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Fakir, le journal qui veut faire souffler "de l'air à France Inter"
L’après-Mermet ? Il se construit. Pas sur l’antenne de France inter comme on pouvait s’en douter. D’un côté, l’ancien animateur de Là-bas si j’y suis finalise son projet de site. De l’autre, François Ruffin, animateur du journal Fakir et ancien journaliste de l’émission de Mermet, lance le collectif De l’air à France Inter pour inviter la station à donner davantage de voix aux classes populaires aujourd’hui sous-représentées. Une première réunion se déroulait jeudi 4 décembre dans le bistrot de Samir.
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Derniers commentaires
Sur France Culture on peut écouter le samedi matin, de 7 à 8, "Terre à terre", une émission excellente, une des meilleures.
France Inter se défend en montrant la part consacrée à la culture, qui serait distribuée démocratiquement à l'antenne, mais on sait bien que la culture seule n'est pas un engagemment social. Sa mise en avant devant le micro est au mieux intéressante et sans enjeux, au pire élitiste.
Je n'ai pas vu le site de François Ruffin sur Inter, mais plutôt que de parler de davantage de voix aux classes populaires, il faudrait demander davantage d'éducation populaire.
Je n'ai pas vu le site de François Ruffin sur Inter, mais plutôt que de parler de davantage de voix aux classes populaires, il faudrait demander davantage d'éducation populaire.
J'espère, chère Anne-Sophie, que quand Ruffin a associé ASI aux torchons que sont Fakir et le Diplo, vous lui avez bien fait comprendre que DS ne mangeait pas de ce pain là, hein!
Désolé
Désolé
Bizarre leur position par rapport à Daniel Mermet.
Quand on connait la qualité de ses émissions et qu'on écoute maintenant "Comme un bruit qui court", ils sont mloin du compte.
Mais bon, s'ils travaillent dans la ouate c'est bien le principal.
Ça me fait toujours marrer ces histoires de "conditions de travail" dès qu'il s'agit d'un "objet culturel", comme si le fait que ce soit culturel ou "engagé" transformait le monde en un vaste champ à bisounours.
Ben nan les gars, porter des cartons de livres c'est aussi pénible que porter un sac de ciment et faire un reportage de qualité c'est difficile aussi, que ce soit à France Inter ou à TF1.
Et puis je vois que Ruffin et consors s'appuient tout de même sur les café repaires...
C'est une idée de qui ça ???
Sinon, à @si, tous les employés sont bien en CDI et gagnent au moins 2500 € net par mois pour 20 heures de travail hebdomadaire maxi ??? (et si possible une bonne mutuelle, un téléphone portable et une voiture, etc.)
Quand on connait la qualité de ses émissions et qu'on écoute maintenant "Comme un bruit qui court", ils sont mloin du compte.
Mais bon, s'ils travaillent dans la ouate c'est bien le principal.
Ça me fait toujours marrer ces histoires de "conditions de travail" dès qu'il s'agit d'un "objet culturel", comme si le fait que ce soit culturel ou "engagé" transformait le monde en un vaste champ à bisounours.
Ben nan les gars, porter des cartons de livres c'est aussi pénible que porter un sac de ciment et faire un reportage de qualité c'est difficile aussi, que ce soit à France Inter ou à TF1.
Et puis je vois que Ruffin et consors s'appuient tout de même sur les café repaires...
C'est une idée de qui ça ???
Sinon, à @si, tous les employés sont bien en CDI et gagnent au moins 2500 € net par mois pour 20 heures de travail hebdomadaire maxi ??? (et si possible une bonne mutuelle, un téléphone portable et une voiture, etc.)
Merci pour ce billet, Anne-Sophie.
Merci @si, je découvre l'initiative!
Je suis quand même un peu perplexe, car comme vous le dites, donner plus de voix aux classes populaires, une idée séduisante évidemment, peut conduire à l'apocalypse poujadiste qu'est RMC.
L'autre jour, P. Cohen a invité un économiste traducteur d'un ouvrage d'économie critique, c'était passionant pour le temps imparti, et c'était pourtant un intervenant tout ce qu'il y a de plus académique. Bon, je reconnais bien évidemment que ce genre d'invité est trop rare sur cette antenne et à cette heure-là !
