Islam et Sexualité : Kamel Daoud crée le débat en France
Il arrête le journalisme pour se consacrer à la littérature. Accusé par dix-neuf chercheurs de véhiculer des "clichés orientalistes" et d'alimenter des fantasmes islamophobes, l'écrivain algérien Kamel Daoud, chroniqueur régulier dans le quotidien d'Oran et dans Le Point, a annoncé renoncer au journalisme. A l'origine de la polémique, deux tribunes signées Daoud et publiées dans Le Monde et le New York Times sur les causes des agressions sexuelles de Cologne qui seraient à chercher dans le rapport aux femmes et à la sexualité des musulmans. Caricatural, provocateur, islamophobe ou démonstration pertinente ? Pas si simple. Face aux dix-neuf chercheurs, L'Obs, Libé et Le Monde ont apporté leur soutien à l'écrivain.
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Derniers commentaires
La terre n'est pas du tout respectée dans les pays occidentaux; les terres agricoles disparaissent de façon effarante: zones commerciales, nouveaux lotissements, autoroutes...Et celles qui restent sont arrosées depuis des décennies de pesticides, herbicides et autres cochonneries qui font la fortune de Monsento et autres nuisibles qui ont leur siège aux USA, dans l'axe du Bien. Que nous réserve le TAFTA ? (négocié dans l'opacité ).
Il y a deux jours, promenade avec mon petit-fils dans la campagne verdoyante sous un soleil enfin de retour; obligés de rentrer: deux engins agricoles arrosaient les champs; odeur de white-spirit.
J'habite une commune où l'amiante a pollué l'air et les sols proches de l'usine jusqu'en 1996. Cette pollution a fait de nombreuses victimes.
Nous polluons gravement certaines régions d'Afrique pour nous procurer l'uranium nécessaire au fonctionnement de nos centrales nucléaires.
Des milliers de bouteilles vides d’eau minérale emportées par le vent, roulant sur l’asphalte.
Une terrible saleté sur les plages algériennes, des sachets, des détritus. Pas la saleté habituelle mais une saleté plus ample, plus grave et qui dure.
Le constater c’est souffrir et s’interroger : pourquoi les Algériens, en majorité, sont-ils si sales ? Nous sommes sales ! Et encore davantage depuis que l’argent distribué gratuitement a libéré les excès de consommation et a conduit à la surconsommation.
On achète, on dévore, puis on baisse la vitre de la voiture et on jette tout dehors.
Dehors ! Cet espace qui n’appartient à personne et à la fois à tout le monde, cet espace de la prédation, de la poubelle, de la vacance, de l’abandon.
De mémoire de chroniqueur, jamais spectacle de la saleté n’a été aussi énorme, catastrophique !
Fallait-il libérer ce pays avec du sang pour, au final, le noyer dans la saleté ?
Pourquoi cette absolue inconscience, le rejet de toute autorité, de l’école, de la religion, de l’administration ? La négligence de l’autorité publique ? La certitude de s’en aller vers le Paradis est que le pays dans lequel on vie n’est qu’une salle d’attente ? Il y a tout dans la poubelle de l’âme.
Cela devient honteux et scandaleux. Un assassinat de l’espace et de la terre que l’on va laisser à nos enfants. Le lien avec l’environnement est brisé, méprisé, comme s’il s’agissait d’une volonté consciente de faire mal à la terre.
Il faut sauver ce pays de ses ordures !
Après des années de guerre, un millénaire d’attente et tant de sacrifice en venir à habiter une décharge publique avec un drapeau est une honte. Car, désormais, c’est ceci l’Algérie : des détritus, des décharges, des poubelles éventrées, un peuple au trois-quarts ignare, bigot, sale, incivique et intolérant.
La civilisation commence par l’hygiène et l’hygiène ce n’est pas d’aller se laver les pieds dans les mosquées, que l’on construit par milliers. La terre appartient à ceux qui la respectent. Si nous, les Algériens, en sommes incapables alors autant la rendre aux colons.
A l'époque, cet article avait suscité un certain nombre de réactions négatives, mais personne n'avait encore songé à fonder un collectif pour condamner son "islamophobie". A moins qu'il ne s'agisse de racisme anti-Arabe de la part de l'écrivain algérien...
De plus en plus nombreuses, des voix s'élèvent contre celles de ces illustres inconnus pétitionnaires.
http://www.article11.info/?Autopsie-d-une-defaite-et-notes-de
Je serais Abdelfatah Hamadache je ferais appel à nos vibrants "intellectuels" comme témoins de moralité quant à l'islamophobie daoudienne...
