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Guenassia et les grandes espérances, d@ns le texte
Jean-Michel Guenassia a reçu, le 9 novembre, le prix Goncourt des lycéens.
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Derniers commentaires
Nice acticle Très bonne émission, merci de l'avoir si bien réussie. Par contre ça ne donne pas le moral.
Très bonne émission, merci de l'avoir si bien réussie. Par contre ça ne donne pas le moral.
Comme d'habitude, le seul bémol que j'aurais serais sur l'absence d'explication de termes littéraires ou de néologisme:
- "lacanienne" (faut-il lire tout Lacan pour comprendre le sens dans lequel vous l'utiliser ici ?)
- objectale ? Kézako ? (Judith> "objective, voire objectale")
Concernant la discussion sur premier roman ou non, ce mensonge d'éditeur ne me surprend pas beaucoup, ayant découvert qu'il est possible d'avoir un roman chinois qui indique sur la jacquette française qu'il a été censuré en Chine alors que l'auteur lui même dit que ce n'est pas vrai (cf. réponse à avant-dernière question)...
Quand le mensonge fait vendre, il n'y a pas de raison de s'en priver, apparemment...
Comme d'habitude, le seul bémol que j'aurais serais sur l'absence d'explication de termes littéraires ou de néologisme:
- "lacanienne" (faut-il lire tout Lacan pour comprendre le sens dans lequel vous l'utiliser ici ?)
- objectale ? Kézako ? (Judith> "objective, voire objectale")
Concernant la discussion sur premier roman ou non, ce mensonge d'éditeur ne me surprend pas beaucoup, ayant découvert qu'il est possible d'avoir un roman chinois qui indique sur la jacquette française qu'il a été censuré en Chine alors que l'auteur lui même dit que ce n'est pas vrai (cf. réponse à avant-dernière question)...
Quand le mensonge fait vendre, il n'y a pas de raison de s'en priver, apparemment...
Abandon
Je viens de terminer le "Club" et de réécouter la vidéo consacrée à ce livre. Je l'avais écouté à sa sortie mi-novemebre et j'ai eu envie de lire cette énorme saga. Je me demande maintenant si vous n'êtes pas passé à côté de l'essentiel du livre. JM. Guenassia a tenté, à la fin de l'interview de vous mettre sur la voie, mais vous avez zappé. Vous n'avez pas voulu voir cette "vie" d'adolescent.
J'ai environ 15 ans de plus que l'auteur et j'étais coupé du monde au début des années 60, perdu dans les sables sahariens, ce qui ne m'a pas empêché de lire et de me tenir informé de tous les évènements politiques de l'époque. Tout votre discussion a porté sur ces faits historiques. Mais pour moi le sujet est ailleurs. Ce roman ne décrit-il pas la vie d'un adolescent (entre 13 et 17 ans).
Curieusement JM. G. termine son livre après les résulats du bac. Une fin d'études, moment où tout un monde s'écroule, fin des études secondaires, fin d'une vie standardisée au lycée, des cours obligatoires, des notes visées par les parents, d'une surveillance de tous les instants, de l'obligation de justification.
Et cette fin de "cycle" s'accompagne d'un grand vide autour de lui, d'un abandon de tous ceux qui l'on entouré. C'est pour moi le sujet du livre. Michel est totalement abandonné par ceux qui l'avaient accompagné. C'est une petite mort en ce jour de résultat du bac.Tout s'effondre.
Cécile ne lui donne plus aucune nouvelle et ses petits mensonges n'en sont pas la cause. Pierre meurt sans lui avoir écrit. Son frère Frank disparaît sans lui laisser une chance de le revoir. Nicolas, fidèle copain, déménage et part sans laisser d'adresse. Et que dire du père qui s'éclipse sans crier gare.C'est la chute d'un pilier.
Ce n'est pas Michel qui laisse tomber les émigrés, mais ceux-ci qui ne l'ont accepté que comme un pantin joueur de babyfoot. Ils ne lui ont rien confié de leur(s) histoires(s). Sacha, être ignoble s'il en est, a cherché une "rédemption" à travers cet adolescent abandonné par sa famille. Il s'approprie le jeune homme, l'oriente l'encourage, mais il le quitte d'une façon atroce.
Quant à Cécile, malgré l'avertissement donné au début de leur rencontre, c'est elle qui s'éloigne. Michel ne peut savoir ce qui'il y a derrière ce refus de relation. Elle lui ment par omission. Ce n'est pas lui qui la quitte, mais c'est elle qui est lâche et préfère fuir.
Michel n'a plus personne. Il reste la soeur! et la mère!!! Rien..
Il se retrouve seul. Il est nu, il est abandonné de tous. C'est cet abandon qui m'a profondément marqué, moi vieux lecteur.
J'attends de la part de JM. Guenessia qu'il nous écrive la Renaissance de Michel.
D. H.
PS: Votre trop longue discussion sur 1er ou 2ème roman n'avait aucun, mais absolument aucun intérêt. Et le Jazz, vous connaissez?
.
Je viens de terminer le "Club" et de réécouter la vidéo consacrée à ce livre. Je l'avais écouté à sa sortie mi-novemebre et j'ai eu envie de lire cette énorme saga. Je me demande maintenant si vous n'êtes pas passé à côté de l'essentiel du livre. JM. Guenassia a tenté, à la fin de l'interview de vous mettre sur la voie, mais vous avez zappé. Vous n'avez pas voulu voir cette "vie" d'adolescent.
