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Commentaires

être au parfum

Derniers commentaires

Tout ça est intéressant mais il faudrait aussi que ça soit juste, comme l'a fait remarquer une autre personne, Shu Qi n'a jamais fait de porno ! Simplement un ou deux films érotiques très très soft…

Ce n'est toujours pas corrigé dans l'article ! Et la vérité on s'en fout chez ASI ?
Alfred de Musset a écrit :
« Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. »
Aujourd’hui le contenant [flacon] est plus important que le contenu [parfum].
Souvenons nous du film « Et la tendresse ? Bordel ! » (1979) de Patrick Shulmann, où des produits de beautés sont vendus dans des packaging en forme de phallus…
« …parce que les femmes n’achèteraient pas des gods »
[je cite de mémoire les propos tenus par Jean-Luc Bideau dans le rôle du macho phallocrate de service, dirigeant d’un club érotique].
30 ans plus tard, la réalité [virtuel ?] dépasse la fiction…

Stan 1000g
Messieurs, ne vous faîtes pas trop d'illusions sur le pouvoir des phéromones, ils sont limités et c'est un peu tôt pour dire : "séduire une femme à la sueur de ses aisselles !"


" les phéromones humaines jouent-elles vraiment un rôle déterminant dans l'attirance sexuelle entre les hommes et les femmes? Celle que libère un homme lorsqu'il entre dans une pièce vient titiller certaines zones du cerveau de la femme qui s'y trouve, mettant en alerte tous ses sens et dirigeant son attention vers ce partenaire potentiellement intéressant, explique Johan Lundström.

Là s'arrête toutefois l'intervention des phéromones. Par la suite, la couleur des yeux et des cheveux, la physionomie, la taille, le son de la voix et, surtout, les atomes crochus avec l'autre personne allumeront la flamme. Somme toute, les phéromones ne provoqueraient que l'élan initial, voire le point de départ d'un grand amour!" (du site Le Devoir)
Marion Cotillard pompant Marc Riboud pour vendre des produits de luxe, c'est honteux !
Désolé si celà a déjà été évoqué.

Mais quand Jean Nouvel dessine un flacon pour Yves Saint Laurent, il ne s'embarrasse pas de simples évocations :
Nouvel Flacon
Une petite remarque au sujet de l'utilisation de la sexualité dans la publicité. Quel est le but recherché ? attirer le chaland ? provoquer un désir ? pas seulement. Cela s'inscrit dans un mécanisme plus général qui est de créer une frustration, afin de convertir cette frustration en pulsion d'achat. Pour avoir fréquenté des pubards, je peux vous certifier que ce but est visé tout à fait explicitement. C'est vérifiable facilement en observant les pubs télé attentivement: Si le corps de jeunes femmes désirables est abondamment utilisé, c'est toujours de façon furtive: on aperçoit un décolleté, une jambe nue mais sitôt l'attention captée, l'objet du désir disparait.
Si le lien entre le désir charnel et le parfum est finalement assez naturel, on peut s'interroger sur les effets sur le psychisme à long terme d'une stimualtion permanente des pulsions sexuelles. A ce sujet, vous pouvez lire Bernard Stiegler ( par exemple ici ) ou sur son site ars industrialis.

Citations:

«Le capitalisme, au XXe siècle, a fait de la libido sa principale énergie»

"Toute la société se retrouve entraînée dans cette spirale folle où s’abolit le temps long. Les politiques qui ne regardent pas au-delà de leur calendrier électoral. Comme les scientifiques pressés par des exigences de rentabilité immédiate. Ou les consommateurs sommés de réaliser leurs désirs sans délai. C’est finalement le règne des pulsions qui s’est imposé partout. Avec, pour corollaire, une difficulté croissante à faire la différence entre le bien et le mal."

"On ne s’est pas suffisamment avisé que l’attention du consommateur (dès son plus jeune âge) représente la marchandise la plus convoitée par le capitalisme contemporain. Le problème, c’est qu’il la détruit en essayant de la capter par tous les moyens.

Une société où le désir s’éteint est une société qui renonce à ses capacités de sublimation. Elle engendre le vide existentiel. Un sentiment de saturation chez les individus. Une espèce de désaffection généralisée qui se traduit notamment par l’indifférence à la politique, l’autisme social, la multiplication des comportements borderline et, au bout du compte, l’entropie de tout le système."
pour être au parfum, les bouteilles en forme de godemiché, façon issey miyake,
avec un parfum à base d'algues, les algues, ah les algues, et ben oui quoi,
tout pour attirer le mâle,

car un parfum c'est une promesse,
et quand on craque on achète de l'espoir.


http://anthropia.blogg.org
Fin d'année sur publicité : d'accord. Cela dit, le matin en allant au boulot ou en revenant, même dans le métro surchargé ou sur les trottoirs, j'avoue, je regarde pas les images. Alors heureusement qu'il y a ASI et KORKOS qui se décarcasse...

Une bien bonne : Dans les bureaux directoriaux, il y a en général des chiots superbes et que nous décrassons comme il se doit, deux fois par jour.
Fin d'année, si le champagne coule à flots dans ces bureaux, nous on descend les bouteilles à la poubelle mais les pauvres "techniciennes du nettoyage" n'ont droit à rien.

