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Indignation après un appel au boycott de "Simone Média", propriété de Bolloré

Dans une vidéo, une humoriste a reproché au média féministe "Simone Média" son rachat (en 2021) par Prisma, une filiale de Bolloré. Qu'elles travaillent ou non pour "Simone", de nombreuses journalistes féministes ont rétorqué que le contexte actuel du monde des médias ne leur permet pas le luxe de choisir leurs sources de revenus. L'humoriste et la rédaction de "Simone" nous ont répondu.

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Pourquoi ne pas faire confiance à Vincent Bolloré pour défendre le féminisme et l'indépendance des rédactions ? Mme la rédactrice en cheffe de "Simone média" n'a aucune raison de se méfier, Cyril Hanouna et Jean-Marc Morandini sont parfaitement libre(...)

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Sauf qu' un journaliste n'est pas un salarié comme les autres.


 En particulier, l'article L 7112-5 du Code du travail prévoit que la rupture du contrat de travail à l'initiative du salarié produit les effets du licenciement (indemnité de rup(...)

Si Bolloré n'a pas encore imposé sa patte sur la rédaction (avec Morandini, Hanouna ou L.Ferrari *emoji qui vomit*), c'est qu'il doit juger que leur audience n'est pas assez grande.

Mieux vaut donc éviter de leur faire trop de pub, paradoxalement.

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Infos des pages de recherche :

"Depuis quelques années, Vincent Bolloré se développe rapidement dans les médias, notamment via les chaines du Groupe Canal+ (C8, Canal+, CNews, CStar), l'éditeur Editis, les radios Europe 1 et RFM, ou encore Télé-Loisirs, Geo, Gala, Voici, Femme actuelle, Capital, Paris Match et Le Journal du dimanche "

"Vivendi, contrôlé par Vincent Bolloré, régnera sur Hachette et ses quarante-six prestigieuses maisons (Grasset, Stock, Fayard, Calmann-Lévy…) "

...

...

Moi cela fait déjà de nombreuses années que je boycotte certains médias, et je boycotterai jusqu'au jour où ils viendront me chercher

... et même si avant ils créent le délit de boycott-terrorisme

"les journalistes ne sont pas responsables des gens qui rachètent leur média"

Et? On ne peut pas non plus boycotter une entreprise parce que les ouvriers qui y bossent ne sont pas responsables? C'est quoi cet argument en carton? Et à les croire, sans ce media, le féminisme en prendrait un coup. Mais des média féministes indépendants, y'en a d'autre. Que simone coule, ça changera rien, si ce n'est de dissuader tout gros réac d'en racheter un. Donc vive le boycott de ce média bolloréen. Y'a d'autre priorité que la paie des journalistes qui y bossent. Si on les écoutait, y'aurait plus du tout de boycott.

Canal plus en clair,qui diffuse pour leur pub,les intermittent-es, c'est qui le patron.

Elle est gentille Margot Demeurisse, mais elle fait ses vidéos sur instagram qui appartient aussi à un milliardaire (Us qui pompe les données personnelles et bosse avec la Nsa, Cia, Fbi & Co)


C’est donc l’hôpital qui se moque de la charité. 


Reviens-nous voir Margot quand tu auras migré sur une plateforme indépendante et que tu te serviras des logiciels libres....

Merci pour cet article.

Comme d'autres dans les commentaires, je trouve que savoir qui possède un média est une information d'intérêt (bonjour Acrimed !). Ce qui ne veut pas dire que je ne lis pas de médias de milliardaires (certes pas beaucoup, mais par exemple je lis le monde diplo qui est quand même dans le groupe le monde). A minima quand je suis sur un média de propriétaire je vais avoir tendance à me méfier des articles d'opinion et autres éditos.

Je n'ai pas non plus l'impression qu'appeler à boycotter revienne à mettre en cause le travail des journalistes ?

Un rapide panorama des articles publiés dans Simone aurait été pas mal.

Encore une fois, tout au long de l'article, l'al'adjectif "féministe "est employé à tort et devrait être remplacé par "féminin". 


🎶🎶🎵🎶🎶

Je suis plutôt d'accord avec ceux qui soutiennent ce journal résistant au sein du groupe Bolloré, tout comme je vois le fait de rester sur Twitter comme un bon exercice pour essayer de contrer sa dérive suprémaciste. Tant mieux s'il y a quelques journaux/posts/articles qui dénotent, non? En revanche je pense arrêter le HuffPost du fait du sérieux départ en vrille de son éditrice depuis l'incompréhensible attitude d'une partie de la communauté internationale au sens large (dont je pensais faire partie) vis à vis de Gaza.

Pourquoi ne pas faire confiance à Vincent Bolloré pour défendre le féminisme et l'indépendance des rédactions ? Mme la rédactrice en cheffe de "Simone média" n'a aucune raison de se méfier, Cyril Hanouna et Jean-Marc Morandini sont parfaitement libres. Ceux qui en doute sont des mauvais coucheurs.

Je ne connais pas "Simone Média". Pour ceux qui le connaissent, peut-on le considérer comme étant de gauche ? Merci.

Si Bolloré n'a pas encore imposé sa patte sur la rédaction (avec Morandini, Hanouna ou L.Ferrari *emoji qui vomit*), c'est qu'il doit juger que leur audience n'est pas assez grande.

Mieux vaut donc éviter de leur faire trop de pub, paradoxalement.

"Elle dit ne pas avoir pensé que la vidéo serait vue par tant de gens : "Sinon, j'aurais pris le temps de traiter le sujet différemment. " => Ca c'est quand même la cerise sur le gâteau. 


Devoir être en adéquation avec l’idéologie de son patron pour accepter un boulot quelle idiotie.  Et pourquoi pas exiger de quitter la France parce que son patron est une ordure ?

Sauf qu' un journaliste n'est pas un salarié comme les autres.


 En particulier, l'article L 7112-5 du Code du travail prévoit que la rupture du contrat de travail à l'initiative du salarié produit les effets du licenciement (indemnité de rupture, droit à l'indemnisation par l'assurance chomage) si elle est intervenue en application de la "clause de conscience", ou en raison d'une cession du journal.


La loi reconnait donc bien que l'idéologie de l'employeur a un impact direct sur le  salarié journaliste et y associe un droit qui n'est pas prévu pour les autres salariés.


Si on admet que ce droit est important pour l'intégrité du journalisme (c'est mon cas), on doit aussi en conclure que le journaliste salarié ne peut pas entièrement se dédouaner de l'idéologie de son employeur.


Si on peut comprendre qu'un contexte de précarité peut pousser certains individus à trancher un dilemme moral dans un sens négatif, il est possible de juger que ce comportement n'est pas souhaitable.


Pour plus d'informations : https://snjcgt.fr/dossiers/droits/particularites-juridiques-des-journalistes-professionnels/



Moi, j'en connais un qui en sortant de l'usine de pesticide ou il était sous traitant, allait faire ses courses à la Biocoop.

un jour, je me souviens, c'était un vendredi,  il a rangé son bureau, laissé ses portables (ordinateur et téléphone) sur ledit bureau, a lancé "à lundi" à ses collègues et n'est jamais revenu...

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