Houellebecq, ovni médiatique depuis 1998
Ce n'est pas un novice dans le paysage médiatique. A la sortie de chacun de ses livres, et davantage encore avec l'obtention du Goncourt, Michel Houellebecq fait la tournée des médias. C'est de cette image, et de son éventuelle stratégie médiatique, dont il était question en novembre 1998 dans la version télé d'@si. A l'occasion de la sortie de son deuxième roman, Les particules élémentaires, qui avait déclenché une intense polémique, Houellebecq était venu sur le plateau de La cinquième pour (ne pas ?) répondre à nos questions existentielles : la polémique a-t-elle été fabriquée ? Est-elle vendeuse ? Etc.
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Derniers commentaires
Et si le Goncourt n’était qu’un "sous-non Renaudot" ?
C'est bizarre, dès que je vois Houellebecq à la télé, j'ai l'impression de lire une scène d'un de ces bookins, tout semble nimbé d'une ironie mordante et triste.
Rien à voir mais drôle, à la toute fin, DS annonce en fanfares que dorénavant les téléspectateurs vont pouvoir débattre en eux (!!) sur le site de l'émission...
Philippe Aigrain sur votre plateau ce serait top :)
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Si "au commencement était le Verbe"...
Dans ses deux premiers titres - Extension du domaine de la lutte et Les particules élémentaires -, qu'est-ce que nous disait Michel Houellebecq (si d'aventure cet auteur tentait de nous dire quelque chose) ?
Ce chérubin semblait vouloir nous dire, avant de s'en désoler, qu'il vaut mieux être riche et beau (et puis, jeune aussi) quand on veut séduire(1) de belles nanas, que pauvre et laid.
Cette affirmation qui ne souffrira aucune contestation ferait donc de Houellebecq un grand écrivain doublé d'un grand moraliste.
Car, si Houellebecq avait été riche et beau à une époque où il ne l'était pas, il aurait bien évidemment et très certainement cherché à séduire des filles pauvres et laides...
C'est donc ça ?
Alors maintenant, à quand un auteur mais... de génie celui-là, qui nous expliquera, contre toute attente, combien il est préférable d'être issu d'une catégorie sociale dite "privilégiée" plutôt que d'appartenir à une catégorie sociale dite "défavorisée" ? (défavorisée ????? Qualificatif outrageusement euphémisant quand on constate l'ampleur des dégâts sur cette classe) quand on veut, non seulement séduire de belles nanas, mais aussi et surtout, se faire une place au soleil...
A quand cet auteur de génie ? Parce que... bon... on s'impatiente là !
1- Séduire des nanas : oui parce que... Houellebecq, les nanas, il voulait coucher avec, c'est tout. Et elles ne s'y sont pas trompées bien sûr ! Elles qui ne supportent pas, lorsqu'elles en ont besoin, qu'on leur dise qu'elles en ont envie et vice versa. Mais ça................... Houellebecq l'ignorait.
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Plus tard, avec un titre comme Plateforme, et dernièrement avec "La Possibilité d'une île" et "La carte et le territoire", il semblerait que Houellebecq ait souhaité élargir quelque peu son champ de vision et qu'il se soit décidé à nous donner des nouvelles du monde.
Si Houellebecq connaît réellement notre monde contemporain en général, et l'Art en particulier (2), et si on oublie un moment une inspiration souvent absente ou poussive, force est de constater que les informations de l'auteur à ce sujet semblent avoir pour sources principales, sinon unique, le journal de 20H (TF1 ou France 2, c'est au choix), les émissions de Delarue, Envoyé Spécial pour s'être attardé devant son écran (somnolant ?), et maintenant qu'il est en Espagne : TV5 ; ce qui, tout le monde en conviendra, n'arrangera rien, bien évidemment.
2 - Houellebecq est un auteur très vague ! Aussi, gare au mal de mer ! Et manifestement, cela ne gêne personne puisque dans le milieu littéraire tout le monde triche et bâcle : auteurs et critiques. Qui s'en plaindra ? Sûrement pas les lecteurs, nous affirme-t-on.
