Commentaires
Intelligences artificielles
C’est un fait-divers qui aurait pu avoir des conséquences tragiques.
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Derniers commentaires
Lorsque je suis dans ma voiture
Une voix posée me rassure
Elle accompagne mes trajets
Comme une étoile du berger
Elle est énigmatique
On dirait la Joconde
Sa parole angélique
Me mène au bout du monde
[...]
(François Morel, en duo avec Yolande Moreau, paroles de François Morel et musique de Reinhardt Wagner sur l'album Le Soir, des lions..., 2010, http://www.deezer.com/track/5497622) — https://www.youtube.com/watch?v=Nh95BO1D1HE
Une voix posée me rassure
Elle accompagne mes trajets
Comme une étoile du berger
Elle est énigmatique
On dirait la Joconde
Sa parole angélique
Me mène au bout du monde
[...]
(François Morel, en duo avec Yolande Moreau, paroles de François Morel et musique de Reinhardt Wagner sur l'album Le Soir, des lions..., 2010, http://www.deezer.com/track/5497622) — https://www.youtube.com/watch?v=Nh95BO1D1HE
Ma GPS se prénomme Simone.
Elle a tout vécu.
Une fois, nous avons fait tout notre trajet en allemand. Pour rigoler.
Une autre fois, nous visitions une église portugaise, et, ayant oublié de l’éteindre, Simone a déclaré dans le silence réverbérant
du lieu : « Faites demi-tour dès que possible ! ».
Et pour le humor, The Office.
Elle a tout vécu.
Une fois, nous avons fait tout notre trajet en allemand. Pour rigoler.
Une autre fois, nous visitions une église portugaise, et, ayant oublié de l’éteindre, Simone a déclaré dans le silence réverbérant
du lieu : « Faites demi-tour dès que possible ! ».
Et pour le humor, The Office.
Un article en Anglais (je n'ai pas réussi à mettre la main sur une version Française) qui décrit comment lors d'une expérience des étudiants "piégés" dans un bâtiment en feu ont suivi un robot dans qui les faisait traverser tout le bâtiment les mettant ainsi en danger alors qu'ils connaissaient très bien la sortie la plus proche.
Je pense qu'ici nous avons affaire à une variante de l'expérience de Milgram. Le robot représente alors l'autorité supposée compétente.
Source : http://www.entrepreneur.com/article/271840
Je pense qu'ici nous avons affaire à une variante de l'expérience de Milgram. Le robot représente alors l'autorité supposée compétente.
Source : http://www.entrepreneur.com/article/271840
J'en déduit que Daniel aime les voix féminine autoritaire ))) et qu'il ne peut y résister . Perso moi des fois / souvent je me rebelle et je n'écoute pas le GPS surtout s'il y a des embouteillage, je ne me suis jamais retrouvé dans un cul de sac . Les machines ne sont pas fiable, les humains oui .
Il faudrait créer un indice (délicat à évaluer) du type U/E où U=utilité du problème résolu par une intelligence (humaine ou non) et E=Énergie dépensée.
En effet, l'équipe AlphaGo doit elle être fière d'avoir dépensé tant d'énergie électrique pour battre un humain au jeu de Go ?
Pour le moment l'indice est en faveur de l'humain.
Néanmoins je ne veux pas minimiser la recherche sur l'intelligence artificielle. Il faut continuer sur ce chemin, j'en suis convaincu.
En effet, l'équipe AlphaGo doit elle être fière d'avoir dépensé tant d'énergie électrique pour battre un humain au jeu de Go ?
Pour le moment l'indice est en faveur de l'humain.
Néanmoins je ne veux pas minimiser la recherche sur l'intelligence artificielle. Il faut continuer sur ce chemin, j'en suis convaincu.
Une bonne illustration de ce qu'il faut comprendre quelles sont les arnaques qui nous menacent quand il est question d'intelligence artificielle: http://watson2016.com/
"La fondation Watson 2016 est une organisation indépendante pour la promotion de l'intelligence artificielle connue sous le nom de Watson en temps que candidat à la présidence des États Unis d'Amérique"
Cet exemple est tellement débile que je ne crois pas qu'il soit réellement dangereux mais les efforts actuels pour nous soumettre aux règles comptables et bancaires donnent une idée de la suite.
Le vrai danger c'est la confusion entre ce qui relève de la science (où les idées fausses peuvent être éliminées par des expériences ou des contre-exemples) et ce qui, dans ce cas la politique, n'en relève pas parce qu'il y a une infinité de possibilités intermédiaires entre le vrai et le faux (sans qu'on puisse leur attribuer une probabilité.)
Pour ce genre d'applications de l'IA l'apprentissage n'a pas de sens (même si évaluer en dollars les moyens et les résultats facilite beaucoup les choses): les expériences sont exclues à cause des désastres qui en résulteraient jusqu'à la découverte complète et définitive des lois du bon gouvernement.
"La fondation Watson 2016 est une organisation indépendante pour la promotion de l'intelligence artificielle connue sous le nom de Watson en temps que candidat à la présidence des États Unis d'Amérique"
Cet exemple est tellement débile que je ne crois pas qu'il soit réellement dangereux mais les efforts actuels pour nous soumettre aux règles comptables et bancaires donnent une idée de la suite.
Le vrai danger c'est la confusion entre ce qui relève de la science (où les idées fausses peuvent être éliminées par des expériences ou des contre-exemples) et ce qui, dans ce cas la politique, n'en relève pas parce qu'il y a une infinité de possibilités intermédiaires entre le vrai et le faux (sans qu'on puisse leur attribuer une probabilité.)
Pour ce genre d'applications de l'IA l'apprentissage n'a pas de sens (même si évaluer en dollars les moyens et les résultats facilite beaucoup les choses): les expériences sont exclues à cause des désastres qui en résulteraient jusqu'à la découverte complète et définitive des lois du bon gouvernement.
L'échéance 2017 approchant, une suggestion à François Hollande : remplacer rapidement Valls par un robot AlphaGouv. qui apprend de ses erreurs.
"En revanche, il est probable qu’il sera beaucoup plus irritable devant toutes mes erreurs de conduite ou d’itinéraire, et sera un jour ou l’autre tenté de conduire à ma place."
Non, il ne s'enervera pas, il apprendra encore de vos erreurs...
Non, il ne s'enervera pas, il apprendra encore de vos erreurs...
[quote=Daniel Schneidermann]Ses concepteurs peuvent bien tenter de nous rassurer sur le mode «allons donc, on ne l’a programmé que pour jouer au Go, il ne sait rien faire d’autre», bien entendu, à la différence du GPS, nous ne les croyons pas
... et vous avez bien raison ! Les technologies mises en oeuvre (deep learning) dans AlphaGo sont applicables à n'importe quel autre domaine : médecine, transport, recrutement etc.
Si on n'arrive pas à réintégrer de l'humain dans ce qui se prépare à moyen terme, on va IMHO à la catastrophe (des hôpitaux où les patients seront surveillés par des machines qui leurs distribuent les médicaments, des entretiens d'embauches où le verdict sera rendu par un programme etc).