J'ai environ 15 ans de plus que l'auteur et j'étais coupé du monde au début des années 60, perdu dans les sables sahariens, ce qui ne m'a pas empêché de lire et de me tenir informé de tous les évènements politiques de l'époque. Tout votre discussion a porté sur ces faits historiques. Mais pour moi le sujet est ailleurs. Ce roman ne décrit-il pas la vie d'un adolescent (entre 13 et 17 ans).
Curieusement JM. G. termine son livre après les résulats du bac. Une fin d'études, moment où tout un monde s'écroule, fin des études secondaires, fin d'une vie standardisée au lycée, des cours obligatoires, des notes visées par les parents, d'une surveillance de tous les instants, de l'obligation de justification.
Et cette fin de "cycle" s'accompagne d'un grand vide autour de lui, d'un abandon de tous ceux qui l'on entouré. C'est pour moi le sujet du livre. Michel est totalement abandonné par ceux qui l'avaient accompagné. C'est une petite mort en ce jour de résultat du bac.Tout s'effondre.
Cécile ne lui donne plus aucune nouvelle et ses petits mensonges n'en sont pas la cause. Pierre meurt sans lui avoir écrit. Son frère Frank disparaît sans lui laisser une chance de le revoir. Nicolas, fidèle copain, déménage et part sans laisser d'adresse. Et que dire du père qui s'éclipse sans crier gare.C'est la chute d'un pilier.
Ce n'est pas Michel qui laisse tomber les émigrés, mais ceux-ci qui ne l'ont accepté que comme un pantin joueur de babyfoot. Ils ne lui ont rien confié de leur(s) histoires(s). Sacha, être ignoble s'il en est, a cherché une "rédemption" à travers cet adolescent abandonné par sa famille. Il s'approprie le jeune homme, l'oriente l'encourage, mais il le quitte d'une façon atroce.
Quant à Cécile, malgré l'avertissement donné au début de leur rencontre, c'est elle qui s'éloigne. Michel ne peut savoir ce qui'il y a derrière ce refus de relation. Elle lui ment par omission. Ce n'est pas lui qui la quitte, mais c'est elle qui est lâche et préfère fuir.
Michel n'a plus personne. Il reste la soeur! et la mère!!! Rien..
Il se retrouve seul. Il est nu, il est abandonné de tous. C'est cet abandon qui m'a profondément marqué, moi vieux lecteur.
J'attends de la part de JM. Guenessia qu'il nous écrive la Renaissance de Michel.
D. H.
PS: Votre trop longue discussion sur 1er ou 2ème roman n'avait aucun, mais absolument aucun intérêt. Et le Jazz, vous connaissez?
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J’arrive un peu après la bataille…
Je viens de finir ce pavé et j’ai beaucoup aimé.
Je ne vais pas reprendre les arguments de Francine avec qui je suis d’accord en gros.
Je remarque que sur les 15 personnes qui parlent du livre, il n’y en a que 3 qui l’ont lu, et sur les 69 commentaires, une vingtaine parle d’autres auteurs (Badiou, Mauvignier)
Ce livre est d’une richesse inouïe et je comprends qu’il ait enthousiasmé les lycéens, il pose des questions sans donner les réponses, quelle place pour l’individu dans le cours de l’histoire, qu’est-ce que l’amour, la fidélité, la trahison, apprend-t-on dans les livres ou dans la vie… il propose des relations entre générations, entre personnes d’origine et de religions différentes…
Le style est simple mais pas le contenu, les itinéraires romanesques.
On en ressort enrichi, et on peut continuer à faire travailler son imagination, à osciller entre optimisme ou pessimisme, engagement ou non.
Et il y a plein de notes d’humour, un éloge de la poésie, une description sensible de l’adolescence.
Ce qui est dommage c’est qu’on a l’impression dans l’émission que l’auteur doit se justifier.
IL est jugé dans certains commentaires comme quelqu’un « qui se la pète », « pas très sympathique »… on le sent sur la défensive.
Un auteur je ne lui demande pas d’être dans la séduction et le sourire télévisuel.
Ce n’est pas l’émission qui m’a donné envie de le lire mais la libraire de Cluny.
J’espère que la rencontre en librairie sera plus détendue, avec des lecteurs qui auront lu le livre et donneront envie aux autres.
Ceci dit, je pense qu’on peut se laisser emporter par la construction de l’émission, que c’est difficile d’être deux interviewers.
Dernière remarque : pourquoi y a-t-il autant d’hommes et aussi peu de femmes (une seule, Francine) dans ce forum ? En général, sur les sites qui parlent de lectures, c’est le contraire.
Je viens de finir ce pavé et j’ai beaucoup aimé.
Je ne vais pas reprendre les arguments de Francine avec qui je suis d’accord en gros.
Je remarque que sur les 15 personnes qui parlent du livre, il n’y en a que 3 qui l’ont lu, et sur les 69 commentaires, une vingtaine parle d’autres auteurs (Badiou, Mauvignier)
Ce livre est d’une richesse inouïe et je comprends qu’il ait enthousiasmé les lycéens, il pose des questions sans donner les réponses, quelle place pour l’individu dans le cours de l’histoire, qu’est-ce que l’amour, la fidélité, la trahison, apprend-t-on dans les livres ou dans la vie… il propose des relations entre générations, entre personnes d’origine et de religions différentes…
Le style est simple mais pas le contenu, les itinéraires romanesques.