Alors je suis allé chez un chinois acheter de petits flacons avec un pschit... puis je les ai rempli avec moins d'un quart des bouteilles de parfums DIOR et CHANEL qui se trouvent en général derrière les WC de certaines directrices et autres responsables et... je les ai donnés à mes copines de balai et de serpillière. J'ai eu droit à pleins de bisous !!!!

Comme quoi c'est pas la peine de s'exhiber sur une photo ou de se ruiner au BHV pour avoir la cote.

Salutations de fin d'année.
Que tout cela est passionné... Quand j'ai lu la chronique de cette semaine, elle m'a semblé drôle et légère.
C'était une fantaisie et cela devient ici pire que le parfum de Tante Gilberte, entêtant.
Tout a tourné : c'est l'occasion de joutes clairement agressives.
Je suis étonnée de cela. Aussi j'invite chacun à fermer les yeux deux secondes et à songer à une odeur adorée, un de ces petits bonheurs intimes : l'odeur de l'herbe, du chocolat, du métro après deux mois de vie en province... que sais-je ? ou d'un Que-sais-je ? comme m'écrivit un jour un ami...
Vous êtes impressionnant, cher maître Korkos
Toujours subtil et intelligent, même pour répondre aux attaques les plus débiles.
Je reste bouche bée..., et n'y voyez pas de mauvais jeux de mots !!

Et évidemment qu'il faut voir des connotations sexuelles dans toutes les pubs de parfums. Pour les parfums et autres produits cosmétiques, il faut nécessairement introduire l'idée de séduction. Le sexe comme le parfum sont source der plaisir (et encore) et c'est bien leur seule utilité (s'ils en ont une). On ne peut pas jouer sur autre chose : ce n'est pas bon pour la santé, on ne se sent pas mieux dans son corps, ça ne change pas la vie. Il ne reste que le c..

petit jeu pour ceux qu'il faudrait encore convaincre : trouver une publicité pour les parfums qui ne jouerait pas sur le glamour, le sexy ou l'amouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur...
Il ne reste que le c..

Vous êtes certainement fatiguée, delphes, vous avez fait deux fautes de frappe...

Mes meilleurs vœux :)
A vous aussi, cher sleepless.

Je vous s.... bien bas... ;-)

ps : décidément, beaucoup de lettres qui sautent aujourd'hui ! ça devient n'importe quoi ces forums ;-)
Merci, chère delphes (me rappelle un tic de site, ça...), fort aimable :)
Vous savez chère Delphes, je crois que nous sommes beaucoup à envier
votre honnêteté intellectuelle..

Vous vous gaussez de certaines remarques particulières sur des points particuliers
en vous appuyant sur l'ensemble du sujet,
mais ce n'est pas l'ensemble du sujet qui est le sujet de ces remarques mais ces points particuliers.
En regardant une belle maison, quelqu'un fait la remarque qu'il y a un carreau de cassé,
et vous répondez : mais non la maison est très belle.
Le sujet de la remarque n'est pas la beauté de la maison, mais le carreau.....

Bon j'abandonne....surtout quand vous montez sur vos grands chevaux pour nous dire que le quartier est bien fréquenté..

Pour ce qui est du carreau ....
Je comprends tout à fait ce que vous dites, mais j'ai peur de voir un peu trop d'ironie dans votre message.
Désolée, mais je pense qu'il est d'abord important de considérer le sujet dans son ensemble : il est possible, par exemple, quand on regarde un point très précis de la politique gouvernementale, de se dire qu'elle est sociale et égalitaire ; c'est complètement inconcevable si on prend cette politique dans son ensemble !!!!

Bon, mon argument est caricatural, je vais encore etre accusée de jouer la facilité.


Mais même si j'entre dans le détail de ces pubs, le coquelicot rouge, qui fait évidemment écho aux lèvres rouges et pulpeuses.... est un signe érotique fort, évidemment.
et pour la polémique sur la virginité qui vient "tout juste" d'être saisie, je pense que c'est le symbole de chaque fleur : on défleure un secret (ou autre) ; la fleur évoque souvent la première fois, la chose qui est prise. C''est tout.

Je ne sais pas si je réponds tout à fait à votre commentaire, j'ai essayé, avec toute la malhonnêteté qui me caractérise...

joyeuses fêtes de fin d''année Urbidan
même si je ne suis pas honnête, je déteste me disputer avec qui que ce soit (sauf exceptions) sur les forums

même si je ne suis pas honnête, je déteste me disputer avec qui que ce soit (sauf exceptions) sur les forums

surtout ne changez rien.
;)
Vous vous gaussez de certaines remarques particulières sur des points particuliers en vous appuyant sur l'ensemble du sujet, mais ce n'est pas l'ensemble du sujet qui est le sujet de ces remarques mais ces points particuliers.

Mais Urbidan, cela n'a échappé à personne que ce que Delphes ou moi-même reprochions à votre argumentaire, c'était précisément votre intérêt pour cette échelle microscopique parfaitement inadéquate pour traiter de ce genre de problème.

Alain Korkos dans sa réponse l'a d'ailleurs tout à fait rappeler.

Ce qui compte, ce ne sont pas les éléments pris individuellement, mais leur assemblage.