Regardez cette video. Il s'agit d'ATLAS, le dernier robot conçu par Google et présenté il y a quelques jours. Vous verrez qu' ATLAS pourrait parfaitement assurer le picking des colis dans une société comme Amazon...
Les derniers emplois non qualifiés qui restent réservés à l'homme car par encore atteints par le numérique vont eux-même à terme disparaitre.
PatriceNoDRM
... et vous avez bien raison ! Les technologies mises en oeuvre (deep learning) dans AlphaGo sont applicables à n'importe quel autre domaine : médecine, transport, recrutement etc.
Si on n'arrive pas à réintégrer de l'humain dans ce qui se prépare à moyen terme, on va IMHO à la catastrophe (des hôpitaux où les patients seront surveillés par des machines qui leurs distribuent les médicaments, des entretiens d'embauches où le verdict sera rendu par un programme etc).
Regardez cette video. Il s'agit d'ATLAS, le dernier robot conçu par Google et présenté il y a quelques jours. Vous verrez qu' ATLAS pourrait parfaitement assurer le picking des colis dans une société comme Amazon...
Les derniers emplois non qualifiés qui restent réservés à l'homme car par encore atteints par le numérique vont eux-même à terme disparaitre.
PatriceNoDRM
C'est quoi, un GPS ?
et l'intelligence, artificielle ou pas ?
et l'intelligence, artificielle ou pas ?
Pour l'anecdote, j'ai eu aussi ce genre de déboire (mais à ma décharge ce n'est pas moi qui conduisais)
Donc on se gare dans une espèce d'impasse/place de parking. Au moment de repartir dans notre home à nous, on met le TomTom. Normal.
Et là la ligne verte s'inscrit autour du pâté de maison et nous fait revenir à notre point de départ. La conductrice s'en étonne, puis dit :
"On va suivre les indications, et quand on sera sortis de la place, il nous orientera vers la bonne direction."
Tournez à gauche, tourner à gauche, tourner à gauche. On fait le tour, et la ligne verte continue de faire le tour du pâté de maison.
Et en vertu du fait qu'à un moment ça allait se déclencher, on a fait 3 FOIS le tour du pâté de maison.
Et à la troisième fois, j'ai dit "Tourne à droite là" (n'y voyez aucune allusion politique). C'est ce qu'elle a fait ! Et là, tout s'est remis en place.
Quelquefois, en mettant le TomTom, on en rigole en disant : si on avait suivi le GPS, on serait encore en train de tourner à Rambouillet. Pour toujours ! Comme un chèvre autour de son piquet !!!
En ce qui concerne les intelligences artificielles, c'est assez étonnant, le raisonnement que vous faites.
Vous partez du principe que la réflexion de l'être humain, donc également à l'horizon de l'avenir du robot, est uniquement d'origine rationnelle. Or, c'est totalement faux : nos ressorts sont avant tout émotionnels. Pour agir, il faut en avoir l'envie, le DESIR !
Or ces sentiments sont totalement ancrés en nous biologiquement : Un énorme et complexe système chimique et hormonal fait interface avec notre environnement, et nous pousse à agir. Et c'est ensuite la rationalité qui prend le relais et analyse comment agir en fonction de ce désir exprimé (ou non, parce qu'il peut être purement inconscient) au niveau de notre cerveau supérieur.
Il existe des maladies du cerveau où le sujet perd tout désir : il n'a plus alors de mécanisme de la volonté. Son raisonnement et l'analyse de ses besoins n'existent plus.
Et les machines n'ont pas ces mécanismes, c'est pourquoi elles ne peuvent avoir de colère, d'indignation ou de susceptibilité. Parce qu'elles n'ont pas de Volonté d'agir. Elles sont agissantes mais passives.
Personnellement, j'ai beaucoup moins peur des robots que des humains qui les commandent.
Et j'ai également peur des gens qui prennent le contrôle de notre cerveau pour en faire émerger des désirs ou des peurs délétères.
Parce que pour la plupart, nous avons également des mécanismes hérités de l'hominisation qui nous poussent à agir ensemble, et à perdre tout sens.
Parce que lors de l'évolution, le groupe humain qui a survécu et vaincu tous les autres est celui qui pouvait à la fois laisser une grande autonomie à ses individus et pouvoir les rassembler comme une seule entité en cas de danger.
D'où l'illusion de liberté, de rationalité, de pseudo-morale et d'aveuglement pour que tout cela tienne ensemble...
Donc on se gare dans une espèce d'impasse/place de parking. Au moment de repartir dans notre home à nous, on met le TomTom. Normal.
Et là la ligne verte s'inscrit autour du pâté de maison et nous fait revenir à notre point de départ. La conductrice s'en étonne, puis dit :
"On va suivre les indications, et quand on sera sortis de la place, il nous orientera vers la bonne direction."
Tournez à gauche, tourner à gauche, tourner à gauche. On fait le tour, et la ligne verte continue de faire le tour du pâté de maison.
Et en vertu du fait qu'à un moment ça allait se déclencher, on a fait 3 FOIS le tour du pâté de maison.
Et à la troisième fois, j'ai dit "Tourne à droite là" (n'y voyez aucune allusion politique). C'est ce qu'elle a fait ! Et là, tout s'est remis en place.
Quelquefois, en mettant le TomTom, on en rigole en disant : si on avait suivi le GPS, on serait encore en train de tourner à Rambouillet. Pour toujours ! Comme un chèvre autour de son piquet !!!
En ce qui concerne les intelligences artificielles, c'est assez étonnant, le raisonnement que vous faites.
Vous partez du principe que la réflexion de l'être humain, donc également à l'horizon de l'avenir du robot, est uniquement d'origine rationnelle. Or, c'est totalement faux : nos ressorts sont avant tout émotionnels. Pour agir, il faut en avoir l'envie, le DESIR !
Or ces sentiments sont totalement ancrés en nous biologiquement : Un énorme et complexe système chimique et hormonal fait interface avec notre environnement, et nous pousse à agir. Et c'est ensuite la rationalité qui prend le relais et analyse comment agir en fonction de ce désir exprimé (ou non, parce qu'il peut être purement inconscient) au niveau de notre cerveau supérieur.
Il existe des maladies du cerveau où le sujet perd tout désir : il n'a plus alors de mécanisme de la volonté. Son raisonnement et l'analyse de ses besoins n'existent plus.
Et les machines n'ont pas ces mécanismes, c'est pourquoi elles ne peuvent avoir de colère, d'indignation ou de susceptibilité. Parce qu'elles n'ont pas de Volonté d'agir. Elles sont agissantes mais passives.
Personnellement, j'ai beaucoup moins peur des robots que des humains qui les commandent.
Et j'ai également peur des gens qui prennent le contrôle de notre cerveau pour en faire émerger des désirs ou des peurs délétères.
Parce que pour la plupart, nous avons également des mécanismes hérités de l'hominisation qui nous poussent à agir ensemble, et à perdre tout sens.
Parce que lors de l'évolution, le groupe humain qui a survécu et vaincu tous les autres est celui qui pouvait à la fois laisser une grande autonomie à ses individus et pouvoir les rassembler comme une seule entité en cas de danger.
D'où l'illusion de liberté, de rationalité, de pseudo-morale et d'aveuglement pour que tout cela tienne ensemble...
