"Il ne faut pas s'amuser avec l'information"
Ça a commencé comme une blague. Ça finit dans les journaux du monde entier. Comment une rumeur — ou plutôt une plaisanterie entre journalistes — sur une éventuelle mésentente conjugale entre Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni s'est -elle retrouvée à la une de nombreux journaux mondiaux, comme une information quasi-attestée ? Quel rôle a joué Twitter dans sa propagation ? Et, plus généralement, quel rôle joue Twitter dans le travail des journalistes ?
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Derniers commentaires
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/chro/lhumeurdefrancoismorel
Si c'est de l'info (et j'imagine mal François Morel prendre le risque d'en faire état à la radio) elle est bien vérouillée.
Imposer à des gens qui utilisent Twitter toute la journée de parler d'abonnés au lieu de followers.
Si DS avait animé le truc de Nick, c'est 150 % de cobayes qui seraient allés au bout :)
Twitter par Kevin Spacey
Pourquoi serait-ce plus plausiblement la blonde qu'Estrosi lui même qui aurait fait une faute d'orthographe ? Pourquoi, hein ?
J'appelle cela du sexisme !
Bouh !
Le journaliste nombril du monde informatique... Avec toujours 3 ans de retard... Vous donnez vraiment raison à Narvic la.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Twitter, Facebook, blog, site internet, journaux, tv, ... J'ai le sentiment que le nombre de canaux d'information est inversement proportionnel à la qualité et la pertinence du contenu de l'info. En clair, on se préoccupe davantage de remplir un canal que de ce qu'on peut y mettre. On n'a pas trop entendu les invités sur le sujet ...
Réflexion toute personnelle : je sais pas comment font les autres, mais moi, avec un nombre d'amis dans la "norme", j'ai déjà bien du mal à rester en contact avec eux. Alors pourquoi irais-je passer du temps (que je n'ai pas) sur les réseaux sociaux (sauf ci c'était mon boulot ...).
Pour être honnête, j'ai bien du mal à suivre les émissions d'@si et les échanges sur le forum
Par exemple, je tape obama et je tombe sur un article qui me dit que la mission d'Obama c'est de prouver que la réincarnation existe.
http://www.lepost.fr/article/2010/03/11/1983497_la-mission-secrete-de-barack-obama.html
Le problème est que ce site a des allures de site de presse (site appartenant d'ailleurs au "monde"). Il donne de la voix a n'importe quoi, sans distinction de contenu, et par là même, nourrit les fausses informations.
Lepost fait d'ailleurs partie de ces sites chéris les conspirationnistes du 11 septembre ( du genre les activiste de reopen911), cette rumeur de la conspiration étant un exemple presque canonique de la rumeur internet
Un petit essai pour vérifier, je clique sur le tag "onze septembre "et je tombe sur un article qui m'annonce que la démolition des tours du WTC est due à des explosifs: http://www.lepost.fr/article/2010/03/12/1984991_la-demolition-des-trois-tours-du-wtc-demontree-par-une-analyse-des-ondes-sismiques.html
Alors quand je vois que Benoit Raphaël est invité pour parler des rumeurs propagées par internet, je m'étonne que le rôle joué par son site dans la propagation des rumeurs ne soit pas évoqué.
J'espère trouver des infos là-dessus sur @si dans la semaine.
J'avoue que la seule chose que j'ai apprise, c'est que Sarko a dormi chez lui. Bon, c'est une info.
On attend la suite.
http://anthropia.blogg.org
Donc il faut, absolument, sans conditions, que les gens achètent le média. Et tous les moyens sont bons. Après cela vous pouvez toujours croire à la fable de la responsabilité, du sérieux, du professionnalisme, de déontologie, que proclame tous ces hypocrites que nous venons de voir. La vérité c'est qu'ils doivent absolument exister, aux yeux du public et être lu ou regardé, quelques soit les moyens utilisés. Pourvu qu'ils fonctionnent.
L'emission était interéssante pour voir comment nait la rumeur qui se transforme en info pour être dementi (belle perte de temps et d'énergie là encore, on les paye ces gens là pour ce genre de travail ??) mais au final on voit que la rumeur, qu'elle prenne naissance sur le net ou sur un bout de comptoir, les moteurs sont les mêmes et surtout que ce soit croustillant et salace. et sinon si la rumeur était fondé, serait ce de l'info pour autant ?