Votre approche Urbidan est "continuiste", le microcosme permet d'appréhender le macrocosme, alors que nous défendons justement sur ce sujet, comme sur d'autres pour ma part (Celui de Judith concernant la double page de Libé par exemple), une approche "discontinuiste", selon laquelle le microcosme ne permet pas d'avoir à lui seul une image de ce qu'est ou génère le macrocosme. Il y a une émergence, ici d'une méta-signification, qui n'apparait pas telle quelle aux échelles inférieurs.

Or, tout analyse (comme celle d'Alain ou de Judith dans les exemples précités) décompose, ce qui rend délicat l'appréhension d'un phénomène lié lui à une synthèse. Autrement dit, si vous en restez au détail, vous ne pourrez jamais effectuer le drop, le saut, permettant d'observer le phénomène dans sa véritable dimension (autant parler de la beauté ou de l'effet érotique d'une mosaïque en s'attachant à la nature ou à la forme de tel morceau de carrelage ou de tel autre, pour reprendre votre métaphore.)

Bref, tout cela pour dire que nous ne pouvons ramener le débat qui nous oppose à une différence d'échelles, parce qu'une seule échelle permet d'aborder le problème à mon sens, et ce n'est pas la vôtre.

yG
Korkos écrit :

"Ce qui compte, ce ne sont pas les éléments pris individuellement, mais leur assemblage.
C'est ça qui leur donne un sens. Et vous aurez beau considérer l'association de ces différents éléments dans toutes les positions possibles
(lèvres, coquelicot, flacons, gratte-ciel, ronds rouges), vous n'arriverez pas à sortir de l'interprétation que je donne de cette affiche"

Ce que vous ne voulez pas admettre Yannick c'est que le sujet récepteur, celui qui visionne la publicité et qui en construit les significations n'aura pas forcément la même interprétation globale.
Ce que vous ne voulez pas admettre Yannick c'est que le sujet récepteur, celui qui visionne la publicité et qui en construit les significations n'aura pas forcément la même interprétation globale.

Oui, j'ai cru lire que vous évoquiez déjà cet aspect sur un autre fil, celui des deux photos, je crois.

Mais là n'a jamais été la question non plus Cassandre.

Bien sûr que le sujet récepteur peut toujours y voir ce qu'il veut, ici comme ailleurs, en fonction de ses idiosyncrasies, mais ce n'est pas une personne donnée qui est visée par une campagne publicitaire, c'est la majorité.

C'est donc toutes choses égale par ailleurs qu'en moyenne la dimension sexuée de la publicité est à envisager. C'est le cas par les concepteurs, comme ils en témoignent volontiers régulièrement, et par les récepteurs qui dans leur grande majorité et quelques soient le facteur déclenchant qu'ils invoquent en particulier (ici la couleur rouge, là, le minoi du modèle, ici, la pose, la proximité de tel objet ou de tels autres...) attisent leur désir charnel, plus explicitement qu'une pub pour Universalis (mais méfions-nous des pubeux, on ne sait jamais avec eux).

C'est cela qu'il faut garder en tête, la pub ne parle pas à vous, elle s'adresse à nous.

yG
Yannick, il vous reste à explorer la réaction INDIVIDUELLE de chaque sujet récepteur, potentiel consommateur.

Vous vous pliez au portrait robot du récepteur que Korkos nous trace avec une telle certitude et qui n'admet aucune contradiction (ah ! si c'est quand même pardonnable). A votre aise ! Mais Laissez Urbidan avoir sa propre opinion sur le sujet. Il essaie de vous expliquer qu'il existe UNE VARIATION dans les interprétations d'une image publicitaire et que à certaines de vos associations mentales à Korkos et à vous-même (puisque vous les rejoignez), nous pouvons très bien NE PAS Y ADHERER ! ! !

La réception d'une image publicitaire met en jeu de multiples compétences comme la vision, la PERCEPTION, la COMPREHENSION, l'IMAGINATION, les PHANTASMES PERSONNELS etc.. Vous ne pouvez décider aussi naîvement qu'en visionnant la publicité de Kenzo, nous allons FORCEMENT penser à une vierge fraîchement déflorée.


Désolé, Delphes, voici une autre "attaque" que vous jugerez une fois de plus "débile", ne vous victimisez pas alors si on met en doute votre honnêteté intellectuelle !
Vous ne pouvez décider aussi naîvement qu'en visionnant la publicité de Kenzo, nous allons FORCEMENT penser à une vierge fraîchement déflorée.

Mais jamais je n'ai défendu l'idée qu'il fallait forcement, polysémie oblige, voir ce que Alain voyait en chaque détail, puisque justement la signification globale de la publicité ne se développe pas à cette échelle. Donc, en appeler à la liberté du sujet, à la polysémie des éléments, ne contredit en rien et donc n'infirme aucunement le message global qui jaillit de ce genre de publicité (plus explicitement encore que d''une pub pour une Ferrari, rouge évidemment, qui stimule la libido des messieurs sur la côte d'azur).

yG
Je ne trouve pas votre attaque débile, et je ne me sens même pas attaquée. Nous discutons, et ce forum est là pour ça :)
Je crois que nous ne parlons pas de la même chose ; AK traite, et de façon magistrale, de ce que disent les images, pas de ce qu'on entend.
Je suis en train de comprendre où sont nos points de divergence ; vous parlez du point de vue du récepteur quand nous parlons de l'objet émis, et donc de ce qu'a voulu dire l'émetteur.

