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Heureux comme un Parisien sous l'Occupation
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Derniers commentaires
Bonjour,
Tres intéressante émission sur france inter " 2000 ans d'histoire: la sexualité sous l'occupation"
:
mardi 22 avril 2008
La sexualité sous l'Occupation
« Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’Occupation »
Jean Paul Sartre
On sait presque tout aujourd’hui du régime de Vichy et des différentes formes de sa collaboration avec l’Allemagne. Mais il en est une dont on parle rarement. La façon dont on a permis à l’armée allemande de considérer la France comme un lieu de repos et de plaisir pour ses soldats quand ils revenaient du front. Jamais les cabarets, les cinémas, les restaurants et les maisons closes n’ont accueilli autant de monde que sous l’Occupation. Jamais non plus la sexualité n’a connu autant de débordements qu’à cette époque. Quand quelques français, qui en avaient les moyens, trompaient les difficultés de l’occupation en faisant la fête. On était loin de l’ordre moral annoncé par Pétain le 25 juin 1940, lorsqu’au lendemain de l’armistice, il avait dénoncé l’esprit de jouissance qui, avant la guerre aurait été, selon lui responsable de la défaite.
Patrick Buisson
1940-1945 : années érotiques
éditeur : Albin Michel
Tres intéressante émission sur france inter " 2000 ans d'histoire: la sexualité sous l'occupation"
:
mardi 22 avril 2008
La sexualité sous l'Occupation
« Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’Occupation »
Jean Paul Sartre
On sait presque tout aujourd’hui du régime de Vichy et des différentes formes de sa collaboration avec l’Allemagne. Mais il en est une dont on parle rarement. La façon dont on a permis à l’armée allemande de considérer la France comme un lieu de repos et de plaisir pour ses soldats quand ils revenaient du front. Jamais les cabarets, les cinémas, les restaurants et les maisons closes n’ont accueilli autant de monde que sous l’Occupation. Jamais non plus la sexualité n’a connu autant de débordements qu’à cette époque. Quand quelques français, qui en avaient les moyens, trompaient les difficultés de l’occupation en faisant la fête. On était loin de l’ordre moral annoncé par Pétain le 25 juin 1940, lorsqu’au lendemain de l’armistice, il avait dénoncé l’esprit de jouissance qui, avant la guerre aurait été, selon lui responsable de la défaite.
Patrick Buisson
1940-1945 : années érotiques
éditeur : Albin Michel
J'ai entendu monsieur Schneiderman parler de la piscine Lutétia, en face de l'Assemblée Nationale. Il s'agissait des "bains Deligny" La pisine Lutétia se trouvait dans l'hôtel du même nom, à Sèvres-Babylone.
La "Kommandatur von gross Paris" ne se situait pas rue Rivoli mais au Comptoir National d'Escompte, à l'agle de l'avenue de l'Opéra et de la rue du 4 septembre.
Ces erreurs n'ont d'ailleurs pas été relevées par les journalistes invités, spéialistes, parait-il, de la question.
C'est ennuyeux de ne pas contrôler les sources d'information.
Si quelque chose est faux, on peut être saisi de doute quant à la véracité de tout le reste;
Meilleurs sentiments
La "Kommandatur von gross Paris" ne se situait pas rue Rivoli mais au Comptoir National d'Escompte, à l'agle de l'avenue de l'Opéra et de la rue du 4 septembre.
Ces erreurs n'ont d'ailleurs pas été relevées par les journalistes invités, spéialistes, parait-il, de la question.
C'est ennuyeux de ne pas contrôler les sources d'information.
Si quelque chose est faux, on peut être saisi de doute quant à la véracité de tout le reste;
Meilleurs sentiments
Pour avoir un véritable regard sur la vie des Parisiens à cette époque ,j’invite ceux qui sont intéressé par ce sujet, à consulter le livre de G.PERRAULT commenté par l’historien J.P.AZEMA « PARIS SOUS L’OCCUPATION » publié en 1987.
