Fort Boyard : 26 ans de grivoiserie franchouillarde et de clichés sexistes ?
Fort Boyard, c’est bien sûr vingt six ans d’une aventure estivale télévisée increvable. La clef du succès de l’émission de France 2 ? Les énigmes du père Fouras, des épreuves sportives sans cesse renouvelées, des figurants hyper kitsch, une flopée de people lancés à la quête de clefs dans un dédale de pierres et de carton-pâte, sur fond de causes caritatives. Mais pas seulement. Depuis sa création, le télécrochet familial mise sur un autre atout : figurantes sauvageonnes, lutteuses en minishort ultra-moulant, parodie de supplice SM et zooms appuyés sur les décolletés des participantes. Trois décennies bientôt que le rendez-vous estival du service public flatte les fantasmes entre clichés sexistes et grivoiserie franchouillarde…
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Derniers commentaires
Plus un belle loi Travail en application dés la rentrée !
Je n'ai pas étudié ça avec précision mais il y aurait probablement des choses à dire sur le rôle de Félindra la dompteuse noire, de Passe-partout et Passe-temps, les nains muets et porteurs de clés...
Un festival de beauferie ordinaire.
Il y a quelques années, en surfant sur ina.fr, j'ai trouvé CECI : http://www.ina.fr/video/CPB07003448
La télé française n'a pas attendu FB pour mettre en scène des hommes et des femmes dans des situations qui prêteraient à sourire si nous n'avions pas les petites blagues (ololol) de ces messieurs et les agrégateurs qui nous fournissent en articles "les 20 etc etc".
Il est important de souligner le sexisme "ordinaire", pour en prendre d'abord conscience.
Ce que j'en retiens, c'est que les fortes chaleurs ont sur les mâles avancés* qui hantent ce forum des effets libérateurs. Les voilà qui font assaut de grivoiseries même pas dignes de l'almanach Vermot.
Pour n'avoir jamais regardé fort Boyard, je n'en ai que les echos que nous en donnent les [s]inconnus[/s] Inconnus ils méritent bien une petite majuscule. A priori, mon regard est biaisé ((l'ai-je bien écrit ?).
* avancés en âge, pas avancés comme la démocratie du même métal.
Et encore plus vénères de ne pas s'être fait tuer à Nice.
Ce qui m'a toujours intéressé, c'est ce fichu château au milieu des flots avec sa forme de ballon de rugby qui est la preuve même que le Rugby fut inventé en France, et que celui qui a planté ce ballon bien au loin derrière la ligne d'essai devait être de la tribu d'Obélix ou de Pierre Albaladejo.
Mais qu'est que ces grivoiseries déplorables qui rentrent dans les intérieurs les plus respectables par la petite lucarne comparées à celles que personnifient sans allusion des gens élus comme hier Berlusconni ou demain (espérons que non) Donald Trump et qui auront désormais leur place attitrées tout comme Erdogan celle de "défenseur de la démocratie".
Surtout que ceux qui réagissent ne sont pas des habitués des forums. C'est que l'attaque de leurs fondations socio-culturelles leur fait bien mal au c** ! Au point de se lancer dans une réponse à l'article...
Bref, CQFD j'ai envie d'écrire.
Article qui prouve qu'un excès de vigilance peut exister et tendre vers la pudibonderie.
Fort Boyard, c'est la soupape camembert-gros rouge de Desproges. On n'est pas obligé de ne consommer que ça, mais une fois de temps en temps sur une fringale nocturne ça peut être très chouette.
C'est ni la téléréalité, ni Patrick Sebastien (qui lui représente vraiment cette franchouillardise dont vous parlez). Le CSA a déjà fort à faire avec la première catégorie, en expansion depuis 15 ans, et bien plus agressive.
Vous vous emmerdez tant que ça en été, sur @SI pour sortir des articles aussi nuls. Je ne dois pas être sur la même planète médiatique que vous.
Titrer "26 ans de grivoiseries (...) à Fort Boyard" et en faire un vrai sujet.
Je regarde cette émission depuis ses débuts régulièrement, en famille, sans en être un fan absolu, je ne vois pas ce que vous y voyez ou, tout du moins je n'y vois pas matière à dénonciation de ce genre.
La perception que vous en avez est très certainement accentuée par la lecture des tabloïds qui s'intéressent à l'émission uniquement pour mettre en avant l'épreuve des cylindres et son florilège de décolletés. J'avoue moi-même être très surpris de l'importance médiatique du sujet que je découvre. Mon Dieu... Fort Boyard, une émission pour pervers du samedi soir. Humiliante, sexiste, dégradante... ou va le monde ?
Pétez un coup cher ami, détendez-vous...
