) le conspirationisme est la coordination de plusieurs parties prenantes dans le but de manipuler sans être apparent l'issue d'un enjeu. Si plus personne ne nie qu'en matière de mise en place d'une société de la surveillance (PRISM & consort) il y a bien eu conspiration, dans le cas des mensonges répétés de la presse destinés à faire croire à une France 'Benetton' & 'Touche pas à mon pote', je doute fort qu'il y ai le moindre conspirationisme. Je penche plutôt pour de l'aveuglement collectif et une profonde incapacité à admettre qu'on a eu tord. Les journalistes préfèrent mentir plutôt qu'admettre avoir eu tord. Je n'imagine pas un instant un conseiller de l'Elysée téléphoner à la rédaction de France2 pour passer commande d'un reportage bidonné. Mais je peux me tromper.
Liked.
J'ai aussi été un poil surpris par la fin abrupte de l'émission, à peine atténuée par le (trop rare) sourire, pourtant radieux quoiqu'incrédule, de Laure. Merci d'avoir pris le temps de cette mise au point. Bonne émission, néanmoins.
J'ai aussi été un poil surpris par la fin abrupte de l'émission, à peine atténuée par le (trop rare) sourire, pourtant radieux quoiqu'incrédule, de Laure. Merci d'avoir pris le temps de cette mise au point. Bonne émission, néanmoins.
Merci de ces analyses et éclairages qui complètent et prolongent ma réflexion grincheuse du matin... CFD en tout cas.
Ohhh ! Mon Q est passé à l'as ! CQFD !
L'affaire Prism n'est pas une surprise pour ceux qui suivent le thème de l'espionnage américain de tous les flux de communication via la NSA et son réseau Echelon. Cette information était connue, en France et ailleurs, depuis 1998. Il n'est pas étonnant que le développement d'Internet depuis cette date ait étendu les possibilités de surveillance en qualité et en quantité, via Prism. Cela dit, je n'ai pas de certitudes sur le fait qu'une information particulière, même avec des outils d'anayse du "Big Data" puisse être systématiquement extraite au milieu de l'énorme "bruit" informationnel recueilli par Prism. Les terroristes, mafias et espions industriels, et autres délinquants ciblés par Prism, connaissent les chemins de traverse pour éviter les grandes oreilles américaines: réseau TOR, masquage d'IP via multiples proxies, stéganographie évoluée, etc.
D'autre part, les 1,6 M de "Likes" de la page Facebook en soutien au bijoutier de Nice, ne sont pas non plus une surprise. C'est la traduction actuelle et technique de phénomènes sociologiques parfaitement identifiés. Si France TV veut les ignorer, autant pour eux mais qui prend aujourd'hui le journal de 20 H pour une évangile cathodique ?
D'autre part, les 1,6 M de "Likes" de la page Facebook en soutien au bijoutier de Nice, ne sont pas non plus une surprise. C'est la traduction actuelle et technique de phénomènes sociologiques parfaitement identifiés. Si France TV veut les ignorer, autant pour eux mais qui prend aujourd'hui le journal de 20 H pour une évangile cathodique ?
Cette coupure abrupte de l'émission du vendredi 20/09 me rend aussi très perplexe, qui me pousse a poster pour la 1ére fois étant pourtant un adepte de la 1ére heure, quant ASI étant encore une émission de télé.
On est 4 jours plus tard et toujours aucune explication sur cette mystérieuse fin.
J'espérai un Neuf-Quinze ou un poste ici même mais rien, donc comme beaucoup, je vais attendre la prochaine émission avec impatience en espérant y trouver des réponses.
Je profite de ce post pour préciser que je suis aussi contre la limitation des émissions.
On est 4 jours plus tard et toujours aucune explication sur cette mystérieuse fin.
J'espérai un Neuf-Quinze ou un poste ici même mais rien, donc comme beaucoup, je vais attendre la prochaine émission avec impatience en espérant y trouver des réponses.
Je profite de ce post pour préciser que je suis aussi contre la limitation des émissions.
Si je puis me permettre, vous risquez d'attendre pour rien.
Mis à part Judith Bernard, ASI ne s'engage pas dans ce genre de débat.
Pour ce genre d'analyse, il faut aller vers des sites dits "engagés".
Mis à part Judith Bernard, ASI ne s'engage pas dans ce genre de débat.
Pour ce genre d'analyse, il faut aller vers des sites dits "engagés".
Je souhaitais donner mon hypothèse, mais j’ai oublié :
Il y a eu, avant cette émission, un article d’Arrêt sur images qui relatait «l’analyse» de SocialBakers sans beaucoup de recul. Cela a été reproché dans le forum correspondant par plusieurs asinautes.