Je suis bien d'accord avec Daniel qui semble dire que le fait d'être selectionné par un employé de twitter ne rend pas compte d'une vrai popularité ou d'une vrai légitimité, uns fois de plus, il y a un "filtre", une nouvelle forme de censure, on est aprouvé ou pas, on peux emettre mais si vous n'êtes pas "épinglé" vous serez noyé dans le flot de l'information, quelques uns savent montrer patte blanche pour avoir les honneurs ce ne sont même pas les utilisateurs qui décident de la popularité de quelqu'un, là ça me dépasse.
J'ai surtout l'impression qu'ils sont tous très préoccupé par leur nombre d'abonnés, ou de savoir si ils sont dans le top ten des twits morteldelamortkitue (pour reprendre une expression chère à Alain Korkos quand il veut se foutre de la gueule des jeun's qui ont évidement un langage inférieur) ((( Et oui ce soir je suis énervé, j'ai une rage de dent et je me défoule un peu)))
Non ce qui m'inquiète réellement c'est que nous avons là une grosse intox qui vient d'internet (et non pas de chaine tv comme auparavant) et qui vise directement le chef de l'état, qui même si là encore elle est propagé par des journalistes et non un quidam anonyme, voilà une bonne occasion pour la politique sécuritaire en cours de mettre en avant ce genre de dérapage pour voter des lois liberticides, j'ai d'ailleurs lu recement sur votre site l'idée d'un politique d'instaurer une carte d'identité numérique sur le net.
Quand a NKM qui donne des cours de com' a ses collegues du gouvernement j'ai bondi moi aussi, ils ont le temps de faire ça ????.. et j'ai réfléchi ... ah mais oui mon cher daniel c'est leur boulot, il ne font plus que ça : DE LA COM', la preuve quand un journaliste a le malheur de poser une question un peu pointu ils se vautrent lamantablement en général.
Et Puisque @si semble lancé sur les journalistes, j'ai une idée de débat à proposer : que faut il pour être journaliste ?
j'ai une petite réponse à ce sujet qui pourrait expliquer le fossé creusé entre eux et le peuple mais je n'aimerai pas me froisser avec "la rédaction"
Les coûts de l’accès à la profession de journaliste
Qu'en est il en france ?
(140 signes ?? ah merde j'ai dépassé, joré du écrir com sa ... ah ben voilà c ça que NKM doit leur apprendre, le langague SMS.)
Je viens donc de finir l'émission, et je reste sur ma faim. Je comprends bien que ce n'était pas le sujet de l'émission, et encore une fois cette émission a sa place sur l'@si tel que je l'aime. Mais enfin, à quand une émission consacrée à une profonde (j'ai dit profonde) réflexion sur le journalisme, pas sur comment on l'exerce avec les règles du jeu actuelles, mais sur quelles règles et institutions il faudrait modifier, créer, pour faire en sorte que le journalisme retrouve la place qui devrait être la sienne dans le paysage démocratique ? La perte de confiance du grand public vis-à-vis de la presse et de son indépendance par rapport aux pouvoirs va croissant; il serait plus que temps que les journalistes s'emparent eux-mêmes de ce dossier. Snif (soupir).
Ah ? Des exemples ? A écouter les 8 hommes en colère [www.arretsurimages.net], il y a bien Jean-Pierre Elkabbach qui reconnait du bout des lèvres avoir commis une erreur, un jour, Philippe Val qui en a fait une dernièrement, mais manque de bol il ne s'en rappelle plus quoi, etc.
Cher Daniel Schneidermann, pourquoi ne pas avoir rebondi à CE MOMENT CRUCIAL de la discussion sur le journalisme, qui va bien au-delà de la réflexion, intéressante mais secondaire, du rôle des réseaux sociaux et de leur utilisation par les journalistes ???
Et si on développait un petit peu ? Sans raconter ma vie je me suis posé la question de faire une reconversion professionnelle vers le(s) métier(s) du journalisme, donc j'ai commencé par faire mon éducation ( très pauvre en la matière ) en lisant de nombreux ouvrages de réflexion sur le journalisme, jusqu'aux manuels de préparation aux concours d'entrée aux écoles reconnues par la profession.
Notamment, dans "Le grand bazar de l'info" ( Michalon, 2005 ), Yves Agnès, ancien rédacteur en chef au Monde, où il a créé la rubrique " Communication " en 1982, et directeur général du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ), dresse un constat navrant du journalisme en France.