Tout comme il a une vague idée de la science fiction et des sectes dans "La possibilité d'une île", dans son dernier titre Houellebecq a juste une vague, très vague idée du fait que l'art contemporain n'est, le plus souvent, qu'une vaste fumisterie sans talent ; mais il ignore le plus important : c'est une fumisterie très sérieuse à la racine de laquelle on trouvera des individus (artistes, mon cul !) sans humour qui se préoccupent de tout et qui ne plaisantent sur rien ; ce qui aggrave sensiblement leur cas à tous - rien à voir donc avec la démarche d'un Marcel Duchamp.
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Mais alors...
A prendre ou à laisser Houellebecq ? Un Houellebecq qui est à l'écrit ce que Mylène Farmer est à la musique et à la danse (on me dit que tous les deux partagent le même fans-club !)...
Au diable la culpabilité !
Vraiment ! Sans regret et sans remords, on doit pouvoir laisser Houellebecq ainsi que les fossoyeurs de la littérature qui l'ont promu au rang d'auteur qu'il faut avoir lu sous peine d'être frappé d'inconséquence ou de nullité, là où ils ne seront jamais, à savoir : dans un lieu qui ressemble fort à un avenir car, il y a des auteurs qui savent voir loin et acheminer l'attention de leurs lecteurs plus loin encore, et surtout, là où personne ne peut décemment souhaiter être mené : à tous les drames et à toutes les tragédies, nous tous glacés d'effroi, face au pire.
En revanche - et on l'aura compris -, Houellebecq ne nous mènera guère plus loin que dans sa salle de bains qu'il ne fréquente que rarement, pour une douche qu'il ne se résoudra jamais à prendre en gosse mal léché, difficile et laborieux quant à l'acquisition des apprentissages de la petite enfance... et sur son pot aussi, lieu de toutes les rétentions, en pré-ado attardé...
Et ce, alors que le monde d'aujourd'hui et de demain a et aura besoin de titans !
Car, il faut le savoir : un auteur digne de ce nom, un auteur qui se respecte, se doit d'être sale à l'intérieur mais... impeccablement mis à l'extérieur, un auteur au linge irréprochable ; et à ça, Houellebecq ne s'y résoudra jamais !
Oui ! Propre à l'extérieur et sale à l'intérieur car, porteur de toutes les ignominies dont notre espèce est capable cet auteur ! Jusqu'à ce que... une fois la morale évacuée ou expurgée, il ne reste plus que des hommes, femmes, enfants, vieillards, pères, mères, soeurs, frères, filles, fils, bourreaux et victimes, eux tous terrés au fond d'un gouffre, les yeux tournés vers le ciel, et la nuit, les étoiles, à la recherche d'une lumière rédemptrice pour les plus coupables d'entre eux, et consolatrice, pour les plus humbles, face à un lecteur non seulement témoin mais... acteur, incarnant pour l'occasion...
Le dernier des hommes.
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Serge ULESKI Littérature et écriture
A côté Colombe Schneck qui avale les mots ou vous DS, au débit rapide, cela donne une impression de dynamisme, de verdeur, très sympa.
Quant à Houellebecq, il parlait vite comparé à maintenant.
http://anthropia.blogg.org
« Chaque fois que j’apprenais qu’un terroriste palestinien, ou un enfant palestinien, ou une femme enceinte palestinienne, avait été abattu par balles dans la bande de Gaza, j’éprouvais un tressaillement d’enthousiasme à la pensée qu’il y avait un musulman de moins. »
A lire ici
en cas de protestation : académie Goncourt
http://www.academie-goncourt.fr/?contact=2
http://www.dailymotion.com/video/xfkl3b_michel-houellebecq_news
malheureusement éditée puisqu'il y lachait un magistral
" ne vous laissez pas emmerder, fumez, buvez..."