On en ressort enrichi, et on peut continuer à faire travailler son imagination, à osciller entre optimisme ou pessimisme, engagement ou non.
Et il y a plein de notes d’humour, un éloge de la poésie, une description sensible de l’adolescence.
Ce qui est dommage c’est qu’on a l’impression dans l’émission que l’auteur doit se justifier.
IL est jugé dans certains commentaires comme quelqu’un « qui se la pète », « pas très sympathique »… on le sent sur la défensive.
Un auteur je ne lui demande pas d’être dans la séduction et le sourire télévisuel.
Ce n’est pas l’émission qui m’a donné envie de le lire mais la libraire de Cluny.
J’espère que la rencontre en librairie sera plus détendue, avec des lecteurs qui auront lu le livre et donneront envie aux autres.
Ceci dit, je pense qu’on peut se laisser emporter par la construction de l’émission, que c’est difficile d’être deux interviewers.
Dernière remarque : pourquoi y a-t-il autant d’hommes et aussi peu de femmes (une seule, Francine) dans ce forum ? En général, sur les sites qui parlent de lectures, c’est le contraire.
pour ceux qui voudraient poursuivre la discussion, Jean-Michel Guenassia vient à Cluny le 5 décembre, et Laurent Mauvignier dont il a été question aussi, le 21 novembre. voir là : http://lescahierslamartine.com/
Cluny c'est à 1 h 30 de TGV de la gare de Lyon, puis 20 mn de bus. et l'occasion de découvrir, en plus des auteurs, la Bourgogne du Sud.
Cluny c'est à 1 h 30 de TGV de la gare de Lyon, puis 20 mn de bus. et l'occasion de découvrir, en plus des auteurs, la Bourgogne du Sud.
Ben moi je vais l'acheter et le lire, ce bouquin, après avoir vu l'émission, entendu son auteur. Je me fiche des remarques négatives sur son style. Par là, je veux dire que, autant je respecte les goûts de ceux qui recherchent des styles élaborés dans leurs lectures, autant je trouverai illogique que l'on aille déplorer qu'un style soit élaboré de façon hyper économe dans un roman français pour ensuite se précipiter sur des romans noirs, Camus, ou des écrivains américains quasi nobelisable comme McCarthy qui oeuvrent aussi avec une économie de style.
"Les deux critiques semblent en effet avoir été déstabilisés par les réponses argumentées de l'écrivain, sa simplicité, j'irai jusqu'à dire son honnêteté intellectuelle"
Reprenant cette citation de francine gentilhomme, yannick G écrit :
"Non, cela ne tenait pas à cela selon moi. Dire par exemple que les échecs sont un jeu populaire, cela réfute l'hypothèse de la métaphore, d'accord, mais cela fait surtout retomber le roman, une fois de plus, au niveau du factuel, à plat, même là, il ne dit rien d'autres... mais justement que dit-il alors... il parle sans cesse de ce que le roman impose, mais qu'imposait-il justement, que voulait-il dire, lui, pourquoi cette histoire, pourquoi depuis cette époque, ce microcosme..."
Je crois que comme dans toutes formes artistiques, il y a un parti pris de "l'artiste", et J M Guenassia a été en ce sens suffisamment clair tant sur son déterminisme romanesque (en faisant référence à ce qui se passe aujourd'hui en France à Calais, le choix d'une période historique pas trop marquée pour éviter parasites et clichés) que stylistique (élimination volontaire des effets de style "un roman est beau lorsqu'on ne remarque pas le style"). Tout était dit, là. Je ne voudrais pas être désobligeante ni "offensante" (une fois de plus !) mais votre question "que voulait-il dire, lui ?" m'a rappelé mes études littéraires et le Lagarde et Michard avec ses questions fort pertinentes ;-) du genre "que veut nous dire l'auteur ?"
Yannick G a écrit : "Votre plaisir à l'avoir lu, comme pour JREM, est manifeste, mais vous n'en donnez aucune explication, le fait d'avoir des personnages attachants ne me suffit pas, fouillé non plus, et j'ajouterai que le didactisme n'est pas non plus un grief, il peut-être mené subtilement, au contraire, c'est même un plus, tout cela ne m'incite donc pas pour l'heure à suivre votre conseil. Je ne comprends pas votre enthousiasme, et seule cette compréhension partielle m'inciterait à franchir le pas, l'auteur lui-même en ayant été incapable, c'est à vous lecteurs que je m'adresse de nouveau".
Que vous ne compreniez pas l'enthousiasme de JREM ni le mien à la lecture du "Club..." est votre droit le plus absolu, ma conception de la littérature se fondant sur la théorie de la réception néanmoins, il me semble que pour parler d'un livre , il faut l'avoir lu, sinon cela reste de la littérature de salon.
Reprenant cette citation de francine gentilhomme, yannick G écrit :
"Non, cela ne tenait pas à cela selon moi. Dire par exemple que les échecs sont un jeu populaire, cela réfute l'hypothèse de la métaphore, d'accord, mais cela fait surtout retomber le roman, une fois de plus, au niveau du factuel, à plat, même là, il ne dit rien d'autres... mais justement que dit-il alors... il parle sans cesse de ce que le roman impose, mais qu'imposait-il justement, que voulait-il dire, lui, pourquoi cette histoire, pourquoi depuis cette époque, ce microcosme..."
