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France Info et la "gauche Prada" de Valls
Une petite nouvelle ce matin dans notre revue des revues de presse : la chronique hybride livrée depuis la rentrée sur France Info. Un exercice de ping-pong entre presse classique et web, doublé d'une longue interview d'un des acteurs de l'actualité.
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Cette semaine, pour annoncer l’arrivée de la nouvelle formule de son journal le 7 septembre, Libé a décidé de miser sa campagne de pub sur de nombreux journalistes, politiques et intellectuels.
Les communicants de la rédaction de Libé ont même fait appel au maintenant célèbre traître, Eric Besson, pour débattre de l’Etat de la gauche face à Cohn-Bendit.
On peut donc écouter l’ancien socialiste, aujourd’hui responsable de l’UMP, dire que «la gauche a déçu et continue de décevoir».
Outre le fait qu’il est assez comique de la part d’un journal de gauche, d’axer une campagne de pub (ou une partie) sur les faiblesses de celle-ci, il est surprenant de voir un ministre de l’immigration et de l’identité nationale se faire l’égérie d’un organe de presse, tel que libération.
Bien qu’il ne soit pas inintéressant de découvrir différents points de vue, le choix du ministre en question peut prêter à confusion.
En effet, défendre l’idée que «l’info est un combat», en mettant en avant un homme qui ne cesse de mentir sur les chiffres ou les procédés d’expulsion des immigrés, est assez risible. Cela l’est encore plus lorsque l’on découvre les lois que fait voter Eric Besson (dénonciation contre rémunération…), ce qui nous fait oublier chaque jour un peu plus qu’il était socialiste.
Libération ne fait que rompre, encore et toujours, avec ses origines
Fondé en 1973 par Jean-Paul Sartre, ce journal avait pour devise de «donner la parole au peuple» et «de lutter contre le journalisme couché»; l’idée étant de refuser la publicité, de miser sur l’égalité des salaires, et que le capital soit détenu par les salariés.
Pourtant, comme le présente très bien «libération, de Sartre à Rothschild» de P.Rimbert, Libé s’est lancé dans la conquête d’annonceurs publicitaires en 1980, a ouvert son capital aux actionnaires, et vit depuis 2005 en parti grâce à Édouard de Rothschild.
Reniant ainsi, tous ses beaux principes
Une fois que l’on admet cela, les 7 pages interview que Libé a consacré à l’épouse de N.Sarkozy, Carla Bruni, le 21 juin, sont à fortiori acceptables.
Malgré les 80% d’internautes ( répondant à un sondage sur l'appréciation de l'article sur Carla ) qui se disent «déçus par ce choix éditorial».
Ce n’est, en réalité, que le prolongement d’une vision politique et économique qui échappe de plus en plus aux lecteurs et au sens même de la création de ce journal.
Mais si vous pensiez que faire reposer la publicité de libération sur un UMPiste refoulé, faire fonctionner l’entreprise libération comme une vulgaire société capitaliste, ou contribuer à l’omniprésence dans les médias du couple présidentiel était le pire…
C’est que vous n’avez pas lu le sublime édito du 19 août, de Laurent Joffrin (directeur de publication) à propos de la guerre en Afghanistan.
Ce dernier, qui a surnommé son article «le dilemme», montre combien il est important que l’armée française reste en Afghanistan.
Au nom de quoi? D’une liberté, à laquelle des milliers d’afghans seront privés, si on laisse les talibans se répandre.
Étrange comme cet argument rappelle celui utilisé lors de la guerre en Irak
Le directeur de Libé ajoute même que terminer la guerre maintenant serait «une défaite désastreuse».
C’est fou ce que ses propos peuvent faire resurgir les démons du passé et rappeler ceux utilisés par les belliqueux de la guerre d’Algérie, du Vietnam et d’ailleurs.
Que dirait Sartre, qui a passé une bonne partie de sa vie à dénoncer la guerre d’Algérie et d’Indochine, si on venait lui faire croire que l’on tue des familles afghanes entières (avec quelques talibans quand on a de la chance), pour le bien de… ces mêmes familles?
