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Finkielkraut, Macron, et le groupe Yame
On s'en serait douté, Alain Finkielkraut n'a pas aimé L'histoire mondiale de la France
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On s'en doutait, Daniel Schneidermann n'aime pas Alain Finkielkraut, qui a parlé d'IAM. Mais Schneidermann écrit "I AM", alors que ça s'écrit "IAM", sans espace entre le "I" et le "AM".
Tout le monde a le droit de ne pas aimer Finkielkraut. Mais ce que révèle cette erreur, c'est que personne, dans l'entourage (familial, mediatique, forumesque) de Schneidermann, tout au long de l'existence quasi-trentenaire du groupe marseillais, n'a apparemment jamais fait scintiller l'orthographe du nom de ce groupe devant ses yeux.
Le plus drôle, c'est d'ailleurs qu'il suffisait de consulter Wikipédia pour se renseigner sur l'origine du nom du groupe.
Tout le monde a le droit de ne pas aimer Finkielkraut. Mais ce que révèle cette erreur, c'est que personne, dans l'entourage (familial, mediatique, forumesque) de Schneidermann, tout au long de l'existence quasi-trentenaire du groupe marseillais, n'a apparemment jamais fait scintiller l'orthographe du nom de ce groupe devant ses yeux.
Le plus drôle, c'est d'ailleurs qu'il suffisait de consulter Wikipédia pour se renseigner sur l'origine du nom du groupe.
"dont les fondateurs approchent pourtant l'âge de la préretraite,"
C'est Medine qui vous l'a soufflé ?
C'est Medine qui vous l'a soufflé ?
[https://m.youtube.com/watch?v=0uQ_X6nQ8xk]
Ici on parle d'iam ! Qd même 30 de rap, de poésie, d'engagement. Je connais des profs de philo qui s'en servent en cours. Merci DS, Finkie me désole certes, mais Macron est totalement irrespectueusement opportuniste
Ici on parle d'iam ! Qd même 30 de rap, de poésie, d'engagement. Je connais des profs de philo qui s'en servent en cours. Merci DS, Finkie me désole certes, mais Macron est totalement irrespectueusement opportuniste
NTM - Qu'est-ce qu'on attend
[Refrain]
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce…
[Couplet 1 : Kool Shen]
Les années passent, pourtant tout est toujours à sa place
Plus de bitume donc encore moins d'espace
Vital et nécessaire à l'équilibre de l'homme
Non personne n'est séquestré, mais c'est tout comme
C'est comme de nous dire que la France avance alors qu'elle pense
Par la répression stopper net la délinquance
S'il vous plaît, un peu de bon sens
Les coups ne régleront pas l'état d'urgence
À coup sûr...
Ce qui m'amène à me demander
Combien de temps tout ceci va encore durer
Ça fait déjà des années que tout aurait dû péter
Dommage que l'unité n'ait été de notre côté
Mais vous savez que ça va finir mal, tout ça
La guerre des mondes vous l'avez voulu, la voilà
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?
[Couplet 2 : JoeyStarr]
Je n'ai fait que vivre bâillonné, en effet
Comme le veut la société, c'est un fait
Mais il est temps que cela cesse, fasse place à l'allégresse
Pour que notre jeunesse d'une main vengeresse
Brûle l'état policier en premier et
Envoie la république brûler au même bûcher, ouais
Notre tour est venu, à nous de jeter les dés
Décider donc mentalement de s'équiper
Quoi t'es miro, tu vois pas, tu fais semblant, tu ne m'entends pas
Je crois plutôt que tu ne t'accordes pas vraiment le choix
Beaucoup sont déjà dans ce cas
Voilà pourquoi cela finira dans le désarroi
Désarroi déjà roi, le monde rural en est l'exemple
Désarroi déjà roi, vous subirez la même pente, l'agonie lente
C'est pourquoi j'en attente aux putains de politiques incompétentes
Ce qui a diminué la France
Donc l'heure n'est plus à l'indulgence
Mais aux faits, par le feu, ce qui à mes yeux semble être le mieux
Pour qu'on nous prenne un peu plus, un peu plus au sérieux
[Couplet 3 : Kool Shen & Joey Starr]
Dorénavant la rue ne pardonne plus
Nous n'avons rien à perdre, car nous n'avons jamais eu...