Fort Boyard, depuis 26 ans est toujours aussi sympathique. Et arrêtez d'y voir ce que les autres veulent y voir. Regardez-le tout simplement et arrêtez de vous torturer le cerveau. C'est un VRAI jeux au moins. Démonter ce genre d'émission plus qu' honorable , aujourd'hui, en plein règne de télé-réalité, Secret Story, Koh-Lanta et autre monstruosité médiatique est, si ce n'est une erreur stratégique, une faute professionelle . Vive Fort Boyard et le décolleté de ses participantes !!!
L'école nous force a respecter la hiérarchie, a être soumis, pourtant, les mecs sont élevés dans l'idée qu'ils pourront tout faire, mais comme au boulot , ils s'emmerdent, ils sont humiliés , ils se redonnent de la gloire avec le machisme, et les femmes subissent pire au boulot et en plus le machisme , qu'elles aussi propagent, par exemple : en ne supportant pas les femmes avec foulard, l'image insupportable de leur propre soumission a elles.
si vous voulez lire un livre réjouissant avec des femmes qui agissent , comme les mecs :
Le temps des révoltes Broché – 16 novembre 2015 de Anne Steiner (Auteur)
Dans les années précédant la Première Guerre mondiale, les conflits sociaux se multiplient dans toute la France, et dans la plupart des secteurs d'activité. Derrière les revendications concernant le temps de travail, le salaire, l'abrogation des nouveaux règlements, la reconnaissance des sections syndicales, c'est toujours d'une lutte pour la reconnaissance du travail et des savoir-faire dont il est question. Un combat pour la dignité que les vignerons du Midi ou de la Champagne mènent aussi en luttant contre les procédés frauduleux qui dévalorisent leur production et les plongent dans la misère. A l'âpreté de ces combats, souvent comparés aux jacqueries d'antan, répond la brutalité de la répression. La troupe charge, mutile et tue, et les peines de prison pleuvent sur les manifestants et les syndicalistes. Ces années de guerre sociale correspondent à l'âge d'or de la carte postale, dont la production explose entre 1900 et 1914. A une époque où les photographies de presse sont rares et de qualité médiocre, c'est sur ce support, média à part entière, qu'ont été fixés les moments forts de ces révoltes urbaines ou rurales : cortèges, barricades, charges de dragons, machines sabotées, demeures patronales incendiées, mais aussi soupes communistes, fêtes et meetings. Mettant en regard récits et images, ce livre nous plonge au coeur de ces événements et nous fait découvrir le métier et la vie des femmes et des hommes qui en furent les valeureux protagonistes.
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/07/20/attentat-de-nice-le-faux-avocat-du-terroriste_4972440_4355770.html
(J'aurais bien envoyé ça à la Rédaque mais elle n'accuse même pas réception)
C'est dire que l’humiliation pour gagner son mascara ne lui fait pas peur.
Pour le reste, ayant vécu 25 ans sans regarder cette chose, je compte bien continuer.
http://misentrop2.canalblog.com/
Mais confirmées pour l'épreuve de la piquouse H1N1 à 1 milliard d'€ sans doute ?
Mais bon, pour les derniers souvenirs que j'ai de l'émission, le sexy ne dépassait pas le niveau des imaginaires pour gamin et ado, en retrait par rapport à ce qu'on a dans les dessins animés, le jeu vidéo, la BD et les dérivés (cf les films de super-héros) avec des rôles que ces dames et demoiselles incarnent elles-mêmes par exemple sur le mode cosplay.
Je ne sais pas quel genre d'évolution des imaginaires on pourrait attendre dans une conception anti-sexiste mais un imaginaire social est par principe du cliché, du stéréotype, de la représentation partagée, du rôle attendu, et il semble compliqué que ceux attribués aux genres (masculinité/féminité) ne soient pas liés au sexe lequel est pas mal conditionné chez le mâle moyen par la perception d'attributs... sexuels.
La Venus de Milo est-elle sexy ? Sexiste ?
P.S. : je laisse aux dames le soin de dire dans quelle mesure la réciproque est vraie, ce qui fait que tel ou tel mâle est jugé sexy pour un public féminin, les trucs du genre le classement des lectrices de Elle de l'homme le plus sexy de l'été.
Quitte à taper dans le cul (!) et le scato:
La salle est rempli de types et de femmes à poils, la clé est caché dans un rectum, le candidat muni de gants de fouille doit trouver la clé, sachant qu'au moins deux personnes dans la salle ont une gastro...
On pourrait aussi imaginer une épreuve plus BDSM où le candidat, suspendu par un crochet anal à un élastique retenue par ses collègues, doit attraper une clé...
Et quitte à changer de style, pourquoi ne pas changer de nom: Fort Bandard, etc.
Avec la méthode spécial pour obtenir la clé des énigmes du père Furax: facile: balancer le vieux à la baille et récupérer la clé. :D