Je crois que comme dans toutes formes artistiques, il y a un parti pris de "l'artiste", et J M Guenassia a été en ce sens suffisamment clair tant sur son déterminisme romanesque (en faisant référence à ce qui se passe aujourd'hui en France à Calais, le choix d'une période historique pas trop marquée pour éviter parasites et clichés) que stylistique (élimination volontaire des effets de style "un roman est beau lorsqu'on ne remarque pas le style"). Tout était dit, là. Je ne voudrais pas être désobligeante ni "offensante" (une fois de plus !) mais votre question "que voulait-il dire, lui ?" m'a rappelé mes études littéraires et le Lagarde et Michard avec ses questions fort pertinentes ;-) du genre "que veut nous dire l'auteur ?"
Yannick G a écrit : "Votre plaisir à l'avoir lu, comme pour JREM, est manifeste, mais vous n'en donnez aucune explication, le fait d'avoir des personnages attachants ne me suffit pas, fouillé non plus, et j'ajouterai que le didactisme n'est pas non plus un grief, il peut-être mené subtilement, au contraire, c'est même un plus, tout cela ne m'incite donc pas pour l'heure à suivre votre conseil. Je ne comprends pas votre enthousiasme, et seule cette compréhension partielle m'inciterait à franchir le pas, l'auteur lui-même en ayant été incapable, c'est à vous lecteurs que je m'adresse de nouveau".
Que vous ne compreniez pas l'enthousiasme de JREM ni le mien à la lecture du "Club..." est votre droit le plus absolu, ma conception de la littérature se fondant sur la théorie de la réception néanmoins, il me semble que pour parler d'un livre , il faut l'avoir lu, sinon cela reste de la littérature de salon.
Message 1/5max du 10/11/09.
" Je ne voudrais pas être désobligeante ni "offensante" (une fois de plus !) mais votre question "que voulait-il dire, lui ?" m'a rappelé mes études littéraires et le Lagarde et Michard avec ses questions fort pertinentes ;-) du genre "que veut nous dire l'auteur ?"
Elle ne vous semble pas pertinente, moi si. Je ne me sens donc pas offensé, malgré votre sentiment concernant cette question.
"il me semble que pour parler d'un livre , il faut l'avoir lu, sinon cela reste de la littérature de salon."
Je ne peux parler du livre puisque je ne l'ai pas lu, mais je peux m'exprimer sur ce qu'il en ressort d'après l'émission, à partir de ce que l'auteur et les deux lecteurs qui en ont témoigné m'en ont rapporté.
Si je regarde une émission littéraire ou lis des critiques, ce n'est pas pour parler d'un livre, sans l'avoir lu, c'est pour savoir si j'ai entre 15-20 heures à consacrer et une vingtaine d'euro à investir dans ce dernier.
yG
" Je ne voudrais pas être désobligeante ni "offensante" (une fois de plus !) mais votre question "que voulait-il dire, lui ?" m'a rappelé mes études littéraires et le Lagarde et Michard avec ses questions fort pertinentes ;-) du genre "que veut nous dire l'auteur ?"
Elle ne vous semble pas pertinente, moi si. Je ne me sens donc pas offensé, malgré votre sentiment concernant cette question.
"il me semble que pour parler d'un livre , il faut l'avoir lu, sinon cela reste de la littérature de salon."
Je ne peux parler du livre puisque je ne l'ai pas lu, mais je peux m'exprimer sur ce qu'il en ressort d'après l'émission, à partir de ce que l'auteur et les deux lecteurs qui en ont témoigné m'en ont rapporté.
Si je regarde une émission littéraire ou lis des critiques, ce n'est pas pour parler d'un livre, sans l'avoir lu, c'est pour savoir si j'ai entre 15-20 heures à consacrer et une vingtaine d'euro à investir dans ce dernier.
yG
Judith.
En premier lieu, je vous prie de m'excuser si je vous ai offensée par mon doute concernant votre lecture intégrale du roman ; j'aurais dû plutôt parler de... de quoi au fait ? Je ne sais... De moindre fulgurance que d'habitude ? D'hésitations à affirmer dès le début de l'émission que vous avez trouvé le roman "passionnant et hautement recommandable" ?
Vous dites que si vous avez été déstabilisée par quelque chose,"ce n'est pas tant par les arguments de l'écrivain que par l'ampleur considérable de sa prise de parole, peu soucieuse de dialogue et de dialectique".
Pour avoir vu J M Guenassia dans d'autres émissions y compris la vôtre, je n'ai pas trouvé "le bonhomme pontifiant ni sa prise de parole solipsiste", même si parfois, effectivement, son discours a pu paraître un peu consensuel et récité, peut-être a t-il quelque excuse : depuis septembre, il est très sollicité (presse, radio, télé, lycéens) et le risque est là : la répétition du fait que ce sont essentiellement les mêmes questions qui reviennent (Pourquoi avoir choisi cette période ? Pourquoi des réfugiés de l'Est ? Les liens avec l'actualité ? Roman sur la trahison, l'échec ?).