À votre place je ne dormirais pas tranquille
La bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville
Pas pour faire la fête, qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Allons à l’Élysée, brûler les vieux
Et les vieilles, faut bien qu'un jour ils paient
Le psychopathe qui sommeille en moi se réveille
Où sont nos repères ?
Qui sont nos modèles ?
De toute une jeunesse, vous avez brûlé les ailes
Brisé les rêves, tari la sève de l'espérance
Oh... Quand j'y pense
Il est temps qu'on y pense, il est temps que la France
Daigne prendre conscience de toutes ces offenses
Fasse de ces hontes des leçons à bon compte
Mais quand bien même, la coupe est pleine
L'histoire l'enseigne, nos chances sont vaines
Alors arrêtons tout, plutôt que cela traîne
Ou ne draine même, encore plus de haine
Unissons-nous pour incinérer ce système
[Refrain]
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce…
[Refrain]
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce…
[Couplet 1 : Kool Shen]
Les années passent, pourtant tout est toujours à sa place
Plus de bitume donc encore moins d'espace
Vital et nécessaire à l'équilibre de l'homme
Non personne n'est séquestré, mais c'est tout comme
C'est comme de nous dire que la France avance alors qu'elle pense
Par la répression stopper net la délinquance
S'il vous plaît, un peu de bon sens
Les coups ne régleront pas l'état d'urgence
À coup sûr...
Ce qui m'amène à me demander
Combien de temps tout ceci va encore durer
Ça fait déjà des années que tout aurait dû péter
Dommage que l'unité n'ait été de notre côté
Mais vous savez que ça va finir mal, tout ça
La guerre des mondes vous l'avez voulu, la voilà
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?
[Couplet 2 : JoeyStarr]
Je n'ai fait que vivre bâillonné, en effet
Comme le veut la société, c'est un fait
Mais il est temps que cela cesse, fasse place à l'allégresse
Pour que notre jeunesse d'une main vengeresse
Brûle l'état policier en premier et
Envoie la république brûler au même bûcher, ouais
Notre tour est venu, à nous de jeter les dés
Décider donc mentalement de s'équiper
Quoi t'es miro, tu vois pas, tu fais semblant, tu ne m'entends pas
Je crois plutôt que tu ne t'accordes pas vraiment le choix
Beaucoup sont déjà dans ce cas
Voilà pourquoi cela finira dans le désarroi
Désarroi déjà roi, le monde rural en est l'exemple
Désarroi déjà roi, vous subirez la même pente, l'agonie lente
C'est pourquoi j'en attente aux putains de politiques incompétentes
Ce qui a diminué la France
Donc l'heure n'est plus à l'indulgence
Mais aux faits, par le feu, ce qui à mes yeux semble être le mieux
Pour qu'on nous prenne un peu plus, un peu plus au sérieux
[Couplet 3 : Kool Shen & Joey Starr]
Dorénavant la rue ne pardonne plus
Nous n'avons rien à perdre, car nous n'avons jamais eu...
À votre place je ne dormirais pas tranquille
La bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville
Pas pour faire la fête, qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Allons à l’Élysée, brûler les vieux
Et les vieilles, faut bien qu'un jour ils paient
Le psychopathe qui sommeille en moi se réveille
Où sont nos repères ?
Qui sont nos modèles ?
De toute une jeunesse, vous avez brûlé les ailes
Brisé les rêves, tari la sève de l'espérance
Oh... Quand j'y pense
Il est temps qu'on y pense, il est temps que la France
Daigne prendre conscience de toutes ces offenses
Fasse de ces hontes des leçons à bon compte
Mais quand bien même, la coupe est pleine
L'histoire l'enseigne, nos chances sont vaines
Alors arrêtons tout, plutôt que cela traîne
Ou ne draine même, encore plus de haine
Unissons-nous pour incinérer ce système
[Refrain]
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce…
Bon ben moi je cite Hamon, c'est à lui il me semble la remarque pertinente sur le contresens de Macron, et c'est lui qui par ailleurs se soucie le plus des inégalités sociales dans son programme - il l'a montré aussi lors de son passage au gouvernement sous Hollande, car le bilan de ce dernier n'est pas nul sur cette question quoi qu'on en dise.