Un premier à Nuremberg début février, un deuxième à Berlin à la fin du même mois.
Ces centres spécifiques ont été créés pour assurer la sécurité de ces migrants menacés en raison de leur orientation sexuelle, certains d'entre eux ayant été victimes de violences dans les foyers de réfugiés qui les avaient accueillis à leur arrivée en Allemagne.
Ça ne change rien sur le problème de religion, mais sur la qualité des enquêtes...
En savez vous plus ?
qui entend rejeter sans la moindre précaution tous les préjugés sociaux que l'islam est supposé contenir depuis ses origines".
C'est à se demander "De quoi la sociologie est-elle le nom ?"
le journaliste. Qui s'en prend au dogmatisme des sociologues pour qui toute approche culturelle des phénomènes n'est pas pertinente
"le journaliste qui raconte n'importe quoi sur la sociologie car c'est plus pratique pour la réfuter ensuite."
Kamel Daoud a créé une vive polémique chez les intellos-experts auto-proclamés qu'il a dérangé dans leurs ronronnements et leurs vérités du haut de leurs perchoirs .
"Je suis d'accord avec Kamel Daoud et je me fiche bien de savoir si mon avis est nuancé ou invalidé par une quelconque approche scientifique."
Franchement, qu'est-ce qu'un intellectuel algérien né à Mostaganem et vivant à Oran, peut bien connaître de l'islam et de la culture arabo-musulmane ?
"Franchement, on s'en cogne un peu de la méthode scientifique, c'est un algérien, il sait de quoi il parle quand même."
Pourquoi n'aurait-on pas le droit de s'interroger sur un sujet brûlant, la manière dont les religions, en général et chacune à leur manière, l'Islam à la sienne, maltraitent la sexualité qui est l'essence même de la vie?
"Bah oui c'est vrai, pourquoi les scientifiques nous confisquent notre parole quand on essaie de débattre du comment résoudre le problème du piège culturel qui enferme les musulmans dans une posture de violeurs ?"
Sur Libération.fr, un remarquable article pro-Daoud de la romancière franco-tunisienne Fawzia Zouari.
"Ces scientifiques, ils font rien qu'à philosopher pour empêcher aux philosophes de parler de science."
Ce n'est pas parce qu'on évoque la question du rapport du monde arabo-musulman aux femmes que l'on nie qu'il existe des problèmes de patriarcat en occident, ainsi que des agressions sexuelles. En fait c'est juste qu'on parle d'autre chose.
"Et franchement, ça faisait longtemps qu'on avait pas analysé au doigt mouillé le danger que représentent les migrants de culture musulmane pour notre civilisation."
Dans la mesure ou l'islam est devenu la première religion en France et que les musulmans sont appelés à être de plus en plus nombreux parmi nous (30% en 2050 selon la tendance officielle)
"Je cite un chiffre mondial quand je parle de la France, sur des prédictions à 35 ans..."
Bon personnellement, je ne crois pas cinq secondes que les musulmans sont aujourd'hui 8% en France. Donc de fait, cette estimation de 30% me parait aberrante. Mais c'est le seuil minorant disons.
"...mais c'est pas grave parce qu'à mon avis, j'ai raison."
Le sujet, ici, c'est la femme et l'islam.
"Il manquerait plus qu'on fasse l'analyse et la critique des médias ici."
Je pense que le Féminin, en tant qu'il déstabilise la Raison et la Liberté ( je précise qu'il a bien raison de le faire) est un danger mortel pour toutes les religions, donc pour la plus religieuse d'entre elles, l'Islam.
"Je pense que le féminin déstabilise la Raison et la Liberté."
Les contempteurs de Daoud sont l'armée de la défaite de la pensée.
"L’ignorance, c’est la force."
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Voici une synthèse des principales idées reprises par ce florilège, illustrée par le premier commentaire de cet article, pour vous aider à faire la distinction.
Kamel Daoud a créé une vive polémique chez les intellos-experts auto-proclamés qu'il a dérangé dans leurs ronronnements et leurs vérités du haut de leurs perchoirs . Et leur couardise face au terrorisme de l'obscurantisme institutionnalisé .
Il ne peut changer un mot de sa chronique , c'est une analyse en toute connaissance de cause , une expertise de la réalité .