De fait, l'ampleur de sa prise de parole était réelle mais moins imputable à un "refus de dialogue et de dialectique" qu'à celui d'être exhaustif ; à une ou deux reprises d'ailleurs, il s'est égaré et est de lui-même revenu à vos questionnements. Il était véritablement dans la posture de l'écrivain ne plaidant pas pour vendre son roman mais pour en expliciter la genèse, les motivations, le travail de l'écriture.
Quoi qu'il en soit, l'émission était, comme d'habitude, très intéressante et est bien tombée... et pourtant les lycéens ne l'avaient pas vue. Comme souvent les jeunes lecteurs ont fait un bon choix, ce dont je me réjouis. Il n'y a pas à désespérer de tout... Il est vrai que je suis une "incorrigible optimiste" !
En premier lieu, je vous prie de m'excuser si je vous ai offensée par mon doute concernant votre lecture intégrale du roman ; j'aurais dû plutôt parler de... de quoi au fait ? Je ne sais... De moindre fulgurance que d'habitude ? D'hésitations à affirmer dès le début de l'émission que vous avez trouvé le roman "passionnant et hautement recommandable" ?
Vous dites que si vous avez été déstabilisée par quelque chose,"ce n'est pas tant par les arguments de l'écrivain que par l'ampleur considérable de sa prise de parole, peu soucieuse de dialogue et de dialectique".
Pour avoir vu J M Guenassia dans d'autres émissions y compris la vôtre, je n'ai pas trouvé "le bonhomme pontifiant ni sa prise de parole solipsiste", même si parfois, effectivement, son discours a pu paraître un peu consensuel et récité, peut-être a t-il quelque excuse : depuis septembre, il est très sollicité (presse, radio, télé, lycéens) et le risque est là : la répétition du fait que ce sont essentiellement les mêmes questions qui reviennent (Pourquoi avoir choisi cette période ? Pourquoi des réfugiés de l'Est ? Les liens avec l'actualité ? Roman sur la trahison, l'échec ?).
De fait, l'ampleur de sa prise de parole était réelle mais moins imputable à un "refus de dialogue et de dialectique" qu'à celui d'être exhaustif ; à une ou deux reprises d'ailleurs, il s'est égaré et est de lui-même revenu à vos questionnements. Il était véritablement dans la posture de l'écrivain ne plaidant pas pour vendre son roman mais pour en expliciter la genèse, les motivations, le travail de l'écriture.
Quoi qu'il en soit, l'émission était, comme d'habitude, très intéressante et est bien tombée... et pourtant les lycéens ne l'avaient pas vue. Comme souvent les jeunes lecteurs ont fait un bon choix, ce dont je me réjouis. Il n'y a pas à désespérer de tout... Il est vrai que je suis une "incorrigible optimiste" !
Moins de fulgurance de ma part, peut-être. S'est peut-être jouée pour moi une chute d'enthousiasme entre la lecture du roman et le travail de fichage : en faisant un relevé systématique des motifs, des figures, des procédés, la dimension idéologique de l'ouvrage - une forme de disqualification systématique de l'engagement, une représentation fataliste de toute perspective révolutionnaire, un alibi au renoncement... - m'est davantage apparue. Sa première réponse, sur Sartre, m'a alors fait l'effet d'un numéro un peu langue de bois : homme formidable, héroïsme de l'obstination, tout ça... Alors que dans le bouquin, Sartre est présenté comme "un petit con prétentieux", généreux, certes, mais con quand même. Il y avait comme un double langage entre le discours du récit, et le commentaire de l'auteur, qui rendait ma position d'intervieweuse assez délicate. Voilà qui m'a probablement un peu coupé les ailes... je vous le dis comme ça me vient, je réfléchis en écrivant, pas sûre d'avoir trouvé la bonne explication. Incorrigible optimiste, j'en suis une aussi pour sûr, mais je ne crois pas que ce roman soit un opérateur d'optimisme.
Message 2/5max du 10/11/09.
A ce propos, je n'ai pu m'empêcher de noter votre réaction, Judith, lorsque l'auteur déclame ce poncif réactionnaire selon lequel il n'y a plus de grands penseurs de nos jours... confondant ainsi un phénomène médiatique, l'intellectuel engagée d'hier, avec un autre, le people enragé d'aujourd'hui.
Votre réaction exprimait-elle le même agacement que moi à entendre ce cliché ?
yG
A ce propos, je n'ai pu m'empêcher de noter votre réaction, Judith, lorsque l'auteur déclame ce poncif réactionnaire selon lequel il n'y a plus de grands penseurs de nos jours... confondant ainsi un phénomène médiatique, l'intellectuel engagée d'hier, avec un autre, le people enragé d'aujourd'hui.
Votre réaction exprimait-elle le même agacement que moi à entendre ce cliché ?
yG
C'est très dommage de ne pas nous avoir fait partager cela. Je pense que l'affirmation de cette conscience de la contradiction de la parole de l'auteur avec celle de son récit, appuyée avec ce passage sur Sartre, aurait pu apporter une façon plus claire d'aborder la discussion.
On sent effectivement durant toute l'émission que Guenassia utilise vos ailes coupées pour s'envoler plus haut que ce que son roman ne lui permet.
On sent effectivement durant toute l'émission que Guenassia utilise vos ailes coupées pour s'envoler plus haut que ce que son roman ne lui permet.