Une mise à jour a été effectuée à 19h30 en prenant en compte ce qui était dit dans ce forum.
Je pense que ce qui était reproché à France 2 pouvait potentiellement s’appliquer aussi à ASI.
D’où l’option de «nullité» et négligence plutôt que de «mensonge». Et fermeture du débat.
C’est une hypothèse. Mais nous ne saurons jamais.
Il y a eu, avant cette émission, un article d’Arrêt sur images qui relatait «l’analyse» de SocialBakers sans beaucoup de recul. Cela a été reproché dans le forum correspondant par plusieurs asinautes.
Une mise à jour a été effectuée à 19h30 en prenant en compte ce qui était dit dans ce forum.
Je pense que ce qui était reproché à France 2 pouvait potentiellement s’appliquer aussi à ASI.
D’où l’option de «nullité» et négligence plutôt que de «mensonge». Et fermeture du débat.
C’est une hypothèse. Mais nous ne saurons jamais.
je trouve très bien d'avoir remplacé DS par Christophe Alévêque, il s'en est très bien sorti comme animateur d'émission, il est resté sérieux, bravo!
"Nullité des journalistes télé sur les réseaux sociaux" Ah oui! Nullité tout court...
Volonté de nuire? je ne suis pas sûr. De déformer la réalité? Mais, c'est leur boulot de déformer la réalité, non? , de formater l'opinion, de programmer les spectateurs? Déconnectés que nous sommes.
Les gens sont juste bêtes.
Oui, les gens sont racistes, ont peur les uns des autres, manquent de confiance en eux, ont un problème d'image, plus aucun bon sens, ne savent plus ce qu'est l'intérêt général, notre société quoi...
Les gens ont peur, avalent la propagande, ont perdu leur sens critique...
En même temps, les consciences s'élèvent et les expressions se diffusent.
Et, à la fin c'est le web qui va nous sauver!
Volonté de nuire? je ne suis pas sûr. De déformer la réalité? Mais, c'est leur boulot de déformer la réalité, non? , de formater l'opinion, de programmer les spectateurs? Déconnectés que nous sommes.
Les gens sont juste bêtes.
Oui, les gens sont racistes, ont peur les uns des autres, manquent de confiance en eux, ont un problème d'image, plus aucun bon sens, ne savent plus ce qu'est l'intérêt général, notre société quoi...
Les gens ont peur, avalent la propagande, ont perdu leur sens critique...
En même temps, les consciences s'élèvent et les expressions se diffusent.
Et, à la fin c'est le web qui va nous sauver!
Deux femmes!
Un radieux Daniel!
FB, l'engagement n'est pas complètement public et n'as pas la valeur d'engagement d'une pétition.
Même si c'est une page de "pétition", ça reste un site "fun", lieu de "convivialité".
Une pétition c'est sérieux?
A-t-on des statistiques sur la conversion en pétition de la vie réelle:
- à partir d'un site de péttion
vs
- à partir d'un réseau social
?
Sur FB, seuls mes amis et les amis de mes amis ou ceux qui ont un compte verront mes "likes", selon les réglages de confidentialité de mon compte, si je ne m'abuse.
Le calcul des électeurs du FN me parait scabreux...
Admettons qu'il y'ait 7 millions de ces électeurs en france, 2 millions auraient FB? Hmm 600.000 ont liké? Hmm...
Un radieux Daniel!
FB, l'engagement n'est pas complètement public et n'as pas la valeur d'engagement d'une pétition.
Même si c'est une page de "pétition", ça reste un site "fun", lieu de "convivialité".
Une pétition c'est sérieux?
A-t-on des statistiques sur la conversion en pétition de la vie réelle:
- à partir d'un site de péttion
vs
- à partir d'un réseau social
?
Sur FB, seuls mes amis et les amis de mes amis ou ceux qui ont un compte verront mes "likes", selon les réglages de confidentialité de mon compte, si je ne m'abuse.
Le calcul des électeurs du FN me parait scabreux...
Admettons qu'il y'ait 7 millions de ces électeurs en france, 2 millions auraient FB? Hmm 600.000 ont liké? Hmm...
Au milieu de nombreuses autres déclarations odieuses, JM Le Pen a déclaré, le 13 septembre dernier :
« Si un individu cagoulé entre chez moi la nuit, je le flingue »
« Si un individu cagoulé entre chez moi la nuit, je le flingue »
Spéculation, désolé mais il faut des preuves solides!
Il y a d'autre choses à parler que cela, comme la crise, l'abandon des services publics au profil de trucs régional...
Il y a d'autre choses à parler que cela, comme la crise, l'abandon des services publics au profil de trucs régional...
Je like pas le mot "liker".