Donc en tant que telle, cette revendication me parait bancale. Au vu des initiateurs, on sent bien que ce qu'ils veulent, c'est moins de doxa ultralibérale, ce qui me semble tout à fait fondé, mais bien plus complexe, stratégiquement, à formuler, sans parler de l'obtenir...
Mais je leur souhaite courage et succès !
Je suis quand même un peu perplexe, car comme vous le dites, donner plus de voix aux classes populaires, une idée séduisante évidemment, peut conduire à l'apocalypse poujadiste qu'est RMC.
L'autre jour, P. Cohen a invité un économiste traducteur d'un ouvrage d'économie critique, c'était passionant pour le temps imparti, et c'était pourtant un intervenant tout ce qu'il y a de plus académique. Bon, je reconnais bien évidemment que ce genre d'invité est trop rare sur cette antenne et à cette heure-là !
Donc en tant que telle, cette revendication me parait bancale. Au vu des initiateurs, on sent bien que ce qu'ils veulent, c'est moins de doxa ultralibérale, ce qui me semble tout à fait fondé, mais bien plus complexe, stratégiquement, à formuler, sans parler de l'obtenir...
Mais je leur souhaite courage et succès !
Mais RMC ne donne pas la parole aux classes populaires. Ce sont certaines personnes que l'on peut qualifier de modestes et qui tiennent un discours très à droite qui peuvent acceder au micro. Le genre revanchard, trop de gens qui viennent bouffer nos ressources, ce genre.
Certes parfois, on peut entendre des des voix discordantes, mais c'est celui qui est à l'antenne qui tient la barre et a vite fait de les désavouer.
Quant aux Grandes Gueules, c'est une communauté d'imbéciles heureux, l'opinion du bon côté du manche, qui fait même honte à l'expression Café du commerce.
La parole populaire, pas coupée, pas trop, on l'entend sur Europe 1, chez Morandini. Je sais, ça fait mal. Et aussi sur RTL. Jamais sur France Inter, ça, c'est acquis.
Certes parfois, on peut entendre des des voix discordantes, mais c'est celui qui est à l'antenne qui tient la barre et a vite fait de les désavouer.
Quant aux Grandes Gueules, c'est une communauté d'imbéciles heureux, l'opinion du bon côté du manche, qui fait même honte à l'expression Café du commerce.
La parole populaire, pas coupée, pas trop, on l'entend sur Europe 1, chez Morandini. Je sais, ça fait mal. Et aussi sur RTL. Jamais sur France Inter, ça, c'est acquis.
A
B !
C?
Il y a donner la parole et donner la parole, la question est peut être qui sont ceux qui la donnent et que veulent-ils entendre.
L'émission quotidienne de Sonia Kronlund (13H30 - 14 H France Culture) est un exemple de ce que l'on peut faire de bien et je vous assure que l'on entend parler des gens de choses dont on n'avait pas le début du commencement d'une idée et ils en parlent simplement, calmement, crument… comme quoi quand on veut on peut et les "gens de peu", comme disent vulgairement les gens qui ne savent pas où ils habitent, ont des choses passionantes à nous dire
C'est souvent dérangeant (surtout si l'on croit vivre dans un grand pays riche), toujours intéressant si on s'intéresse aux autres.
L'émission quotidienne de Sonia Kronlund (13H30 - 14 H France Culture) est un exemple de ce que l'on peut faire de bien et je vous assure que l'on entend parler des gens de choses dont on n'avait pas le début du commencement d'une idée et ils en parlent simplement, calmement, crument… comme quoi quand on veut on peut et les "gens de peu", comme disent vulgairement les gens qui ne savent pas où ils habitent, ont des choses passionantes à nous dire
C'est souvent dérangeant (surtout si l'on croit vivre dans un grand pays riche), toujours intéressant si on s'intéresse aux autres.
J'te m' foutrais tous ces gauchistes en entreprise. Pour leur apprendre la réalité ( citation authentique).