Disons que j'ai été piégée par le protocole de l'émission : ma ligne de conduite consiste à proposer un premier moment d'accueil, un moment bienveillant et conciliant avec l'auteur - il s'agit de le mettre à l'aise, de le faire se déployer confortablement, avant de resserrer la discussion sur des choses plus polémiques. Avec Sartre, nous sommes au tout début de l'émission, moment auquel je ne m'autorise pas encore de voler dans les plumes de l'écrivain (on ne l'invite pas pour le "mettre à la question" du début à la fin) ; en outre, on essaie maintenant de bien faire alterner les tours de parole entre Hubert et moi ; donc on tâche de ne pas trop squatter la position questionnante, histoire de laisser la place à l'autre.
Donc, je suis un peu paralysée : je n'ose pas devenir agressive (c'est trop tôt), mais je n'ose pas insister non plus, même courtoisement, parce que c'est au tour d'Hubert de prendre la parole. Avec le recul, je me rends compte que ce protocole est parfaitement contre-productif en face de certains invités, comme Guenassia. Il faut que nous soyons plus réactifs dans notre manière de conduire l'émisssion, plus souples dans la gestion des tours de parole, et que je prenne, globalement, plus de libertés. J'apprends, peu à peu.
Donc, je suis un peu paralysée : je n'ose pas devenir agressive (c'est trop tôt), mais je n'ose pas insister non plus, même courtoisement, parce que c'est au tour d'Hubert de prendre la parole. Avec le recul, je me rends compte que ce protocole est parfaitement contre-productif en face de certains invités, comme Guenassia. Il faut que nous soyons plus réactifs dans notre manière de conduire l'émisssion, plus souples dans la gestion des tours de parole, et que je prenne, globalement, plus de libertés. J'apprends, peu à peu.
Mais doit-il s'agir obligatoirement d'agressivité ?
C'est votre émission, j'ose dire à Hubert et à vous vu votre complémentarité, il est important que cela le reste. Vous êtes la conscience de ceux qui n'ont pas lu l'ouvrage, vous êtes le même ou l'autre pour ceux qui l'ont lu et pas n'importe quel autre, un autre cultivé, expérimenté, bref, littéraire. Votre avis, votre ressenti sont tout aussi importants que ceux de l'auteur, surtout ceux de ce type, ceux qui viennent apporter un nouvel éclairage sur l'origine, le pourquoi de l'oeuvre. Il n'y avait pas, je pense, à être agressif avec Guenassia à ce moment-là, il suffisait de lui montrer la substantielle distance qui sépare son discours de celui de son/ses personnage(s), et ce n'est pas à vous que je vais apprendre l'intérêt de la chose.
Le but n'est pas de chercher systématiquement à coincer l'auteur, le but n'est pas non plus de considérer sa parole comme toute-puissante. Le but est de se donner les moyens d'un dialogue entre l'auteur et vous (pas nécessairement, d'ailleurs, contradictoire), d'éviter que l'un ou l'autre se mette à parler tout seul.
Je pense que le monologue auquel s'est livré Guenassia est également dû à la présence du personnage qu'à votre propre résignation sur Sartre ou même celle d'Hubert à propos du style du roman, car comment se satisfaire du déterminisme romanesque invoqué par Guenassia avec ce style aussi plat ? Comment ne pas donner raison à Hubert lorsqu'il cherche à affirmer que la moitié de la qualité d'un roman se situe dans le style de l'auteur et à comprendre pourquoi Guenassia a pu se permettre de faire cette économie ?
Voilà, moi aussi, tout cela me vient en l'écrivant, et je conclus comme j'ai commencé en vous conseillant de ne plus jamais oublier que "D@ns le texte" est votre émission et qu'il est très important pour sa qualité qu'elle le reste.
C'est votre émission, j'ose dire à Hubert et à vous vu votre complémentarité, il est important que cela le reste. Vous êtes la conscience de ceux qui n'ont pas lu l'ouvrage, vous êtes le même ou l'autre pour ceux qui l'ont lu et pas n'importe quel autre, un autre cultivé, expérimenté, bref, littéraire. Votre avis, votre ressenti sont tout aussi importants que ceux de l'auteur, surtout ceux de ce type, ceux qui viennent apporter un nouvel éclairage sur l'origine, le pourquoi de l'oeuvre. Il n'y avait pas, je pense, à être agressif avec Guenassia à ce moment-là, il suffisait de lui montrer la substantielle distance qui sépare son discours de celui de son/ses personnage(s), et ce n'est pas à vous que je vais apprendre l'intérêt de la chose.
Le but n'est pas de chercher systématiquement à coincer l'auteur, le but n'est pas non plus de considérer sa parole comme toute-puissante. Le but est de se donner les moyens d'un dialogue entre l'auteur et vous (pas nécessairement, d'ailleurs, contradictoire), d'éviter que l'un ou l'autre se mette à parler tout seul.
Je pense que le monologue auquel s'est livré Guenassia est également dû à la présence du personnage qu'à votre propre résignation sur Sartre ou même celle d'Hubert à propos du style du roman, car comment se satisfaire du déterminisme romanesque invoqué par Guenassia avec ce style aussi plat ? Comment ne pas donner raison à Hubert lorsqu'il cherche à affirmer que la moitié de la qualité d'un roman se situe dans le style de l'auteur et à comprendre pourquoi Guenassia a pu se permettre de faire cette économie ?
