Commentaires
iconographie sommaire du baiser...
Le Monde, dans son supplément Cultures et Idées, propose cet été une série intitulée Regard sur image dans laquelle des personnalités sont invitées à commenter des photos d'actualité qui les ont particulièrement marquées. Ladite série commence cette semaine avec l'oeil de l'historien Alain Corbin qui se penche sur quelques baisers célèbres. Occasion idéale pour en contempler d'autres, inscrits dans l'Histoire.
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Une autre citation des Amants de Magritte avec la pochette d'un album du groupe Funeral For a Friend, Casually Dressed And Deep In Conversation :
http://ecx.images-amazon.com/images/I/517CUMVlbqL._SX450_.jpg
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Gros bisous !
Ingrid Bergman....(love), ses baisers, elle ne les a pas volés.
Ouha! dites donc c'est dans une chronique d'Alain K. le grand que j'apprends la dissolution de Mars Volta!!
petit choc tout de même.
petit choc tout de même.
Je le trouve très désordre ce choix de baisers. Tantôt amoureux, tantôt de convenance, ce ne sont ni les baisers de l'année, ni un récapitulatif. Un choix racoleur pour pouvoir glisser l'air de rien le triumvirat, c'est lui l'icône, qui d'un seul coup d'un seul garantit le succès. Le jeu de massacre: l'homme, l'ex, la nouvelle, chacun tire sur "son détesté de service" et tout le monde s'y retrouve.
C'est comme si on traduisait:
"Thy drugs are quick. Thus with a kiss I die." Romeo dies.
Par
"un bisou et je vais faire pipi pendant la pub" Elle va.
Si c'était pas prétexte à chronique, ce digest de baisers est un vrai casseur de romantisme. Vite aspergeons-nous d'eau de rose.
C'est comme si on traduisait:
"Thy drugs are quick. Thus with a kiss I die." Romeo dies.
Par
"un bisou et je vais faire pipi pendant la pub" Elle va.
Si c'était pas prétexte à chronique, ce digest de baisers est un vrai casseur de romantisme. Vite aspergeons-nous d'eau de rose.
Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.
Luxe, calme et volupté.
Sonnez, sonnez haut sur la joue,
Baisers de la franche amitié,
Comme un fils de neuf ans qui joue,
Petit tapageur sans pitié.
Baiser du respect qui s’imprime
À la porte du cœur humain,
Comme avec l’aile d’une rime,
Effleurez à peine la main ;
Baiser d’affection armée,
De la mère au cœur noble et fier
Sur le front de la tête aimée,
Vibrez mieux que le bruit du fer.
Baiser d’affection aînée,
Ou de mère, le jour des prix,
Sur chaque tête couronnée
Laissez-vous tomber, sans mépris.
Baisers d’affections voisines,
Voltigez du rire joyeux
Des sœurs ou des jeunes cousines
Sur le nez, la bouche ou les yeux ;
Baiser plus doux que des paroles,
Baiser des communes douleurs,
Ferme en soupirant les corolles
Des yeux d’où s’échappent les pleurs :
Baiser de la passion folle
Baise la trace de ses pas,
Réellement, sans hyperbole,
Pour montrer que tu ne mens pas.
Baise un bas ourlet de sa robe,
L’éventail quitté par ses doigts,
Et si tout objet se dérobe,
Feins dans l’air de baiser sa voix ;
Et si l’on garde le silence,
Tu dois t’en aller, c’est plus sûr ;
Mais avant ton aile s’élance
Et tu t’appliques sur son mur.
Reviens plus joyeux que la veille,
Mouille son ongle musical,
Les bords riants de son oreille.
Que le monde te soit égal !
Baiser du désir qui veut mordre,
Pose-toi derrière le cou,
Dans la nuque où l’on voit se tordre
Une mèche qui te rend fou.
Sur sa bouche et sur sa promesse,
Profond et pur comme le jour,
Plus long qu’un prêtre à la grand messe,
Oubliez-vous, Baiser d’amour.
Germain NOUVEAU
Recueil : "Valentines"
Baisers de la franche amitié,
Comme un fils de neuf ans qui joue,
Petit tapageur sans pitié.