Ainsi, l’on peut dire que le Libération de 1973 n’est plus celui que l’on connaît aujourd’hui.
Mais pire encore! Le lecteur ne sait parfois même plus à quoi se rattacher et ignore cette ligne éditoriale qui zigzague de droite à gauche et de gauche à droite, écrasant un peu plus le sens originel de ce journal.
Peut-être que devant leur slogan: «l’info est un combat», Libération devrait accoler: «La confusion, est notre vision».
D.Perrotin
AUTRES ARTICLES SUR HTTP://WWW.ACTUREVUE.COM
Les communicants de la rédaction de Libé ont même fait appel au maintenant célèbre traître, Eric Besson, pour débattre de l’Etat de la gauche face à Cohn-Bendit.
On peut donc écouter l’ancien socialiste, aujourd’hui responsable de l’UMP, dire que «la gauche a déçu et continue de décevoir».
Outre le fait qu’il est assez comique de la part d’un journal de gauche, d’axer une campagne de pub (ou une partie) sur les faiblesses de celle-ci, il est surprenant de voir un ministre de l’immigration et de l’identité nationale se faire l’égérie d’un organe de presse, tel que libération.
Bien qu’il ne soit pas inintéressant de découvrir différents points de vue, le choix du ministre en question peut prêter à confusion.
En effet, défendre l’idée que «l’info est un combat», en mettant en avant un homme qui ne cesse de mentir sur les chiffres ou les procédés d’expulsion des immigrés, est assez risible. Cela l’est encore plus lorsque l’on découvre les lois que fait voter Eric Besson (dénonciation contre rémunération…), ce qui nous fait oublier chaque jour un peu plus qu’il était socialiste.
Libération ne fait que rompre, encore et toujours, avec ses origines
Fondé en 1973 par Jean-Paul Sartre, ce journal avait pour devise de «donner la parole au peuple» et «de lutter contre le journalisme couché»; l’idée étant de refuser la publicité, de miser sur l’égalité des salaires, et que le capital soit détenu par les salariés.
Pourtant, comme le présente très bien «libération, de Sartre à Rothschild» de P.Rimbert, Libé s’est lancé dans la conquête d’annonceurs publicitaires en 1980, a ouvert son capital aux actionnaires, et vit depuis 2005 en parti grâce à Édouard de Rothschild.
Reniant ainsi, tous ses beaux principes
Une fois que l’on admet cela, les 7 pages interview que Libé a consacré à l’épouse de N.Sarkozy, Carla Bruni, le 21 juin, sont à fortiori acceptables.
Malgré les 80% d’internautes ( répondant à un sondage sur l'appréciation de l'article sur Carla ) qui se disent «déçus par ce choix éditorial».
Ce n’est, en réalité, que le prolongement d’une vision politique et économique qui échappe de plus en plus aux lecteurs et au sens même de la création de ce journal.
Mais si vous pensiez que faire reposer la publicité de libération sur un UMPiste refoulé, faire fonctionner l’entreprise libération comme une vulgaire société capitaliste, ou contribuer à l’omniprésence dans les médias du couple présidentiel était le pire…
C’est que vous n’avez pas lu le sublime édito du 19 août, de Laurent Joffrin (directeur de publication) à propos de la guerre en Afghanistan.
Ce dernier, qui a surnommé son article «le dilemme», montre combien il est important que l’armée française reste en Afghanistan.
Au nom de quoi? D’une liberté, à laquelle des milliers d’afghans seront privés, si on laisse les talibans se répandre.
Étrange comme cet argument rappelle celui utilisé lors de la guerre en Irak
Le directeur de Libé ajoute même que terminer la guerre maintenant serait «une défaite désastreuse».
C’est fou ce que ses propos peuvent faire resurgir les démons du passé et rappeler ceux utilisés par les belliqueux de la guerre d’Algérie, du Vietnam et d’ailleurs.
Que dirait Sartre, qui a passé une bonne partie de sa vie à dénoncer la guerre d’Algérie et d’Indochine, si on venait lui faire croire que l’on tue des familles afghanes entières (avec quelques talibans quand on a de la chance), pour le bien de… ces mêmes familles?