Cette manie réactionnaire de dénigrer le progrès technique me chagrine quelque part. Voulons-nous revenir à la diligence et aux bandits de grand chemin ? Voulons-nous trouver notre itinéraire en interprétant des entrailles de volaille ?
Mon GPS (sur l'air des P'tites femmes de Pigalle de Serge Lama)
Gérard BAKNER - bakner.fr
J’me suis acheté un super GPS
Le genre de truc qui’t’coûte la peau des fesses.
J’l’ai mis sur mon pare-brise.
Maint’nant faut qu’j’l’utilise.
Y’a des boutons partout.
Ce truc là, j’en suis fou.
La première fois que j’ai pris un carrefour
J’ai pas compris, m’a fait faire quinze fois l’tour !
Ca m’a coûté un plein.
J’aurai dû prendre le train.
Je consomme plein d’essence.
J’ai doublé mes dépenses.
Il voulait pas qu’j’prenne le sens giratoire.
M’disait tout l’temps d’changer de trajectoire.
Prend la première à droite.
Fais le tour de la place.
Puis la deuxième à gauche,
Et rendez-vous rendu at home.
Quand j’suis perdu, quand j’sais plus où j’habite
J’entends des voix qui m’guident par satellites.
Il calcule mon parcours
Me fait faire plein détours.
J’connais plein d’raccourcis
J’prends les sens interdits.
Quand j’suis tout seul au volant d’ma bagnole
Et qui me prend des envies d’gaudriole.
Quand ma femme n’est pas là,
J’mets la voix d’Ursula.
On fait un bout d’chemin,
Ca m’change du quotidien.
Maint’nant qu’en plus, il m’signale les radars
J’donne des coups d’frein, du coup j’arrive en r’tard.
Plus besoin d’cartes routières.
J’fais la route buissonnière…
Ce truc là m’électrise.
Je suis sous son emprise.
J’me suis acheté un super GPS
Le genre de truc qui d’vient vite indigeste.
Mais j’suis content, j’suis content,
J’suis content, j’suis content,
J’suis perdu mais… content.
Gérard BAKNER - bakner.fr
J’me suis acheté un super GPS
Le genre de truc qui’t’coûte la peau des fesses.
J’l’ai mis sur mon pare-brise.
Maint’nant faut qu’j’l’utilise.
Y’a des boutons partout.
Ce truc là, j’en suis fou.
La première fois que j’ai pris un carrefour
J’ai pas compris, m’a fait faire quinze fois l’tour !
Ca m’a coûté un plein.
J’aurai dû prendre le train.
Je consomme plein d’essence.
J’ai doublé mes dépenses.
Il voulait pas qu’j’prenne le sens giratoire.
M’disait tout l’temps d’changer de trajectoire.
Prend la première à droite.
Fais le tour de la place.
Puis la deuxième à gauche,
Et rendez-vous rendu at home.
Quand j’suis perdu, quand j’sais plus où j’habite
J’entends des voix qui m’guident par satellites.
Il calcule mon parcours
Me fait faire plein détours.
J’connais plein d’raccourcis
J’prends les sens interdits.
Quand j’suis tout seul au volant d’ma bagnole
Et qui me prend des envies d’gaudriole.
Quand ma femme n’est pas là,
J’mets la voix d’Ursula.
On fait un bout d’chemin,
Ca m’change du quotidien.
Maint’nant qu’en plus, il m’signale les radars
J’donne des coups d’frein, du coup j’arrive en r’tard.
Plus besoin d’cartes routières.
J’fais la route buissonnière…
Ce truc là m’électrise.
Je suis sous son emprise.
J’me suis acheté un super GPS
Le genre de truc qui d’vient vite indigeste.
Mais j’suis content, j’suis content,
J’suis content, j’suis content,
J’suis perdu mais… content.
L'intelligence artificielle n'a rien a voir avec l'intelligence humaine.
AlphaGo repose sur une méthode de MonteCarlo:
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_de_Monte-Carlo
AlphaGo, comme DeepBlue, construit l'arbre de toutes les situations possibles. Il doit alors choisir quelle situation est la plus préférable et choisir la branche de l'arborescence d'options qui se présentent à lui. Pour cela, il doit faire appel à une fonction heuristique, qui va permettre de déterminer la valeur quantitative de chacune des options.
Une fonction heuristique bête conçue par l'homme, évaluera simplement le plateau de jeu à un instant t. Une fonction heuristique plus fine déduite par réseaux neuronaux artificiels permettra de valoriser une situation en fonction de son évolution potentielle. C'est cette fonction heuristique, que la machine doit apprendre (par ailleurs, on constate deja que la partie apprentissage est réduite au minimum, seule l'évaluation de la situation est apprise, le reste est codé en dur).
Généralement, la fonction heuristique est définie par l'humain lui même. Il est tres difficile pour une machine d'apprendre par elle meme la valeur d'une situation dans un jeu tel que le go. DeepMind a réussi à produire une méthode capable de le faire. Mais d'autres projets avaient réussi avant une telle approche, comme Giraffe, sur le jeu d'échecs : http://arxiv.org/pdf/1509.01549v2.pdf
En conséquence, on a à faire ici à un outil statistique automatisé. Il n'y a ni cognition, ni pensée, ni articulation de concepts. Juste une analyse statistique bien velue. Et c'est en cela que les réseaux neuronaux artificiels profonds sont utilisés. Ils ne servent qu'à analyser de manière statistique et aboutir à une régression linéaire. La fonction heuristique est donc déduite à force d'entrainement de ce réseau.
Est ce que l'intelligence humaine est un simple outil classificateur statistique? Non. Est ce que la statistique peut aboutir à un semblant de cognition? Non.
Des fois, je me demande la différence entre un chercheur en intelligence artificielle et un bête statisticien. Le premier sait coder.
Voici ce que disait Minsky, a propos des réseaux neuronaux artificiels profonds en 2015:
http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/01/26/32001-20160126ARTFIG00136-marvin-minsky-l-un-des-peres-de-l-intelligence-artificielle-est-mort.php
L'intelligence artificielle est désormais un domaine largement investi par les grandes entreprises. Facebook, , IBM, Microsoft ou Apple emploient tous des chercheurs sur le sujet, dont les travaux nourrissent leurs produits. Interviewé à ce sujet par le MIT Technology Review, Marvin Minsky s'était montré très sceptique quant à ce nouvel engouement. «Ces dix dernières années n'ont pas été très bonnes pour l'intelligence artificielle. On se concentre surtout sur l'amélioration de systèmes qui ne sont pas très bons», avait-t-il expliqué. «On devrait se débarrasser des grosses entreprises, virer les experts et plutôt soutenir les individus qui ont des nouvelles idées.»:
Les implications des réseaux neuronaux profonds sont nombreuses. Mais ils n'aboutiront jamais à eux seuls à une IA capable de cognition. Dire autre chose n'est que pub et spéculation. Comme les idiots Gates, Hawking et Musk, qui devraient en connaitre un minimum sur leur sujet avant d'ouvrir leur bouche et dire des choses aberrantes sur l'IA pour alimenter le fantasme des gens.