Sur le fait que Facebook pourrait vendre un accès à une tierce personne / organisation / entreprise qui permettrait de toucher les 1.6 millions de soutiens au bijoutier.
N'importe qui, personne physique ou morale, possédant une CB, peut via Facebook publicités, cibler les utilisateurs de Facebook selon leur âge, leur lieu de résidence, leur lieu de travail, leur formation professionnel, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur situation amoureuse, leur plateforme de connexion (Android, Windows, iOS, etc) ET leur intérêts (qui peut être une marque, une série TV, une activité, une passion pour les animaux, un journaliste en particulier, etc) afin de diffuser une publicité la plus ciblée possible. Cette publicité peut servir notamment à amener les utilisateurs ciblés à aimer sa propre page (afin de l'amener sur son propre site web ou d'être présent dans son journal facebook lorsqu'il diffuse une annonce). Bien entendu, si on diffuse une publicité qui cible les fans de Nestlé qui habitent en Europe, il va être difficile de toucher tout le monde sans payer une grosse somme d'argent, néanmoins ce type de publicité est globalement peu couteuse, très simple à mettre en place, et cela est ouvert à monsieur tout le monde. A noter qu'il n'est pas possible de cibler les fans d'une page type "communauté" comme le bijoutier de Nice.
MAIS, si monsieur tout le monde a accès à autant de possibilité de ciblage, qu'en est il des "gros clients" ? Et si une grosse entreprise ou une organisation officielle décide de contacter directement un commercial de facebook (commerciaux multi nationaux très disponibles) plutôt que de passer par l'outil publicité destiné à monsieur tout le monde ?
De mon point il faut être très naif pour penser que ce n'est pas possible. Il est tout à fait possible pour n'importe qui de faire une publicité qui cible les fans de la page Edwy Plenel, ça serait très étrange qu'un "gros compte" ne puisse pas faire de la publicité qui cible les fans de la page "Soutien au bijoutier de Nice".
N'importe qui, personne physique ou morale, possédant une CB, peut via Facebook publicités, cibler les utilisateurs de Facebook selon leur âge, leur lieu de résidence, leur lieu de travail, leur formation professionnel, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur situation amoureuse, leur plateforme de connexion (Android, Windows, iOS, etc) ET leur intérêts (qui peut être une marque, une série TV, une activité, une passion pour les animaux, un journaliste en particulier, etc) afin de diffuser une publicité la plus ciblée possible. Cette publicité peut servir notamment à amener les utilisateurs ciblés à aimer sa propre page (afin de l'amener sur son propre site web ou d'être présent dans son journal facebook lorsqu'il diffuse une annonce). Bien entendu, si on diffuse une publicité qui cible les fans de Nestlé qui habitent en Europe, il va être difficile de toucher tout le monde sans payer une grosse somme d'argent, néanmoins ce type de publicité est globalement peu couteuse, très simple à mettre en place, et cela est ouvert à monsieur tout le monde. A noter qu'il n'est pas possible de cibler les fans d'une page type "communauté" comme le bijoutier de Nice.
MAIS, si monsieur tout le monde a accès à autant de possibilité de ciblage, qu'en est il des "gros clients" ? Et si une grosse entreprise ou une organisation officielle décide de contacter directement un commercial de facebook (commerciaux multi nationaux très disponibles) plutôt que de passer par l'outil publicité destiné à monsieur tout le monde ?
De mon point il faut être très naif pour penser que ce n'est pas possible. Il est tout à fait possible pour n'importe qui de faire une publicité qui cible les fans de la page Edwy Plenel, ça serait très étrange qu'un "gros compte" ne puisse pas faire de la publicité qui cible les fans de la page "Soutien au bijoutier de Nice".
Je pense aussi que "liker" cette page c'est une manière de se croire rebelle. Ce qui est inquiétant, c'est de voir ce qui est rebelle actuellement ! Marre de cette époque où le 'politiquement incorrect' se résume à prendre le mode de pensée du bourgeois réac d'antan. Quand j'ai entendu parler de ce fait divers, la réflexion d'humour noir que je me suis faite c'était "une bijouterie sert-elle vraiment à autre chose qu'à être braquée ? son existence même n'est-elle pas un appel ostentatoire à ce genre d'acte ?" et pour moi n'importe qui d'un peu cynique doit se dire ça en premier. Eh bien non, on dirait que ce qui court dans le cerveau des gens c'est "youpi, il faut tirer sur le méchant voleur, j'aime ça !". On est en 1900 ou quoi ? Choron, Cavanna, où êtes-vous ?
Il faut vraiment à @SI que vous embauchiez quelqu'un parfaitement à l'aise avec internet et toutes ses implications.