Cet ouvrage compte 580 photos et les titres des chapitres sont sans équivoque : 1. le Paris Allemand 2. Le Paris des collaborationnistes …5 le Paris des réfractaires et des parias etc.…
On y retrouve, pour une trentaine de photos en noir et blanc, Pierre ZUCCA, mais ici ce n’est pas seulement ce promeneur tranquille photographiant les terrasses du Flore ou le bronzage sur les quais de la Seine. On y rencontre aussi le spectateur « engagé »dans l’Europe Nouvelle prônée par les Nazis (photo page 137)
Quelques exemples : décembre 42, photo de la vitrine d’exposition SIGNAL sur les Champs Elysées (p.152), Juillet 43,photo de l’arrivée du leader collabo M.Bucard sous les saluts fascistes (p.161), Meeting d’avril 43 : photo des élites de la collaboration dont Marcel DEAT(p.163), photo de saluts fascistes lors du meeting d’avril 44 du PPF de DORIOT , janvier 43 photo du départ d’un train pour le front de l’Est , ZUCCA cadre sur la portière du wagon où est écrit à la craie « MORT AUX JUIFS »(p167) et j’en passe….
On peut donc se demander comment les responsables de l’exposition ont pu mettre en avant un tel photographe sans savoir que non seulement il participait à là la propagande nazis par ces vues paisibles du Paris de l’ Occupation mais que les photos présentent dans ce livre le montrent très proche de l’idéologie des pires COLLABOS.
Jean-Louis Z.
Cet ouvrage compte 580 photos et les titres des chapitres sont sans équivoque : 1. le Paris Allemand 2. Le Paris des collaborationnistes …5 le Paris des réfractaires et des parias etc.…
On y retrouve, pour une trentaine de photos en noir et blanc, Pierre ZUCCA, mais ici ce n’est pas seulement ce promeneur tranquille photographiant les terrasses du Flore ou le bronzage sur les quais de la Seine. On y rencontre aussi le spectateur « engagé »dans l’Europe Nouvelle prônée par les Nazis (photo page 137)
Quelques exemples : décembre 42, photo de la vitrine d’exposition SIGNAL sur les Champs Elysées (p.152), Juillet 43,photo de l’arrivée du leader collabo M.Bucard sous les saluts fascistes (p.161), Meeting d’avril 43 : photo des élites de la collaboration dont Marcel DEAT(p.163), photo de saluts fascistes lors du meeting d’avril 44 du PPF de DORIOT , janvier 43 photo du départ d’un train pour le front de l’Est , ZUCCA cadre sur la portière du wagon où est écrit à la craie « MORT AUX JUIFS »(p167) et j’en passe….
On peut donc se demander comment les responsables de l’exposition ont pu mettre en avant un tel photographe sans savoir que non seulement il participait à là la propagande nazis par ces vues paisibles du Paris de l’ Occupation mais que les photos présentent dans ce livre le montrent très proche de l’idéologie des pires COLLABOS.
Jean-Louis Z.
Les pin-up en maillot m'ont troublé .
Mon "post" au dessus me semble plus destiné au forum :" les parisiennes se font bronzer sous l'occupation .... ".
L'émotion .....
Mon "post" au dessus me semble plus destiné au forum :" les parisiennes se font bronzer sous l'occupation .... ".
L'émotion .....
Ouf, bonne nouvelle : @si a redressé la barre !!!
D.S. a très bien tenu le rôle de l'avocat du diable :avec honnêteté et impartialité .Très juste intellectuellement . Un plaisir .
Emission intelligente .
Etrange le refus de participation des organisateurs. D' emblée ça rend leurs intentions suspectes. Peut-être ont-ils eu peur d'être confrontés à la redoutable tueuse et désormais célèbre, jai nommé : THE DEVIL LEVY .
Si leurs intentions n'étaient pas captieuses, il suffisait ,comme l'a dit D.S de titrer l'expo différemment de manière à prévenir les non-avertis . Et plus de scandale !