Le mot de l'éditeur : Informations fausses, biaisées, purement promotionnelles, " pipolisées ", minimisées ou sur-valorisées... Les " bavures " sont quotidiennes dans les journaux, à la radio, à la télévision, sur Internet. De la petite erreur qui agace aux tromperies caractérisées qui révoltent, l'info est à la dérive. Elle est devenue une simple marchandise, un spectacle permanent, une course à l'audience au mépris du public. Depuis une vingtaine d'années, la malinformation a pris une ampleur considérable, entamant sérieusement la confiance envers les journalistes et les médias. Désormais, on leur demande des comptes. Car une bonne information est nécessaire au bon fonctionnement de la démocratie. Yves Agnès montre l'ampleur des dégâts et en analyse les principales causes. Il propose aussi des solutions, qui passent par le réveil des citoyens, des responsables politiques et des journalistes.
Parmi les solutions énoncées ( de mémoire, je n'ai pas le livre avec moi ), il me semble qu'Yves Agnès évoque justement le manque criant, en France, d'une institution issue du corps des journalistes, une sorte d'Ordre des journalistes, qui auraient pour mission de faire respecter une certaine déontologie, une certaine étique, et qui aurait autorité, sur la base d'un jugement, pour sanctionner les journalistes ayant commis une faute avérée. Il y a bien les "chartes du journalisme" [www.snj.fr] mais cela suffit-il vraiment ?
Cette émission participe à ce travail de recul salutaire sur les us et coutumes de la profession, donc je pense qu'elle a sa place à @si, mais il aurait fallu aller beaucoup plus loin sur la réflexion de fond à mener sur les structures fondamentales, les règles du journalisme, qui construisent l'environnement démocratique de notre société.
P.S. : j'écris ce billet avant d'avoir visionné les 30 minutes d'émission restantes, désolé si ce sujet a été traité dans l'émission par la suite.
celui de l Express: "...on ne parle pas de la vie privée..." hahaha!
et l ex du Post:"..il est plutôt mignon Estrosi..." grrrr!
Twitter ne sert à rien entre de tels mains...
pour les Iraniens ou Haîtien,oui.
Ps:sans rien commander à ASI,
donnez nous Gilles 24h/24 365j/an
Ps:sans rien commander à ASI,
donnez nous Gilles 24h/24 365j/an
+1. Gilles Klein passe très bien, c'est étonnant qu'il ne fasse pas plus de TV. (Il en a peut-être déjà fait ?)
Isolés, les internautes, les dissidents et les blogueurs sont vulnérables. Ils commencent donc à se regrouper, en associations ou au gré des combats qu’ils souhaitent mener. Ainsi sont nés une association des blogueurs russes ou une autre des Marocains, des groupes d’internautes bélarusses qui lancent des campagnes contre les décisions du gouvernement, d’autres de blogueurs égyptiens mobilisés contre la torture ou le coût de la vie, et encore des internautes chinois qui organisent des cybermouvements en faveur des manifestants iraniens sur Twitter. Que leurs causes soient nationales ou mondiales, les combats qu’ils mènent résonnent et décideront du visage de l’Internet de demain. La résistance s’organise.
Parler de l'auto-censure, certes, mais n'oublions pas la censure
http://www.youtube.com/watch?v=wQIWmfgCoGI
Faites de l'investigation les mecs!
Puisque c'est ça, je me désabonne!
Si vous pouvez m'inviter dans une autre émission pour que je puisse exprimer mon point de vue sur ce sujet (et aussi par la même occasion reprendre gratuitement un abonnement), je veux bien.
Alice Antheaume : classe.
Dan Israel : conscience et pro.
Twitt peut donc occasionner des brulures sous les doigts donc gants obligatoires, de chirurgiens de préférence plutôt que de boxe.
Moi je pense que la liberté d'expression, c'est la liberté de dire ce qu'on veut.
Je suis convaincu par Chomsky, l'expression doit être libre. Si on commence à censurer, pourquoi s'arrêter, où fixer les limites ? Les notions de pudeur ou d'outrage sont subjectives et mouvantes, on ne peut pas fixer des bornes. Laissons dire.
La rumeur d'Orleans ou les légendes urbaines de notre enfance n'avaient pas besoin d'internet pour se propager. Certaines circulent encore, c'est ainsi. On n'interdit pas la rumeur, c'est impossible, on la subit ou on en joue. Censurez ce que vous voudrez, pour la tuer il faudrait censurer la parole (premier stade de la rumeur, le bouche à oreille). L'enfer est pavé de bonne intentions.
