France 2 tombe amoureuse de Besson
Avez-vous déjà vu Eric Besson en short ? L’avez-vous déjà entendu chanter debout sur une table ou raconter ses exploits de stripteaseur ? Non, vous ne rêvez pas, tout ceci a bien eu lieu, à une heure de grande écoute, sur une chaîne du service public, avec le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale. Des journalistes d'Envoyé Spécial l'ont suivi pendant quatre mois (les veinards) pour savoir qui se cachait derrière le personnage public. Entre un voyage au Sénégal, un retour aux sources au Maroc et un passage en province, le ministre les a bien baladés. Il faut dire que la com’ ne lui est pas étrangère.
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Derniers commentaires
« Les fausses excuses de Vincent Peillon » par Olivier Poche, ACRIMED, 21 avril 2010 http://www.acrimed.org/article3362.html
Eric Besson ?« Une métastase de la décadence socialiste »
Ni les sujets, ni la manière de les traiter, ni le sens, rien qui témoigne d'une volonté ou d'une capacité à témoigner des questions cruciales pour la France et le monde.
De la bouillie pour les chats.
Besson est un monstre, au sens premier du terme. Tout chez lui est trop énorme, c'est fascinant. Ils n'entrent dans aucun de mes critères qui définissent l'être humain.
Et votre article m'a vraiment frémir ; première fois que je lis avec autant d'attention chacune des phrases du reportage cité, comme pour m'en imprégner, être sûre que je ne me trompe pas.
Article d'utilité publique.
Sinon, Besson sera certainement ravi de savoir que les fachos italiens ne tarissent pas d'éloges envers lui (émissions de Mermet sur l'Italie)...
ou ça...
Je vous invite tous à signer la pétition pour que Chouchou puisse rester en France, avec ses parents et sa petite soeur Lianna, née le 8 mars, le jour où le gentil Sarkozy a bien voulu laisser revenir Najlae Lhimer en France ... Elections obligent.
Ras le bol de ce monde ou les enfants ne sont que des chiffres pour le "gentil" Besson. Dans l'indifférence générale.
Il fallait donc lui préparer un bon look.
Cet article ment par omission en ne mentionnant pas le passage du documentaire où un ex-collaborateur d'Eric Besson
lit à haute voix un extrait d'une lettre à lui adressée par Eric Besson, lorsqu'ils se sont retrouvés tous deux
adversaires aux élections municipales, après 13 ans de collaboration. Cet extrait qui contenait
des insultes proférées par Eric Besson aurait été écarté du reportage si celui-ci avait été "hagiographique".
Je suis d'ailleurs persuadé que Besson aurait choisi que ce documentaire ne soit pas diffusé si on lui
avait posé la question, car le portrait est globalement à charge si on lit entre les lignes,
ce que s'est justement contenté de faire Sherlock'Com me semble-t'il.
A part "traitre" et "brutalité", le reste est un boulevard, c'est ce que j'ai écrit.
Pour moi, les critiques formulées contre Besson ne sont pas opérantes : le traitre, ça fait trois ans qu'on en parle, la brutalité, il la met en scène lui-même, ça ne lui pose aucun problème et c'est souvent considéré comme une qualité dans le combat politique. On dit bien de Chirac ou Sarkozy que ce sont "grands fauves".
Personnellement, l'absence de questions sur l'identité nationale (un fiasco) mais surtout sur sa politique d'immigration (mensonges répétés sur le délit de solidarité pour ne prendre que cet exemple) m'a sidéré. Mais ce n'est que mon point de vue.
puisque la lettre faisait parler Besson lui-même, je pense que çà peut être opérant pour cette raison.
J'ai trouvé que le reportage, justement du fait de sa neutralité (au sens où l'émission Striptease est neutre par exemple),
était plutôt à charge pour la personnalité de Besson, mais je vous rejoins sur l'absence de contradiction sur les questions politiques.
Par exemple on entend Eric Besson nommer son ministère "le ministère de l'immigration, de l'intégration".
J'aurais aimé que le journaliste s'étonne du raccourci (où est passé l'identité nationale en effet...).