L'IA n'a d'intelligence que le nom et les technologies que ce domaine propose ne sont que des manières détournées de restituer l'intelligence humaine. La machine ne fait que restituer l'intelligence de son concepteur.
OK, AlphaGO, apprend, mais qui lui a conçu son système de collecte de données? Est ce qu'il apprend sur un corpus annoté? Annoté par quoi? Un humain? Un programme conçu par un humain? Dans ce cas, ne peut on pas considérer qu'un système statistique ne doit son intelligence qu'à l'annotation faite de ses données par l'humain? Il n'a fait que raffiner un travail intelligent d'homme.
AlphaGo repose sur une méthode de MonteCarlo:
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_de_Monte-Carlo
AlphaGo, comme DeepBlue, construit l'arbre de toutes les situations possibles. Il doit alors choisir quelle situation est la plus préférable et choisir la branche de l'arborescence d'options qui se présentent à lui. Pour cela, il doit faire appel à une fonction heuristique, qui va permettre de déterminer la valeur quantitative de chacune des options.
Une fonction heuristique bête conçue par l'homme, évaluera simplement le plateau de jeu à un instant t. Une fonction heuristique plus fine déduite par réseaux neuronaux artificiels permettra de valoriser une situation en fonction de son évolution potentielle. C'est cette fonction heuristique, que la machine doit apprendre (par ailleurs, on constate deja que la partie apprentissage est réduite au minimum, seule l'évaluation de la situation est apprise, le reste est codé en dur).
Généralement, la fonction heuristique est définie par l'humain lui même. Il est tres difficile pour une machine d'apprendre par elle meme la valeur d'une situation dans un jeu tel que le go. DeepMind a réussi à produire une méthode capable de le faire. Mais d'autres projets avaient réussi avant une telle approche, comme Giraffe, sur le jeu d'échecs : http://arxiv.org/pdf/1509.01549v2.pdf
En conséquence, on a à faire ici à un outil statistique automatisé. Il n'y a ni cognition, ni pensée, ni articulation de concepts. Juste une analyse statistique bien velue. Et c'est en cela que les réseaux neuronaux artificiels profonds sont utilisés. Ils ne servent qu'à analyser de manière statistique et aboutir à une régression linéaire. La fonction heuristique est donc déduite à force d'entrainement de ce réseau.
Est ce que l'intelligence humaine est un simple outil classificateur statistique? Non. Est ce que la statistique peut aboutir à un semblant de cognition? Non.
Des fois, je me demande la différence entre un chercheur en intelligence artificielle et un bête statisticien. Le premier sait coder.
Voici ce que disait Minsky, a propos des réseaux neuronaux artificiels profonds en 2015:
http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2016/01/26/32001-20160126ARTFIG00136-marvin-minsky-l-un-des-peres-de-l-intelligence-artificielle-est-mort.php
L'intelligence artificielle est désormais un domaine largement investi par les grandes entreprises. Facebook, , IBM, Microsoft ou Apple emploient tous des chercheurs sur le sujet, dont les travaux nourrissent leurs produits. Interviewé à ce sujet par le MIT Technology Review, Marvin Minsky s'était montré très sceptique quant à ce nouvel engouement. «Ces dix dernières années n'ont pas été très bonnes pour l'intelligence artificielle. On se concentre surtout sur l'amélioration de systèmes qui ne sont pas très bons», avait-t-il expliqué. «On devrait se débarrasser des grosses entreprises, virer les experts et plutôt soutenir les individus qui ont des nouvelles idées.»:
Les implications des réseaux neuronaux profonds sont nombreuses. Mais ils n'aboutiront jamais à eux seuls à une IA capable de cognition. Dire autre chose n'est que pub et spéculation. Comme les idiots Gates, Hawking et Musk, qui devraient en connaitre un minimum sur leur sujet avant d'ouvrir leur bouche et dire des choses aberrantes sur l'IA pour alimenter le fantasme des gens.
L'IA n'a d'intelligence que le nom et les technologies que ce domaine propose ne sont que des manières détournées de restituer l'intelligence humaine. La machine ne fait que restituer l'intelligence de son concepteur.
OK, AlphaGO, apprend, mais qui lui a conçu son système de collecte de données? Est ce qu'il apprend sur un corpus annoté? Annoté par quoi? Un humain? Un programme conçu par un humain? Dans ce cas, ne peut on pas considérer qu'un système statistique ne doit son intelligence qu'à l'annotation faite de ses données par l'humain? Il n'a fait que raffiner un travail intelligent d'homme.
Tant qu'on aura besoin d'acteurs humains pour jouer les robots ça ira...
Le truc vraiment flippant dans cette affaire n'est pas tant que des machines apprennent de leurs erreurs mais que les êtres humains reproduisent mécaniquement les erreurs des autres, par exemple par l'emploi sans distance de la fonctionnalité "copier/coller" chez les journalistes - y compris les meilleurs d'entre eux - qui leur fait commettre en boucle depuis quelques jours cette étrange réification de l'intelligence en présentant comme des objets des "intelligences artificielles" en lieu et place de logiciels informatiques, se disqualifiant ainsi définitivement pour dire quoique ce soit d'éclairant pour leurs lecteurs.
Les GPS ne se trompent jamais, vous ne savez juste pas comment les programmer correctement ????
Si le GPS avait existé en 1940, les blindés nazis se seraient embourbés vite fait… Las, ils avaient des "cartes Michelin" où tout est merveilleusement détaillé… Tssss
Je ne vous raconte pas l'effet que me produisit une panne d'électronique toute bête, dans une Twingo toute neuve, à la sortie mouvementée de l'autoroute A 4… Inch allah !
Je ne vous raconte pas l'effet que me produisit une panne d'électronique toute bête, dans une Twingo toute neuve, à la sortie mouvementée de l'autoroute A 4… Inch allah !
A noté que dans cette "affaire" du GPS, le conducteur a "anticipé" l'injonction du GPS puisqu'il a tourné dès qu'il a pu, et que ce n'était pas une route.
Quand vous voudrez vous faire peur, allez voir les robots militaires qui sont en train d'être mis au point. Sur certaines vidéo les testeurs donnent des coups de pied aux robots pour les faire tomber et jauger leur équilibre, c'est un truc que je ne ferais pas quand leur armement sera en place !
Quand vous voudrez vous faire peur, allez voir les robots militaires qui sont en train d'être mis au point. Sur certaines vidéo les testeurs donnent des coups de pied aux robots pour les faire tomber et jauger leur équilibre, c'est un truc que je ne ferais pas quand leur armement sera en place !
GPS de l'avenir
En 1834 déjà on trouve ça!!! L'idée était d'améliorer les cartes maritimes, on le doit à un dénommé Charles Babbage. On pourrait l'essayer: robuste! Il suffit d'avoir la voiture qui va avec!
En 1834 déjà on trouve ça!!! L'idée était d'améliorer les cartes maritimes, on le doit à un dénommé Charles Babbage. On pourrait l'essayer: robuste! Il suffit d'avoir la voiture qui va avec!