Voilà, moi aussi, tout cela me vient en l'écrivant, et je conclus comme j'ai commencé en vous conseillant de ne plus jamais oublier que "D@ns le texte" est votre émission et qu'il est très important pour sa qualité qu'elle le reste.
Sur Sartre.
Vous écrivez qu'il y avait un double langage entre le discours de la narration et les propos de Guenassia. Vous savez comme moi, voire mieux, que narrateur et auteur ne se superposent pas (sauf cas particulier de l'autobio), il me semble alors que dans le cas présent, il n'y avait pas de contradiction : apparemment l'auteur du "Club" reconnaît en Sartre un "homme formidable" mais dans le roman, celui-là est vu par le personnage de Michel, un ado, dépolitisé, admiratif de l'écrivain et intimidé par lui, ce qui justifie, aux yeux du lecteur, un Sartre "con et prétentieux" voire détestable.
Quant au roman, je partage avec vous l'idée qu'il n'est pas optimiste ; il est le reflet exact d'une époque avec ses turbulences, ses désenchantements qui portent en creux cependant mai 68. Mais je ne pense pas qu'il faille en faire grief à J M Guenassia, la littérature nous renvoyant l'image de la société, du monde dont elle traite et l'écrivain en fait partie intégrante.
Vous écrivez qu'il y avait un double langage entre le discours de la narration et les propos de Guenassia. Vous savez comme moi, voire mieux, que narrateur et auteur ne se superposent pas (sauf cas particulier de l'autobio), il me semble alors que dans le cas présent, il n'y avait pas de contradiction : apparemment l'auteur du "Club" reconnaît en Sartre un "homme formidable" mais dans le roman, celui-là est vu par le personnage de Michel, un ado, dépolitisé, admiratif de l'écrivain et intimidé par lui, ce qui justifie, aux yeux du lecteur, un Sartre "con et prétentieux" voire détestable.
Quant au roman, je partage avec vous l'idée qu'il n'est pas optimiste ; il est le reflet exact d'une époque avec ses turbulences, ses désenchantements qui portent en creux cependant mai 68. Mais je ne pense pas qu'il faille en faire grief à J M Guenassia, la littérature nous renvoyant l'image de la société, du monde dont elle traite et l'écrivain en fait partie intégrante.
Quelle conclusion !
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On n'était pas vraiment "dans le texte", là. J'ai l'impression que ni Judith, ni Hubert n'ont été réellement intéressés par l'ouvrage.
C'est peut-être pour çà qu'on est allé se perdre dans des discussions improbables, comme celle de l'imposture (?) du "premier roman", ou la digression un peu oiseuse sur "ce qu'est/n'est pas le polar".
Une fois de plus, il m'a semblé que la critique (littéraire dans le cas précis) était d'abord un "j'aime/j'aime pas", avec des tentatives de rationalisation derrière.
Question subsidiaire pour Hubert : Dirait-il que le style de Dashiell Hammett était "plat"?
C'est peut-être pour çà qu'on est allé se perdre dans des discussions improbables, comme celle de l'imposture (?) du "premier roman", ou la digression un peu oiseuse sur "ce qu'est/n'est pas le polar".
Une fois de plus, il m'a semblé que la critique (littéraire dans le cas précis) était d'abord un "j'aime/j'aime pas", avec des tentatives de rationalisation derrière.
Question subsidiaire pour Hubert : Dirait-il que le style de Dashiell Hammett était "plat"?
Une étrange ambiance. Des questions posées, qui restent sans réponse alors on les repose mais la réponse ne vient toujours pas ou elle vient à côté. Un sentiment de n'être jamais réellement rentré dans le texte malgré les parties le concernant directement, comme si le contexte historique du roman et ses conséquences actuelles tenaient une place quasi sacrée. Ce pauvre Hubert qui se fait un peu méchamment reprendre pour avoir eu la faiblesse de tenter de parler de style alors que c'est, d'après l'auteur, ici tellement secondaire.
L'échec. La trahison. Et peut-être effectivement un incorrigible optimisme dont le but serait finalement de les dissimuler, comme le montre cette conclusion sur la dépolitisation des lycéens à peine évoquée, malgré l'insistance de Judith, pour mieux souligner le bonheur de retrouver l'éternel sentimentalisme de la jeunesse.
L'échec. La trahison. Et peut-être effectivement un incorrigible optimisme dont le but serait finalement de les dissimuler, comme le montre cette conclusion sur la dépolitisation des lycéens à peine évoquée, malgré l'insistance de Judith, pour mieux souligner le bonheur de retrouver l'éternel sentimentalisme de la jeunesse.
Plein de chose dans cette émission.
Un constat désabusé, générationnel (hein Juléjim, :P), de l'échec des combats idéologiques du XXème siècle. Là dessus, beaucoup de chose à dire. Même si Guenassia est sympathique, il croit encore en l'homme providentiel, il se passionne pour Obama, regrette de Gaulle, etc.
Et tout le problème est là : dans une pensée véritablement démocratique, il n'y a pas d'homme providentiel, il n'y a que des hommes occasionnels, des compétences ponctuelles auxquelles le peuple confie certaines responsabilités ou certaines missions, mais en tout cas jamais un vrai démocrate n'espère en l'homme providentiel.
