Ah que c'est drôle ! réduite Eva joly, femme politique à ses lunettes et à un entonnoir symbolisant la folie, c'est d'un goût exquis et d'un sexisme rare mais très bien porté au Figaro semble t'il.
Dans l'historique l'entonnoir à l'air de signifier la folie, ce que j'ignorais. Je ne vois absolument pas en quoi ce que dit Eva Joly relève de la folie, je la trouve plutôt très raisonnable dans sa façon de dire les risques du nucléaire, le rôle des paradis fiscaux dans le monde en Afrique en particulier. Si elle gène tellement le Figaro que ce docte journal ne voit plus que ses lunettes (signe du temps qui passe) et de son entonnoir sur la tête, c'est que cette Eva dit et fait des choses dont pour ma part je suis fière.

Malgré le côté "désign" je trouve ça nul. L'entonnoir je le renvoie sur la tête gonflée de quelque journalistes du Figaro qui pérorent sur les antennes pour défendre leurs intérêts, leur ordre et leur glorieux Président qui sauve le monde tous les matins.

Je ne l'avais pas vu la mise à jour!

Tiens y'a Obalk qui vient d'avoir une méga promo sur Inter pour son livre qui explique comment on regarde un tableau ! Pourquoi pas Korkos http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=12121 ?
Je vais me revisionner cette émission un de ces quatre tiens http://www.dailymotion.com/video/x90b48_korkos-obalk-integrale_news.

On comprend pourquoi DS n'a pas décerné le prix du concours de l'été de la Une du Figaro, malgré l'immense talent des concurrents. Le Figaro est IMBATTABLE.

En fait, l'équipe de campagne d'Eva Joly avait plutôt mis en avant les lunettes comme le symbole du "changement de vision".

La pochette du dernier album de Voulzy et le peintre C.D. Friedrich : n'y aurait-il pas là matière à quelque étude icono-comparatiste ?...

C'est ,encore cette fois, un plaisir de vous lire Alain ! Vos chroniques sont passionnantes !

merci pour cette remarquable chronique

merci

Sans les peintres flamands on ne saurait pas grand chose des entonnoirs sur la tête.
C'est quoi ce pot dans la taverne, sous le pied de la dame dans une petite caisse en bois, un crachoir?

Eva est loin d'être zinzin, c'est certainement une sorcière, c'est bien dérangeant pour la clique de politiqueux et journaleux, c'est "ma sorcière bien aimée", les lunettes rouges j'adore, pour ma prochaine paire, tiens ....

Tout vous inspire m'sieur Korkos. Génial.

Moi je croyais que c'étaient les manifestants anti-service militaire des années 70 qui avaient créé les plus beaux entonnoirs (nous défilions derrière un entonnoir géant fait par des étudiants aux Beaux-Arts) mais je vois que Bosch, Bruegel et bien d'autres l'avaient peint bien avant, l'entonnoir des fous.
Sinon, j'ai bien aimé les entonnoirs que Gotlib avait dessinés sur la tête des "fous de bassan" dans la Rubrique à Brac ;o))

J'ai adoré cette chronique !
Je m'étais souvent demandé d'où venait cette figure de l'entonnoir, sans jamais me donner les moyens de rechercher, et ... vlà que j'ai la réponse, et bien d'autres informations passionnantes, là, confortablement et agréablement ! C'est vraiment chouette !

Il doit être un peu fou donc le Japonnais qui a inventé les lunettes entonnoirs pour mettre les gouttes dans les yeux ;-)
Et sinon les lunettes rondes (ou presque) moi, y'a rien à faire ça me fait penser au musicien fou qui les arbore sur cette pochette où figure ce titre au clip déjanté.

On se demande bien ce qui relèverait de la folie chez Eva Joly, à côté de l'autre détraqué surélevé.
Tiens ! faudrait lancer le tee-shirt talonnettes.

J'aime bien le qualificatif « génial » devant le nom de Bosch. Ça sonne juste !

Cette façon de réduire Eva Joly à des accessoires lunettes + chapeau/entonnoir me fait penser à lui:
http://www.unificationfrance.com/IMG/jpg/invisible_man_david_goyer_4.jpg

Eva Joly, invisible ou inaudible?

Le fou

Je rêve un pays rouge et suant le carnage,
Hérissé d'arbres verts en forme d'éteignoir,
Des calvaires autour, et dans le voisinage
Un étang où pivote un horrible entonnoir.

Farouche et raffolant des donjons moyen âge,
J'irais m'ensevelir au fond d'un vieux manoir :
Comme je humerais le mystère qui nage
Entre de vastes murs tendus de velours noir !

Pour jardins, je voudrais deux ou trois cimetières
Où je pourrais tout seul rôder des nuits entières ;
Je m'y promènerais lugubre et triomphant,

Escorté de lézards gros comme ceux du Tigre.
- Oh ! fumer l'opium dans un crâne d'enfant,
Les pieds nonchalamment appuyés sur un tigre !

Maurice ROLLINAT (1846-1903)

Oh la la ! Comme elle se fait insulter.

Elle la ramène alors qu'elle est femme et étrangère, un sacrilège pour Monsieur Figaro. Pas que pour lui d'ailleurs.

Hi hi hi hi
Je l'adore. Vais-je faire une infidélité au Front de Gauche ? Je me tâte, surtout après avoir vu ce retour aux sources artistiques.

Mazette, çà, c'est de la chronique !

(Bien qu'un peu surprise par la désinvolture avec laquelle vous évacuez la symbolique du rouge, mais ce n'était pas au centre du propos, j'ai bien compris).