Face à la presse trumpo-bollorisée
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Commentaires préférés des abonnés
Quand la gôche américaine sème la désolation dans son propre camp, qu’elle ne défend pas les intérêts de ceux qu‘elle est sensé représenter, qu’elle soutient un état génocidaire, difficile de mobiliser ses électeurs. Il faudrait qu’enfin cette (...)
Pour que l'alternative existe, il faut que chacun fasse sa part.
Bluesky fonctionne et commence à avoir suffisamment d'utilisateurs pour que le réseau soit vivant.
M. Schneidermann je vous en conjure, quittez twitter, arrêtez de soutenir ce néo-fascism(...)
s'il y a bien un peuple qui ne peut pas donner de leçon au peuple américain d'avoir ré élu Trump; c'est bien le peuple français.
Et oui; nous tomberons encore plus bas ( si possible) la prochaine fois, tant que la caste médiatico-politique fera la plu(...)
Derniers commentaires
Dans la série des narratifs auxquels la presse succombe à cause de sa tendance à vouloir réagir dans l'instant, vous vous souvenez de toutes les analyses à propos d'un raz-de-marée républicain, "landslide victory'', etc... ? Ben en fait il apparait que Trump n'a au final pas remporté la majorité du vote populaire, au dernier décompte il est à quelques centièmes de pourcent en dessous des 50%, pas à l'historique 53% ("inédit hors réélections de Reagan et Bush Jr.") qui lui était attribué au départ (et évidemment comme entre temps les grands médias sont passé à autre chose, personne ne corrigera les milliers d'heures de commentaires à ce sujet). Et le pire c'était que c'était complètement évident, sachant que seuls 60% des votes de la côte ouest étaient comptés au moment où ils furent faits.
"La première vague de bouleversements technologiques qui ont affecté la démocratie (2016-2024) est terminée. Ce qui commence maintenant est quelque chose de bien pire : l’ère du chaos informationnel. "
deux articles de Carole Cadwalladr séparés de 8 ans
Tech is disrupting all before it – even democracy is in its sights nov 2016
A new era dawns. America’s tech bros now strut their stuff in the corridors of power nov 2024
Pour faire plaisir à Pekebou/jeanel
Corentin Sellin sur twitter ( 26 tweets ) :" Si on tente 1 rapide synthèse du samedi matin de tous les facteurs qui se conjuguent- sans être chacun suffisant- pour expliquer la victoire nette- sans raz de marée "
"maximiser l'influence de la "galaxie indé", face à la presse trumpo-bollorisée".
Toujours le même fantasme qui permet de se donner bonne conscience à bon compte. La suggestion de Daniel Scheidermann, c'est le degré zéro de la politique. Un peu comme les colibris de Rabhi (si chaque zoziau amène sa cuiller de flotte, on va éteindre l'incendie) ou les conseils "écolos" dérisoires (n'oubliez pas de fermer le robinet quand vous vous avez les dents.
Ces bons conseils à bon compte du grand sage, c'est plus facile que de faire de la question des médias une question politique en œuvrant pour démanteler l'empire Bolloré, en luttant pour davantage de pluralisme et contre les concentrations des médias entre les mains d'une poignée de milliardaires, plus facile que de militer pour redonner toute sa place qu service public. L'information n'est pas une marchandise. Et ce n'est pas en disant qu'il vaut mieux faire ses courses dans une petite boutique plutôt que dans les supermarchés que ça change le fait que le pauvre, il ira toujours au moins cher.
Une fois de plus je déplore a mise en avant de solutions cosmétiques alors que le problème est d'une toute autre ampleur.
Au lieu de se vanter d'une manière grotesque d'être le seul site de critique des médias, Arrêt sur images ferait mieux de rejoindre la lutte de ceux qui, comme Acrimed, font de la question des médias une question véritablement politique.
Candidat de gauche election américaine 2024
Jill Stein Geen Party
Cornel West People's Party
Claudia de la Cruz, Party for Socialism and Liberation
le vote selon les revenus CNN Exit poll 2024 ( Avec le temps il y aura des ajustements et des précisions )
extrait
"Cela signifie que les États-Unis ne sont pas près d'élire une femme présidente ?
J'espère que si mais j'en doute ! Ce que l'on a vu en 2016, c'était la forme moderne du sexisme. "Oui, je voterais bien pour une femme, pas de problème, mais pas celle-là". Certaines attaques contre Hillary Clinton en 2016 n'ont pas visé Joe Biden, elles ont disparu comme par enchantement, et ça c'est du sexisme. Hillary ne représentait pas les stéréotypes de la féminité que l'on imaginait. Et je crains que cette vision des femmes augmente plutôt que de s'atténuer."