Pour ma part je sais depuis longtemps qu'on ne peut pas être un salaud 24h /24 j'ai ancré définitivement cette idée dans mon esprit le jour où j'ai entendu le fils de Mesrine parler de son père.
ansi ce qui m'intéresse là dedans n'est pas tellement de savoir si cette image sympathique est surfaite comme un minable plan de com. C'est plutot le fait de me demander ce que ça change de connaitre les aspects positifs de la vie et de la personnalité de Besson (je parle des véritables et pas de ceux montrés à envoyé spécial )
J'attendais autre chose en faisant qqes patiences (ben oui, ca existe encore les gens qui jouent aux cartes).
J'en ai retenu notamment la composante viriliste habituelle (merci F.Arié), l'aspect 'réseautez réseautez il en restera toujours qqchose' (mais réseautez entre zhoms, hein!), le pouvoir qui corrompt (et sa suite) et le désir dudit qui corrompt tout autant, et la phrase "pour la droite c'est l'ouverture, pour la gauche la traitrise. Ici on les appelle des transhumants, c'est du bétail politique" relevée par brigitte, sauf qu'il s'agit pas de bétail, mais de gens agissant sur notre quotidien, hélas, trois fois hélas...bref, un peu ce qui a été relevé par tous.
On peut -oupah- admirer la capacité de [s]traîtrise[/s] maîtrise du personnage (faut bien ca pour retourner sa veste, mais toujours du bon côté), après tout, c'est une intelligence toute politique, qu'on peut connoter positivement ou négativement.Qui prouve bien s'il en était besoin que nombre de personnages de cette sphère n'ont pas pour objectif le bien public mais leurs biens à eux (qu'ils soient solides, liquides ou symboliques)
Mais tout de même...l'équipe qui a commis cette.. mmmhh émission ne se sent pas un peu courbattue par ses exercices de souplesse dorsale...?
Yurk.
Et le coût des rouquins? on a un rapport? Et celui des moins de 1,70 m?
Que penserait Besson si on commandait un rapport pour "connaître le coût de Besson pour le pays"? En toute objectivité bien sûr.
Ben oui, ce qui motive un footballeur à changer de club c'est le fric et l'ambition, exactement comme Besson (le pantalon pour du pognon), envoyé spécial aurait pu mettre la vidéo de ce jeune loup puant l'arrivisme qu'avait diffusée rue 89 : http://www.youtube.com/watch?v=iLQoiOLtpuQ
« Même Guillon était plus fin en le comparant à une fouine »
Au passage, le camarade Guillon ce matin nous a privé d'un grand numéro d'humour en ne consacrant pas sa chronique à Alain Minc qui avait préparé, en réponse, un pastiche d'une chronique au faciès, dommage (à 13'50).
Très bonne chronique.
J'en suis originaire, et c'est une très belle région hein, y a pas que ça... :o)
Je n'ai pas regardé ce grand moment de louanges au sieur Besson, mais je vois d'après le compte rendu que le coup de langue a été grandiose.
Je ne crois pas que les joueurs de baballe changent de club par conviction, à moins que celle-ci s'appelle "fric" !
Et il en est de même pour besson ( avec une minuscule, j'y tiens ...)
J'ai vu ce reportage, atterré, et guetté, avec curiosité, les réactions....rien...jusqu'à aujourd'hui...J'ai même eu le sentiment que ce document avait été amputé...: "dans un instant, la deuxième partie de notre reportage..." Mais non, c'était tout!
De la propagande gouvernemental ? assurément...j'avais pourtant une assez bonne opinion du magazine de France 2.
Mais là, notre super journaliste engagé&indépendant a purement et simplement éludé l'ESSENTIEL!! C'est sidérant! Pas un mot sur le débat et ses dérives, sur les expulsions en Afghanistan, la jungle de Calais, la politique du chiffre, la délation organisée par les banques et les administrations...rien rien rien...
La prochaine fois, ce sera un portrait de Doménec où le ne parlera que de politique...et surtout pas foot!
Je pense à ce niveau qu'on ne parle plus de service public mais de télévision d'Etat...