Si je me place du point de vue du récepteur, je dirais qu'aucune publicité n'a d'effet sur moi, et surtout pas les pubs de parfums (je n'en achète jamais) ; à la limite, elles peuvent me faire rire ; je crois, pour en avoir beaucoup parlé autour de moi, que nous sommes beaucoup dans ce cas.
Ah si ! une pub pourrait peut-être me charmer : Nespresso, what else..., peut-être, et je ne sais vraiment pas ce qui agit sur moi ;-)

Du point de vue du récepteur, il y a donc des tonnes d'effets possibles ; et je vous rassure, nous ne sommes pas tous ici des obsédés sexuels. Mais les symboles érotiques sont ultra présents dans l'art, dans la littérature, et dans la publicité, notamment pour des produits de charme (le parfum en est un, je l'ai déjà dit). Et du point de vue de l'émetteur, il s'agit de diffuser une image sexy, glamour, charmante et charmeuse ; cette image est censée être assimilée à l'objet vendu, lui conférant alors les mêmes pouvoirs qu'à l'image.

Je crois donc que nous sommes finalement d'accord : chacun voit ce qu'il veut dans ces images (en général rien, à mon humble avis ; la pub, je crois, ne sert qu'à diffuser le nom d'un produit auprès des consommateurs, mais je ne vois pas comment ce genre d'images peut fonctionner), mais il est clair que les symboles érotiques sont accumulés sur l'image, qu'ils fonctionnent ou non.

Ah ! je suis bien contente qu'on s'y retrouve dans cette histoire, je ne comprenais pas d'où venait le problème ! ;-)
Merci Delphes, je comprend mieux aussi maintenant après avoir longuement discuté (et pardon si je pinaille un peu trop parfois). Moi aussi, j'aime bien les publicités "what else" et en général les publicités de café mais je ne suis pas une fan de pub,et bien souvent je zappe. Je suis bien souvent réfractaire à tout ce qui essaie de manipuler mon esprit mais je me fais avoir parfois comme tout le monde.

J'espère vous lire encore bien souvent en 2009. Cassandre
Le cadeau bonus est déjà en vente sur ibaille.

Le Lady Dior, créé par John Galliano en 1995, a été rendu célèbre par la Princesse Diana qui adorait ce modèle dont Bernadette Chirac lui avait fait cadeau.
je me suis précipitée hier pour racheter la totalité des flacons d'YSL aux Grands Magasins, et ce matin ma grenouille ne ressemble toujours à M7 http://www.chapitre.com/misc/image_big.aspx?reference=1370572&source=BOOK ????????
avez-vous une explication à cela Mr KORKOS ??? si dans 24 heures je n'ai pas M7 à la table de mon peti-déj., après avoir pourtant vidé la totalité de mes flacons sur ma grenouille (qui vomit tout ce qu'elle peut depuis !!!) je vous le dis comme c'est : je ne pourrais plus jamais croire à ce que vous avancez dans vos chroniques.................

-:)
Il semblerait que l'interprétation sexualisée des flacons de Kenzo soit controversée ; en voici un en tout cas qui ne laisse aucune ambiguïté...
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=119&FP=29333009&E=2K1KTSK6633T&SID=2K1KTSK6633T&New=T&Pic=9&SubE=2C6NU00COQTH
Le coquelicot est l'emblême des hôtels Ibis

Les bouteilles et autrea flacons sont toujours érigés vers le haut non ? Vous pouvez rêver quand ils se vident Monsieur Korkos ... :o)

Les pubs pour les parfums sont celle que j'aime le plus, elles sont toujours très élégantes, en noir et blanc et or, pas seulement avec du rouge et en plus elles sont toujours accompagnées de musiques sublimes. Très évocatrices de sensualité, et c'est bôoooooooo !
Bien avant cette chronique, nous connaissions tous l'utilisation de la représentation de la virilité dans la publicité.

Bien avant cette chronique, nous savions à quel point la sexualisation des images publicitaires est l'une des méthodes les plus efficaces de séduction du consommateur.
Nous en sommes tous conscient, personne ne le nie.

Les remarques d'Urbidan sont très pertinentes et démontrent bien que Korkos veut infléchir notre pensée dans son sens à tout prix (puisqu'il ne remettra jamais en cause ce qu'il avance).

Les 3 flacons un symbole phallique, dites-vous, les cercles rouges, les gouttes de sang d'une vierge fraîchement déflorée, dites-vous.?

Le fait que ces flacons soient élancés dirige votre pensée vers la forme du phallus. Il ne vous viendrait pas à l'idée que cette courbe du flacon pouvait suggérer tout simplement la force de la fleur, comme si c'était cette dernière qui l'avait fléchi ?