Premières étapes :
1/ J'invite les millions d'Américains ayant voté Kamala a résilié leur compte Twitter.
2/ J'invite les milliers d'Américains ayant voté Kamala et ayant ou s'apprêtant à acheter une Tesla à ne pas le faire ou la revendre
3/ J'invite les millions d'Américains utilisant Amazon à résilier leur compte et à stopper toute livraison à leur domicile
Ouai rien qu'à l'écrire c'est pas gagné!
Il ne reste plus à Bolloré qu'à se trouver un candidat menteur, violeur, fraudeur.
Il n'est pas nécessaire qu'il ait les cheveux jaunes et qu'il joue au golf.
Un candidat, pas une candidate.
Je sais, la fille du borgne a les cheveux jaunes...Mais elle n'a violé personne ou alors on ne nous dit pas tout.
Il ne reste plus à Bolloré qu'à se trouver un candidat menteur, violeur, fraudeur.
Ça tombe bien, Hanouna devrait avoir beaucoup de temps libre très prochainement... ;-)
"Un fait important dans l'analyse des résultats. Dans au moins 2 des Etats clefs (Wisconsin, Michigan) perdus par Harris, les candidats sénatoriaux démocrates parviennent à garder le siège pour le parti et dans 1 3e, Arizona, font déjà nettement mieux qu'elle. Échec spécifique
Et dans les nombreuses autopsies post- mortem de l'intérieur de la campagne Harris, les mêmes faits déjà connus auparavant reviennent sans cesse: défaillance managériale, candidate californienne en hiatus culturel avec l'électorat populaire etc.
Dans leur chemin de reconstruction qui s'annonce amer et difficile, les démocrates qui prétendent en tant que "gauche" représenter un électorat populaire non diplômé du supérieur tendant à les fuir pourront méditer des exemples de campagnes réussies.
Si vous n'avez qu'un article à lire pour comprendre par la bande la défaite de Harris contre Trump, lisez ici comment, en Arizona, le représentant Gallego pourrait gagner son siège de sénateur en battant la trumpiste Lake. Un indice chez vous...https://semafor.com/article/10/11/
Ruben Gallego est un fils d'immigrés mexicain et colombien, élevé par une mère seule secrétaire, engagé dans les Marines après Harvard et qui a servi 3 ans au combat avant de faire de la politique. Toujours à gauche. Mais qui a pu se recentrer grâce à son parcours personnel.
Gallego n'a pas encore gagné quoique très bien placé mais dans le contexte de la poussée Trump, très marquée en Arizona, il fait déjà beaucoup mieux que Harris. Parce que bien mieux adapté aux électorats populaires ambitionnés par les démocrates.
Et des femmes démocrates ont aussi gagné des courses difficiles. Elissa Slotkin l'emporte de justesse au MichiganMais là encore: un passé "sécuritaire" inattaquable (ex- analyste de la CIA sur le terrain en Irak) et des racines rurales réelles. "
Avec le temps il y aura des ajustements et des précisions.
Bleu Harris
Rouge Trump
La presse trumpo-bollorisée ? Encore une des obsessions de notre ami Daniel !
Il me semble que, en comme en 2016, Trump a gagné contre la presse., non ?
S'il a gagné, c'est aussi parce que son adversaire était particulièrement médiocre. On 'a pas assez fait remarquer la similitude entre cette élection opposant Trump et Harris et l'élection opposant Sarlozy et Royal : un candidat vulgaire et populiste contre une politicienne transparente, mise en avant par le parti de gôche parce qu'elle est une femme.
J'aurais espéré que en France, les journalistes et expert.e.s autoproclamé.e.s en politique américaine mangent un chapeau texan en feutre direct à la TV. Bouilli, le chapeau, c'est plus digeste.
Daniel Schneidermann évoque "le prestigieux vestige du Watergate". C'est amusant de voir un site comme Arrêt sur images perpétuer le mythe du Watergate et de la presse d'investigation. C'est peut-être cet angle mort qui brouille la lecture sur la démocratie américaine.
L'histoire du Watergate mérite d'être revisitée. A commencer par la fameuse histoire des micros, qui n'ont jamais existés. Quand le FBI a fouillé les locaux, juste après l'arrestation des "plombiers", ils n'en ont pas trouvés. Ils auraient été découvert un mois plus tard par un simple employé du siège de campagne des Démocrates.
Il y aurait beaucoup de documents à lire sur la question, mais cet article du magazine New York est un bon début. :-) Même Ben Bradlee, le directeur éditorial du Washington Post avait des doutes sur le récit digne d'une fiction de Woodward et Bernstein : “and meeting in some garage. One meeting in the garage? Fifty meetings in the garage? I don’t know how many meetings in the garage … There’s a residual fear in my soul that that isn’t quite straight.”