Vous avez écouté le dernier Esprit de l'escalier ? Il a lu L'histoire mondiale de la France. Le livre est corné, annoté, commenté, décortiqué. C'est une chose de ne pas l'aimer, de ne pas être d'accord avec lui. C'en est une autre de lui prêter un défaut dont, ne vous en déplaise, les journalistes sont les premiers responsables, puisque c'est bien eux qui ne lisent pas les livres dont ils parlent. Vous avez le droit de vous enthousiasmer pour cet ouvrage d'histoire qui, pour reprendre votre mot, exprime l'obsession du temps de faire de la France un pays n'ayant aucun génie propre mais possédant toutes les vertues d'une histoire qui serait exclusivement le fruit d'un métissage si moderne. Mais faites le avec des arguments propres, détaillés, plutôt que de déverser, inversement, une version diversitaire de la France. Quant à Macron il a effectivement affirmé qu'il n'avait jamais rencontré l'art français et que la culture française n'existait pas. Finkielkraut n'a pas eu besoin de l'inventer. Ceux dont les oeuvres emplissent les heureux rayonnages de nos bibliothèques et tapissent les murs de nos musées apprécieront. Faut vraiment être un concentré de crétinerie pour envisager la France comme un agrégat. Maintenant salut je vais aller dégager ma nauséabonderie ailleurs.
"l'internationaliste anti-français et rapophile Macron" ? Je pensais qu' à propos de Maxron il fallait plutôt dire en respectant sa pensée productiviste totalitaire dominante " le mondialiste Macron" ??
Mais c'est peut être une remarque pour rien car l'expression semble bien dite avec humour comme" le rapophile"!
Dans ce cas, désolée.
Mais c'est peut être une remarque pour rien car l'expression semble bien dite avec humour comme" le rapophile"!
Dans ce cas, désolée.
Quelle indignité monsieur Schneidermann.... Finko voulait simplement montrer son amour au groupe Wham !
Si la vieillesse est un naufrage, l' Aigritude rend sourd, muet et aveugle.
Mais à quel âge Alain Finkielkraut est-il devenu vieux, coincé dans des convictions, un artérioslécorosé de la pensée et de l’apprentissage ?
Tu as vieilli, Alain, et mal.
Tu t'écoutes penser faisant fi de l'humanité qui t'entoure et voudrait te donner à entendre un autre son.
C'est très grave l' Aigritude.
De plus l' Aigritude, rend paranoïaque : les " Laissez moi parler ! ", hurlés lors d'un débat, en sont un signe évident.
Mais à quel âge Alain Finkielkraut est-il devenu vieux, coincé dans des convictions, un artérioslécorosé de la pensée et de l’apprentissage ?
Tu as vieilli, Alain, et mal.
Tu t'écoutes penser faisant fi de l'humanité qui t'entoure et voudrait te donner à entendre un autre son.
C'est très grave l' Aigritude.
De plus l' Aigritude, rend paranoïaque : les " Laissez moi parler ! ", hurlés lors d'un débat, en sont un signe évident.
Je suis tombé sur un article drôle sur libé ! Ça alors !
"Des missiles anti-Jean-Luc Mélenchon, mode d’emploi"
Auteur : un certain Daniel Schneiderman ! Ah, je me disais aussi !
"Des missiles anti-Jean-Luc Mélenchon, mode d’emploi"
Auteur : un certain Daniel Schneiderman ! Ah, je me disais aussi !
Message déplacé...
comme quoi on peut vite sombrer dans le ridicule lorsqu'on parle de ce qu'on ignore...
... sauf auprès de ceux qui n'y connaissent rien non plus : est-ce que Finkielkraut a la moindre intention de parler aux amateurs de RAP ? Est-ce qu'il se préoccupe de leur ironie ? Non, même pas il les calcule.