L'expertise des universitaires est d'entrée disqualifiée ("intellos-experts auto-proclamés") ou simplement ignorée. La parole d'un sociologue ou d'un anthropologue aurait autant de valeur que celle d'un commentateur de forum et a fortiori d'un écrivain journaliste. Nous parlons pourtant de scientifiques, c'est à dire de gens dont le travail est d'appliquer la méthode scientifique dans leur domaine de compétence pour faire progresser les connaissances scientifiques.
Kamel Daoud est présenté comme "expert de la réalité". Il l'est certainement, mais pas autant que des gens dont le travail est de rassembler "l'expertise de la réalité" à grande échelle pour en produire des modèles et des données scientifiques à étudier. On présente pourtant ces derniers comme déconnectés de la réalité, en "haut de leurs perchoirs", comme si les sociologues travaillaient en blouse blanche dans leurs laboratoires sous-terrains.
Plus grave, les universitaires sont accusés de "couardise face au terrorisme de l'obscurantisme institutionnalisé", de complicité voir d'adhésion idéologique. En réalité, leur seul tort est de penser les choses objectivement ce qui les amène à deux choses. La première est d'être en désaccord sur le fond de la tribune de Daoud car invalidée par l'état des connaissances scientifiques actuelles. La seconde est d'en dénoncer la forme, car elle a des effets performatifs dont on se passerait bien en général, mais aussi en particulier par les temps qui courent.
Au fait, vous avez lu la chronique de ce matin ?
"C’est de notre part, et de ma part en tout cas, un positionnement intellectuel et scientifique, et c’est aussi un positionnement politique."
C'est pratique quand l'autorité que procure la "science" se conjugue avec l'arbitraire du positionnement politique...
Mais comme vous dites, c'est en effet très pratique puisque vous pouvez lui faire changer son positionnement politique très simplement. Il vous suffit de démontrer que l'aspect scientifique de sont argumentation est faux et que le votre est vrai. Et voilà, fastoche. C'est pas comme quand on discute avec des gens dont le positionnement politique a pour socle "moi je pense que", "c'est la faute aux étrangers" et autres "si vous n'êtes pas d'accord avec moi, c'est que vous avez tort".
Non en fait la situation des climatologues engagés est symétriquement opposée à celle des sociologues.
D'un côté on a une vraie science (la climatologie) qui nourrit un positionnement politique. De l'autre côté on a un positionnement politique qui discrédite à priori la démarche qui se voudrait scientifique.
Quelle différence y a-t-il entre ce que vous écrivez des sociologues et ce qu'un climatosceptique pourrait dire à propos d'un climatologue ?
Qu'est-ce qui justifie de considérer la sociologie, en creux, comme une fausse science ou de qualifier cette démarche de non scientifique ?
Qu'est-ce qui, dans votre discours, prouve que c'est le positionnement politique des sociologues qui guide leur démarche scientifique et pas l'inverse ?
Ces questions (dont les réponses sont "aucune", "rien" et "rien") montrent la vacuité de vos propos.
Un cas très classique de "si vous n'êtes pas d'accord avec moi, c'est que vous avez tort".
C'est la posture de certains sociologues. Pour moi l'objet d'une science est d'établir des faits sur ce qu'on peut appeler la réalité.
Prenez par exemple le cas d'un sociologue comme Geoffroy de Lagasnerie qui revendique une "sociologie de gauche". Si le but de la sociologie en tant que science est d'établir des faits faisant partie de la réalité, comment cette sociologie peut-elle être "de gauche"? Est-ce que la réalité est "de gauche"?
Pour moi, la phrase que je citais plus haut de Jocelyne Dakhlia relève de la même posture que celle adoptée par Geoffroy de Lagasnerie. Entre science et positionnement politique il faut une séparation claire.
La "sociologie de gauche" reste de la sociologie, c'est à dire, encore une fois, une application de la méthode scientifique pour la production de connaissances sociologiques. Ces connaissances produites ne sont pas de gauche ou de droite, elles ne sont pas des opinions puisqu'elle sont par nature validées scientifiquement. Il en va de même pour une sociologie plutôt de droite qui cherchera par exemple a améliorer des rendements économiques (marketing, management, etc).
On peut discuter librement de l'application de ces résultats ou des motivations politiques qui conduisent à leur production, mais ces deux choses ne sauraient disqualifier les résultats eux-même sans démontrer que la méthode utilisée pour les produire est mauvaise. Autrement, on tombe dans le même travers que les climatosceptiques qui rejettent a priori les connaissances scientifiques produites dans un esprit de préservation de la planète.