Et l'histoire du pot de fleur vaut son pesant de cacahuètes.
Résultats presque complets et comparaison avec lelection précédente :
Trump 2020: 74,223,975
Trump 2024: 71,353,267
Difference: -2,870,708
Biden 2020: 81,283,501
Harris 2024: 66,415,656
Difference: -14,867,845
C'est bien l'effondrement des démocrates qui permet la victoire de Trump. Manifestement présenter une candidate aussi à droite que Trump mais avec une coiffure normale ne fait pas gagner.
" We Are Not Going Back " ne surent-ils pas.
Monsieur Schneidermann pourquoi continuez vous à vous exprimer sur X ??? et à enrichir du fait Mr Musk... j'espère que vous ne roulez pas en Tesla... et aussi que vous ne prévoyez pas de faire un voyage dans l'espace avec Space X ... là vraiment j'exagère ... du moins j'espère ... Toujours très bien vos "Obsessions" de même que vos émissions sur les BD ou sur le "laisser parler... même si c'est pas si facile"
Rien de politique dans la victoire de trump , comme d'hab.
les noirs sont masculinistes , les latinos sont religieux
Victoire incontestable de Trump, les Démocrates ne pourront même pas accuser Jill Stein, elle s'est complétement vautrée 614 756 votes (0,4 %) .
J'ai bien peur, que les peuples, fatigués de ne pas être entendus, de ne pas voir leur situation s'améliorer aient choisi de pulvériser les systèmes en place. Les peuples donnent leurs voix aux pires candidats, ceux qui leur promettent un grand remplacement des élites.
Pour beaucoup, la presse fait partie des élites et est donc disqualifiée au profit de X ou de la presse Bollorisée, pseudo anti-élite.
La démocratie est en mauvaise santé partout dans le monde. Peut-être parce qu'elle a toujours choisi le camp de l'économie au dépend de celui du peuple. Le PIB plutôt que le bien être.
La droite au pouvoir, la gauche au pouvoir, le centre au pouvoir, la politique a finalement toujours été la même.
Que peut la presse, même indépendante contre ce fait?
Michel Feher, penseur belge, a écrit un livre "Producteurs et parasites", où il analyse le vote RN comme un rejet des "parasites" d'en bas mais aussi d'en haut. On retrouve ce comportement chez les électeurs de Trump. Les "élites médiatiques" sont insupportables à ceux qui se battent pour leur quotidien et voient l'écart entre les déclarations et les actes.
L'autosatisfaction des "bien-pensants" est dévastatrice. . .
Le dernier clou du cercueil de Harris , garbidge .
Ouais , mais pas que , trump parle de respect , donne l'impression de parler vrai , tout comme ces fils de putes du front .Vrai , respect .Ce qu'a essayé de faire notre débile en chef au départ , sauf que ce con a dit sa vérité de méprisant ,pauvre tache .. Chez nous notre seul espoir , le seul qui parle qui parle a notre intelligence , c'est Mélenchon , le salut ne peut etre que là , tout le reste est faux .Ils en sont arrivés a nous faire plus croire en rien . Mais bon , a quoi bon essayer d'inverser la vapeur , winter is coming , trhis is the end ...
Dans une élection où l'argent est roi .....
Idiocracy, plus que jamais...
Ce qui me stupéfie, c'est la répétition de l'aveuglement des éditocrates et autres blablateurs dans les médias. En 2016, déjà, ils faisaient des gorges chaudes en évoquant Trump et ses outrances. Un tel clown n'a aucune chance d'être élu, rigolaient-ils.
Hier, je regardais les chiffres des états clefs, ceux qui faisaient la bascule. Trump devançait son adversaire. J'en étais resté à ce que la plupart des médias mettait en avant : Harris avait rattrapé son retard et plusieurs sondages la mettait même devant Trump. Ils oubliaient que dans cette drôle de démocratie, avec le système des grands électeurs (le vainqueur dans un état remporte tous les grands électeurs), on pouvait avoir plus de voix que son concurrent et perdre.
J'ai parié avec des amis hier que Trump allait gagner (si j'avais parié des sous, je serais riche). Tous me disaient, en substance : tu es fou, Trump est complètement cinglé, il est dangereux, les Américains ont eu le temps de s'en rendre compte.
Comme nos éditocrates préférés, ils prenaient leurs désirs pour la réalité.