Et Macron ? Bah... à l'impossible nul n'est tenu. Tous ces types qu'ont même pas de quoi se payer un costar, c'est pas son cœur de cible hein !
... sauf auprès de ceux qui n'y connaissent rien non plus : est-ce que Finkielkraut a la moindre intention de parler aux amateurs de RAP ? Est-ce qu'il se préoccupe de leur ironie ? Non, même pas il les calcule.
Et Macron ? Bah... à l'impossible nul n'est tenu. Tous ces types qu'ont même pas de quoi se payer un costar, c'est pas son cœur de cible hein !
"les fondateurs approchent pourtant l'âge de la préretraite"
Heu... quand même... ils viennent de sortir un nouvel album qui est vraiment pas mal ; moins bien que L'école, soit, mais quand même. Un morceau qui pour moi sort du lot : "1 gun, 2 gunz, 3" même si, de mon point de vue, il me fait fortement penser au mythique "pose ton gun".
Sinon concernant l'appropriation pathétique de Macron de "nés sous la même étoile", je n'ai pas cru voir de réaction du groupe... Eux qui, ce qui est remarquable, n'affichent pas leurs convictions, ils auraient très bien pu pousser un coup de gueule quand à cette utilisation politique, d'autant plus qu'elle était particulièrement foireuse.
Car soit Macron parle aux Marseillais d'un groupe Marseillais sans l'avoir écouté, soit il conteste ce que dit ce groupe. Dans les 2 cas, ce n'était pas à faire, surtout à Marseille. Mais il y a toujours des cons pour applaudir, même à Marseille.
Heu... quand même... ils viennent de sortir un nouvel album qui est vraiment pas mal ; moins bien que L'école, soit, mais quand même. Un morceau qui pour moi sort du lot : "1 gun, 2 gunz, 3" même si, de mon point de vue, il me fait fortement penser au mythique "pose ton gun".
Sinon concernant l'appropriation pathétique de Macron de "nés sous la même étoile", je n'ai pas cru voir de réaction du groupe... Eux qui, ce qui est remarquable, n'affichent pas leurs convictions, ils auraient très bien pu pousser un coup de gueule quand à cette utilisation politique, d'autant plus qu'elle était particulièrement foireuse.
Car soit Macron parle aux Marseillais d'un groupe Marseillais sans l'avoir écouté, soit il conteste ce que dit ce groupe. Dans les 2 cas, ce n'était pas à faire, surtout à Marseille. Mais il y a toujours des cons pour applaudir, même à Marseille.
'préretraite, ce qui résume à peu près le débat idéologico-politique français.'
Non pas 'Francais' Daniel, c'est le niveau des medias, politiques et universitaires, complètement a la ramasse, et terrorisé par l'election possible de JLM. Les Francais eux se renseignent , vont au meeting, lisent les programmes, s'intéressent réellement a leur futur, au climat, a la #loitravail, pas qu'a VOTRE argent, nous ont en a pas.
Non pas 'Francais' Daniel, c'est le niveau des medias, politiques et universitaires, complètement a la ramasse, et terrorisé par l'election possible de JLM. Les Francais eux se renseignent , vont au meeting, lisent les programmes, s'intéressent réellement a leur futur, au climat, a la #loitravail, pas qu'a VOTRE argent, nous ont en a pas.
On ne peut dépriser IAM,le rap mais on doit ricaner lorsque Finkielkraut exprime ce point de vue...C'est la doxa! Entendre des voitures munies de haut-parleurs plusieurs fois par heure hurlant du rap peut pourtant donner des envies de meurtre. A remarquer aussi la pauvreté du choix des radios en matière musicale. Rarement des gospels,des flamencos,jamais des rebetikos,des tarentelles,des tamourés...
Mais pourquoi donc inviter dans la matinale sur France Culture, un Finkielkraut qui anime son émission sur France Culture depuis 1985, plus de 1300 emissions...
(Notons que Finkielkraut y a remplacé il y a donc 32 ans une emission-débat entre un gaulliste et un communiste qui se nommait "la monde contemporain...)
