Facebook, histoire d'une supercherie ordinaire
Jean-François Achilli, journaliste politique à France Inter, un des journalistes dupés par "l'imposture Facebook", nous adresse ce témoignage. On apprécie qu'après avoir été présenté dans notre enquête comme l'un de ceux qui ont aidé à la propagation de cette rumeur (nous écrivions : Et enfin, c’est la consécration. Lundi 31 décembre à 11 h.38, l’élection est annoncée par le site de Radio France, via l’un des 11 blogs de France Inter, celui de Jean-François Achilli") notre confrère reconnaisse publiquement son erreur explique comment il en est arrivé là
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
Par contre, la pub gouvernementale met en scène une mère, bien sûr : une espèce de "bourge" idiote et irresponsable, par dessus le marché. Car bien entendu, ce qui touche à l'éducation des enfants, c'est le boulot de la mère (incompétente). Le père lui, est au choix : absent ? pas concerné ? Mort ? C'est pas son boulot, merde !
Et je suis d'accord avec David Abiker pour parler de paranoïa. Internet, c'est avant tout un outil, ni plus ni moins dangereux que la rue, le téléphone portable, le métro, le collège (jeu du foulard et autres idioties), etc.
Un outil à l'usage duquel il faut bien sûr éduquer les enfants. Quoi d'étonnant à cela ?
Anne
(grand mère de 65 ans)
on aurait bien aimé un exemple, on aurait bien aimé aussi que quelqu'un dise que même sur internet il faut vérifier et recouper l'information. L'histoire de Marciac par exemple est assez exemplaire. Pendant 15 jours j'ai fait circuler l'info et personne n'y croyait pourtant il y avait déjà des sources, des témoignages et des preuves, il y avait une date, un lieu largement de quoi vérifier et enqueter. c'est pourquoi j'ai mis l'info sur mon site , très vite..
dès qu'on parle d'un truc dont les médias n'ont pas parlé on est suspect...Alors que depuis des années on se rend bien compte que ce que disent les médias devrait être encore plus suspect.
Le mythomane reçoit des soutiens étonnant et accuse Mr Schneiderman et Morandini de ne pas faire leur boulot , énorme !!!!!
On ne dira jamais assez le courage de ces grands reporters de l'impossible, immergés au coeur du danger, pour nous servir le scoop encore fumant. Achilli est de cette trempe, et je m'étonne qu'au cas particulier il n'ait pas mieux recoupé ses infos, lui qui va généralement les rechercher sur le terrain, au péril de sa vie.
Je renouvelle mon soutien et ma confiance à Monsieur ACHILLI. Je l'ai moi-même un peu malmené sur son blog-radio étant assez allergique à tous ces sites de "socialisation"...
L'erreur est humaine et tous les internautes ne sont jamais à l'abri d'une fausse info qui circule sur le Net.
Les conséquences cette fois-ci en sont minimes et puis, le jeune homme parlait de ses souhaits de Paix. Si l'on mettait en lumière toutes celles et tous ceux qui parlent de Paix et de Solidarité, Internet serait tellement plus humain !
Cet événement aura au moins contribué à révéler la fragilité des médias et nous permettra en tant qu'internautes à augmenter notre vigilance et aiguiser notre sens critique.
Suite au message posté par Zed évoquant les "chaînes" sur Internet, j'en profite pour rappeler qu'il existe un bon site qui permet de vérifier la véracité de certains contenus :
www.hoaxbuster.com
Bien amicalement,
Janet
ou encore "Plus c'est gros, plus ça passe"
(Un doute sur les auteurs, je n'ai donc pas precisé)
Et desolé pour les fautes, je ne suis pas pressé, mais nul en orthographe. :)
Où est la responsabilité du journaliste ? Un médecin aurait établi un mauvais diagnostique, même en dehors de son cabinet, il aurait engagé sa responsabilité professionelle, non ?
Alors mr Achilli qui nous explique de long en large la petitesse de son erreur : "fantaisiste", "quelques ligne", "petite touche", "anecdotique", "léger"...
Oui, honte à la profession du copier-coller.
J'aimerais bien connaitre celui qui a révélé la supercherie.
Aprés la méfiance envers les politiques, celles envers les journalistes?
Pas malheureux d'être @sinaute moi...
Cette histoire me fait penser aux chaines (souvent faussent) que l'on reçoit via email pour sauver un enfant d'une terrible maladie,.... , et que l'on doit faire suivre à tous nos contacts le plus vite possible. Personnellement quand je lis ces courriers, et avant de l'envoyer à on tour, je vérifie sur internet la véracité des faits car même si mes amis sont sympa et veulent bien faire, ils n'ont pas ce réflex (c'est bien dommage).
Ici, la chaine est cette histoire de pseudo-président et les journalistes sont ceux qui font passer cette info. La différence avec mes amis, c'est que les journalistes ne vérifient pas les Allégation de ce type (par exemple le fait que l'Elysée l'ai contacté (ÉNORME)).
Mon problème, c'est que je croie plus les journalistes que mes amis, car a mon avis la différence entre ces personne est que l'une est payée pour vérifier les informations. Si le métier de journaliste est de faire passer l'information, mes amis suffisent.
Si des journalistes lisent ce commentaire, je tiens à signaler que je suis le maitre du monde ( pour plus d'information me contacter)
Merci @si de m'aider à mieux regarder ou écouter les médias.
Bravo à ce journaliste - CQFD ;-)
Elle aurait été désastreuse si ...
L'une des entraves les plus évidentes à l'exercice du métier de journaliste reste quand même la surabondance d'information et l'exigence du temps qui empêchent tout deux d'avoir un recul nécessaire à la sélection de l'information pour l'un et à la vérification de l'information pour l'autre. Le métier de journalisme consiste en collecter l'information, les vérifier, les trier, les analyser. Mais l'exigence du temps réel empêche ces différentes actions. Il faudrait pour bien faire créer des services de filtrage et de vérification dans toutes les rédactions, même si, à priori, c'est le rôle des agences de presse qui, on le dit trop peu souvent, représente tout de même plus de la moitié des informations recoltées et véhiculées à travers le monde.
Cela dit,je suis très content de voir que la rédaction laisse place au droit de réponse, de complétion et de commentaire.