Que ça plaise ou non, c'était aussi ça , Paris , pour certains. Pour ceux qui vivaient bien.
Je trouve ces photos très bonnes d'un point de vue esthétique, technique ,documentaire . Une image nous renseigne sur un événement , sur son auteur et aussi sur le commanditaire. Elles m'ont appris des choses que je ne savais pas !
Les filles en maillot deux-pièces, inexistant encore à cette époque, semble soulever un questionnement épineux, voire douloureux. Et bien, il se trouve que j'ai en rayon , une théorie ambitieuse à proposer : elles sont en sous-vêtements ! Que dites-vous de ça, hein ? Ces jeunes femmes inconscientes , Dieu leur pardonne, c'était l'occupation n'est-ce pas, étaient jeunes et femmes et en plus inconscientes. Tous ces handicaps ne pouvaient raisonnablement pas les faire patienter jusqu'à ce que la guerre prît fin , afin qu'on inventât ces maillots manquants . Alors , elles se dévêtir , et en slip et soutient- gorge inventèrent sur le champs le futur bikini . Ah ,les femmes . Vive les femmes!
Comme toute théorie scientifique se doit d'être vérifiée expérimentalement, j'irai donc tel sherlock Holmes , muni d'une loupe à fort foyer, scruter chaque photo incriminée. Je me fais fort de mettre un terme à cette polémique en apportant toute ma lumière.
Faudra voir à m'allonger un an d'abonnement sup. à @si .
J'ai dit .
D.S. a très bien tenu le rôle de l'avocat du diable :avec honnêteté et impartialité .Très juste intellectuellement . Un plaisir .
Emission intelligente .
Etrange le refus de participation des organisateurs. D' emblée ça rend leurs intentions suspectes. Peut-être ont-ils eu peur d'être confrontés à la redoutable tueuse et désormais célèbre, jai nommé : THE DEVIL LEVY .
Si leurs intentions n'étaient pas captieuses, il suffisait ,comme l'a dit D.S de titrer l'expo différemment de manière à prévenir les non-avertis . Et plus de scandale !
Que ça plaise ou non, c'était aussi ça , Paris , pour certains. Pour ceux qui vivaient bien.
Je trouve ces photos très bonnes d'un point de vue esthétique, technique ,documentaire . Une image nous renseigne sur un événement , sur son auteur et aussi sur le commanditaire. Elles m'ont appris des choses que je ne savais pas !
Les filles en maillot deux-pièces, inexistant encore à cette époque, semble soulever un questionnement épineux, voire douloureux. Et bien, il se trouve que j'ai en rayon , une théorie ambitieuse à proposer : elles sont en sous-vêtements ! Que dites-vous de ça, hein ? Ces jeunes femmes inconscientes , Dieu leur pardonne, c'était l'occupation n'est-ce pas, étaient jeunes et femmes et en plus inconscientes. Tous ces handicaps ne pouvaient raisonnablement pas les faire patienter jusqu'à ce que la guerre prît fin , afin qu'on inventât ces maillots manquants . Alors , elles se dévêtir , et en slip et soutient- gorge inventèrent sur le champs le futur bikini . Ah ,les femmes . Vive les femmes!
Comme toute théorie scientifique se doit d'être vérifiée expérimentalement, j'irai donc tel sherlock Holmes , muni d'une loupe à fort foyer, scruter chaque photo incriminée. Je me fais fort de mettre un terme à cette polémique en apportant toute ma lumière.
Faudra voir à m'allonger un an d'abonnement sup. à @si .
J'ai dit .
Je trouve cela assez triste qu'on fasse si peu confiance au sens critique des personnes qui vont à cette expo et qu'on puisse en arriver à plaider la censure pure et simple.
Mais personne n'a parlé de censure...
On veut juste que les choses soient présentées avec le soin nécessaire, et indispensable.