32 ans de parole sur un média "culturel", chaque semaine, de chaque année, depuis 32 ans, chaque semaine, sur une radio publique...
D'ou l'urgence d'inviter un collègue de bureau dans la matinale pour exprimer les brillantes pensées qu'il n'avait pas encore partagées dans ses 1300 émissions depuis 32 ans, chaque semaine...
Moi président je limiterai à 10 ans la carrière des employés du service public avant de les envoyer faire leurs preuves dans le privé, ce qui changera peut-être la vision des planqués de France Inter qui soufflent fort dans les voiles de Macron (ce matin dans la matinale, trois meetings de campagne ont été évoqués, sur 4 possibles parmi les candidats au 2ème tour, deux de ces trois de façon critique... résultat Macron=acclamé, Le Pen=violences, Fillon=sifflé, Mélenchon=rien) il semblerait que le deuxième tour tant désiré entre La Pen et Macron soit en danger...
(Notons que Finkielkraut y a remplacé il y a donc 32 ans une emission-débat entre un gaulliste et un communiste qui se nommait "la monde contemporain...)
32 ans de parole sur un média "culturel", chaque semaine, de chaque année, depuis 32 ans, chaque semaine, sur une radio publique...
D'ou l'urgence d'inviter un collègue de bureau dans la matinale pour exprimer les brillantes pensées qu'il n'avait pas encore partagées dans ses 1300 émissions depuis 32 ans, chaque semaine...
Moi président je limiterai à 10 ans la carrière des employés du service public avant de les envoyer faire leurs preuves dans le privé, ce qui changera peut-être la vision des planqués de France Inter qui soufflent fort dans les voiles de Macron (ce matin dans la matinale, trois meetings de campagne ont été évoqués, sur 4 possibles parmi les candidats au 2ème tour, deux de ces trois de façon critique... résultat Macron=acclamé, Le Pen=violences, Fillon=sifflé, Mélenchon=rien) il semblerait que le deuxième tour tant désiré entre La Pen et Macron soit en danger...
c'est vrai, on s'en fout de Finkielkraut.
C'est tirer sur une ambulance ou sur un corbillard.
C'est tirer sur une ambulance ou sur un corbillard.
"Les "macaronis" aussi bien, comme on sait, ne font pas "peuple", "
Relire (ou lire?) Cavanna.
Ré-écouter (ou écouter?) Barzotti.
Et ne pas oublier que justement l'opéra italien a été, à partir du 18ème siècle un art définitivement populaire.
Et après, mais après seulement parler de ce qui "fait peuple".
Juste pour éviter de "faire sottise" .
Dans la série les locutions verbales à la con, y a aussi "faire sens" ou le très beau "faire société"
Relire (ou lire?) Cavanna.
Ré-écouter (ou écouter?) Barzotti.
Et ne pas oublier que justement l'opéra italien a été, à partir du 18ème siècle un art définitivement populaire.
Et après, mais après seulement parler de ce qui "fait peuple".
Juste pour éviter de "faire sottise" .
Dans la série les locutions verbales à la con, y a aussi "faire sens" ou le très beau "faire société"
[quote=Daniel Schneidermann]Tout le monde a le droit de ne pas aimer le rap.