Croit'ils vraiment que personne n'a rien vu, que personne n'a compris la manoeuvre...la lourde tâche de déculturation est en marche...
Encore merci @si...
Je ne l'ai pas encore vue en France, ni n'ai entendu de commentaires à ce sujet sur les radios du "service public"
Je n’ai pas été plus marqué que ça par les commentaires élogieux que vous évoquez. J’ai par contre trouvé l’attitude du journaliste parfois un petit peu faux derche ou le cul entre deux chaises (ceci dit l’abord n’était pas forcément évident). J’ai été un peu déçu itou que le journaliste ne tire de l’itw de Sylvie Brunel, ex-femme de Besson auteure d’un livre sur leur relation, que l’épisode du joueur de tennis surnommé « Terminator » par ses voisin de palier…
OK pour dire que la partie de foot ou la visite aux anciens coturnes d’école sentait bon la comm’ (*), mais au final, c’est bien l’arrivisme et le côté très « perso » du bonhomme qui pointait tout au long de ce reportage avec notamment :
- son parcours au sein de la direction du PS d’homme « sachant se rendre utile » tel que décrit par Cambadélis avec pas mal de distance et d’ironie ;
- Son passage par la case « Challenge », qui vous pose un peu l’homme de gauche.
- Pour la lettre à son équipe, lors d’une campagne électorale , où il demande à chacun de se réconcilier avec les gens qui il sont personnellement en conflit afin de ne pas risquer de perdre des voix ;
il y avait également une dimension assez pathétique dans le reportage illustré par le peu de considération de ses pairs, ou au Conseil municipal de sa ville, par la manière ostentatoire de donner du « mes amis » devant une assemblée comprenant notamment un homme qui s’est présenté contre lui suite à son débauchage et à qui il a cru bon d’écrire une lettre de 8 pages d’attaque très personnelle après qu’il ait été interviewé sur France 3 (lettre aussi hallucinante que le Rebonds dans Libé qu’il a cru bon de commettre suite à la chronique (l’une des plutôt) de Guillon)… Son « no future » politique à gauche comme à droite une fois la parenthèse sarkozyste refermée (même s'il declare ne pas en faire l'alpha et l'oméga de son projet de carrière), et des dégats qui iront surement au-delà en terme d’image (même s’il aura fait bien plus mal ailleurs et s’il faut espérer que le boulot en passe d’être réalisé par les parlementaires et « Cette France là » aient plus d’audience que le contre-feu du ministre).
Au final, ce reportage permettait surtout, amha de relativiser grandement la perte pour le PS et la gauche en général d’un homme comme Besson. En cela, le reportage m'a parut plus informatif que "communicant".
(*) : un autre enseignement fondamental, c’est que Besson apparait nettement plus convaincant dans l’exercice de comm’ balle au pied en Afrique que DSK (pour en rester à ceux qui ont fait cadeau de leur scalp à Sarkozy – pour reprendre la formule récente de Jospin ) :
http://www.youtube.com/watch?v=nOUauv9tDC8 ;-)
"même si avoir les pions blancs pour manger les noirs ne lui déplairait pas "
On se lâche ^^
En fait je me souviens surtout d'un passage au début, au Sénégal: un journaliste (?) sénégalais est interrogé sur Besson
"pour la droite c'est l'ouverture, pour la gauche la traitrise. Ici on les appelle des transhumants, c'est du bétail politique"
Je n'ai pas trouvé de meilleure définition!!
et hop
On ne peut pas faire moins.
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C'est faux, c'est complétement faux, ça m'exaspère de lire ça, alors que l'on sait que de nombreux travailleurs sans papier légal sont déclarés, cotisent donc et payent leurs impôts (quand ils sont imposables, parce que vu ce qu'ils sont payés). Ils sont embauchés sans que l'on contrôle la régularité de leur séjour, soit avec des papiers de séjour falsifiés, mais ils sont déclarés !!!
Le film sur le collectif des sans papier le montre, régulièrement, ce point est rappelé : comment peut-on ENCORE écrire un mensonge pareil ?
Affligeant...