Si tout le monde avait une connaissance complète sur tout, ça se saurait :)
Attention à ne pas verser dans le versant opposé aux supposés "élitisme" ou "condescendance" (informer, expliquer n'est pas prendre les gens pour des demeurés)
Je vous rappelle que nombre de gouvernements aux pratiques discutables (je ne parlerai même pas de dictatures) sont quand même arrivés au pouvoir, malgré le sens critique des gens...
Mais personne n'a parlé de censure...
On veut juste que les choses soient présentées avec le soin nécessaire, et indispensable.
Si tout le monde avait une connaissance complète sur tout, ça se saurait :)
Attention à ne pas verser dans le versant opposé aux supposés "élitisme" ou "condescendance" (informer, expliquer n'est pas prendre les gens pour des demeurés)
Je vous rappelle que nombre de gouvernements aux pratiques discutables (je ne parlerai même pas de dictatures) sont quand même arrivés au pouvoir, malgré le sens critique des gens...
"Et l'exposition ne prend guère ses distances. Malgré un texte d'introduction de l'historien Jean-Pierre Azéma, spécialiste de la période, le visiteur se voit à peine rappelé qu'André Zucca travaillait pour les Allemands. Il doit resituer le contexte tout seul, puisque personne n'explique que cette vision de l'occupation est partielle - et partiale."
Moi qui croyais que Arrêt sur images faisait le pari de l'intelligence du public ! Cet imbécile de public, comment pourrait-il "reconstituer le contexte tout seul" comme un grand, sans Dan Israel à ses côtés pour lui dire ce qu'il faut penser. Je trouve cela assez triste qu'on fasse si peu confiance au sens critique des personnes qui vont à cette expo et qu'on puisse en arriver à plaider la censure pure et simple.
Pour ma part, c'est la première fois que je vois ces images. Et je suis très contente car en un coup d'oeil, j'apprends beaucoup. Je ne savais pas que les lunettes de soleil populaires avaient fait leur apparition à cette époque, je ne savais pas que Signal publiait des photos en couleur, je ne savais pas non plus qu la rue Rivoli était si peu fréquentée, ni que les Parisiennes des années 40 s'habillaient si court (je croyais savoir que la jupe au-dessus de genoux avait fait son entrée dans la mode dans les années d'après guerre).
Le pire c'est que j'ai une formation d'Histoire et que tout cela fait partie de cette matière dans laquelle je suis censée être plus spécialisée que le Français moyen. Je ne connais pas si bien cette période, même si j'ai eu plusieurs cours dessus alors que je pensais en avoir fait le tour. Cette carence m'ouvre les yeux sur le tort que font les bien pensants à l'Histoire avec leur censure. Je suis contre toute Histoire officielle et la polémique au sujet de la loi sur le "rôle positif de la colonisation" m'avait fait penser que je n'étais pas minoritaire. Là encore, je n'avais pas si bien compris que je le croyais.
Moi qui croyais que Arrêt sur images faisait le pari de l'intelligence du public ! Cet imbécile de public, comment pourrait-il "reconstituer le contexte tout seul" comme un grand, sans Dan Israel à ses côtés pour lui dire ce qu'il faut penser. Je trouve cela assez triste qu'on fasse si peu confiance au sens critique des personnes qui vont à cette expo et qu'on puisse en arriver à plaider la censure pure et simple.
Pour ma part, c'est la première fois que je vois ces images. Et je suis très contente car en un coup d'oeil, j'apprends beaucoup. Je ne savais pas que les lunettes de soleil populaires avaient fait leur apparition à cette époque, je ne savais pas que Signal publiait des photos en couleur, je ne savais pas non plus qu la rue Rivoli était si peu fréquentée, ni que les Parisiennes des années 40 s'habillaient si court (je croyais savoir que la jupe au-dessus de genoux avait fait son entrée dans la mode dans les années d'après guerre).
