Commentaires
Et si Vermeer avait colorié la Joconde ?
Les tableaux célèbres nous livrent souvent de très étonnantes histoires, parfois vraies et parfois fausses. Ces jours-ci, La Ruelle de Vermeer et l'inévitable, l'insupportable Joconde sont à l'honneur.
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Derniers commentaires
Est-on vraiment certain que la toile de Vermeer présente un point de vue en plein air ? Elle a très bien pu être composée depuis une maison en face. Cela semble assez plausible par rapport à la largeur des rues. Et il semble d'ailleurs que le point de vue soit légèrement surélevé par rapport au sol, correspondant à un mi-étage, peut-être un premier étage. Pour en avoir le cœur net, il faudrait retrouver la ligne d'horizon qui comme chacun ne le sait peut-être pas indique la hauteur des yeux. Si ça amuse quelqu'un ...
Comment mettre La Joconde au fond de votre main:
Rouler une feuille de format A4 dans le sens de la longueur; placer le rouleau devant votre oeil gauche et regarder La Joconde en fermant l'oeil droit; placer votre main droite, paume tournée vers vous, contre le rouleau ouvrir les deux yeux, faire éventuellement glisser la main le long du tube; La joconde apparaît au fond de votre main.
Rouler une feuille de format A4 dans le sens de la longueur; placer le rouleau devant votre oeil gauche et regarder La Joconde en fermant l'oeil droit; placer votre main droite, paume tournée vers vous, contre le rouleau ouvrir les deux yeux, faire éventuellement glisser la main le long du tube; La joconde apparaît au fond de votre main.
On comprend alors le sourire amusé et un peu provocateur de la Joconde/Jocond.
Alors les mecs, on fait la compet'...
Quand au fameux pan de mur jaune de la vue de Delft, mieux vaut apparemment ne pas trop le regarder : "Un nouveau coup l’abattit, il roula du canapé par terre, où accoururent tous les visiteurs et gardiens. Il était mort." Proust
Alors les mecs, on fait la compet'...
Quand au fameux pan de mur jaune de la vue de Delft, mieux vaut apparemment ne pas trop le regarder : "Un nouveau coup l’abattit, il roula du canapé par terre, où accoururent tous les visiteurs et gardiens. Il était mort." Proust
J'ai toujours utilisé le terme "camera obscura" pour parler de ce système à mes élèves qui est au programme de 5ème en sciences physiques.
Je n'avais jamais entendu parler de "camera oscura"
pourquoikiléparti le b ?
Je n'avais jamais entendu parler de "camera oscura"
pourquoikiléparti le b ?
Y'a qu'a bien regarder le Vermeer et les 2 jocondes pour voir que les deux utilisaient photoshop
les volets verts boucheraient la porte et l'entrée du passage s'ils étaient ouverts, le mur de gauche est épais comme une feuille de papier à cigarette, la porte et la fenêtre du premier étage sont décentrées vers la gauche.
Un mystère de 350 ans vient d'être résolu : il s'agit d'une maison Bouygues, enfin un ancêtre flamand d'icelui.
Un mystère de 350 ans vient d'être résolu : il s'agit d'une maison Bouygues, enfin un ancêtre flamand d'icelui.
les volets verts boucheraient la porte et l'entrée du passage s'ils étaient ouverts
C'est peut-être justement à cause de cela qu'ils restent fermés ! D'accord avec vous Pierre, ce ne serait pas la première - et encore moins la dernière - aberration architecturale de l'Histoire.
Mais d'accord avec vous Alain, cela ne veut pas dire que cette rue n'est pas une invention de Vermeer.
Ce qui est sûr, c'est qu'on n'en sait rien.
C'est peut-être justement à cause de cela qu'ils restent fermés ! D'accord avec vous Pierre, ce ne serait pas la première - et encore moins la dernière - aberration architecturale de l'Histoire.
Mais d'accord avec vous Alain, cela ne veut pas dire que cette rue n'est pas une invention de Vermeer.
Ce qui est sûr, c'est qu'on n'en sait rien.
"C'est peut-être justement à cause de cela qu'ils restent fermés !"
