Commentaires
grosse galette, grisbi et p'tites pépettes
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Derniers commentaires
Une chronique qui vaut pour le moins son pesant d'or.
Concernant les gugusses de la bourse "qui se la joue avec un visage concerné"
Merci, m'sieur K !
Té ! c'est bizarre, mais je ne reconnais pas tout à fait le style de Rembrandt van Rigne, dans le tableau «Le Changeur ou La parabole du riche ».
À quoi est-ce dû ?
Té ! c'est bizarre, mais je ne reconnais pas tout à fait le style de Rembrandt van Rigne, dans le tableau «Le Changeur ou La parabole du riche ».
À quoi est-ce dû ?
ohhhh non d'une pipe, y' a du Baudelaire là dedans http://philipperbs.blog.lemonde.fr/tag/basquiat/
avec un excellente tribune de Baudrillard que je vous conseil sur "le complot de l'art"
T'chÔ. (crotte y'a encore eut beug...permissive l'informatique)
avec un excellente tribune de Baudrillard que je vous conseil sur "le complot de l'art"
T'chÔ. (crotte y'a encore eut beug...permissive l'informatique)
Bravo Monsieur Korkos ! Je ne rappelle pas avoir vu et/ou lu une explication de peintures aussi fouillée et passionnante depuis les émissions "Palettes" sur ARTE !
Merci encore pour votre travail.
Merci encore pour votre travail.
Grand merci pour ces analyses pertinentes, droles, et pour toutes ces images, illustrations, tableaux. Un regal !!
oups...
merci de nous permettre de nous attarder sur certains tableaux, de pouvoir en admirer les détails, je suis subjuguée par la maîtrise de la lumière comme sur la peinture de Rembrandt, mais pas seulement. Je retourne à mes pinceaux ou alors je les laisse tomber, c'est la question quand je déguste les chroniques d'Alain Korkos.
J'ai admiré et lu :
pas de sac, génial, merci Alain.
je surenchère sur bysonne, jsuis plus riche;-), encore et toujours le fric !
gamma
pas de sac, génial, merci Alain.
je surenchère sur bysonne, jsuis plus riche;-), encore et toujours le fric !
gamma
Dans le genre Danaé "sexy" celle de J. Blanchard (1600 -1638)est pas mal non plus, pour la pose : http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Danae-Jacques_Blanchard-MBA_Lyon_1990-71-IMG_0385-original.jpg
J'aime bien la Danaé de Klimt aussi
Je vote toujours de bon cœur pour les chroniques d'Alain K. Mais aujourd'hui, je ne sais si c'est moi ou quoi, je la trouve spécialement savoureuse.
Tous les ingrédients de la corruption actuelle sont là depuis les siècles des siècles, l'argent qui est la passion number one du sommet de la crise de la dette que nous traversons, le sommet je ne sais pas si nous l'avons atteint. Mais de tous temps, cette passion mène aux tricheries, aux convoitises les plus immondes, aux désastres.
Tous les minutieux détails m'ont intéressés, je n'ai jamais passé autant de temps sur les zeuvres, j'ai tout vu, tout compris, énorme depuis presque 4 ans, je ne m'attendais pas à ce déclic. Je suis contente mais contente comme c'est pas permis. Merci Alain. Je crois que l'humour, la clarté du langage (celui décrié par quelques-uns) y sont pour beaucoup. Je suis touchée. Merci Alain (bis).
Riez, moquez-vous les gens, je m'en fiche, trop bien, je suis trop bien.
Je vais terminer par ceci : la vie ne vaut rien, mais rien de vaut la vie. Et l'art qui nous raconte en images les passions qui nous animent tous : le fric, l'amour, la religion. (A mettre dans cet ordre ou dans un autre).
J'ai oublié le sexe, passeke l'amour ne mène pas forcément au sexe, ni à la prostitution.
Tous les ingrédients de la corruption actuelle sont là depuis les siècles des siècles, l'argent qui est la passion number one du sommet de la crise de la dette que nous traversons, le sommet je ne sais pas si nous l'avons atteint. Mais de tous temps, cette passion mène aux tricheries, aux convoitises les plus immondes, aux désastres.
Tous les minutieux détails m'ont intéressés, je n'ai jamais passé autant de temps sur les zeuvres, j'ai tout vu, tout compris, énorme depuis presque 4 ans, je ne m'attendais pas à ce déclic. Je suis contente mais contente comme c'est pas permis. Merci Alain. Je crois que l'humour, la clarté du langage (celui décrié par quelques-uns) y sont pour beaucoup. Je suis touchée. Merci Alain (bis).