Si vous recherchez dans votre collection d'images celles à représentation phallique, je peux vous indiquer un flacon de parfum qui a sûrement été dans un but de représentation de la virilité : le flacon du parfum "l'homme" d'Yves Saint Laurent". Un sex-toy que Yannick G pourrait offrir à ses amis ! ! (c'est pour la déconnade)

Concernant les cercles rouges qui évoqueraient la perte de la virginité, il faudrait interroger l'"artiste" sur ses intentions; mais je doute fort que telles étaient ses intentions
La vue du sang, je savais que ça troublait certains hommes au point des les faire s'évanouir, mais je ne pensais pas que ça leur faisait penser OBLIGATOIREMENT à une vierge tout juste déflorée ! Peut-être qu'ils ont trop regardé l'image de "virgin Killer" !.
Que ces publicités entretiennent un rapport étroit avec la séduction,
le charme, la célébration des sucs corporels, c'est le tronc commun de ce type de communication.
Jusqu'ici rien de nouveau...
Qu'une position lascive se réserve le droit d'une invitation à notre inconscient,
qui plus est quand le modéèe est en maillot de bain en tirant sur l'élastique de sa culotte,
nous sommes effectivement assez loin d'un message subliminal qui aurait échappé à notre Moi regardant.
Dans ce cas de figure il n'y a pas vraiment besoin de faire des dessins.

Là où vous dépassez un peu la mesure, c'est dans cette appropriation du sens
et les cheminements que vous empruntez pour nous y conduire
Mais c'est votre pêché mignon de croire que votre vision est la restitution de la vérité.
Cette virginité tout juste prise... est bien le point saillant (merci M TF1) de votre chronique.
Le reste est de l'habillage pour faire diversion, buldings, flacons phalliques,...un enfilage (!) de lieux communs, comme le souligne Paul Langlade,
car même une bouteille de Perrier peut prendre des allures de sex-toy. (très en vogue)

Quant à parler de fleur symbolisant la temporalité des faits, le fameux "tout juste"
il s'agirait plutôt de ces points rouges, censés être un rappel des lucioles du film, mais étant en réalité les gouttes de sang de votre pensée.
C'est toujours l'ambiguïté de vos démonstrations,
car même si elles coincident avec une cohérence de démonstration,
elles n'en demeurent pas moins partielles et subjectives.

En appuyant sur le fait que le modèle est une ancienne actrice de porno,
ce point agit comme ces fameuses légendes qui changent le regard sur une image.
Car c'est une vraie manipulation de sens, car nous ne voyons plus une jeune femme sensuelle,
mais une habituée des plateaux de luxure, car le public à qui est destiné votre chronique
n'est plus sans ignorer les prouesses de notre belle.

Vous omettez également de souligner la part inconsciente que peut aussi avoir un créateur,
fut t'il publicitaire, en fabriquant une image, car contrairement a un pré supposé de votre chronique,
rien ne vous autorise à dire que cette image a été construite dans l'intention que vous évoquez.

Nous pourrions aussi nous interroger pourquoi, en faisant suite
à la chronique Virgin killer, car c'est bien de la suite qu'il s'agit,
pourquoi à vous lire, cette virginité est "Prise" et non "Offerte", voire "Partagée", ou encore "Perdue".
Question de point de vue ?
Mais cela ne nous regarde pas...

Bon les sophistes ont encore de beaux jours....

RÉPONSES EN VRAC



On oppose, à mon interprétation, le trio katana-wakisashi-tanto. Certes, cette interprétation est recevable.
On oppose, à mon interprétation, la symbolique du coquelicot fleur de mort. Mouais. Pour vendre un parfum, ya mieux, non ?
Et voir là-dedans les morts de Gaza, alors là… les bras m'en tombent (c'est de ma faute, faut pas jouer avec un katana, ça coupe !).
Mais admettons. Allez, admettons. Ce qui compte, ce ne sont pas les éléments pris individuellement, mais leur assemblage.
C'est ça qui leur donne un sens. Et vous aurez beau considérer l'association de ces différents éléments dans toutes les positions possibles
(lèvres, coquelicot, flacons, gratte-ciel, ronds rouges), vous n'arriverez pas à sortir de l'interprétation que je donne de cette affiche.
Même ceux qui refusent de voir un symbole phallique dans la forme de ces flacons Kenzo, dans celui de Givenchy
ou encore dans celui de Dior Addict.
Ah tiens, d'ailleurs, c'est bizarre, aucun contradicteur n'évoque ces pubs Dior Addict.
Un oubli, sans doute.
Bien pardonnable, allez !
pu#*!@ de m... est-ce qu'on pourrait arrêter de décrire comme symbole phalique tout objet dont la hauteur est supérieur à la largeur, ça devient fatigant cet hyper-sémiologie freudienne
Le coquelicot fait aussi partie de la famille des pavots et celui que l'on trouve dans les campagnes, a, il me semble quelques vertues soporifiques meme si ces vertues sont moins forte que celles des pavots utilises pour faire l'opium.

Et nous avons peut-etre la une autre analogie possible entre "ivresse" et "mort"
"C’est au cours des guerres napoléoniennes que l’on commença à remarquer le coquelicot, cette fleur mystérieuse qui poussait sur les tombes des soldats morts au combat.

.Le coquelicot fit une réapparition remarquée au cours du 20e siècle du fait que les sols de la France et de la Belgique étaient devenus riches en calcaire à cause des décombres de la Première Guerre mondiale. Les petites fleurs rouges fleurissaient autour des tombes des soldats comme elles l’avaient fait 100 ans auparavant."