Et c'et peut-être aussi à cause de ça et du mur trop fin qu'on a fini par la raser cette bâtisse :)
Et c'et peut-être aussi à cause de ça et du mur trop fin qu'on a fini par la raser cette bâtisse :)
que dit la modération ?
Maison Bouygues? Vous vous croyez à "Droit de Réponse" pour proférer autant de vérité.
Bon d'accord, le taulier était polonais comme le plombier qui....
Bon d'accord, le taulier était polonais comme le plombier qui....
Au musée.
Je ne dirai rien des visites que j’ai faites aux Musées. Je veux garder secrètes en moi, au plus profond de moi, les jouissances et les rêveries que je vous dois, ô Van Eyck, ô Jordaens, ô Rubens, ô Teniers, ô Van Dyck !… Je veux, en admirateur respectueux, soucieux de votre immortel repos, vous épargner toutes les sottises, épaisses, gluantes, que sécrètent hideusement les critiques d’art, lorsqu’ils se trouvent en présence des œuvres d’art, de n’importe quelles œuvres d’art, sottises indélébiles qui, bien mieux que les poussières accumulées et les vernis encrassés, encrassent à jamais vos chefs-d’œuvre, et finissent par vous dégoûter de vous-mêmes… Ah ! c’est bien la peine que vous ayez été de grands hommes et de braves gens !
Un soir, au Musée de La Haye, j’ai vraiment entendu l’Homère de Rembrandt me dire :
— Éloigne de moi, – ah ! je t’en supplie, toi qui sembles m’aimer silencieusement, – éloigne de moi tous ces sourds bourdonnements de moustiques, toutes ces douloureuses piqûres de mouches, qui rendent ma vie si intolérable, dans ce musée, et qui font que je regrette souvent – je t’en donne ma parole d’honneur – de n’avoir pas été peint par M. Dagnan-Bouveret… Car, si j’avais été peint par M. Dagnan-Bouveret, comprends-tu ?… tout ce qui se dit de moi aurait sa raison d’être… Et je n’en souffrirais pas… Tiens ! regarde cette grosse dame… oui, là-bas… à gauche…, cette grosse dame en rose… devant le Vermeer… Tout à l’heure, elle rassemblait autour de moi toute sa famille – quatre petits garçons, quatre petites filles, et autant de neveux et de nièces – et elle disait à tout ce monde, en me désignant de la pointe d’une aiguille à chapeau : « Examinez bien ce vieux-là, mes enfants. Comme il ressemble à votre grand-père ! » Et les enfants de s’écrier, en tapant dans leurs mains : « C’est vrai !… Grand-papa… grand-papa ! » Eh bien, j’aime mieux ça. Je ne sais pas pourquoi… ça m’a fait plaisir… oui, ça m’a ému, de savoir que je ressemble à quelqu’un, à quelqu’un de vivant, même à quelqu’un de Bruxelles ; … car, sûrement, elle est de Bruxelles, la grosse dame en rose… Mais si tu avais entendu, l’autre jour, M. Thiébaut-Sisson ? Alors je ne ressemblais plus à rien… Et M. Mauclair, donc ?… N’affirmait-il pas que je suis « de la peinture statique » ? Quelle pitié, mon Dieu… quelle pitié !
Est-ce curieux ?… Est-ce humiliant pour notre mentalité, qu’il existe encore au XXe siècle tant de gens assez oisifs, assez pauvres d’idées, assez dénués du sens de la vie, assez peu respectueux du sens de la beauté, pour se donner la mission ridicule d’expliquer des choses, que d’ailleurs on n’explique point, auxquelles ils ne comprennent et ne comprendront jamais rien, quand il est si facile de laisser, chacun, jouir de ce qu’il a devant les yeux, librement, à sa façon ?
Mais voilà… Tout homme a, dans le cœur, un Mauclair qui sommeille.
Si, du moins, il sommeillait toujours, ce sacré Mauclair-là !… N’est-ce pas, mon pauvre Homère ?