Ainsi, l’on peut dire que le Libération de 1973 n’est plus celui que l’on connaît aujourd’hui.
Mais pire encore! Le lecteur ne sait parfois même plus à quoi se rattacher et ignore cette ligne éditoriale qui zigzague de droite à gauche et de gauche à droite, écrasant un peu plus le sens originel de ce journal.
Peut-être que devant leur slogan: «l’info est un combat», Libération devrait accoler: «La confusion, est notre vision».
D.Perrotin
AUTRES ARTICLES SUR HTTP://WWW.ACTUREVUE.COM
Je commence à trouver Valls grotesque.
Se répandre dans les médias de droite en imaginant que ça va lui faire un plus.
Mais ne sait-il pas que les consommateurs de médias de droite votent pour la droite, et donc pour Sarko, et pas pour les socialistes ?
Ou bien les histoires de primaires à gauche seraient pour le favoriser en faisant voter la droite "Intermarché" lors de ces primaires ?
On finit par ne plus savoir si c'est idiot ou très intelligent. Mais c'est grotesque quand même.
Se répandre dans les médias de droite en imaginant que ça va lui faire un plus.
Mais ne sait-il pas que les consommateurs de médias de droite votent pour la droite, et donc pour Sarko, et pas pour les socialistes ?
Ou bien les histoires de primaires à gauche seraient pour le favoriser en faisant voter la droite "Intermarché" lors de ces primaires ?
On finit par ne plus savoir si c'est idiot ou très intelligent. Mais c'est grotesque quand même.
Je ne comprends pas le lynchage systématique de S. Royal - que je ne soutiens pas puisque je vote MoDem - sur les différents médias de gauche, comme le fait Libé systématiquement. Je suis pour l'honnêteté intellectuelle et pour les FAITS et non la diffamation.
[quote=@si]La pépite
Peut-être Grossiord croyait-il avoir trouvé une info originale dans Libération, qui revient sur la rumeur selon laquelle Ségolène Royal travaillerait pour le Programme des Nations unies pour le Développement (Pnud). Malheureusement pour Europe 1, cette affaire date du mois de juin, et a déjà été démentie par le Pnud, comme nous vous le rappelions hier lorsque le Figaro l'a ressortie des limbes.
Voici le démenti de S. Royal qui date déjà de juin dernier :
[quote=S. Royal:]Communiqué de presse du Cabinet de Ségolène Royal – 18 juin 2009
Suite à l’information parue dans Le Parisien et Aujourd’hui en France de ce jour, son Cabinet confirme que Ségolène Royal a été sollicitée par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) en tant que présidente d’une Région ayant été citée comme exemplaire dans la coopération menée avec une région du Sénégal dans le domaine de l’énergie solaire et du micro-crédit. Il lui a été demandé d’oeuvrer à la reconnaissance de l’action des régions, aux côtés des Etats centraux, comme élément clef dans la lutte contre les changements climatiques.
Ségolène Royal a accepté cette mission et sera présente, à ce titre, à la conférence mondiale sur le réchauffement climatique qui se tiendra à Copenhague en décembre 2009.
Elle rappelle l’importance cruciale, pour l’avenir de la planète, du processus de négociation internationale qui mènera à cette conférence internationale. La lutte contre les changements climatiques doit constituer une opportunité de mutation économique pour les pays industrialisés et de développement pour les populations du Sud qui seront les premières exposées aux bouleversements du climat.
En pièces jointes :
- Programme des Nations Unies pour le développement. [Courrier de M. Christophe Nuttall Directeur Plateforme pour les partenariats innovants en date du 16 avril 2009[. (Cliquez ici)
- Courrier de Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes, adressé à M. Christophe Nuttall en date du 10 juillet 2009. (Cliquez ici)
Pourquoi ne pas vérifier vos sources avant de reprendre les inepties de Libé et Cie ? Ou alors, que veut dire votre remarque sur Le Figaro?