Riez, moquez-vous les gens, je m'en fiche, trop bien, je suis trop bien.
Je vais terminer par ceci : la vie ne vaut rien, mais rien de vaut la vie. Et l'art qui nous raconte en images les passions qui nous animent tous : le fric, l'amour, la religion. (A mettre dans cet ordre ou dans un autre).
J'ai oublié le sexe, passeke l'amour ne mène pas forcément au sexe, ni à la prostitution.
Un tres grand merci pour tout ... Vos digressions sont "ahuristiquement" rafraichissantes... J'en veux encore ....
Merci !!
Merci !!
Une galette avec un bifton qui flotte (ainsi qu'un petit zizi qui lui a valu d'être censurée par fessebouc en guise de cadeau pour ses vingt ans).
L'occase de s'envoyer des décibels dans les portugaises pendant près d'une plombe.
L'occase de s'envoyer des décibels dans les portugaises pendant près d'une plombe.
Sur une table chargée, où les liasses abondent,
Serré dans un fauteuil étroit, morne et branlant,
Il griffonne menu, au long d'un papier blanc ;
Mais sa pensée, elle est là-bas au bout du monde.
Le Cap, Java, Ceylan vivent devant ses yeux
Et l'océan d'Asie, où ses mille navires
A l'Est, à l'Ouest, au Sud, au Nord, cinglent et virent
Et, les voiles au clair, rentrent en des ports bleus.
Et les gares qu'il édifie et les rails rouges
Qu'il tord en ses forges et qu'il destine au loin
A des pays d'ébène et d'ambre et de benjoin,
A des déserts, où seul encor le soleil bouge ;
Et ses sources de naphte et ses mines de fer
Et le tumulte fou de ses banques sonores
Qui grise, enfièvre, exalte, hallucine, dévore
Et dont le bruit s'épand au delà de la mer ;
Et les peuples dont les sénats sont ses garants ;
Et ceux dont il pourrait briser les lois futiles,
Si la débâcle ou la révolte étaient utiles
A la marche sans fin de ses projets errants ;
Et les guerres vastes dont il serait lui-même
- Meurtres, rages et désespoirs - le seul vrai roi
Qui rongerait, avec les dents des chiffres froids,
Les noeuds tachés de sang des plus ardents problèmes
Si bien qu'en son fauteuil usé, morne et branlant,
Quand il griffonne, à menus traits, sur son registre,
Il lie à son vouloir bourgeois le sort sinistre
Et domine le monde, où corne l'effroi blanc.
Oh ! l'or ! son or qu'il sème au loin, qu'il multiplie,
Là-bas, dans les villes de la folie,
Là-bas, dans les hameaux calmes et doux,
Dans l'air et la lumière et la splendeur, partout !
Son or ailé qui s'enivre d'espace,
Son or planant, son or rapace,
Son or vivant,
Son or dont s'éclairent et rayonnent les vents,
Son or qui boit la terre,
Par les pores de sa misère,
Son or ardent, son or furtif, son or retors,
Morceau d'espoir et de soleil - son or !
Il ignore ce qu'il possède
Et si son monceau d'or excède,
Par sa hauteur, les tours et les beffrois ;
Il l'aime avec prudence, avec sang-froid,
Avec la joie âpre et profonde
D'avoir à soi, comme trésor et comme bien,
Sous la garde des cieux quotidiens,
Le bloc même du monde.
Et les foules le méprisent, mais sont à lui.
Toutes l'envient : l'or le grandit.
L'universel désir et ses milliers de flammes
Brûlent leur âme autant qu'ils ravagent son âme ;
Il est celui qui divise le pain
Miraculeux du gain.
S'il les trompe, qu'importe,
Chacun revient, après avoir quitté sa porte.
Avec de grands remous
Sa force roule en torrent fou
Et bouillonne et bondit et puis entraîne
- Feuilles, rameaux, cailloux et graines -
Les fortunes, les épargnes et les avoirs
Et jusqu'aux moindres sous que recomptent, le soir,
A la lueur de leur lanterne,
Les gens de ferme.
Ainsi, domptant les rois et les peuples et ceux
Dont la puissance pauvre, en ses coffres, expire,
Du fond de son fauteuil usé, morne et boiteux,
Il définit le sort des mers et des empires.