Le pire c'est que j'ai une formation d'Histoire et que tout cela fait partie de cette matière dans laquelle je suis censée être plus spécialisée que le Français moyen. Je ne connais pas si bien cette période, même si j'ai eu plusieurs cours dessus alors que je pensais en avoir fait le tour. Cette carence m'ouvre les yeux sur le tort que font les bien pensants à l'Histoire avec leur censure. Je suis contre toute Histoire officielle et la polémique au sujet de la loi sur le "rôle positif de la colonisation" m'avait fait penser que je n'étais pas minoritaire. Là encore, je n'avais pas si bien compris que je le croyais.
C'est vrai que cela ressemble à un "matraquage de propagande" (répéter sans cesse la même chose afin que les gens le croient !)
lol
Je le met donc 2 fois pour être sûr !
;o)
lol
Je le met donc 2 fois pour être sûr !
;o)
A mon humble avis, une polemique parfaitement typique d'un certain esprit qu'on pourrait qualifier de parisien, conformisme pretentieux. Une exposition montre des photos qui ne cadrent pas avec la vision habituelle qu'on a de cette epoque. C'est choquant, et donc scandaleux. Certes, se dit le badaud, moi on ne me la fait pas, je connais tres bien la realite et l'horreur que fut le Paris de cette epoque, la resistance tout ca, mais les pauvres imbeciles qui constituent le public lambda, eux, vont se faire berner par cette vision idyllique. Il est de mon devoir de crier au scandale pour que ces pauvres gens recoivent le message qu'il est decent de transmettre. Parce qu'ils sont bien trop betes pour reflechir au sens de ces photos par eux memes, quant a lire l'introduction fournie par l'organisation, n'en parlons pas.
Excusez moi, mais toute cette indignation est le paradigme du politiquement correct: les gens sont trop betes pour comprendre le sens des mots, ils vont s'arreter a la forme, donc adoucissons la forme.
Un petit film americain, Ghost World, avait il y a quelques annees tourne en derision le meme comportement, quasiment la meme polemique. Le personnage principal, oblige de suivre un cours d'art, trouve chez un ami une affiche montrant qu'une celebre chaine de restaurants americains (Cook's Chicken) s'appelait autrefois Coon's Chicken (Coon = negre) et avait pour embleme l'image sudiste du bon negre (genre Banania si vous vous rappelez) Rappel d'un passe raciste, epoque KKK, ou en tout cas le racisme s'exprimait avec plus de liberte et de violence. Elle decide de proposer cette affiche comme oeuvre a l'exposition de son cours, le sens etant d'interpeler les gens, de les surprendre et de leur rappeler qu'un tel racisme a existe par le passe, pourquoi pas de les questionner: a-t-il disparu, s'est-il cache? Reaction immediate des visiteurs de l'exposition, et en particulier des meres de famille noire: cette oeuvre est raciste et aggressive, il faut la decrocher, et bien entendu la galleriste decroche l'affiche.
Faut-il toujours que la reaction soit la volonte de cacher, et non l'envie de discussion et de reflexion, et le spectateur doit-il attendre de l'artiste/exposant qu'il fasse tout le cheminement de reflexion a sa place? Par pitie, professionnels de l'indignation (pour paraphraser E. Levy), faites un peu confiance a l'esprit critique des gens, au moins sur un sujet aussi battu et rebattu que l'occupation, centre des cours d'histoire du college au lycee, periode la plus commentee et discutee de l'histoire recente...
Excusez moi, mais toute cette indignation est le paradigme du politiquement correct: les gens sont trop betes pour comprendre le sens des mots, ils vont s'arreter a la forme, donc adoucissons la forme.