Et si j'osais, je dirais que la religion est aussi basée sur des rumeurs (on dit alors pudiquement des mythes ou des légendes), non sur des preuves certifiées, et on peut trouver des gens très respectables (Dawkins, Einstein, etc.) pour le dire sans que cela change quoi que ce soit.
Ainsi Chomsky considère que c'est le droit de Faurisson de contester l'existence des chambres à gaz. Par contre il est bien entendu que lorsqu'on constate un mensonge il faut le dénoncer (et c'est le rôle du journaliste, et même plus, son devoir). Ainsi, selon l'esprit démocratique, on doit espérer qu'il y aura plus d'expression en faveur de la vérité. Dans le cas contraire, le mensonge devient une vérité (c'est comme ça qu'on a créé la religion).
Ainsi nous devrions avoir le droit de dire ce que nous voulons, y compris que notre voisin dit des mensonges.
L'histoire des talibans qui coupent des mains aux femmes ayant du vernis à ongle, n'est-ce pas une rumeur, lancée par un chef d'état ? Pourtant, la presse l'a reprise sans états d'âmes, sans vérifier (sauf @si). Mais n'est-ce pas un mensonge beaucoup plus grave dans ses conséquences qu'une blague de potache ? Et ce n'est qu'un exemple de la désinformation officielle...
Pour définir ce qui est faux, il faut s'accorder sur ce qui est vrai. Mais est-on sûr qu'il n'y a qu'une vérité ? La vérité d'un taliban et celle d'un texan républicain ne sont certainement pas les mêmes, et aucun des deux ne détient LA vérité absolue. Cette vérité absolue existe-t-elle ?
PS : article 19 de la déclaration universelle des droits de l'homme :
"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. "
http://rimbusblog.blogspot.com/2010/03/cloaca-maxima-ou-leloge-de-la-rumeur.html
Après le foot, voici du people.
@si doit être en vacances en zone D (D comme Désolant !!!)
La presse étrangère va y regarder à deux fois avant de la relayer...
... et tout membres du gouvernement et de l'UMP pourra être sur tous les fronts avec ce "leitmotiv" :
" Comme Nicolas Sarkozy, nous ne commentons pas ce type de rumeur... "
Alors soudainement, Twitter devient fiable sur Haïti ou sur la "révolution" iranienne ? Je ne dis pas que toutes les informations sont forcément absurdes sur ces médias mais n'y a-t-il pas un risque d'approximations ou d'erreurs important, voir de manipulations ? N'est-il pas possible que Twitter et consort ne finissent pas produire des "informations" qui reflètent les a priori communs de ses utilisateurs majoritaires, par simple biais de confirmation (phénomène du buzz) ?
Vous parliez de l'affaire Neda. Voilà ce qu'on trouve sur Wikipédia à propos de Neda ...
Neda Agha-Soltan a été souvent, et est toujours, confondue avec "Neda Soltani". Selon un article paru dans le Süddeutsche Zeitung Magazin en février 2010, Neda Soltani est toutefois une personne différente, dont la photo du profil Facebook a été publiée de manière erronée dans de nombreux articles à propos de l'incident. Neda Soltani a essayé en vain de retirer sa photo d'Internet. Finalement, en raison de cette confusion propagée par les médias, Neda Soltani a dû fuir l'Iran et est maintenant demandeuse d'asile en Allemagne.
Il semble bien que deux Nedas soient victimes en définitive ... qui s'est trompé sur le nom "Soltani" ?
ne pourrait-on pas mettre une baquette plate a la place du tuyau canelé qui va à la webcam ?
D'ailleurs les trois décors sont esthétiquement bien fait, félicitations.
Une autre question qui n'est pas suffisamment traitée est celle du off. A propos de la "blague" de Besson, le journaliste (de RMC, je crois - dans le reportage) évoque sa double "connivence" avec les politiques et ses auditeurs (il emploie au moins le mot pour désigner sa relation à ses auditeurs) et justifie ainsi qu'il twitte la petite phrase. Mais n'a-t-il pas "trahi" le secret du off simplement parce que la phrase concernait les médias, donc lui ? Se pose la question de ce qu'un journaliste considère comme de l'info. Si j'ai bien compris ce phénomène du off, les journalistes taisent des informations volontairement afin de conserver leurs sources. C'est une facilité qui depuis longtemps me chagrine : l'information comme monnaie d'échange de bons services. J'ai sans doute mauvais esprit mais j'ai toujours l'impression que le politique mâche le travail du journaliste (zéro investigation) qui, en contrepartie, lui donne un encart publicitaire. Onfray soutient souvent qu'on ne peut pas dissocier une pensée de la vie du penseur. Je ne réclame pas l'étalage de la vie privée, mais j'estime que le comportement et les propos que tiennent les politiques face aux journalistes sont du domaine public, même hors interview, de plus ils peuvent constituer le contexte des propos pieusement recueillis. Ou alors, si c'est privé, c'est que la connivence a passé les bornes et qu'il n'y a plus de journalisme possible.