( l'extrait a été tout de meme immortalisé par le zapping)
Ben ça remet en place revoir la version TV... même si finalement j'ai plus côtoyé la version net puisque, de ma jeune existence, la TV n'a jamais fait partie de mon univers (merci les dimanches chez les potes, à zapper de chaine en chaine jusqu'à ce qu'un jour, par chance, on trouve enfin cette émission pour alimenter nos discussions entre deux cours à la fac).
M'enfin sinon, nostalgie passée, elle m'a fatiguée cette émission!
Je n'ai jamais lu de Houellebecq (quoi, j'aurais du? mes oreilles avaient réussi à zapper l'ovni il faut croire), mais le personnage a eu le don de m'horripiler sur ce plateau... Ce côté je m'en foutiste, "de toute façon tu ne m'intéresse pas je suis au dessus"...
C'est bête, ce matin je me disais qu'il serait p'têt temps de m'y mettre, que le nom m'évoquait vaguement quelque chose, que ça devait valoir le détour. Et puis là tout de suite plus vraiment...
Laissons le temps passer... ça reviendra peut-être...
Enfin merci pour les archives, beau moment tout de même
(...et TF1 déjà bien fourbe à l'époque :)
Edit : ah ouais encore mieux, une coupure pub à 5:04. Pas glob du tout là...
Impayables ces @sinautes, jamais y'font ce qu'on leur demande ;-)
Plongée dans l'ancien, pour que rejaillisse le nouveau...
Pourquoi ne pas renouveler le principe de ces interventions ? Cela pourrait faire l'objet d'une émission ou d'une chronique qui ne devrait pas être excessivement dispendieuse sur le plan financier et pourrait néanmoins se révéler d'une très grande richesse quant ç la pertinence de l'analyse.
Sinon je souscris totalement à la proposition de consacrer une rubrique aux anciennes émissions de la cinquième.
Tiens ça me fait penser ... L'autre jour j'ai vu l'acteur jouflu et barbu de The hungover (very bad trip en vf il y a une deuxieme comédie avec lui qui sort en ce moment) s'allumer un gros spliff en live sur une chaîne américaine ... Jubilatoire !
un dans le texte aurait été davantage intéressant...
Marrant aussi l'extrait du Nulle Part Ailleurs. A mettre en relation avec son soi-disant "héritier", le Grand Journal, où je doute que de tels blancs n'eussent pas été comblés par d'empressés Arianne Massenet ou Ali Badou (oui, je suis pas certain non plus de ma conjugaison de "eussent", mais c'est pour faire genre).
Le comble : Guillaume Durand fait même le pari insensé de bouleverser le conducteur et de "faire attendre le journal" pour, tenez-vous bien (et par "vous" j'entends surtout Michel Denisot et sa joyeuse bande)... laisser parler un invité! Quelle audace!
Des images d'un autre siècle, décidément.
Très bonne idée enfin, de nous ressortir ces émissions du placard... quand je pense qu'à l'époque, j'avais l'âge (un an de plus en fait) des collégiens qu'on voit dans une des séquences! Et pourtant je regardais déjà ASI de temps en temps, comme quoi c'est drôlement bien foutu cette petite émission.
(Putain, on avait encore le droit de fumer à c't'époque)
He purée c'est la que l'on se rend compte qu'Arret sur image à toujours été, en tout cas pour moi, un puit d'information et de réflexion d'avant garde!
Arrêt sur Image télé est mort, vive Arrêt sur image net ;)
Bien à vous,
Minibulle
bonne idée de pouvoir se replonger dans d'anciennes émissions d'@SI !
Ça me fait me demander si vous allez continuer dans ce sens ?
Avec, par exemple, une section "archives" où l'on pourrait revoir à loisir
tous les anciens numéros de l'émission classés par dates, thèmes, etc...
Une sorte de médiathèque interactive !
Mais je ne sais si c'est possible... Comment ça se passe ? Vous possédez
les droits de vos anciennes vidéos ou elles appartiennent à la chaîne ?