Bonjour Daniel
"Quiconque a déjà ainsi dialogué avec une machine apparemment pensante ne peut résister à la tentation absurde de tester sa susceptibilité, voire de rechercher en lui des traces d’émotions humaines, comme on cherche des traces de la vie sur Mars"
Avez-vous déjà essayé de traiter d'imbécile votre iPhone (que vous n'avez plus… au fait tous vos contacts sont-ils maintenant opérationnels ?) lorsque Siri est activé.
Il vous répond "j'essaye simplement de vous aider" essayez.
A ce sujet j'ai souvenir d'un sketch des guignols montrant Bismuth en train de s'adresser à son iPhone pour appeler un correspondant. Génial.
"Quiconque a déjà ainsi dialogué avec une machine apparemment pensante ne peut résister à la tentation absurde de tester sa susceptibilité, voire de rechercher en lui des traces d’émotions humaines, comme on cherche des traces de la vie sur Mars"
Avez-vous déjà essayé de traiter d'imbécile votre iPhone (que vous n'avez plus… au fait tous vos contacts sont-ils maintenant opérationnels ?) lorsque Siri est activé.
Il vous répond "j'essaye simplement de vous aider" essayez.
A ce sujet j'ai souvenir d'un sketch des guignols montrant Bismuth en train de s'adresser à son iPhone pour appeler un correspondant. Génial.
"Quand on aura clôné le joueur de Go de Google dans mon GPS, il est certain qu’il ne m’emmènera plus au fond des impasses des lotissements paumés"
Une mise à jour régulière devrait suffire.
Une mise à jour régulière devrait suffire.
Ah, oui! La musique qui marche au pas, Cela ne me regarde pas...
Rangés, classés, dirigés, choyés, chouchoutés, managés...nous suivons. Enfin la plupart.
Mais, il y a des réfractaires qui ont des voitures qu'ils dirigent.
Ô misère!
Comment une carte IGN, un crayon, un plaisir de tracer sur la carte les chemins de traverses qui seront superbes, même si on dérange les abeilles.
Ne me donnez pas la route, je ne pourrai plus me perdre...et rêver, et faire, et dire!!!
La Panurgie a de magnifiques restes et on s'y roule et on s'y complaît.
Rangés, classés, dirigés, choyés, chouchoutés, managés...nous suivons. Enfin la plupart.
Mais, il y a des réfractaires qui ont des voitures qu'ils dirigent.
Ô misère!
Comment une carte IGN, un crayon, un plaisir de tracer sur la carte les chemins de traverses qui seront superbes, même si on dérange les abeilles.
Ne me donnez pas la route, je ne pourrai plus me perdre...et rêver, et faire, et dire!!!
La Panurgie a de magnifiques restes et on s'y roule et on s'y complaît.
Dès fois que ça interesserait des gens, je me permets de signaler cette série de vidéos mises en ligne il y a quelques mois sur youtube. Il s'agit d'une série de leçons "grand public" sur ce qu'il est convenu d'appeler la Révolution Cognitive.
C'est très long (9*2h), en anglais, et pas en HD (ahem...) mais c'est étonnement captivant et instructif. Ca fourmille de remarques épistémologiques, de philosophie/histoire des sciences (e.g. ce qu'est le dualisme, en quoi newton a tué cette théorie et les conséquences que ça a eu sur la manière de faire des sciences depuis), de discussion sur l'étude de la cognition humaine, de la linguistique en particulier, de la biologie et des sciences en général. Le cours est construit, il y a une progression logique, ça ne va pas dans tous les sens.
Après comme l'orateur le dit lui-même, ses positions faisaient/font polémiques mais ses arguments sont développés avec beaucoup de patience et de précisions. Impossible d'en faire un résumé en quelques lignes.
Dans les dernières vidéos (à partir de la 7ème, de mémoire), il s'intéresse un peu plus spécifiquement à tout le hype autour de l'intelligence artificiel. Il y a notamment une longue discussion sur le "test de turing" et son absurdité (du moins, dans sa prétention à définir l'intelligence, ce qu'il interprète comme un contre-sens total de l'article original de turing). Ca me semble intéressant à aller regarder à une époque où la dernière annonce de Google est systématiquement reprise sans le moindre recul scientifique.
C'est très long (9*2h), en anglais, et pas en HD (ahem...) mais c'est étonnement captivant et instructif. Ca fourmille de remarques épistémologiques, de philosophie/histoire des sciences (e.g. ce qu'est le dualisme, en quoi newton a tué cette théorie et les conséquences que ça a eu sur la manière de faire des sciences depuis), de discussion sur l'étude de la cognition humaine, de la linguistique en particulier, de la biologie et des sciences en général. Le cours est construit, il y a une progression logique, ça ne va pas dans tous les sens.
Après comme l'orateur le dit lui-même, ses positions faisaient/font polémiques mais ses arguments sont développés avec beaucoup de patience et de précisions. Impossible d'en faire un résumé en quelques lignes.
Dans les dernières vidéos (à partir de la 7ème, de mémoire), il s'intéresse un peu plus spécifiquement à tout le hype autour de l'intelligence artificiel. Il y a notamment une longue discussion sur le "test de turing" et son absurdité (du moins, dans sa prétention à définir l'intelligence, ce qu'il interprète comme un contre-sens total de l'article original de turing). Ca me semble intéressant à aller regarder à une époque où la dernière annonce de Google est systématiquement reprise sans le moindre recul scientifique.
Par rapport à AlphaGo, va falloir voir dans les années qui viennent ce que ça change dans l'économie des jeux d'argent en ligne. Dans un jeu comme le poker, par exemple, les principes d'AlphaGo devraient donner un niveau supérieur à la moyenne des humains, et comme c'est un jeu à somme nulle, cela suffit à garantir statistiquement un bénéfice.
Très juste.
Il est déjà "avéré" que les voitures sans conducteur ont moins d'accidents que les hommes.
Je vous fiche mon billet que sous 30 ans il sera interdit à un être humain de conduire.
Le monde ressemblera à Total recall (chauffeur de taxi humanoïde complètement crétin, mais "sûr"), à Elysium (drones partout liberté nulle part et conseiller de probation robotisé).
Il est d'ailleurs temps d'écrire des fictions avec des juges automatiques, qui assureront enfin, dans un environnement concurrentiel et incertain, une "vraie" sécurité juridique, et qui cesseront de faire comme ces crétins d'humains qui croient que la loi s'interprète. Quelques mots clefs (qualifications applicables prédéterminées par un procureur lui même automatisé), un bon programme informatique générateur de décisions de justice et hop, un jugement !
Pas cher, rapide, efficace, la panacée quoi. Bienvenue dans le meilleur des mondes !
Il est déjà "avéré" que les voitures sans conducteur ont moins d'accidents que les hommes.
Je vous fiche mon billet que sous 30 ans il sera interdit à un être humain de conduire.
Le monde ressemblera à Total recall (chauffeur de taxi humanoïde complètement crétin, mais "sûr"), à Elysium (drones partout liberté nulle part et conseiller de probation robotisé).
Il est d'ailleurs temps d'écrire des fictions avec des juges automatiques, qui assureront enfin, dans un environnement concurrentiel et incertain, une "vraie" sécurité juridique, et qui cesseront de faire comme ces crétins d'humains qui croient que la loi s'interprète. Quelques mots clefs (qualifications applicables prédéterminées par un procureur lui même automatisé), un bon programme informatique générateur de décisions de justice et hop, un jugement !