Autre interprétation possible mais non présentée comme étant EVIDENTE : le coquelicot, pousse sur les tombes des soldats morts comme pour rappeler la fragilité de la vie.
Une odeur de mort que l'on peut ressentir à la nouvelle des morts dans la bande de Gaza !

Excusez, M Korkos, cette publicité ne fait pas forcément penser au sexe, sauf peut-être quand au moment où vous la regardez un besoin et un désir pressant du à un manque
(de sexe, vous l'avez deviné), vous fait dévier une interprétation qui aurait pu être en accord avec la gravité du moment...

Ce qui serait intéressant , ce serait que nous indiquions chacun notre interprétation mais en oubliant complètement celle de Korkos, avec un regard neuf, sans influence freudienne, avec notre propre sensibilité.
Monique et Robert ressemblent furieusement a Monique et a Jean-Claude, personnage d'une certaine emission de France-Inter. Monsieur Korkos copierait-il sur ses petits camarades ;-) ?
Pour la première fois depuis 1939, CHANEL va licencier 200 personnes.

Ça m'a donné l'idée de cette petite bêtise.

PatriceNoDRM
Pour la pub Kenzo les flacons me faisaent plus penser a des Katanas ( ou même Tanto pour se la peter ) qu'a des attributs masculins.
Par contre vous m'avez fait douter avec les trois gouttes de sang.

Il en reste que Monique et Roberts sont de gros obsédés.
Non il m'arrive parfois de bégayer !
Le sexe ! le sexe ! y a que ça de vrai ! pour cette fois je vous le passe ! cher Alain. Les parfums ! les parfums ! je pue alors ou quoi ?! J'adore pet de none ! parfum très rare et d'une exceptionnelle délicatesse ! à offrir sans aucu.. aucune hésitation dans son coffret d'origine.
Et au sommet des… des flacons, une fleur, symbole d'une virginité qui vient tout juste d'être prise.

J'aime toujours autant ces interprétations énoncées comme des évidences...

Si l'hymen est aussi un terme botanique qui s'applique aux fleurs,
si cette même "fleur" est associé aux jeunes filles, (merci madeleine !),
si cette fleur, un coquelicot en l'occurrence, symbolise une fragilité, car elle se fane très vite se refusant au bouquet
de là à illustrer la virginité qui vient tout juste d'être prise....c'est votre liberté d'interprétation dans le champ des possibles,
la symbolique ayant une souplesse onirique ne pouvant se réduire à une seule définition.

Exit une volupté sensuelle.....plus consensuelle.

"Tout juste" ...de trop ?

La dure vie des chasseurs de poux n'est pas toujours de tout repos
car en plus il faut se soumettre à la vindicte populaire du forum.
qui s'indigne de faire tant d'histoire pour une poignée de mots.

Pour ce qui est du coquelicot, il est aussi le symbole du souvenir en Amérique du Nord (au même titre que le bleuet français)
des victimes de la première guerre mondiale, car cette fleur pousse sur les terres labourées
comme le furent les champs de bataille qui se couvraient de fleurs rouges à la belle saison.
Sexe, champs de bataille après l'horreur, terre labourée, fragilité, virginité tout juste prise....

Pour l'histoire du flacon :
C'est à Odile Lobadowsky, qui travaille avec kenzo depuis plusieurs années, que revient la tâche de faire vivre et prospérer la division parfums de la maison.
Mission vite accomplie, car, en lançant en l'an 2000 Flowerbykenzo, elle bouscule véritablement le monde de la parfumerie.
Le jus, à la fois floral, frais et poudré, est un délicieux mélange de rose, de vanille et d'opoponax, mais ce sont d'abord les flacons qui retiennent l'attention.
«Nous avions en effet décidé de lancer d'un seul coup le même parfum dans trois contenants différents», raconte-t-elle.
Serge Mansau lui dessine alors une création spectaculaire: des tiges de verre plus ou moins hautes, où s'épanouissent en transparence
des coquelicots à plusieurs stades de leur floraison.
«Je voulais cette fleur, qui, bien qu'inodore, a toujours été l'une des préférées de M. Kenzo.
Et puis j'aimais sa fragilité, sa lumineuse poésie.»
En créant ce «bouquet de flacons», la maison rencontre un succès qui ne se démentira pas.
Aujourd'hui encore, Flowerbykenzo représente à lui seul un tiers des ventes de la marque.
Et, pour le faire connaître à travers le monde, des champs entiers de coquelicots de papier sont régulièrement installés, à Paris,
ou sur la place Rouge moscovite...

...rouge, sang, fleur, etc .....

Ce qui est bien avec les raccourcis, c'est qu'on va plus vite pour comprendre quelque chose.