Octave Mirbeau La 628-08
Je ne dirai rien des visites que j’ai faites aux Musées. Je veux garder secrètes en moi, au plus profond de moi, les jouissances et les rêveries que je vous dois, ô Van Eyck, ô Jordaens, ô Rubens, ô Teniers, ô Van Dyck !… Je veux, en admirateur respectueux, soucieux de votre immortel repos, vous épargner toutes les sottises, épaisses, gluantes, que sécrètent hideusement les critiques d’art, lorsqu’ils se trouvent en présence des œuvres d’art, de n’importe quelles œuvres d’art, sottises indélébiles qui, bien mieux que les poussières accumulées et les vernis encrassés, encrassent à jamais vos chefs-d’œuvre, et finissent par vous dégoûter de vous-mêmes… Ah ! c’est bien la peine que vous ayez été de grands hommes et de braves gens !
Un soir, au Musée de La Haye, j’ai vraiment entendu l’Homère de Rembrandt me dire :
— Éloigne de moi, – ah ! je t’en supplie, toi qui sembles m’aimer silencieusement, – éloigne de moi tous ces sourds bourdonnements de moustiques, toutes ces douloureuses piqûres de mouches, qui rendent ma vie si intolérable, dans ce musée, et qui font que je regrette souvent – je t’en donne ma parole d’honneur – de n’avoir pas été peint par M. Dagnan-Bouveret… Car, si j’avais été peint par M. Dagnan-Bouveret, comprends-tu ?… tout ce qui se dit de moi aurait sa raison d’être… Et je n’en souffrirais pas… Tiens ! regarde cette grosse dame… oui, là-bas… à gauche…, cette grosse dame en rose… devant le Vermeer… Tout à l’heure, elle rassemblait autour de moi toute sa famille – quatre petits garçons, quatre petites filles, et autant de neveux et de nièces – et elle disait à tout ce monde, en me désignant de la pointe d’une aiguille à chapeau : « Examinez bien ce vieux-là, mes enfants. Comme il ressemble à votre grand-père ! » Et les enfants de s’écrier, en tapant dans leurs mains : « C’est vrai !… Grand-papa… grand-papa ! » Eh bien, j’aime mieux ça. Je ne sais pas pourquoi… ça m’a fait plaisir… oui, ça m’a ému, de savoir que je ressemble à quelqu’un, à quelqu’un de vivant, même à quelqu’un de Bruxelles ; … car, sûrement, elle est de Bruxelles, la grosse dame en rose… Mais si tu avais entendu, l’autre jour, M. Thiébaut-Sisson ? Alors je ne ressemblais plus à rien… Et M. Mauclair, donc ?… N’affirmait-il pas que je suis « de la peinture statique » ? Quelle pitié, mon Dieu… quelle pitié !
Est-ce curieux ?… Est-ce humiliant pour notre mentalité, qu’il existe encore au XXe siècle tant de gens assez oisifs, assez pauvres d’idées, assez dénués du sens de la vie, assez peu respectueux du sens de la beauté, pour se donner la mission ridicule d’expliquer des choses, que d’ailleurs on n’explique point, auxquelles ils ne comprennent et ne comprendront jamais rien, quand il est si facile de laisser, chacun, jouir de ce qu’il a devant les yeux, librement, à sa façon ?
Mais voilà… Tout homme a, dans le cœur, un Mauclair qui sommeille.
Si, du moins, il sommeillait toujours, ce sacré Mauclair-là !… N’est-ce pas, mon pauvre Homère ?
Octave Mirbeau La 628-08
L'occasion de rappeler que les caméras*qui nous observent ont, parfois, d'obscurs desseins.
* vous nous avez sûrement quelque part informés de cette étymologie.
* vous nous avez sûrement quelque part informés de cette étymologie.
Ce monsieur a utilisé un système pour reproduire un Vermeer - depuis le sujet original, pas depuis la peinture.
https://www.youtube.com/watch?v=94pCNUu6qFY
Le résultat (noter qu'il ne sait pas peindre à la base):
http://genisyscorp.com/wp-content/uploads/2013/12/vermeer-big.png
https://www.youtube.com/watch?v=94pCNUu6qFY
Le résultat (noter qu'il ne sait pas peindre à la base):
http://genisyscorp.com/wp-content/uploads/2013/12/vermeer-big.png
Cessons de torturer sadiquement france-inter.