Emile Verhaeren
Serré dans un fauteuil étroit, morne et branlant,
Il griffonne menu, au long d'un papier blanc ;
Mais sa pensée, elle est là-bas au bout du monde.
Le Cap, Java, Ceylan vivent devant ses yeux
Et l'océan d'Asie, où ses mille navires
A l'Est, à l'Ouest, au Sud, au Nord, cinglent et virent
Et, les voiles au clair, rentrent en des ports bleus.
Et les gares qu'il édifie et les rails rouges
Qu'il tord en ses forges et qu'il destine au loin
A des pays d'ébène et d'ambre et de benjoin,
A des déserts, où seul encor le soleil bouge ;
Et ses sources de naphte et ses mines de fer
Et le tumulte fou de ses banques sonores
Qui grise, enfièvre, exalte, hallucine, dévore
Et dont le bruit s'épand au delà de la mer ;
Et les peuples dont les sénats sont ses garants ;
Et ceux dont il pourrait briser les lois futiles,
Si la débâcle ou la révolte étaient utiles
A la marche sans fin de ses projets errants ;
Et les guerres vastes dont il serait lui-même
- Meurtres, rages et désespoirs - le seul vrai roi
Qui rongerait, avec les dents des chiffres froids,
Les noeuds tachés de sang des plus ardents problèmes
Si bien qu'en son fauteuil usé, morne et branlant,
Quand il griffonne, à menus traits, sur son registre,
Il lie à son vouloir bourgeois le sort sinistre
Et domine le monde, où corne l'effroi blanc.
Oh ! l'or ! son or qu'il sème au loin, qu'il multiplie,
Là-bas, dans les villes de la folie,
Là-bas, dans les hameaux calmes et doux,
Dans l'air et la lumière et la splendeur, partout !
Son or ailé qui s'enivre d'espace,
Son or planant, son or rapace,
Son or vivant,
Son or dont s'éclairent et rayonnent les vents,
Son or qui boit la terre,
Par les pores de sa misère,
Son or ardent, son or furtif, son or retors,
Morceau d'espoir et de soleil - son or !
Il ignore ce qu'il possède
Et si son monceau d'or excède,
Par sa hauteur, les tours et les beffrois ;
Il l'aime avec prudence, avec sang-froid,
Avec la joie âpre et profonde
D'avoir à soi, comme trésor et comme bien,
Sous la garde des cieux quotidiens,
Le bloc même du monde.
Et les foules le méprisent, mais sont à lui.
Toutes l'envient : l'or le grandit.
L'universel désir et ses milliers de flammes
Brûlent leur âme autant qu'ils ravagent son âme ;
Il est celui qui divise le pain
Miraculeux du gain.
S'il les trompe, qu'importe,
Chacun revient, après avoir quitté sa porte.
Avec de grands remous
Sa force roule en torrent fou
Et bouillonne et bondit et puis entraîne
- Feuilles, rameaux, cailloux et graines -
Les fortunes, les épargnes et les avoirs
Et jusqu'aux moindres sous que recomptent, le soir,
A la lueur de leur lanterne,
Les gens de ferme.
Ainsi, domptant les rois et les peuples et ceux
Dont la puissance pauvre, en ses coffres, expire,
Du fond de son fauteuil usé, morne et boiteux,
Il définit le sort des mers et des empires.
Emile Verhaeren
bravo pour votre travail d'analyse et c'est toujours une magnifique occasion de revoir certains tableaux .
étrange époque que celle ci qui consiste à avoir un trouillot mètre au cul .
Les héros de l'antiquité se confrontaient à des défis toujours plus importants pour montrer leur héroïsme.
Ici que des nains de jardins en cravate qui inventent un monde de peur finissent par y croire et jouent de ce décor pour nous y précipiter !!
sans les médias comment ce monde arriverait il jusqu'à nous?
étrange époque que celle ci qui consiste à avoir un trouillot mètre au cul .
Les héros de l'antiquité se confrontaient à des défis toujours plus importants pour montrer leur héroïsme.
Ici que des nains de jardins en cravate qui inventent un monde de peur finissent par y croire et jouent de ce décor pour nous y précipiter !!
sans les médias comment ce monde arriverait il jusqu'à nous?
Bravo... V'là un beau sujet en or. Mais je m'élève en faux sur l'impuissance contemporaine à illustrer le pognon : vous l'avez démontré vous-même, l'autre semaine, à propos de la une d'un célèbre "périodique" (évidemment, dans ce cas, c'est du second ou du troisième degré).