Il faudrait que je lise "Lacan pour les nuls" plutôt que tenter dans un aveuglement
de séparer le bon grain de l'ivraie, autre parasite comme le coquelicot des champs de céréales.
Face aux fleurs de Kenzo, je propose une petite mise au parfum rétro d'un maître de l'art nouveau, dans ses volutes de fumée, de cheveux et de plantes.
http://www.galleryofart.us/Alphonse_Mucha/Alphonse+Mucha+-+Job+-+Wallpaper.jpg.html
Monsieur Korkos,
c'est la première fois que nous intervenons, car nous nous sommes sentis directement visés au travers de cette chronique.
Oui nous avons une fuego rouge à vendre d'ailleurs depuis 10 mois,., et un petit sapin odorant brise des Landes danse la makarena accroché au rétroviseur.
Chaque samedi matin, nous allons à Intermarché en autobus. C'est d'ailleurs là que vous nous avez observé. Vous étiez lové contre la minette de papier qui sent le Shalimar, aviez votre cabas et vous grilliez une de ces clopes crépitantes les yeux mi-clos.
Mais pas d'illusion, cher voisin, nous aussi on a repéré votre petit jeu. Ce matin, vous sentiez Fleurs du mâle, de Gautier, un parfum qui s'est mal vendu parce qu'il sent trop la fleur d'oranger. Z'avez peur de rien, vous, monsieur Korkos... Continuez comme ça, mais moins de gaudriole, c'est pas parce qu'il fait froid qu'on doive rester sous la couette avec des chroniques salaces...
Cordialement,
Monique et Robert !
"Qui maîtrisait les odeurs maîtrisait le cœur des hommes"
A lire !
Merci pour cette chronique. Toutefois, vous écrivez:

La jeune femme est taïwanaise, elle s'appelle Shu Qi. Actrice, elle débuta dans des films pornographiques avant d'acquérir une certaine notoriété dans des films d'action où ça fait boum ! boum ! pan ! pan ! t'es mort ah non ! blessé seulement !

Votre présentation de Shu Qi est trop sommaire à mon goût d'adorateur absolu des films d'Hou Hsiao Hsien —que je considère donc comme le plus grand cinéaste contemporain et qui a eu , entre autres nombreuses qualités, le mérite insigne de faire tourner Shu Qi dans deux de ses chefs-d'oeuvres, Millennium Mambo (site officiel)et Three Times (site officiel). Ce fut grâce au talent qu'elle exposa admirablement dans Millennium Mambo que la charmante actrice put enfin abandonner sa carrière dans des films érotiques cheap.

En outre, vous citez le Tombeau des lucioles comme source d'inspiration de la pub Kenzo. Personnellement, je ne peux m'empêcher de voir dans certains plans de la pub Kenzo une réminiscence de quelques plans d'Hou Hsiao Hsien dans Millennium Mambo (plans filmés au ralenti dans lesquels Shu Qi se tient debout dans une décapotable roulant dans Taipeh la nuit, et que l'on entr'aperçoit ici dans la bande annonce du film...).

Et sinon, je tiens à le répéter: Hou Hsiao Hsien est le plus grand cinéaste actuellement en exercice, et tous ses films (ou presque) sont splendides!!


PS anecdotique: avant de choisir comme pseudonyme Hurluberlu, il m'arrivait de signer mes interventions sur le ouaibe sous le sobriquet de Shuqi, tant j'admire Millennium Mambo (je l'avais vu six fois au cinéma lorsqu'il était sorti, je ne compte pas mes revisionnnages DVD).
Encore une belle chronique.

Tres belle deconstruction photoshopee de l'affiche Kenzo.

Juste une petite question : Bien sur, ce genre d'images pour la publicite est utilisee pour creer en nous un desir sexuel faisant resurgir tous nos fantasmes de partenaire ideal.

Mais a quel point n'y a-t-il pas egalement un facteur d'identification :

Je suis un homme, si j'utilise tel parfum je vais devenir ce type tout muscle, et c'est probablement ce qui va faire tomber toutes les femmes a mes pieds.

Je suis une femme, peut-etre qu'en utilisant ce parfum, je vais finalment avoir l'occasion de connaitre un certain plaisir.
« Cela change le citoyen en client sous hypnose et l’esprit critique en machine à s’émouvoir, à compatir, à désirer… » B. P-D

Merci de nous le rappeler même si au début vous profitez un peu du stratagème.
Pourquoi cacher ce parfum que je ne saurai humer ?

Shu Qui, égérie aussi (et surtout) du réalisateur Taïwanais HHH, Hou Hsiao Hsien qui a sublimé sa plastique, n'a pas, je crois savoir, commencé dans le porno. Vous y allez fort.

Juste de l'érotique.

Quoi, je chipote, je chipote, en même temps, elle aurait fait du porno, je ne vois pas le problème, je ne fais par partie d'une ligue de vertus, j'aurai tendance à les combattre plutôt, y compris en période sainte.

Bon, maintenant, revenons au sujet, le sexe est exploité, oserai-je dire, à toutes les sauces, pour faire vendre, premier constat. Il l'est d'autant plus lorsqu'il s'agit de parfum, second constat.

Ce qui me parait, si ce n'est légitime, un peu plus censé que pour une voiture, une cafetière, un lave linge...
L'odorat, la dimension explicitement charnelle du produit appelant déjà ce lien.

Est-ce une bonne raison pour se défier de la publicité ?

Perso, j'ai toujours condamné la pub... indépendamment de son exploitation du sexe pour capter l'attention.

Même la pub la plus chaste m'apparait comme une exploitation à des fins autres qu'elle même, ce qu'elle est systématiquement d'ailleurs et la distingue en cela d'une œuvre d'art (par exemple, un nu photographié par Helmut Newton use aussi du sexe pour séduire, capter l'attention, mais lorsque vous l'acquérez ou le contemplez vous avez bel et bien du sexe sur le produit, aucun hiatus).