La conception de Guenassia est donc encore une pensée religieuse, une pensée passive : il attend le messie...
Le ver est donc encore dans le fruit, à l'heure même où l'auteur se désole des échecs idéologiques du siècle passé.
Rien à foutre du messie, il faut faire les choses nous-même.
Un constat désabusé, générationnel (hein Juléjim, :P), de l'échec des combats idéologiques du XXème siècle. Là dessus, beaucoup de chose à dire. Même si Guenassia est sympathique, il croit encore en l'homme providentiel, il se passionne pour Obama, regrette de Gaulle, etc.
Et tout le problème est là : dans une pensée véritablement démocratique, il n'y a pas d'homme providentiel, il n'y a que des hommes occasionnels, des compétences ponctuelles auxquelles le peuple confie certaines responsabilités ou certaines missions, mais en tout cas jamais un vrai démocrate n'espère en l'homme providentiel.
La conception de Guenassia est donc encore une pensée religieuse, une pensée passive : il attend le messie...
Le ver est donc encore dans le fruit, à l'heure même où l'auteur se désole des échecs idéologiques du siècle passé.
Rien à foutre du messie, il faut faire les choses nous-même.
Les 'vieux de la vieille' toujours présent(s)
sacré Juléjim...
entre autres ;-)
et toujours aussi exigeant!
purée, dur à écrire !
gamma
dodo
ciao
sacré Juléjim...
entre autres ;-)
et toujours aussi exigeant!
purée, dur à écrire !
gamma
dodo
ciao
C'est à se demander pourquoi il y a un mouvement lycéen massif tous les deux ans.
Je n'arrive pas à décider si c'est parce qu'il a toujours été bavard que cet "jeune" romancier" a été avocat dans une autre vie où si c'est parce qu'il a été avocat qu'il s'est montré aussi loquace et défensif pendant l'émission. En tout cas, parvenir à couper le sifflet de nos deux animateurs, c'est un exploit que l'on peut éventuellement saluer.
;-)
Guenassia n'a pas apprécié l'appréciation d'Hubert à propos de son écriture "plate". "Vous auriez DU remarquer que..." "D'autres critiques l'ont fait.." l'ex-avocat fait carrément dans l'auto-défense là et Hubert en prend pour son grade. Quant à Judith, avec ses interprétations lacaniennes hein... bon, documentez-vous madame, le jeu d'échecs n'est pas une métaphore en Europe de l'Est, c'est un jeu populaire ! Qu'on se le tienne pour dit.
Beaucoup moins tranchant sur les obscures raisons de cette 4e de couv où "Le Club..." est vendu comme un 1er roman. Non, c'était un "très bon" roman policier ce 1er vrai roman...policier mais c'était pas un roman. Ah mais quand même c'était "très bon" mais sans plus ! Subtile façon de renier sans en avoir l'air. Un reste de savoir-faire d'avocat peut-être ? Moi j'entends surtout en sous-texte que CE roman-ci est lui excellent... de l'avis même de son auteur.
Bref, au total, le roman de Guenassia porte un contenu qui m'intéresse et des interrogations qui m'interpellent ; donc je ferai en sorte de le lire mais le bonhomme ne m'a pas enchanté plus que ça en tant qu'homme.
PS : par contre, je me suis visionné ce matin, le "Ce soir ou jamais" avec Alain Badiou à propos de son "Eloge de l'Amour", un vrai bonheur ! Vivement la prochaine quinzaine !
;-)
Guenassia n'a pas apprécié l'appréciation d'Hubert à propos de son écriture "plate". "Vous auriez DU remarquer que..." "D'autres critiques l'ont fait.." l'ex-avocat fait carrément dans l'auto-défense là et Hubert en prend pour son grade. Quant à Judith, avec ses interprétations lacaniennes hein... bon, documentez-vous madame, le jeu d'échecs n'est pas une métaphore en Europe de l'Est, c'est un jeu populaire ! Qu'on se le tienne pour dit.
Beaucoup moins tranchant sur les obscures raisons de cette 4e de couv où "Le Club..." est vendu comme un 1er roman. Non, c'était un "très bon" roman policier ce 1er vrai roman...policier mais c'était pas un roman. Ah mais quand même c'était "très bon" mais sans plus ! Subtile façon de renier sans en avoir l'air. Un reste de savoir-faire d'avocat peut-être ? Moi j'entends surtout en sous-texte que CE roman-ci est lui excellent... de l'avis même de son auteur.
Bref, au total, le roman de Guenassia porte un contenu qui m'intéresse et des interrogations qui m'interpellent ; donc je ferai en sorte de le lire mais le bonhomme ne m'a pas enchanté plus que ça en tant qu'homme.
PS : par contre, je me suis visionné ce matin, le "Ce soir ou jamais" avec Alain Badiou à propos de son "Eloge de l'Amour", un vrai bonheur ! Vivement la prochaine quinzaine !
Superbe !!!!
dès que j'ai des sous, je sprint ....
ambiance très sympa ;-)
merci Judith et Arthus,
vous êtes extra... avec l'aide "bonhomme" de l'auteur !
gamma
dès que j'ai des sous, je sprint ....
ambiance très sympa ;-)
merci Judith et Arthus,
vous êtes extra... avec l'aide "bonhomme" de l'auteur !
gamma