« Ce journalisme a montré son efficacité, par exemple, comme nos confrères et consoeurs de StreetPress, en multipliant les enquêtes sur l'incompétence et le racisme des candidats présentés par le RN aux dernières législatives » certes, mais ne négligeons pas le rôle joué par certaines chaines locales (comme les France3-régions) qui ont pu ternir l'image de certains "petits" candidats RN en les invitant en plateau.
Quand la gôche américaine sème la désolation dans son propre camp, qu’elle ne défend pas les intérêts de ceux qu‘elle est sensé représenter, qu’elle soutient un état génocidaire, difficile de mobiliser ses électeurs. Il faudrait qu’enfin cette gôche se remette en question au lieu de pleurer sur l’élection d’un monstre qu’elle a contribué à faire émerger en ignorant le désarroi des classes sociales qu’elle a abandonné.
Comme la gôche européenne, qui en s’obstinant dans la défense d’une politique néolibérale mortifère, au détriment des plus démunis, alimente le terreau pour la prise de pouvoir de la peste brune un peu partout en Europe.
Bonjour Daniel
Dans la spéciale France Inter de lundi 4 matin (Présidentielle américaine : les dernières heures de la campagne), Laurence Haïm journaliste franco américaine de New-York, faisait partie du plateau. À la fin de la spéciale, Nicolas Demorand demande à chaque intervenant son pronostic. Laurence comme les autres participants, refuse de donner son pronostic. Mais Laurence répètera à deux reprises « il va y avoir une énorme surprise ».
En effet, à l’heure où j’écris ces lignes il semble bien que Donald ait tout gagné : les grands électeurs, le vote populaire, le Congrès et le Sénat.
Que savait-elle vraiment ? Quels étaient les signes de sa certitude ?
C’est seulement hier mardi qu’on a entendu Donald annoncer que s’il perdait dans une élection régulière, il accepterait sa défaite ! Que savait-il lui aussi avant même le début du vote ?
Où sont les failles dans le système médiatique et les instituts de sondage ?
Qu’en pensez-vous ?
Merci
Vous écrivez : « Nouveauté pourtant : en 2024, Trump s'est approprié Twitter, que son propriétaire Elon Musk a mis, en desperado, à son service. »
se souvenir néanmoins de Joe Biden snobant Musk lors du lancement de sa politique en faveur du véhicule électrique car ce dernier refusait l’installation des syndicats dans ses usines. Peut-être y voir aussi une réponse à la déconvenue infligé.
Par ailleurs, une chose assez intéressante : les milliardaires ont présidés à la désindustrialisation, actuellement, ils président à l’installation des pouvoirs d’extrême-droite dans ses mêmes contrées, l’important étant de conserver les pouvoirs tant de capitaux que politiques…
"Twitter que les citoyens désireux de débattre et de s'informer devraient, en toute logique, déserter. Mais voilà : il n'existe pour l'instant aucune alternative efficace à qui souhaite, si peu que ce soit, et sans le secours de l'argent, peser dans le débat. "
L'alternative, elle n'apparait pas comme cela par miracle ou par l'intervention du saint esprit. C'est pas il n'y avait rien et Twitter fut parce qu'avant la pensée en 180 signes il y avait des lieux de débat (qui n'ont pas disparu d'ailleurs). "Quand on pense qu'il suffirait qu'on n'achète pas pour que ça ne se vendent plus" disait Coluche. Dans un monde capitaliste, l'acte d'achat équivaut à un droit de vote. Donc l'alternative c'est à ceux qui la souhaite de la soutenir et de déserter les autres.
s'il y a bien un peuple qui ne peut pas donner de leçon au peuple américain d'avoir ré élu Trump; c'est bien le peuple français.
Et oui; nous tomberons encore plus bas ( si possible) la prochaine fois, tant que la caste médiatico-politique fera la pluie et le beau temps, tant que l'indifférence et l'acceptation des énormités telles que "quand tu arrives premier ça ne veut pas dire que tu as gagné" sera de mise sans que ne fasse réagir plus que ça !
nouvelle pensée au peuple palestinien avec Trump aux manettes des USA...
Le problème, c'est que tous les journalistes (et médias) se proclament indépendants.
Bien d'accord avec Eärendil. Tant que personne, ou seulement quelques individus isolés et anonymes, ne fera la démarche de changer de cheval, ce seront toujours les mêmes canassons boiteux qui tireront le carrosse. La force des monopoles réside dans l'inertie des consommateurs.
De profundis .....
Pour que l'alternative existe, il faut que chacun fasse sa part.
Bluesky fonctionne et commence à avoir suffisamment d'utilisateurs pour que le réseau soit vivant.
M. Schneidermann je vous en conjure, quittez twitter, arrêtez de soutenir ce néo-fascisme et faite votre migration, emportant avec vous plusieurs milliers de personnes.