Un petit film americain, Ghost World, avait il y a quelques annees tourne en derision le meme comportement, quasiment la meme polemique. Le personnage principal, oblige de suivre un cours d'art, trouve chez un ami une affiche montrant qu'une celebre chaine de restaurants americains (Cook's Chicken) s'appelait autrefois Coon's Chicken (Coon = negre) et avait pour embleme l'image sudiste du bon negre (genre Banania si vous vous rappelez) Rappel d'un passe raciste, epoque KKK, ou en tout cas le racisme s'exprimait avec plus de liberte et de violence. Elle decide de proposer cette affiche comme oeuvre a l'exposition de son cours, le sens etant d'interpeler les gens, de les surprendre et de leur rappeler qu'un tel racisme a existe par le passe, pourquoi pas de les questionner: a-t-il disparu, s'est-il cache? Reaction immediate des visiteurs de l'exposition, et en particulier des meres de famille noire: cette oeuvre est raciste et aggressive, il faut la decrocher, et bien entendu la galleriste decroche l'affiche.
Faut-il toujours que la reaction soit la volonte de cacher, et non l'envie de discussion et de reflexion, et le spectateur doit-il attendre de l'artiste/exposant qu'il fasse tout le cheminement de reflexion a sa place? Par pitie, professionnels de l'indignation (pour paraphraser E. Levy), faites un peu confiance a l'esprit critique des gens, au moins sur un sujet aussi battu et rebattu que l'occupation, centre des cours d'histoire du college au lycee, periode la plus commentee et discutee de l'histoire recente...
je suis déçu par l'émission pour moi le problème n'est pas de montrer la propagande (ce qui est facile) mais plutot d'essayer de savoir comment cette exposition a pu être conçu sans aucune explication ni mise en perspective pour un public non averti et là je n'ai aucune réponse
vu dans vite dit que la Mairie de Paris vient de supprimer l´affichage de l´expo
"Et l'exposition ne prend guère ses distances. Malgré un texte d'introduction de l'historien Jean-Pierre Azéma, spécialiste de la période, le visiteur se voit à peine rappelé qu'André Zucca travaillait pour les Allemands. Il doit resituer le contexte tout seul, puisque personne n'explique que cette vision de l'occupation est partielle - et partiale."
=> je rejoins cet avis une vision partielle et partiale (évidemment comme toute photo). Le texte d'intro d'Azéma sauve un peu l'honneur même si je me demande combien de visiteurs le lisent avec beaucoup d'attention (et oui ! un texte de plus de 10 lignes, on a tendance à le survoler et pas le lire).
Que restera-t-il de cette expo pour ses visiteurs ? Le texte d'Azéma ou l'impression que l'occupation était sympa (cf les propos de JM Le pen !)
Dommage car avec des explications (et une mise en perspective critique... le travail de base de tout historien), cette expo. me plairait bien !
Ps: A Lyon, a eu lieu une expo. appelé "Lyon sous l'occupation"; avec également ce type d'image de joie et de rire mais elle donnait aussi le contrepoids de cette époque (étoile jaune, file d'attente...) + explication (si je me souviens bien !)= dommage que les organisateurs ne s'en soient pas inspirés.
=> je rejoins cet avis une vision partielle et partiale (évidemment comme toute photo). Le texte d'intro d'Azéma sauve un peu l'honneur même si je me demande combien de visiteurs le lisent avec beaucoup d'attention (et oui ! un texte de plus de 10 lignes, on a tendance à le survoler et pas le lire).
Que restera-t-il de cette expo pour ses visiteurs ? Le texte d'Azéma ou l'impression que l'occupation était sympa (cf les propos de JM Le pen !)
Dommage car avec des explications (et une mise en perspective critique... le travail de base de tout historien), cette expo. me plairait bien !
Ps: A Lyon, a eu lieu une expo. appelé "Lyon sous l'occupation"; avec également ce type d'image de joie et de rire mais elle donnait aussi le contrepoids de cette époque (étoile jaune, file d'attente...) + explication (si je me souviens bien !)= dommage que les organisateurs ne s'en soient pas inspirés.
Mêmes sentiments que ce que j'ai signé sur le forum d'Alain K....