Pas cher, rapide, efficace, la panacée quoi. Bienvenue dans le meilleur des mondes !
Les fictions existent et depuis 50 ans au moins. ça s'appelle la science fiction et plus particulièrement le roman d'anticipation, genre dénigré par beaucoup trop de monde.
Découvrez le meilleur du moment en France : Alain Damasio, c'est juste génial (il était dans hors série il n'y a pas longtemps). Un avant goût ici : https://www.youtube.com/watch?v=7sPddzhGK18
Après allez voir les grands classiques Asimov (les lois de la robotique), K. Dick, Simak, Simmons (Hypérion et ses IA qui prédisent l'impact des décisions politiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Univers_des_Cantos_d%27Hyp%C3%A9rion), Silverberg (les monades urbaines), Spinrad... Et j'en passe... Tous géniaux et très ancrés politiquement (à gauche ou à droite et c'est ça qui est intéressant).
Concernant la technologie, le problème comme avec tout le reste finalement, c'est qu'on en vient très vite à en dire n'importe quoi et à les utiliser n'importe comment.
La question n'est pas le "quoi?", ou le "comment?", mais le "pourquoi?". A quel usage est réellement destiné telle ou telle technologie. Et oui, la technologie n'est pas une fin en soi, contrairement à ce que veulent nous faire croire les google, apple, microsoft et consorts. (encore que microsoft s'assume plus comme étant un outil que les deux autres qui nous vantent du fun soi disant "gratuit, sans arrière pensée" à tous les étages...).
Dès lors que l'on passe de la comtemplation technologique à son utilisation intéressée, on change de monde. On passe du cas Daniel Schneidermann et son GPS, à Bernard Arnault et les caisses automatiques de Carrefour.
Vous voyez la différence ? Moi elle me pète à la figure. Dans le premier cas, le GPS n'est qu'une aide, un support. Une techno à laquelle on vient par hasard le plus souvent ou sans raison manifeste. Où il est clairement écrit dès son allumage qu'il ne faut pas lui faire confiance et respecter les tracés et indications réelles. Si c'est écrit, ce n'est pas pour rien. Le GPS améliore le quotidien, sans porter un préjudice social. On peut même parler de progrès social quand il aide les routiers à arriver à bon port en réduisant les risques d'embourbement ou en évitant les zones de trafic dense (pour en avoir discuté avec de nombreux conducteurs, c'est un vrai plus en terme de confort et de réduction du stress).
Dans le deuxième cas, le progrès technologique pourrait apparaître comme l'opportunité rêvée de supprimer enfin un des métiers les plus ignobles en France : caissière (oui, au féminin car malheureusement la plupart sont des femmes!). Sauf que, il ne faut pas regarder le quoi et le comment, mais le "pourquoi?". Pourquoi avoir mis des caisses automatiques chez Carrefour ? Pour réduire la pénibilité du travail de caissière ? Que nenni cher ami, c'est juste pour
1) virer le plus possible les machines humaines capables de rébellion,
2) augmenter la productivité financière de son activité en faisant travailler le client lui-même... Si c'est pas génial ça, tous ces gogos qui font bipper leur produit et ne sont même pas payés pour le faire,
3) Faire augmenter les dividendes de l'action Carrefour tout en réduisant au silence les potentiels contradicteurs, car de toute façon petite machine humaine, si t'es pas contente t'as qu'à pointer au chômage, ton boulot va être fait par une machine technologique qui ne dit rien (et même les IA ne se "vexeront" pas cher DS, tout sera fait pour éviter aux IA de développer une conscience propre).
Si on prend l'exemple des GPS, à qui on peut associer un traceur (tous les GPS ne sont pas équipés de traceurs, loin de là) là aussi ça change tout pour le routier. Le traceur va servir à renvoyer des stats à son patron qui pourra contrôler tous ses faits et gestes. L'objectif est donc le même que pour Arnault : pressuriser le salarié, réduire ses degrés de liberté à néant, le transformer en machine.
De fait, la critique doit donc être portée à ce niveau, à un niveau politique. Pas sur des sketchs à la cyprien ou gad elmaleh sur le téléphone qui passe pas dans les tunnels ou le GPS qui t'envoie dans une impasse. C'est l'utilisation intéressée de la technologie qui doit être discutée. Et pour ça DS voit clair dans le jeu de google mais fait une confusion des genres avec son GPS.
Dès lors que l'on passe de cette comparaison simpliste au GPS, à une analyse politique, on complexifie le débat. La question a poser est donc : "dans quel objectif sont développées les IA?" :
- Les objectifs sont-ils uniquement capitalistes, d'aliénation, d'asservissement (par l'augmentation de la productivité sans redistribution des gains conduisant directement à une augmentation de la compétition sur le marché du travail et donc au muselage des travailleurs) ?
- Où existe-t'il des acteurs portant des objectifs humanistes et progressistes (réduire la pénibilité du travail, augmenter les capacités d'analyse de l'homme, améliorer les conditions d'existence de tout un chacun...) ?
- Et comment les progressistes peuvent ils se protéger d'une accaparation de leurs techno humanistes par les aliénateurs ?
Et on arrive où avec ça ? Au débat sur les communs de la semaine dernière par exemple, ou à l'opposition copyright / copyleft. Quand je vous dis que c'est politique tout ça !
Et j'en parle en connaissance de cause. Je conçois et vend de la technologie à des industriels. Tout un programme... En 10 ans de carrière j'ai appris à développer cet esprit critique. A faire le lien entre mon métier et mes convictions politiques. Résultat il y a 10 ans je produisais des technologies permettant des gains de productivités (c'est à dire virer des salariés), aujourd'hui je fais tout pour mettre de la technologie en dernier recours et uniquement pour :
- réaliser des tâches ingérables par un cerveau humain (acquisition d'informations techniques précises, traitement de ces informations, édition des rapports, etc...),
- ou à la rigueur transformer des activités pénibles en activités plus émancipatrices (faire évoluer un poste de secrétaire lambda qui passe sa journée à saisir des factures à un poste plus évolué de contrôleur de gestion, avec la même personne).
J'essaie humblement d'augmenter la valeur des activités sans compresser le salarié, et même au contraire en le valorisant au maximum ("empowerment" pour donner un anglicisme à la noix). J'ai tous les jours, face à moi, la preuve que leur fameuse compétitivité ne se gagnera pas sur le terrain du droit du travail et du "coût" du travail (le travail n'est pas un coût mais un gain...) mais sur le terrain de l'intelligence des processus de production, de la valorisation du travail et de la mise à disposition des moyens adaptés pour bien faire son boulot.
Bref, je conçois de la technologie certes, mais je ne me vois pas comme un informaticien mais plutôt comme un ingénieur qui accompagne les entreprises dans l'amélioration de leurs processus. Démarche participative et objectifs responsables à tous les points de vue (sociaux, environnementaux et économiques)... J'ai politisé ma démarche, très fortement, à tel point que je préfère les périodes de disette que de travailler pour une entreprise qui ne respecte pas mes principes et mes méthodes.