[quote=@si]La pépite
Peut-être Grossiord croyait-il avoir trouvé une info originale dans Libération, qui revient sur la rumeur selon laquelle Ségolène Royal travaillerait pour le Programme des Nations unies pour le Développement (Pnud). Malheureusement pour Europe 1, cette affaire date du mois de juin, et a déjà été démentie par le Pnud, comme nous vous le rappelions hier lorsque le Figaro l'a ressortie des limbes.
Voici le démenti de S. Royal qui date déjà de juin dernier :
[quote=S. Royal:]Communiqué de presse du Cabinet de Ségolène Royal – 18 juin 2009
Suite à l’information parue dans Le Parisien et Aujourd’hui en France de ce jour, son Cabinet confirme que Ségolène Royal a été sollicitée par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) en tant que présidente d’une Région ayant été citée comme exemplaire dans la coopération menée avec une région du Sénégal dans le domaine de l’énergie solaire et du micro-crédit. Il lui a été demandé d’oeuvrer à la reconnaissance de l’action des régions, aux côtés des Etats centraux, comme élément clef dans la lutte contre les changements climatiques.
Ségolène Royal a accepté cette mission et sera présente, à ce titre, à la conférence mondiale sur le réchauffement climatique qui se tiendra à Copenhague en décembre 2009.
Elle rappelle l’importance cruciale, pour l’avenir de la planète, du processus de négociation internationale qui mènera à cette conférence internationale. La lutte contre les changements climatiques doit constituer une opportunité de mutation économique pour les pays industrialisés et de développement pour les populations du Sud qui seront les premières exposées aux bouleversements du climat.
En pièces jointes :
- Programme des Nations Unies pour le développement. [Courrier de M. Christophe Nuttall Directeur Plateforme pour les partenariats innovants en date du 16 avril 2009[. (Cliquez ici)
- Courrier de Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes, adressé à M. Christophe Nuttall en date du 10 juillet 2009. (Cliquez ici)
Pourquoi ne pas vérifier vos sources avant de reprendre les inepties de Libé et Cie ? Ou alors, que veut dire votre remarque sur Le Figaro?
Pour moi Emmanuels Valls c'est aussi et surtout la gauche "pas assez de Blancos ici"
http://www.ozap.com/actu/blancs-manuel-valls-evry-maintient-propos/282226
ça fait un petit moment que je me désintéresse de ce bouffon de droite
http://www.ozap.com/actu/blancs-manuel-valls-evry-maintient-propos/282226
ça fait un petit moment que je me désintéresse de ce bouffon de droite
Revenir au temps du "Petit Nicolas" ?
Mais nous SOMMES au temps du petit tout petit Nicolas...
Pauvre Sempé...
Mais nous SOMMES au temps du petit tout petit Nicolas...
Pauvre Sempé...
La revue de presse : la bonne affaire du jour...
Le gazole à seulement 67 centimes d’euros le litre : une station-service de Creil dans l’Oise a été prise d’assaut, on s’est rué sur les pompes... Pas la peine de chercher, c’était une erreur, réparée dès hier matin... Mais dans la nuit de lundi à mardi, le bouche-à-oreille a fonctionné, au point qu’il y a eu un embouteillage jamais vu devant la station. Le gérant a constaté les dégâts en arrivant le matin : 3500 litres de gazole vendus dans la nuit, et une perte sèche de plus de 1000 euros.
Un gag raconté ce matin dans l’édition de l’Oise du Parisien.
Le gazole à seulement 67 centimes d’euros le litre : une station-service de Creil dans l’Oise a été prise d’assaut, on s’est rué sur les pompes... Pas la peine de chercher, c’était une erreur, réparée dès hier matin... Mais dans la nuit de lundi à mardi, le bouche-à-oreille a fonctionné, au point qu’il y a eu un embouteillage jamais vu devant la station. Le gérant a constaté les dégâts en arrivant le matin : 3500 litres de gazole vendus dans la nuit, et une perte sèche de plus de 1000 euros.
Un gag raconté ce matin dans l’édition de l’Oise du Parisien.
Pas pour être pénible: mais son nom est Manuel Valls me semble-t-il, pas Emmanuel Valls (2e paragraphe du chapeau).