Ce qui fait que sa sociologie est de gauche est le fait qu'il revendique une grille de lecture qui garantit que les résultats de son travail, les explications des phénomènes sociologiques qu'il étudie, seront compatibles avec l'idéologie dont il se revendique.
Une fois que vous avez compris ça, vous pouvez comprendre que ce que je dis est très simple: cette posture (de sociologue de gauche) est incompatible avec une démarche scientifique.
Pour un autre exemple de choix de grille de lecture qui détermine à priori le type d'explication qu'on peut donner à un phénomène, voir Eric Fassin dans cette émission d'arte sur les évènements de Cologne
Et donc, pour répondre à votre question, ce qui me différencie d'un climatosceptique c'est le fait qu'aucun climatosceptique n'arrivera jamais à trouver l'équivalent de Geoffroy de Lagasnerie dans la communauté des climatologues: c.a.d. on ne trouvera jamais un climatologue (qui ne soit pas un complet illuminé ou charlot) qui revendique à priori un biais idéologique qui détermine le champ des résultats possible de son travail.
Et pour la différence entre un climatologue engagé (écolo ou anti-écolo mais raisonnablement honnête et compétent) et un sociologue de gauche: le climatologue engagé peut changer d'avis s'il est confronté à des faits, des données et des raisonnements scientifiques. C'est ce qui s'est passé ces dernières années dans le débat sur les changements climatiques. Il y a peut être dix ans il n'y avait pas le consensus que l'on constate aujourd'hui sur l'existence du réchauffement et la responsabilité de l'action de l'homme dans ce réchauffement. L'emergence de se consensus est la preuve qu'un certain nombre de climatologues ont pu changer d'avis.
Si vous voulez faire changer d'avis un sociologue de gauche comme Geoffroy de Lagasnerie ou Eric Fassin je vous souhaite bonne chance.
Que voit-on ? Fassin propose une alternative à grille de lecture culturelle et le fait au conditionnel: "elle pourrait être politique". Puis il tente de développer un raisonnement. Vous pouvez penser à ce moment là que c'est une grille de lecture "de gauche" et que donc, le raisonnement ne peut pas tenir la route (ou qu'il risque de bien tenir sur une route qui ne convient pas à vos opinions). C'est d'ailleurs ce qui semble se passer sur le plateau vu les réactions. "Vous voulez dire des femmes dominantes ? C'est un [truc] entre dominant et dominé, vous nous faites cette lecture ?", "Ça nous mène où de savoir la nature des victimes ?", "Vous voulez dire que c'est une violence politique ?", "C'est une provocation alors ?", "La femme blanche mérite d'être touchée ? C'est ça que... par rapport à la femme...", etc jusqu'à "Rien à voir avec la frustration ?... D'accord.".
Le résultat, c'est que Fassin ne peut à peu près rien expliquer car il est interrompu par un flot de questions inutiles, débiles et insultantes. Comment voudriez-vous dans ces conditions juger de la pertinence de son raisonnement ? Il n'a l'opportunité d'expliquer qu'une seule chose (il est en fait sommé de le faire par ses interlocuteurs) qui est que "la misère sexuelle ça ne fait pas violer les gens". Et même cette évidence qui semble être acceptée sans rechigner par le reste du plateau, n'allait pas de soi quelques secondes plus tôt, quand les propos du sociologue ont provoqué l'étonnement et la sidération. Vous essayez de me donner un exemple de sociologue de gauche aveuglé par ses convictions en m'en montrant un (qui revendique un quart de siècle d'études sur le domaine qu'il aborde) se faire interrompre par les gardiens du temps à chaque fois qu'il essaie de faire appel à leur réflexion.
Ce que j'aurais aimé que vous compreniez, c'est que cette vidéo ne montre pas ce qu'est la sociologie et que la sociologie est une science. Le débat scientifique se fait avec certaines règles: on affirme et on réfute sous le contrôle de la méthode scientifique. Ça ne veut pas dire que Fassin a raison ou qu'il a tort, ça veut dire que le minimum c'est de le laisser expliquer son raisonnement indépendamment de son positionnement politique et de le réfuter de manière scientifique. C'est à ce niveau que la séparation entre politique et scientifique s'opère, pas avec des procédés purement politiques d'anathème.