Né et élevé exactement dans le même quartier - et bien avant: de nombreuses années avant* - que le leader du groupe cité, je confesse ici non pas "ne pas aimer", mais ignorer, vouloir continuer à totalement ignorer le rap. Demeurer tout à fait indifférent à ce à l'égard de quoi je ne puis être davantage que "tolérant" (à prononcer comme Raimu dans Pagnol!). Par un heureux hasard, Arte hier soir diffusait la représentation à Baden-Baden de la Tosca de Puccini, Tosca pour laquelle, malgré - ou à cause ? - de ma très grande inculture musicale ("vivre sans musique est folie", je me fais reproche à chaque instant de cet aphorisme de Nietzsche), j'éprouve la plus grande, non pas admiration (laquelle suppose musicale formation), ni même passion (terme encore trop valorisant), mais émotion. C'était encore à cela que, dans les années 40 à 60 du siècle dernier, l'on était habitué à appeler musique: la grande (à prononcer aussi comme Raimu l'aurait fait), parmi les plus démunis de culture (et même tout simplement de récepteurs techniques: tourne-disques) de ces "babis", "nabos" ou "macaronis". Lesquels ignoraient jusqu'à l'existence de la musique la plus grande: allemande (Bach, Mozart, Beethoven, Wagner...) réservée aux classes privilégiées. Aujourd'hui il m'apparaît que c'est le rap - et musiques similaires: le rock par exemple) qui fait snobistiquement autorité plutôt chez ceux qui font la loi chez les personnes du haut ("la haute" comme on disait) de la société. De sorte que je** me sens double plouc maintenant: à la traîne d'une culture musicale ancienne ignorée, et imperméable à la médiatique modernité qui l'a supplantée et qu'il ferait mauvais désormais de ne pas cultiver: comme l'atteste Daniel Schneidermann dans ce 9: 15 à l'encontre aussi bien de Finkielkraut que de Macron. Cela précisé, afin de ceux-ci aussi, mais tout autrement que de manière "correcte politiquement", déclarer me sentir - et tenir - à l'écart.
* Et d'ascendance grand-paternelle de "babis", ou "macaronis", ou "nabos", comme alors on les (italiens du Sud) appelait: ritals est, en comparaison, une tout autrement respectable appellation.
** J'en reste au "je" car je n'oserais préjuger de l'existence d'autres gens comme moi... Les "macaronis" aussi bien, comme on sait, ne font pas "peuple", tout au plus (mal): mafia.
Né et élevé exactement dans le même quartier - et bien avant: de nombreuses années avant* - que le leader du groupe cité, je confesse ici non pas "ne pas aimer", mais ignorer, vouloir continuer à totalement ignorer le rap. Demeurer tout à fait indifférent à ce à l'égard de quoi je ne puis être davantage que "tolérant" (à prononcer comme Raimu dans Pagnol!). Par un heureux hasard, Arte hier soir diffusait la représentation à Baden-Baden de la Tosca de Puccini, Tosca pour laquelle, malgré - ou à cause ? - de ma très grande inculture musicale ("vivre sans musique est folie", je me fais reproche à chaque instant de cet aphorisme de Nietzsche), j'éprouve la plus grande, non pas admiration (laquelle suppose musicale formation), ni même passion (terme encore trop valorisant), mais émotion. C'était encore à cela que, dans les années 40 à 60 du siècle dernier, l'on était habitué à appeler musique: la grande (à prononcer aussi comme Raimu l'aurait fait), parmi les plus démunis de culture (et même tout simplement de récepteurs techniques: tourne-disques) de ces "babis", "nabos" ou "macaronis". Lesquels ignoraient jusqu'à l'existence de la musique la plus grande: allemande (Bach, Mozart, Beethoven, Wagner...) réservée aux classes privilégiées. Aujourd'hui il m'apparaît que c'est le rap - et musiques similaires: le rock par exemple) qui fait snobistiquement autorité plutôt chez ceux qui font la loi chez les personnes du haut ("la haute" comme on disait) de la société. De sorte que je** me sens double plouc maintenant: à la traîne d'une culture musicale ancienne ignorée, et imperméable à la médiatique modernité qui l'a supplantée et qu'il ferait mauvais désormais de ne pas cultiver: comme l'atteste Daniel Schneidermann dans ce 9: 15 à l'encontre aussi bien de Finkielkraut que de Macron. Cela précisé, afin de ceux-ci aussi, mais tout autrement que de manière "correcte politiquement", déclarer me sentir - et tenir - à l'écart.
* Et d'ascendance grand-paternelle de "babis", ou "macaronis", ou "nabos", comme alors on les (italiens du Sud) appelait: ritals est, en comparaison, une tout autrement respectable appellation.
** J'en reste au "je" car je n'oserais préjuger de l'existence d'autres gens comme moi... Les "macaronis" aussi bien, comme on sait, ne font pas "peuple", tout au plus (mal): mafia.
les gossips de la presse?
Ce serait possible d'avoir la traduction en français?