Si le conte de fées que nous a raconté sarko a été traité comme de l'info pendant des mois, la chute de la belle histoire dans le caniveau est aussi de l'info. D'accord, la rumeur est sans fondement (vous l'avez assez répété), mais je constate qu'il y a deux poids deux mesures quand il s'agit de définir où commence le paparazzi. Visiblement, se vautrer dans le conte de fée, non. Chercher la confirmation de la rumeur, si.
Enfin, j'aurais bien aimé que vous réflechissiez au principe de punir des vecteurs de rumeur: c'est tout un programme, non?
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
on aurait pu aussi evoquer le "systeme" morandini qui s'est fait une specialité de propager la rumeur sur son blog, pour ensuite la démentir sur Europe 1, pour enfin en résumer la polémique sur Direct 8.
Contrairement à ce qui a été dit sur le plateau, au départ, Twitter était simplement conçu comme une plateforme de micro-blogging dont le credo était de pouvoir dire à ses amis ce que l'on était en train de faire à un instant T de la journée, comme en témoigne la page d'accueil site de l'époque. Plutôt limité comme intérêt (malgré tout, certains internautes continuent à s'en servir comme ça).
Au fil du temps, le site au petit oiseau bleu s'est pourtant transformé en un relais d'information global, un média de masse qui se revendique désormais comme tel (voir la page de présentation actuelle).
Concrètement, Twitter combine des caractéristiques des médias suivants :
- Fil de dépêches pour son aspect instantané et "breaking news"
- Réseau social : des contacts s'y nouent, des communautés (d'opinion, d'affinités...) s'y forment ou s'y rassemblent
- Blog pour l'aspect relais d'opinion et porte-voix de l'auteur
- Forum, parce qu'on peut répliquer aux tweets des autres utilisateurs ; les conversations ainsi créées peuvent être remontées grâce aux liens "En réponse à"
- Communication institutionnelle et publicitaire, en effet on y retrouve beaucoup d'annonces (événements, lancement de produits) faites par des organismes divers et des marques
Mine de rien, cette alchimie fait de Twitter un moyen d'information et de communication au potentiel jamais vu auparavant, d'autant plus si l'on considère le caractère universel et très facile d'accès du système et la vitesse de propagation des retweets. Certes, il y a un risque que cela mène au foutoir total plutôt qu'à l'outil de communication le plus utilisé sur la planète, mais je pense qu'après la période d'engouement que nous connaissons, son utilisation va se stabiliser, devenir plus connue et plus maîtrisée. Quelque chose me dit qu'on parlera encore de Twitter dans longtemps, ou si ce n'est lui, d'un de ses concurrents plus évolué.
Peut-être bien que ça valait le coup de lui consacrer une émission entière... non ?
Tous les intervenants sont pertinents et précis dans leurs interventions et posent les bonnes questions avec intelligence. Un vrai régal !
Ah! Si Guy Birenbaum avait pu avoir des invités du même acabit dans son émission sur Domenech !
Les @sinautes qui n'ont pas regardé l'émission en pensant qu'il s'agissait d'un nouveau sujet sur Sarkozy ont eu tort.
Un petit coup de chapeau au passage à l'équipe de réalisation, qui fait un travail impeccable.
"avoir l'air d'une victime, c'est bon pour les sondages, coco..."
comme ces sondages annonçant une victoire laminante de la gauche... , victime encore (mais dont le sort sera meilleur que celui annoncé...)
comme ces gens de droite qui vous lachent ... victime encore...
on a du aussi remarquer que lorsque les medias sont contre, la foule est pour... (analyse stupide du referendum europe)...
Et pourtant, on est tellement sérieux, on continue ses réformes, on bosse, on garde sa dignité, on ne prend même pas ses ministres en boucs émissaires...