"Qu'est-ce que tout ça veut dire ?" ça veut dire que c'est le résultat de 60 ans de récits faussés
et monopolisés par le Messie (le Rédempteur) et ses Apôtres (je veux dire De Gaulle et ses "grands résistants"
gaullistes "historiques" - dont certains auraient mieux fait de se taire : par exemple Malraux) sinon par la nomenklatura
des staliniens qui mit trente ans à se purger des vrais résistants nés en son sein : Guingouin, Tillon et tant d'autres
et qui continue de raconter des sornettes sur la glorieuse époque du pacte germano-soviétique (Hitler-Staline)
qu'elle a l'habileté de rebaptiser "Ribbentrop-Molotov" - tiens donc !
Maintenant, on s'aperçoit que c'est du tout faux ou du pas exact... Alors on tâte l'eau d'en face de la pointe du pied.
Si "on" était flic ou chercheur au CNRS sinon à la BDIC (ce qui revient au même) ... "on" chercherait où en est
la "continuité historique" du combat entre la Résistance intérieure et la Résistance extérieure... "on"
s'interrogerait même sur la survivance des clichés staliniens dans le récit français.
Pour intervenir, c'est quand vous voulez. Bisous. Papy... etc.
"Qu'est-ce que tout ça veut dire ?" ça veut dire que c'est le résultat de 60 ans de récits faussés
et monopolisés par le Messie (le Rédempteur) et ses Apôtres (je veux dire De Gaulle et ses "grands résistants"
gaullistes "historiques" - dont certains auraient mieux fait de se taire : par exemple Malraux) sinon par la nomenklatura
des staliniens qui mit trente ans à se purger des vrais résistants nés en son sein : Guingouin, Tillon et tant d'autres
et qui continue de raconter des sornettes sur la glorieuse époque du pacte germano-soviétique (Hitler-Staline)
qu'elle a l'habileté de rebaptiser "Ribbentrop-Molotov" - tiens donc !
Maintenant, on s'aperçoit que c'est du tout faux ou du pas exact... Alors on tâte l'eau d'en face de la pointe du pied.
Si "on" était flic ou chercheur au CNRS sinon à la BDIC (ce qui revient au même) ... "on" chercherait où en est
la "continuité historique" du combat entre la Résistance intérieure et la Résistance extérieure... "on"
s'interrogerait même sur la survivance des clichés staliniens dans le récit français.
Pour intervenir, c'est quand vous voulez. Bisous. Papy... etc.
D'une part, je prends ma retraite dans quelques jours.
Je finis la phrase de M. Dérens : "donc je m'en contrefiche..."
J'aimerais savoir comment un conservateur en chef peut-il proférer de telles aneries, sur "la façon la plus simple", ou le commentaire sur la Joconde.
Depuis quand un travail artistique doit-il être isolé de son contexte historique ?
Je ne me lancerai pas dans un commentaire sur la valeur en tant qu'œuvre d'art du travail de Zucca, je n'ai pas vu l'expo et n'irai probablement pas la voir.
Mais il y a quand même en ce moment une sacrée tendance (vicieuse) à réécrire l'histoire, à la camoufler, à la vider de sens...
Entre les docus "arrangeants", les biographies historiquement fausses, l'extraction de documents de leur contexte...
Qu'est-ce que tout ça veut dire ?
Un des grands spécialistes d'@si ne veut-il pas s'y coller ?
Je finis la phrase de M. Dérens : "donc je m'en contrefiche..."
J'aimerais savoir comment un conservateur en chef peut-il proférer de telles aneries, sur "la façon la plus simple", ou le commentaire sur la Joconde.
Depuis quand un travail artistique doit-il être isolé de son contexte historique ?
Je ne me lancerai pas dans un commentaire sur la valeur en tant qu'œuvre d'art du travail de Zucca, je n'ai pas vu l'expo et n'irai probablement pas la voir.
Mais il y a quand même en ce moment une sacrée tendance (vicieuse) à réécrire l'histoire, à la camoufler, à la vider de sens...
Entre les docus "arrangeants", les biographies historiquement fausses, l'extraction de documents de leur contexte...
Qu'est-ce que tout ça veut dire ?
Un des grands spécialistes d'@si ne veut-il pas s'y coller ?
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