Baiser du respect qui s’imprime
À la porte du cœur humain,
Comme avec l’aile d’une rime,
Effleurez à peine la main ;
Baiser d’affection armée,
De la mère au cœur noble et fier
Sur le front de la tête aimée,
Vibrez mieux que le bruit du fer.
Baiser d’affection aînée,
Ou de mère, le jour des prix,
Sur chaque tête couronnée
Laissez-vous tomber, sans mépris.
Baisers d’affections voisines,
Voltigez du rire joyeux
Des sœurs ou des jeunes cousines
Sur le nez, la bouche ou les yeux ;
Baiser plus doux que des paroles,
Baiser des communes douleurs,
Ferme en soupirant les corolles
Des yeux d’où s’échappent les pleurs :
Baiser de la passion folle
Baise la trace de ses pas,
Réellement, sans hyperbole,
Pour montrer que tu ne mens pas.
Baise un bas ourlet de sa robe,
L’éventail quitté par ses doigts,
Et si tout objet se dérobe,
Feins dans l’air de baiser sa voix ;
Et si l’on garde le silence,
Tu dois t’en aller, c’est plus sûr ;
Mais avant ton aile s’élance
Et tu t’appliques sur son mur.
Reviens plus joyeux que la veille,
Mouille son ongle musical,
Les bords riants de son oreille.
Que le monde te soit égal !
Baiser du désir qui veut mordre,
Pose-toi derrière le cou,
Dans la nuque où l’on voit se tordre
Une mèche qui te rend fou.
Sur sa bouche et sur sa promesse,
Profond et pur comme le jour,
Plus long qu’un prêtre à la grand messe,
Oubliez-vous, Baiser d’amour.
Germain NOUVEAU
Recueil : "Valentines"
Le Baiser
Je ne fus heureux ? pas souvent ?
Que par le baiser, je l’avoue.
J’aimais les lèvres sur ma joue,
Quand j’étais un petit enfant.
Le baiser seulement me touche.
Ma jeunesse et mon âge mûr
L’ont cherché, sensuel ou pur ;
Et l’on me baisa sur la bouche.
Aucuns fils ne me survivront ;
La saison d’amour est finie.
A l’heure de mon agonie,
Qui me baisera sur le front ?
François COPPÉE
Recueil : "Arrière-saison"
Je ne fus heureux ? pas souvent ?
Que par le baiser, je l’avoue.
J’aimais les lèvres sur ma joue,
Quand j’étais un petit enfant.
Le baiser seulement me touche.
Ma jeunesse et mon âge mûr
L’ont cherché, sensuel ou pur ;
Et l’on me baisa sur la bouche.
Aucuns fils ne me survivront ;
La saison d’amour est finie.
A l’heure de mon agonie,
Qui me baisera sur le front ?
François COPPÉE
Recueil : "Arrière-saison"
ah merci d'avoir proposé en écoute les hardrockeux peinturlurés plutôt que ça https://www.youtube.com/watch?v=ykKNC6NjgMc
allez, un petit slow de Kiss repris sauvagement https://www.youtube.com/watch?v=9orFg-i8UEA (par des fans, donc y zont le droit^^)
allez, un petit slow de Kiss repris sauvagement https://www.youtube.com/watch?v=9orFg-i8UEA (par des fans, donc y zont le droit^^)
Je vais devoir endosser le rôle du correcteur mais c'est de l'historien Alain Corbin dont il s'agit, et non de Pierre Corbin, par ailleurs professeur de linguistique à Lille 3 . Merci de corriger !
A part cela, encore une belle chronique.
A part cela, encore une belle chronique.
"on en trouve à la pelle (ah ah ah)"
ça roule, Raoul !
ça roule, Raoul !
"À lire en écoutant (éventuellement) ceci."
Ou cela
Ou cela
Comme toujours, on s'amuse à vous lire, AK.
On pourrait suggérer un The Kiss à Christian Marclay.... après The Telephone et The Clock.
On pourrait suggérer un The Kiss à Christian Marclay.... après The Telephone et The Clock.
Comme c'est beau, j'en ai larme à l'oeil...
gamma
gamma