Que ce soit la climatologie ou la sociologie, on tentera toujours de disqualifier les sciences qui peuvent nuire à un pouvoir en place (religieux, économique, politique). Ce n'est pas comme ça que ça marche chez les scientifiques.
Déjà une évidence mais qui, je m'en rends compte, n'est peut être pas si évidente pour vous: la méthode scientifique s'applique plus ou moins bien, avec plus ou moins de succès suivant la discipline en question: il est plus facile d'avoir une démarche scientifique en physique ou chimie ou climatologie qu'en économie ou sociologie.
D'ailleurs je crois me rappeler d'une émission d'@si ou Frédéric Lordon expliquait qu'il ne fallait pas se leurrer sur la possibilité d'avoir une approche strictement scientifique de l'économie, parce que, d'une manière ou d'une autre, les biais personnels des individus que sont les chercheurs en économie venaient interférer avec cette noble tentative d'impartialité.
Je ne serais pas loin de penser que c'est la même chose en sociologie même si je suis tout à fait prêt à admettre qu'il y a des sociologues qui essaient de bonne foi d'appliquer cette "méthode scientifique". C'est louable de leur part mais je crois que je leur préfère encore Geoffroy de Lagasnerie qui avec sa "sociologie de gauche" me semble quelque part plus honnête et plus lucide: au moins lui il affiche la couleur en renonçant explicitement à ce statut de science impartiale et rigoureuse.
Ce dernier pourrait se contenter de regarder tous ces hémiplégiques de la pensée abonder dans son sens.
La défaite de la gauche commence toujours par un défaite de la pensée.
-Oui mais chez nous
-Oui mais en Chine
-Oui mais regardez ya 3 tributs et demi matriarcales
-Oui mais nous ya 1000 ans
-Oh, mais regardez, un éléphant rose !
C'est pas que ce soit faux (sauf pour l'éléphant). C'est qu'on s'en TAPE !
Le sujet n'est ni le christianisme, ni la Chine, ni l'Indonésie, ni mon patelin ya 1000 ans.
Pour ça on peut parler autour d'autres articles, tranquillou, en critiquant aussi ce qui ne va pas ailleurs sur Terre ou sur Mars si ça vous chante.
Je trouve que c'est intellectuellement et humainement malhonnête et malveillant de détourner le regard dès qu'il s'agit de la situation des femmes en général, de l'Islam en général ou des deux réunis en particulier.
Et si c'est pour continuer des fils de discussion qui n'apportent rien au débat de base, je vous prépare une magnifique description détaillées de mes semis de basilic pourpre.
Voilà qui résume tout : on a trouvé un arabe qui écrit bien et qui nous conforte dans nos idées, on va quand même pas le laisser tomber.
Sinon, quelques tribunes un peu plus sensées sur les évènements de Cologne, parues dans libé :
http://www.liberation.fr/debats/2016/01/19/cologne-une-variation-ethnique-de-la-domination-masculine_1427506
http://www.liberation.fr/debats/2016/02/24/apres-cologne-interroger-les-sources-de-la-violence-sexuelle_1435575
Enfin, les derniers chiffres, à froid, sur les agressions de Cologne : http://www.france24.com/fr/20160215-cologne-agression-sexe-demandeurs-asile-minoritaire-violences-nouvel-an-allemagne . Les émigrés Syriens ne représentent qu'une part anecdotique des agresseurs, il s'agissait essentiellement de délinquants d'origine marocaine ou algérienne, présents depuis plusieurs années en Allemagne. Sur la situation de ces personnes, un dossier (de libé encore) a été consacré http://www.liberation.fr/planete/2016/01/22/cologne-le-revelateur-d-un-echec-d-integration_1428390
On peut ressortir l'interview d'élus "islamistes" (selon leurs propres termes, ils ne font pas la différence eux) en Belgique par exemple:
http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-parti-islam-espere-que-la-belgique-devienne-un-jour-un-etat-islamique?id=7865358
Ils ont été élus.
Dans une tribune du Middle-East Eye par le journaliste Mat Nashed : ici http://www.middleeasteye.net/columns/dont-blame-refugees-worlds-patriarchal-order-1296392548
Cette réaction à la tribune de Kamel Daoud apporte en partie aussi au débat.
Quel taré voudrait de ça pour l'éternité, à par quelqu'un de totalement frustré sexuellement au point de développer une pathologie? L'éternité sur un banc avec des beaux vêtements, à copuler avec des dizaines esclaves sexuelles éternellement vierges.