On les laisse jouir d'une victoire, et on leur colle dans la foulée et une réforme des collectivités locales qui va les b... pour un bon bout de temps : en route vers le bi-partisme, bonnet blanc et blanc bonnet ! et alors, plus aucune chance (comme aux USA) de sortir du système... même les réformes seront étouffées dans l'oeuf : période de relative prospérité : "un peu droite", période d'austérité ("remboursons les dettes"= : "un peu gauche" (rien de mieux que la "gauche" si bonne gestionnaire pour faire passer l'austérité et les privatisations (ex : merci Jospin !) !
Sans compter le grand jeu : ruiner un état... où les vrais malins gagnent encore beaucoup d'argent.... et les politiciens ne risquent rien (joli retraites assurées, et (ou) amitiés solides chez les riches...etc...).
Les sujets traités sont (à mon humble gout) nuls [s]à ch[/s] et c'est de pire en pire.
.
Voila c'est pas faute d'avoir essayé mais après bientot deux ans (en juin), ça ne va plus être possible. Donc pour ceux que les "raleurs" "hondurassiens" et autres "chavistes", saoulent, rassurez vous, je pense qu'ils finiront par disparaitre de ces forums.
J'ai ouï dire qu'ACRIMED avait besoin de sous, si on était beaucoup peut etre aurions nous un ACRIMED TV ? un DIPLO TV.. ? On pourrait même aider Mermet à la prochaine rentrée, au cas ou... Personellement c'est plutot cela que je recherchais (Mea culpa) et que je ne trouverai jamais ici, à savoir le decryptage des médias, pas le commentaire du buzz.
Pour tout ceux que le cashback, le google phone, sarkozy, sarkozy, sarkozy et sarkozy interessent, n'y voyez aucune offense, il ne s'agit que d'une opinion parmi d'autres.
Gilles Klein mais bon comme il a été dit plus haut , c'est du réchauffé de la
semaine . Et tout ca pour "In bed with Bling Bling" en plus !!!!
Daniel on vous l'a dit et répéter une semaine que dit je un semestre sans Bling Bling !!!
Epargnez nous !!!
PH out of @si ????
Ceci est bien entendu un message ironique, j'en ai juste marre quand je regarde le forum sur une émission c'est pour y trouver des avis intéressants et complémentaires, pas pour y trouver des gens qui parlent d'émission qu'ils n'ont pas vu, je trouve que c'est un manque de respect pour les autres, moi quand une émission ne m'intéresse pas je passe mon chemin, c'est le cas par exemple de la ligne jaune sur la technologie du google phone, non simplement au lieu de perdre une heure a regarder qqchose qui me tente pas j'en profite pour faire autre chose, j'ajoute que je n'ai rien contre la ligne jaune, simplement ce sujet ...
Je poste ça parce que c'est presque a chaque fois qu'il y a une nouvelle émission et c'est lassant ... (émission sur Filoche emission ligne jaune sur Domenech, etc ...)
J'ajoute que je ne vise pas l'asinaute Bruanne, j'avais commencé a écrire ce post avant le sien ... et en plus son post est argumenté ...
Finalement, pas tant de consensus que je l'aurais attendu entre les journalistes invités : notamment sur la question éthique de la séparation entre personne privée et personne publique du journaliste sur la toile, donc la question du "droit à la blague" et à la désinvolture pour les journalistes sur twitter ou sur leurs blogs (désaccord entre Mielcarek d'une part, Klein et Mettout de l'autre).
Merci pour ces questionnements !
Mais qu'est-ce qu'on peut attendre de cette émission ?
Vous avez fait des papiers là-dessus, ça va, c'est bon, on va pas y passer une heure non plus. STOP !
OK, ça fait, d'une certaine manière, partie de votre mission, de voir comment on passe d'un registre à un autre, d'un tweet à une publication dans la presse ...Mais une émission entière carrément ! ... et sur un sujet aussi pauvre et désolant ! ... et sans même laisser passer l'orage !
Parce que c'est sûr que ce n'est pas fini, hein, on va encore nous bassiner avec ça, ce qui fait que vous allez peut-être même en faire plusieurs des émissions !
Des sujets comme ça, vous devriez les traiter à froid, pas en plein pendant l'emballement médiatique, pour pouvoir prendre du recul et vous situer uniquement sur le terrain de l'analyse, sans alimenter la dinguerie.
Là, c'est trop pour moi.
Pouce ! Je ne joue pas.