Face à Trump, les satiristes plus efficaces que les journalistes ?
Mieux vaut en rire qu'en débattre ? Une chercheuse américaine, Sophia A. McClennen, avance que la satire politique saurait mieux faire face à la difficulté de traiter de la présidence Trump. Alors que les médias dits "mainstream" s'obligent à commenter le moindre tweet, interjection ou allégation fantaisiste du président, les satiristes semblent réussir à les prendre pour ce qu'elles sont : des "conneries". Et libèrent ainsi du temps pour parler des choses importantes. Vox.fr, dans une vidéo, en a donné un exemple parlant: l’affaire de la prétendue "mise sur écoute" de la Trump Tower par Barack Obama.
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Derniers commentaires
" Michaël Moore lui attribuait ainsi "la plus grande susceptibilité, chez un "bully", que je n'ai jamais vue."", c'est une énorme faute de français, une traduction erronée de"The greatest susceptibility (...) I have EVER seen", (et non pas "NEVER").
J'ignore si la traduction proposée est simplement reprise d'une autre source ou réalisée pour l'occasion, mais c'est à la fois une grosse erreur sur l'anglais ("ever"/"never") et en français : "le/la plus (...) que je n'ai jamais vu(e)", c'est un non-sens ! Un non-sens qui prolifère depuis que les traductions de l'anglais sont faites au kilomètre par des gens qui le parlent mal.
J'ai une petite question de cuisine interne. Quand ASI traduit en français des vidéos américaines (cf. celle-ci ou celles du Daily Show il y a quelques temps), est-ce que cela fait partie d'une collaboration avec les médias en questions ou est-ce que ça rentre dans le droit de citation?
Peut et a déjà des effets?
La plus grande susceptibilité que je n'ai jamais vue?
Les mimes de Baldwin? Ils sont muets?
Je sais, ce n'est pas l'essentiel de l'article. Mais. Surtout que les satiristes, justement, cisèlent leurs textes.
Et quand même, M.Moore n'appelait pas QUE à constituer une armée de comiques, mais à d'autres actions aussi: résister aux expulsions, téléphoner quotidiennement à son député et sénateur, et pas pour raconter des blagues:
https://www.democracynow.org/2017/1/20/michael_moore_naomi_klein_on_resisting
Etrange formule. Faut-il avoir des preuves pour ouvrir une enquête ? Jusqu'à tous récemment, j'avais cru naïvement que les enquêtes avaient pour fonction de découvrir des preuves.
Je me demande d'ailleurs quelles têtes feront, si on découvre des preuves, ceux qui, sans rien connaitre à l'affaire, savent déjà qu'il n'y a pas de preuve.
Par ailleurs, je ne sais pas si nous devons nous réjouir du fait que ce sont les humoristes, plutôt que les analystes politiques. qui montent au créneau pour lutter contre l'ignobleTrump (vous avez, le grand blond avec une peau orange).
Trump raye d'un trait les engagements écologiques de Obama le cool guy, engagements que ni Obama le roi du du stand-up ni Trudeau le play boy 'fils de' qui fait de la boxe torse nu n'ont vraiment appliqués.
Pour la com Trump est le bad guy, juste parce que...
Dans les faits c'est kif-kif bourricot.
A noter aussi que le "deep state" qui fut un délire de complotiste névrosé a subitement retrouvé une fonction dans les billets d'un Guetta, désormais le pouvoir "profond" est reconnu et élevé au grade de "contre-pouvoir" sauveur de la démocratie...
pff...