Ce serait possible d'avoir la traduction en français?
On vous a connu mieux inspiré, cher Daniel. La haine qui se dégage de cette chronique "médiocre" est proprement insupportable, surtout pour quelqu'un qui vous apprécie. Et, franchement, êtes-vous sûr de bien prononcer l'anglais, même marseillais?
Vraiment, vous me décevez.
P.C.
Vraiment, vous me décevez.
P.C.
Grosse déception des asinautes : rien dans cette chronique sur Mélenchon, sa péniche insoumise (!) et son Alliance bolivarienne.
Chronique très pertinente, comme d'habitude...
Quand on pense que Finkielkraut, Ferry, et BHL seraient l'intelligentsia française ...
Philosophes de mes deux !
Quand on pense que Finkielkraut, Ferry, et BHL seraient l'intelligentsia française ...
Philosophes de mes deux !
Alors pourquoi lui accorder toute une Matinale ?
Je mes suis posé la question... et j'ai zappé sur radio Nostalgie.
Quand j'entends parler Finkie, j'écoute Nostalgie.
Chaque matin Guillaume Erner me fait regretter Marc Voinchet.
Je mes suis posé la question... et j'ai zappé sur radio Nostalgie.
Quand j'entends parler Finkie, j'écoute Nostalgie.
Chaque matin Guillaume Erner me fait regretter Marc Voinchet.
On a vite compris qu'il ne savait pas encore pour qui il allait voter.
Il fallait s'y intéresser. Pffuittt....
Il fallait s'y intéresser. Pffuittt....
Bravo Schneidermann
s'il y avait bien une information importante concernant la manipulation médiatique, c'est l'absence de réaction concernant la mort des 68 enfants, samedi, à Rachidine. Absence de réaction tout aussi unanime que l'émoi provoqué par "les enfants d'Assad".
Vous n'échappez pas à la règle Daniel... les enfants morts (2 fois plus nombreux qu'à Khan Cheikhoun), en réalité vous ne vous y intéressez pas beaucoup.
Les masques tombent. L'information importante n'était pas "les enfants" morts, mais "Assad" le coupable.
La manipulation des masses apparaît dans toute son horreur. hier matin les journaux d'information titraient en Une sur une bagarre de hooligans dans un stade de football.
Le cliché d'un photographe syrien en pleurs à côté d'un corps d'enfant après l'attentat suicide qui a tué 126 personnes, a fait le tour du monde, nous apprenait l'Express.
D'une certaine manière, il est bien normal que le photographe soit l'élément le plus important de ce drame, puisque nos émotions sont conditionnées désormais par les images. Celles qu'on montre à Khan Cheikhoun et celles qu'on ne montre pas à Rachidine. Cette fois ci, Trump ne va pas pleurer sur les 68 petits enfants assassinés, Hollande ne va pas demander la réunion du conseil de sécurité de l'ONU et les peuples ne vont pas s'indigner d'un drame qu'on leur cache.
Voilà où nous en sommes dans une société-marketing, dans un monde où on n'achète pas les produits s'il n'y a pas une belle photo sur l'emballage.
s'il y avait bien une information importante concernant la manipulation médiatique, c'est l'absence de réaction concernant la mort des 68 enfants, samedi, à Rachidine. Absence de réaction tout aussi unanime que l'émoi provoqué par "les enfants d'Assad".
Vous n'échappez pas à la règle Daniel... les enfants morts (2 fois plus nombreux qu'à Khan Cheikhoun), en réalité vous ne vous y intéressez pas beaucoup.
Les masques tombent. L'information importante n'était pas "les enfants" morts, mais "Assad" le coupable.
La manipulation des masses apparaît dans toute son horreur. hier matin les journaux d'information titraient en Une sur une bagarre de hooligans dans un stade de football.
Le cliché d'un photographe syrien en pleurs à côté d'un corps d'enfant après l'attentat suicide qui a tué 126 personnes, a fait le tour du monde, nous apprenait l'Express.
