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Fondation Louis Vuitton : quand LVMH s'offre des grandes plumes du "Monde"
Une "chrysalide" qui attire des "stars mondiales", qui est "célébrée" dans plusieurs expos et dont la directrice est "admirée et respectée" ? Le cahier spécial Fondation Louis Vuitton, publié dans Le Monde du 18 octobre 2014, le week-end de l’inauguration du bâtiment, manquait déjà de nuances. Alors quand un an plus tard, le Canard enchaîné découvre une improbable interview d’un journaliste du Monde, qui affirme que le supplément était commandé et payé par LVMH, le palmipède s’interroge sur "l’indépendance de la presse". Mais n’espérez pas lire cette interview en achetant le journal étudiant suisse dans lequel elle est parue : il est depuis passé au pilon. Heureusement, @si en a déniché une copie. Alors publicité (cachée) ou pas ? Au Monde, on préfère parler de "partenariat"... rémunéré.
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Derniers commentaires
Je salut ces jeunes gens à l'origine de "l'interview", ça c'est du journalisme!
Que peut-on encore attendre de l'immonde et de la presse de l'oligarchie financière en général...
Je préfère encore lire des dépêches AFP , au moins on sait sans ambiguïté que c'est de la propagande dans 90% des cas.
Heureusement qu'il y a des sites d'info libres sur internet comme Reporterre, Bastamag, là-bas.org, les-crises, etc...
Je préfère encore lire des dépêches AFP , au moins on sait sans ambiguïté que c'est de la propagande dans 90% des cas.
Heureusement qu'il y a des sites d'info libres sur internet comme Reporterre, Bastamag, là-bas.org, les-crises, etc...
Chaque semaine Le Magazine de Le Monde parait avec ses 250 grammes de papier glacé, ses 40 pages d'articles de journalisme publicitaire, 40 pages de "communiqués" avec une page ou deux d'intérêt : la photo insolite du M et je ne sais plus quoi.
C'est le prix à payer en plus de l'abonnement pour se payer quelques articles de fond dans les parties papier journal du journal.
Articles de fond auxquels d'autres journaux se réfèrent ou qui déclenchent des réflexions quand ce ne sont pas des polémiques.
Comme la révolution tarde à venir et qu'elle prend plutôt le chemin d'une réédition de la peste brune, comme les étaux de Noël dégorgent déjà de biens de consommation, il faut se rendre à l'évidence, le système fonctionne à merveilles et ce ne sont pas des étudiants d'art suisses qui vont empêcher les bielles de tourner à moins qu'ils soient prêts à injecter du sable dans l'horlogerie financière de leur helvète de pays!
Et donc financièrement, sauf du côté éthique journalistique, cela tient la route, rien à redire, tout comme la parution des encarts publicitaires sur certains sites d'information, tout comme la censure à Canal + sur les articles à charge contre le Crédit Mutuel.
Non, là ou le bât blesse, c'est "Pas un mot en revanche sur les déboires judiciaires de la construction du bâtiment, ou sur l'amendement de complaisance passé en catimini par deux députés (UMP et PS) pour reconnaître d'utilité publique la Fondation" si ce n'est tout de même que le Journal avait publié en 2011 un article à ce sujet.
Tout cela pour dire, que comme la révolution n'est pas arrivée et que nombre d'entre nous pensent à changer leur iPod iPad iBook et iPanAmerican (ce qui n'est pas mon cas, me contentant d'un Dedion Bouton d'avant guerre) et que tant que l'on peut voir dans certaines vitrines des montres avoisinant les 6000 euros et des sacs Vuitton à un prix que la décence m'interdit d'écrire, faut pas jouer les faux-culs et s'étonner de tels articles de publicité.
C'est le prix à payer en plus de l'abonnement pour se payer quelques articles de fond dans les parties papier journal du journal.
Articles de fond auxquels d'autres journaux se réfèrent ou qui déclenchent des réflexions quand ce ne sont pas des polémiques.
Comme la révolution tarde à venir et qu'elle prend plutôt le chemin d'une réédition de la peste brune, comme les étaux de Noël dégorgent déjà de biens de consommation, il faut se rendre à l'évidence, le système fonctionne à merveilles et ce ne sont pas des étudiants d'art suisses qui vont empêcher les bielles de tourner à moins qu'ils soient prêts à injecter du sable dans l'horlogerie financière de leur helvète de pays!
Et donc financièrement, sauf du côté éthique journalistique, cela tient la route, rien à redire, tout comme la parution des encarts publicitaires sur certains sites d'information, tout comme la censure à Canal + sur les articles à charge contre le Crédit Mutuel.
Non, là ou le bât blesse, c'est "Pas un mot en revanche sur les déboires judiciaires de la construction du bâtiment, ou sur l'amendement de complaisance passé en catimini par deux députés (UMP et PS) pour reconnaître d'utilité publique la Fondation" si ce n'est tout de même que le Journal avait publié en 2011 un article à ce sujet.
Tout cela pour dire, que comme la révolution n'est pas arrivée et que nombre d'entre nous pensent à changer leur iPod iPad iBook et iPanAmerican (ce qui n'est pas mon cas, me contentant d'un Dedion Bouton d'avant guerre) et que tant que l'on peut voir dans certaines vitrines des montres avoisinant les 6000 euros et des sacs Vuitton à un prix que la décence m'interdit d'écrire, faut pas jouer les faux-culs et s'étonner de tels articles de publicité.
Toute cette masse financière extraite des pauvres et réinjectée vers leur éducation...quelle beauté !
Bon. Et alors. On attend d'un site d'analyse des médias un peu moins de naïveté ou plus de mordant. C'est la Fondation Louis Vuitton, c'est écrit dessus, dessous, partout. Bien évidemment c'est un outil de communication et de défiscalisation (ça on en parle moins). LV a dépensé plus de 600 millions d'€ semble-tel pour ce superbe vaisseau plutôt vide.C'est un outil de communication. Le quatre pages dans le Monde d'il y'a deux ans (!) a été pris pur tout un chacun pour un public-reportage. Cet article a deux ans de retard. next.