C'est pourquoi je n'hésite pas régulièrement à m'approprier et détourner rapidement la propagande marchande pour en faire un objet esthétique.

Il suffit généralement de recouvrir la mention du produit, de n'être pas susceptible de l'employer (je mets rarement du Flower de K., allez savoir pourquoi ?), bref, de séparer la dimension plastique de la dimension marchande (lorsque c'est possible) pour transformer cet envahisseur, qu'est toute pub, en ami de mon espace esthétique.

La Joconde au départ, c'était bien fait pour vendre un yaourt, non ?

yG
Merci M'sieur Korkos.
D'abord parce que c'est bien fichu et fait avec humour.
Ensuite parce que lorsque ce sont les féministes qui proposent ces analysent, elles sont renvoyées dans les cordes au motif qu'elles auraient la lorgnette sélective.
Ensuite encore parce qu'effectivement la mode du porno-chic ou porno-trash dans la pub (et pas que) a tellement envahi tous les champs du quotidien que majoritairement nos contemporains ne perçoivent plus son impact (sauf erreur de ma part, M.Marzano a bossé là dessus, et d'autres).
Ensuite enfin, parce que j'en ai marre qu'on prenne les gens par leurs..sentiments... (haha) pour leur faire acheter des machins et des trucs (voire des bidules), c' est réducteur pour l'é^tre humain, qu'il soit femme, homme ou raton-laveur (ouais, c'est une nouvelle race d'humains, ai-je unilatéralement décidé).
Que notre civilisation occidentale tente un déni massif du principe de réalité et se double d'une acceptation d'être réduit à ses comportements de séduction, zutéflûte, quoi, on est pas si peu corticalisé-e-s quand même?

Remarques liminaires: les femmes des PP (pubs parfums) sont en situation d'être des cibles d'un désir prédateur, et sont présentées comme déjà en état de plaisir (ça évite du taf, quoi), si pas sexuel, au moins sensuel (c'est bien connu, les femmes ont une auto-sexualité, ne serait-ce qu'iconique) et les hommes des PP sont en situation d'être des cibles d'un désir qu'ils peuvent -ou non -refuser: effet de contexte et de double standard dans les rapports sociaux de genre.
Ceci posé, notez quand même que les hommes des PP s'adressent aussi pas mal aux gays (codes visuels etc).
Enfin il me semble.

(si vous tapez, évitez la tête, merci).

mebahel
J'aurai préféré Raymonde et Robert : ça aurait accentuer le côté "pauvre gens" à la Bidochon !! Et oui on tombe tous dans le panneau. Trop fort ces publicitaires. Mais c'est bon aussi de s'imaginer en sex symbol. Je me rappelle du parfum Bic qui n'a pas marché alors que c'était un produit de qualité. 2 erreurs : un emballage modeste et un prix trop bas. Quand on achète un parfum, si on ne le paie pas un certain prix, on a l'impression d'acheter de la camelote : c'est le rêve qu'on paie.
"Au loin, la ligne de gratte-ciel vient rappeler la turgescence des flacons."
Si je puis me permettre, les flacons ne sont pas turgescents (=gonflés par leur contenu). Même si la ligne de gratte-ciel et la forme des flacons évoquent irrésistiblement certaine érection.
Les lucioles qui volent autour de la belle Shu Qi sont exclusivement des mâles. Les pauvres femelles ne peuvent pas voler, ce ne sont que des vers luisants avant de se transformer en nymphes.
TCHD : Chuis un fan de Miyazaki, et du Tombeau des lucioles de son pote Takahata. Si je peux un jour parler de Miyazaki, de l'anime et du manga, je ne raterai pas l'occasion. Encore faudra-t-il que l'actu me la fournisse, cette occase.

RENARD
: Ah mais je regrette, c'est pas ma faute si les parfumeurs nous abreuvent de leurs réclames en cette période ! Je n'y suis pour rien, je nie toute responsabilité, d'ailleurs c'est bien simple, en ce moment je me promène avec un bandeau sur les yeux, ce qui m'évite de voir les pubs Dior j'adore sur les arrêts de bus, les pubs Flower by Kenzo sur les flancs de bus parisiens, j'en passe et des plusse pires.
Vous ne pensez qu' à çà ! cher Alain ! je signale vos agissements à Daniel !

Bonnes fêtes tout de même ! quand le chef part en vacances, je ne sais où d'ailleurs ? ! les souris dansent !
Visionnage du making of: Dieu ( ou Diable ), que cette fille est jolie ! Faut pas nous faire des coups comme ça de bon matin, cela nuit à la concentration de la lecture de la chronique :-)
Sérieusement, ce texte est un peu la suite de "virgin killer", non ? ( La provoc sexuelle )
Mais quelqu'un qui cite "le tombeau des lucioles" ne peut être foncièrement mauvais. Note aux lecteurs: n'allez pas le voir pour l'érotisme, ce film est tragique. Quand est-ce que vous nous pondez un ptit texte sur l'animation japonaise ? Il y aurait beaucoup à en dire.
Je peux vous prêter ma collec de Miyazaki.
.
Pour Kenzo, il y a une jolie musique. Il s'agit de "Introduction" de The Shanghai Restoration Project qui s'inspire des mélodies jazzy des années 1930.

Belle chronique odorante !

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