Voilà, sur le même thème j'avais écrit ça à propos de la dernière classe télé : http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,1491673,1491711#msg-1491711
On peut donc faire les même analyses pour Youtube, mais également sur tout autre progrès, même les plus rudimentaires (la mécanisation agricole, la machine à vapeur ou de l'imprimerie...).
Et à ce titre, on pourrait également critiquer les ressorts de l'économie collaborative et ces dérives potentielles suivant le "pourquoi?" de son utilisation, la comparer aux communs, à l'autogestion, aux SCOP... etc...
Exercice que fait très bien Damasio, justement, pour revenir à mes premiers propos...
Découvrez le meilleur du moment en France : Alain Damasio, c'est juste génial (il était dans hors série il n'y a pas longtemps). Un avant goût ici : https://www.youtube.com/watch?v=7sPddzhGK18
Après allez voir les grands classiques Asimov (les lois de la robotique), K. Dick, Simak, Simmons (Hypérion et ses IA qui prédisent l'impact des décisions politiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Univers_des_Cantos_d%27Hyp%C3%A9rion), Silverberg (les monades urbaines), Spinrad... Et j'en passe... Tous géniaux et très ancrés politiquement (à gauche ou à droite et c'est ça qui est intéressant).
Concernant la technologie, le problème comme avec tout le reste finalement, c'est qu'on en vient très vite à en dire n'importe quoi et à les utiliser n'importe comment.
La question n'est pas le "quoi?", ou le "comment?", mais le "pourquoi?". A quel usage est réellement destiné telle ou telle technologie. Et oui, la technologie n'est pas une fin en soi, contrairement à ce que veulent nous faire croire les google, apple, microsoft et consorts. (encore que microsoft s'assume plus comme étant un outil que les deux autres qui nous vantent du fun soi disant "gratuit, sans arrière pensée" à tous les étages...).
Dès lors que l'on passe de la comtemplation technologique à son utilisation intéressée, on change de monde. On passe du cas Daniel Schneidermann et son GPS, à Bernard Arnault et les caisses automatiques de Carrefour.
Vous voyez la différence ? Moi elle me pète à la figure. Dans le premier cas, le GPS n'est qu'une aide, un support. Une techno à laquelle on vient par hasard le plus souvent ou sans raison manifeste. Où il est clairement écrit dès son allumage qu'il ne faut pas lui faire confiance et respecter les tracés et indications réelles. Si c'est écrit, ce n'est pas pour rien. Le GPS améliore le quotidien, sans porter un préjudice social. On peut même parler de progrès social quand il aide les routiers à arriver à bon port en réduisant les risques d'embourbement ou en évitant les zones de trafic dense (pour en avoir discuté avec de nombreux conducteurs, c'est un vrai plus en terme de confort et de réduction du stress).
Dans le deuxième cas, le progrès technologique pourrait apparaître comme l'opportunité rêvée de supprimer enfin un des métiers les plus ignobles en France : caissière (oui, au féminin car malheureusement la plupart sont des femmes!). Sauf que, il ne faut pas regarder le quoi et le comment, mais le "pourquoi?". Pourquoi avoir mis des caisses automatiques chez Carrefour ? Pour réduire la pénibilité du travail de caissière ? Que nenni cher ami, c'est juste pour
1) virer le plus possible les machines humaines capables de rébellion,
2) augmenter la productivité financière de son activité en faisant travailler le client lui-même... Si c'est pas génial ça, tous ces gogos qui font bipper leur produit et ne sont même pas payés pour le faire,
3) Faire augmenter les dividendes de l'action Carrefour tout en réduisant au silence les potentiels contradicteurs, car de toute façon petite machine humaine, si t'es pas contente t'as qu'à pointer au chômage, ton boulot va être fait par une machine technologique qui ne dit rien (et même les IA ne se "vexeront" pas cher DS, tout sera fait pour éviter aux IA de développer une conscience propre).
Si on prend l'exemple des GPS, à qui on peut associer un traceur (tous les GPS ne sont pas équipés de traceurs, loin de là) là aussi ça change tout pour le routier. Le traceur va servir à renvoyer des stats à son patron qui pourra contrôler tous ses faits et gestes. L'objectif est donc le même que pour Arnault : pressuriser le salarié, réduire ses degrés de liberté à néant, le transformer en machine.
De fait, la critique doit donc être portée à ce niveau, à un niveau politique. Pas sur des sketchs à la cyprien ou gad elmaleh sur le téléphone qui passe pas dans les tunnels ou le GPS qui t'envoie dans une impasse. C'est l'utilisation intéressée de la technologie qui doit être discutée. Et pour ça DS voit clair dans le jeu de google mais fait une confusion des genres avec son GPS.
Dès lors que l'on passe de cette comparaison simpliste au GPS, à une analyse politique, on complexifie le débat. La question a poser est donc : "dans quel objectif sont développées les IA?" :
- Les objectifs sont-ils uniquement capitalistes, d'aliénation, d'asservissement (par l'augmentation de la productivité sans redistribution des gains conduisant directement à une augmentation de la compétition sur le marché du travail et donc au muselage des travailleurs) ?
- Où existe-t'il des acteurs portant des objectifs humanistes et progressistes (réduire la pénibilité du travail, augmenter les capacités d'analyse de l'homme, améliorer les conditions d'existence de tout un chacun...) ?
- Et comment les progressistes peuvent ils se protéger d'une accaparation de leurs techno humanistes par les aliénateurs ?
Et on arrive où avec ça ? Au débat sur les communs de la semaine dernière par exemple, ou à l'opposition copyright / copyleft. Quand je vous dis que c'est politique tout ça !
Et j'en parle en connaissance de cause. Je conçois et vend de la technologie à des industriels. Tout un programme... En 10 ans de carrière j'ai appris à développer cet esprit critique. A faire le lien entre mon métier et mes convictions politiques. Résultat il y a 10 ans je produisais des technologies permettant des gains de productivités (c'est à dire virer des salariés), aujourd'hui je fais tout pour mettre de la technologie en dernier recours et uniquement pour :
- réaliser des tâches ingérables par un cerveau humain (acquisition d'informations techniques précises, traitement de ces informations, édition des rapports, etc...),
- ou à la rigueur transformer des activités pénibles en activités plus émancipatrices (faire évoluer un poste de secrétaire lambda qui passe sa journée à saisir des factures à un poste plus évolué de contrôleur de gestion, avec la même personne).
J'essaie humblement d'augmenter la valeur des activités sans compresser le salarié, et même au contraire en le valorisant au maximum ("empowerment" pour donner un anglicisme à la noix). J'ai tous les jours, face à moi, la preuve que leur fameuse compétitivité ne se gagnera pas sur le terrain du droit du travail et du "coût" du travail (le travail n'est pas un coût mais un gain...) mais sur le terrain de l'intelligence des processus de production, de la valorisation du travail et de la mise à disposition des moyens adaptés pour bien faire son boulot.
Bref, je conçois de la technologie certes, mais je ne me vois pas comme un informaticien mais plutôt comme un ingénieur qui accompagne les entreprises dans l'amélioration de leurs processus. Démarche participative et objectifs responsables à tous les points de vue (sociaux, environnementaux et économiques)... J'ai politisé ma démarche, très fortement, à tel point que je préfère les périodes de disette que de travailler pour une entreprise qui ne respecte pas mes principes et mes méthodes.