Et puis les femmes sont parfaitement considérées dans l'islam, c'est sur... Hormis le fait qu'elles ne valent que la moitié de l'homme du fait de leur déficience mentale, qu'on peut les taper pour les remettre dans le droit chemin (sans cependant leur briser les os), le fait qu'elles doivent porter le voile, le fait de se marier tres jeune pour ne pas etre considérée comme impure, le fait que même Aïcha déclare que les femmes musulmanes sont celles qui ont la vie la plus pénible.
Mais cela dit, cette pratique du viol collectif n'est pas propre à l'islam. Il est propre aux cultures qui considèrent que la femme qui n'est pas mariée peut être violée car elle n'est la propriété de personne. On retrouve ce genre de viols spectaculaires en Inde régulièrement... Mais on est d'accord que quand bien même la femme aurait ce statut en occident, il n'y aurait pas ce genre de choses. Il faut forcément qu'il y ai un gros probleme avec la sexualité pour qu'un groupe d'hommes (parfaitement aléatoire, c'est ça qui est dingue) en viennent à violer une femme dans les transports ou sur une place publique sans que personne ne s'interpose.
Mais soyons francs, on ne souffre pas de l'immigration indienne. Elle est surtout musulmane pour le moment.
Mais n'oublions pas que dans le Coran, il y a le voile, censé empêché la femme de tenter les hommes...C'est donc la femme qui est responsable de son viol. Et cela se traduit dans les rendus des jugements de la loi islamique.
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.Elle le contrarie ? Elle mérite une raclée. Elle l'a quitté ? Elle mérite la mort.
Et pourtant elle est un individu comme un autre, dont la condition est le résultat d'un hasard, juste une histoire de chromosomes...
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Ainsi, on le retrouve tout autant dans la culture chinoise ou indouiste que dans la culture musulmane.
Par ailleurs, meme en dehors des systemes de famille communautaire, on retrouve des societes ou la place des femmes n'est pas enviable. Les populations juives ultra-orthodoxes ne sont pas reputees pour etre un paradis feministe.
Inversement, le plus grand pays musulman du monde, l'Indonesie, est une societe matriarcale.
De plus, il demontre tres bien que l'abaissement du status de la femme au moyen orient est facilement de plusieurs millenaires anterieur a l'Islam puisqu'il prend sa source dans la Mesopotamie antique.
Pour la Grece antique, qui regardait le moyen orient comme le centre de la civilisation, les peuples qui laissaient une certaine liberte aux femmes etaient evidement barbares.
A mediter.
Sinon, quoi de neuf?
Et est-ce qu'Arrêt sur Images pourrait arrêter de relayer ces idioties?
Je me demande même (mais peut-être vais-je trop loin) s'il n'y aurait pas un problème avec toutes les sociétés patriarcales (qu'elles soient de culture musulmane, chrétienne, juive, hindoue, ... rajouter les mentions utiles ...).
Vous serez sans doute bien avisé de lire ceci : http://www.collectionreperes.com/catalogue/index-La_notion_de_culture_dans_les_sciences_sociales-9782707158833.html
Sinon on peut se rappeler que pour Pierre André Tanguieff, la culture est le nouveau mot pour désigner la race.
Son propos est bien plus nuancé et intelligent que ce que ses défenseurs auto-proclamés ont à dire.
Mais bon on masque le débat le plus intéressant : pourquoi est-ce qu'un journaliste algérien comme Kamel Daoud en arrive jusqu'à signer des tribunes dans le Point, dans le Monde, dans le New-York Times ? Pourquoi lui et pas un autre ? En quoi est-il plus qualifié que les dizaines d'autres journalistes d'Algérie ou d'autres pays arabes pour y exprimer son opinion personnelle ?
Est-ce simplement par son talent littéraire ? Ou aussi et surtout parce qu'il flatte les puissants et leurs journaux en faisant croire que depuis Oran on pouvait avoir les mêmes points de vue, les mêmes clichés et les mêmes intérêts qu'eux ?
Évidemment, bénéficier d'un côté son origine algérienne pour accéder à des tribunes généralement inaccessibles, et de l'autre y exprimer des opinions ultra-minoritaires en Algérie pour le compte de l'élite française ou américaine, n'est pas seulement inconfortable, c'est aussi particulièrement discutable...
Dommage j'aimais bien le ton désabusé mais combatif de ces chroniques qu'il publiait sur Facebook (inaccessible depuis.)
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