Le débat semble à côté de la plaque, confus et stérile, pinaillant sur des détails insignifiants que personne ne recadre.
J'ai vraiment l'impression d'écouter des gens qui n'y comprennent rien et le regarde de loin.
On en est encore à la découverte du monde mystérieux et lointain de l'internet.
Daniel semble dépassé sur le sujet, ces interventions alourdissent et simplifient, on ne sait même plus de quoi on parle au bout d'un moment.
Je sais que c'est sévère, et ça n'est bien sûr qu'un simple avis.
C'est peut-être parce que je suis (vaguement) jeune et déjà assez informé sur ces questions pour avoir
le sentiment qu'il n'y a que la surface qui est remuée pendant une heure sans jamais effleurer le fond.
Ça fait vieillot quoi, ce n'était pourtant pas l'impression que j'avais sur @SI il y a quelques années :-/
Le débat semble à côté de la plaque, confus et stérile, pinaillant sur des détails insignifiants que personne ne recadre.
J'ai vraiment l'impression d'écouter des gens qui n'y comprennent rien et le regarde de loin.
On en est encore à la découverte du monde mystérieux et lointain de l'internet.
Daniel semble dépassé sur le sujet, ces interventions alourdissent et simplifient, on ne sait même plus de quoi on parle au bout d'un moment.
Je sais que c'est sévère, et ça n'est bien sûr qu'un simple avis.
C'est peut-être parce que je suis (vaguement) jeune et déjà assez informé sur ces questions pour avoir
le sentiment qu'il n'y a que la surface qui est remuée pendant une heure sans jamais effleurer le fond.
Ça fait vieillot quoi, ce n'était pourtant pas l'impression que j'avais sur @SI il y a quelques années :-/
Facebook, c'est le nouveau TF1. Quand les gens regardent le JT, on ne sait pas ce qu'ils pensent, leurs petits commentaires ne viennent pas jusqu'à nous ; avec Facebook, ils sont visibles, c'est la seule différence.
Il n'y a pas si longtemps, l'accroche aurait été ""Et si l'UMP rachetait les soutiens Facebook du bijoutier de Nice ?"
O tempora, O mores...
O tempora, O mores...
Le bouton "télécharger en mp3" est une très riche idée.
Racisme anti blanc...
On a intégré le statut de blanc comme supérieur au point que lorsque qu'un blanc subit de la discrimination il faille faire la distinction ?
Pour l'antisémitisme on peut comprendre, au vu de ce qu'illes ont subit, que l'on fasse la distinction, mais pour les blancs ?
On a intégré le statut de blanc comme supérieur au point que lorsque qu'un blanc subit de la discrimination il faille faire la distinction ?
Pour l'antisémitisme on peut comprendre, au vu de ce qu'illes ont subit, que l'on fasse la distinction, mais pour les blancs ?
"Liker" c'est encore plus insignifiant que mettre un bulletin dans une urne, nous allons décidément toujours plus loin dans le désengagement de l'individu. Jusqu'où va t-on encore progresser dans le degré zéro de l'acte politique dans nos "démocraties" ? Vu comme on est parti, je vois bientôt fleurir une quantité de débats passionnants : "Et si parler fort dans sa cage d'escalier était un acte révolutionnaire ?", "Et si ne pas dire bonjour aux fonctionnaires de la poste était un acte anti-système ?", "Et si ne pas sourire quand on n'est pas content était le summum de la rébellion ?"... Je souhaite bonne chance aux partis politiques pour récupérer ces actions si courageuses. Le sentiment de rancune aigrie vis-à-vis de tout et n'importe quoi, nous l'avons tous : ce n'est pas ça qui construit une histoire commune, tant qu'on en reste au bougonnement velléitaire et bas de plafond.
Je ne suis pas sur Facebook. Dois-je consulter?
Je vais pouvoir comme a mon habitude écouter l'émission dans le métro, sans prendre les 5 minutes nécessaires pour télécharger la video et extraire la bande son puis la copier sur mon téléphone :-)
Facebook vient, grace à @SI de trouver un nouveau service. Vendre les listes des gens ayant liker une page. La bonne blague qu'ils ne le feraient pas. Pas encore! Vu les conditions générales de FB, je doutes qu'il y ai un quelconque obstacle, et vu la permissivité de l'évolution des conditions générales (quand on y pense, c'est délirant, et je ne vois pas comment le droit peut le permettre), cela changera au besoin, s'il se révèle qu'assez d'argent peut en être tiré. Rien n'arrête une entreprise capitaliste dans le but de faire du profit. Tuer des populations entière ne les retient pas. Alors le respect de la vie privée...
Un service gratuit implique que c'est vous le produit.
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