Voilà, sur le même thème j'avais écrit ça à propos de la dernière classe télé : http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,1491673,1491711#msg-1491711
On peut donc faire les même analyses pour Youtube, mais également sur tout autre progrès, même les plus rudimentaires (la mécanisation agricole, la machine à vapeur ou de l'imprimerie...).
Et à ce titre, on pourrait également critiquer les ressorts de l'économie collaborative et ces dérives potentielles suivant le "pourquoi?" de son utilisation, la comparer aux communs, à l'autogestion, aux SCOP... etc...
Exercice que fait très bien Damasio, justement, pour revenir à mes premiers propos...
Les économies sur la main d'oeuvre ça fait monter le cours des actions.
Bien sur cette aversion à l'emploi joue surtout pour les multinationales et les robots ne sont pas la seule méthode pour ça (je connais une entreprise qui remplace peu à peu la plupart de ses services par de la sou-traitance à l'intérieur de ses propres locaux ou quand il est possible de faire le travail à distance à l'étranger.) Ça se fait depuis longtemps pour le nettoyage et le gardiennage mais si on pousse la chose à fond il ne reste plus qu'un peu d'encadrement qui dépende réellement de l'entreprise.
Souvent le "remplacement" par des robots ne se voit pas car il se fait à l'occasion de la sortie de produits nouveaux qui ont été conçus pour pouvoir être fabriqués par des automates (ex: plats cuisinés près-embalés produits industriellement au lieu d'aller chez le boucher ou au restaurant.)
C'est bête mais plus il y a de robots moins il y a de salariés pour acheter les objets et services qu'ils produisent !
Si on remplaçait 50% de la main d'oeuvre par des robots ceux qui ne seraient pas remplacés n'auraient plus qu'un moitié de clients solvables et 50% d'entre eux se retrouverait donc aussi au chômage, etc, etc, etc (la masse salariale globale tend vers 0). Dans la réalité les choses sont nettement plus lentes mais les emplois de roboticiens et autres informaticiens sont très loin de compenser ceux qui disparaissent. Résultat: fordisme inversé.
Bien sur cette aversion à l'emploi joue surtout pour les multinationales et les robots ne sont pas la seule méthode pour ça (je connais une entreprise qui remplace peu à peu la plupart de ses services par de la sou-traitance à l'intérieur de ses propres locaux ou quand il est possible de faire le travail à distance à l'étranger.) Ça se fait depuis longtemps pour le nettoyage et le gardiennage mais si on pousse la chose à fond il ne reste plus qu'un peu d'encadrement qui dépende réellement de l'entreprise.
Souvent le "remplacement" par des robots ne se voit pas car il se fait à l'occasion de la sortie de produits nouveaux qui ont été conçus pour pouvoir être fabriqués par des automates (ex: plats cuisinés près-embalés produits industriellement au lieu d'aller chez le boucher ou au restaurant.)
C'est bête mais plus il y a de robots moins il y a de salariés pour acheter les objets et services qu'ils produisent !
Si on remplaçait 50% de la main d'oeuvre par des robots ceux qui ne seraient pas remplacés n'auraient plus qu'un moitié de clients solvables et 50% d'entre eux se retrouverait donc aussi au chômage, etc, etc, etc (la masse salariale globale tend vers 0). Dans la réalité les choses sont nettement plus lentes mais les emplois de roboticiens et autres informaticiens sont très loin de compenser ceux qui disparaissent. Résultat: fordisme inversé.
j'ai lu ces auteurs... de mémoire pas de fiction sur des juges automatiques :)
(mais je peux me tromper)
(mais je peux me tromper)
j'ai lu ces auteurs... de mémoire pas de fiction sur des juges automatiques :)
(mais je peux me tromper)
Le jugement rendu par une machine/une calculatrice/un ordinateur qui serait infaillible est une idée exploitée en science fiction. Il me semble que c'est le cas dans "SOS bonheur", une BD scénarisée par Van Hamme.
d'accord sur tout ce que vous dites sinon
mais je me pose toujours des questions sur la suppression des métiers pénibles (la question n'est pas leur suppression, mais l'absence de projet politique commun pour les remplacer par d'autres, laissant des millions de gens sur le carreau)
pardon pas le temps de répondre mieux. merci pour les références
mais je me pose toujours des questions sur la suppression des métiers pénibles (la question n'est pas leur suppression, mais l'absence de projet politique commun pour les remplacer par d'autres, laissant des millions de gens sur le carreau)
pardon pas le temps de répondre mieux. merci pour les références
Réduction du temps de travail !
Pour les juges automatiques, il me vient à l'esprit tout ce qui tourne autour des precog dans K.Dick. C'est plus du transhumanisme que de la robotique mais c'est quand même pas loin... Et sur le volet exécutif, les IA dans Hyperion, c'est quand même très proche également.
Pour les juges automatiques, il me vient à l'esprit tout ce qui tourne autour des precog dans K.Dick. C'est plus du transhumanisme que de la robotique mais c'est quand même pas loin... Et sur le volet exécutif, les IA dans Hyperion, c'est quand même très proche également.
Chez K.Dick, outre les precogs, il y a aussi les objets du quotidien qui remplacent les jugements, puisque les portes (de l'appart', du frigo...) ne s'ouvrent plus si les charges n'ont pas été payées :)
ah ouais c'est vrai. C'est dans lequel ça déjà ? Faut que je les relise tous !
Ben... Ubik...
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Té, je suis un peu espanté... la page française de wikipedia sur Ubik est largement plus intéressante que l'anglaise.
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Té, je suis un peu espanté... la page française de wikipedia sur Ubik est largement plus intéressante que l'anglaise.
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C'est au moins dans Ubik ("Je vous poursuivrai en justice ", dit la porte), de mémoire, on le trouve aussi dans Les clans de la lune alphane et peut-être dans d'autres (dans Le Dieu venu du Centaure ?).
Faudrait aussi que je le relise...
Faudrait aussi que je le relise...
Les clans de la lune alphane...? Vous êtes sûr qu'il y a une serrure ? Faites chier, je viens de commencer à me mettre à Vance en anglais et je vais perdre le rythme si je dois aller rechercher une porte chez Dick. ;-)
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Bon ben impossible de remettre la main sur cette putain de lune... je suis tombé sur "demain une oasis" à la place... ça m'avait ouvert un paquet de portes à l'époque et sans mettre grand-chose dans le monnayeur.
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J'ai le vague souvenir (du problème des faux souvenirs...) d'une scène de comédie au début où le (anti-)héros a un souci pour sortir de son appart', introduction à une rencontre avec son voisin, fongus de Ganymède télépathe. C'est vieux et je n'ai plus le bouquin pour vérifier mais j'ai les "images" en tête avec l'effet comique imparable.
Bon remis la main sur le bouquin, la porte du conapt semble être des plus banale ! ;-)
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Arf... j'ai du changer d'univers sans m'en apercevoir, faut que je fasse un contrôle de mémoire.
salut :)
Hey !
torride...