D'une certaine manière, il est bien normal que le photographe soit l'élément le plus important de ce drame, puisque nos émotions sont conditionnées désormais par les images. Celles qu'on montre à Khan Cheikhoun et celles qu'on ne montre pas à Rachidine. Cette fois ci, Trump ne va pas pleurer sur les 68 petits enfants assassinés, Hollande ne va pas demander la réunion du conseil de sécurité de l'ONU et les peuples ne vont pas s'indigner d'un drame qu'on leur cache.
Voilà où nous en sommes dans une société-marketing, dans un monde où on n'achète pas les produits s'il n'y a pas une belle photo sur l'emballage.
Excellent!
Ah après le ticket de métro ou du litre de lait on disqualifie maintenant pour mauvaise prononciation et ignorance du groupe I AM. je trouve que ça en dit plus sur votre personnalité que celle d'Alain Finkielkraut.
Vraiment réducteur, parfois il vaut mieux une page blanche plutôt qu'une chronique mediocre.
Vraiment réducteur, parfois il vaut mieux une page blanche plutôt qu'une chronique mediocre.
J'ai dans ma bibliothèque un livre co-signé par Finkie et intitulé "Internet : l'inquiétante extase" (entretien avec Paul Soriano).
C'est à dire que notre académicien est contre Internet depuis seize ans et n'a toujours pas tenté de voir de qui il pouvait en retourner depuis - je me souviens d'une interview il y a deux ou trois ans où il disait qu'on allait peut-être l'amener sur Internet.
Ne pas se renseigner est avisé, dans un sens puisqu'il n'y a pas de moyen meilleur pour laisser ses opinions intactes et pures que de ne pas les confronter au réel.
Les gens comme Finkie sont utiles une fois de temps en temps, puisque comme chacun sait, une pendule arrêtée donne l'heure deux fois par jour. Dommage que tant de gens prennent l'heure sur celle-ci sans se poser de questions.
C'est à dire que notre académicien est contre Internet depuis seize ans et n'a toujours pas tenté de voir de qui il pouvait en retourner depuis - je me souviens d'une interview il y a deux ou trois ans où il disait qu'on allait peut-être l'amener sur Internet.
Ne pas se renseigner est avisé, dans un sens puisqu'il n'y a pas de moyen meilleur pour laisser ses opinions intactes et pures que de ne pas les confronter au réel.
Les gens comme Finkie sont utiles une fois de temps en temps, puisque comme chacun sait, une pendule arrêtée donne l'heure deux fois par jour. Dommage que tant de gens prennent l'heure sur celle-ci sans se poser de questions.
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Belle chronique
Finkie qui parle de "Yame" c'est plutôt rigolo... S'est il seulement intéressé à Akénathon leader du groupe ? Son profil devrait lui plaire...
Bon ceci dit je n'ai pas d'exemple précis en tête mais il est parfois arrivé au matinaute d'être aussi largué que ce brave Finkie sur certains sujets culturels.
D'ailleurs pour conclure puisqu'il est question de rap autant en parler de manière sérieuse et pas dans sa version bouillabaisse : le nouveau Kendrick Lamar est sorti vendredi.
Bon ceci dit je n'ai pas d'exemple précis en tête mais il est parfois arrivé au matinaute d'être aussi largué que ce brave Finkie sur certains sujets culturels.
D'ailleurs pour conclure puisqu'il est question de rap autant en parler de manière sérieuse et pas dans sa version bouillabaisse : le nouveau Kendrick Lamar est sorti vendredi.
Oui, bien sûr, les détails sont souvent révélateurs de l'air du moment. Mais revenir sur Finkielkraut, à 5 jours du 1er tour, pour une histoires de rap et de prononciation ?
Quand c'est Roland Barthes qui met le doigt sur l'accent et les tournures de phrases du vieux Gaston Dominici dans les Mythologies, le détail résonne et donne à lire la société française des années 50.
Mais là ?
… pas toujours facile les retours de vacances.
Quand c'est Roland Barthes qui met le doigt sur l'accent et les tournures de phrases du vieux Gaston Dominici dans les Mythologies, le détail résonne et donne à lire la société française des années 50.
Mais là ?
… pas toujours facile les retours de vacances.