"J'ai arraché la bande-son à coups d'Armagnac"
En accusant le ministre du budget, Jérôme Cahuzac, d'avoir détenu dans le passé un compte bancaire en Suisse, le site Mediapart s'est-il avancé à la légère ? Depuis quelques jours, plusieurs journalistes en vue ne cessent de demander des preuves à Mediapart. Lequel répond que ces preuves sont exposées au vu et au su de tous et qu'il suffit de consulter le site. Alors quelles sont les preuves ? Comment les obtient-on ? Comment les vérifie-t-on ? Comment les publie-t-on ? Des questions que nous avons posées à nos deux invités : Fabrice Arfi, journaliste à Mediapart, et Hervé Martin, journaliste au Canard enchaîné.
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Derniers commentaires
Quel plaisir de revoir l'émission consacré à Mediapart et le Canard sur Cahuzac!! Et surtout ce passage à la 56mn où F. Arfi évoque brièvement S. Fouks et EuroRSCG
De la posture à l'imposture: lettre ouverte à Jérôme Cahuza, Mediapart blogs, http://blogs.mediapart.fr/blog/remy-garnier/070113/de-la-posture-limposture-lettre-ouverte-jerome-cahuzac
Je n'ai pas lu les articles de Mdp à ce sujet - excepté celui de M.Bonnet.
Je ne sais pas s'ils avaient accordé la parole à Rémy Garnier... mais c'est une bonne chose que ce fonctionnaire de l'Etat* prenne la parole et s'exprime.
Je m'étonne cependant qu'il n'ait pas été interviewé par Mediapart ou alors que son témoignage n'ait pas été repris dans la section "journal". (sauf si cela a été le cas, précédemment, dans les articles réservés aux abonnés)
* qui faisait son travail, visiblement, correctementétant donné qu'il était bien noté, avec un raisonnement scientifique rigoureux...il émettait des hypothèses pour les vérifier
Laissez-les finir leurs phrases.
Surtout avec un invité aussi clair et aussi patient que F. Arfi.
Internet offre le privilège incommensurable de prendre son temps.
Pas la télé.
C'est pour ça que je me suis abonné à ASI.
Je vous en supplie, Daniel...
PS : si vous pouviez faire un peu moins de talk-show people ou politico politicien en 2013, ça serait une bonne résolution, non ?
dixit H.Martin @ 50'20"
Je récuse la validité de cet argument totalement inepte. Imaginez la scène suivante... Un couple suisse: la femme soupçonne son mari de fréquenter un salon érotique. Pour prouver son innocence, le mari emmène sa femme au bordel, appelle la prostipute et demande:
"Bonjour, Crystal je vous présente ma femme, Christelle. Je voudrais vous poser une question: est-ce que j'ai fait appel à vos services en vous payant 1000 FCH pour passe de 30 minutes, douche et discrétion comprise ?"
Que croyez-vous que Crystal réponde ?
http://piratages.wordpress.com/2012/12/13/mediapart-face-au-journalisme-assis/
A bientôt
Dans l'affaire Cahuzac, il parait évident que si le ministre ne lève pas lui-même le voile sur l'historique de son compte à l'UBS, comme simple détenteur, à fortiori comme ministre du budget, c'est que l'enquête de Mediapart est solidement blindée. La suite au prochain numéro ...
J'ajoute que la prestation d'Hervé Martin a confirmé mon attachement ancien et fidèle au Canard.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Le non sens prévaut...
Quand les alliés ont mit au pouvoir en Lybie, des extrêmes qui maintenant mettent le bordel au Mali, les alliés oublient de dire aussi que les bombardements on été fait avec des munitions à uranium appauvri, oui c’est bien pour les populations locales…
Bref, que deux médias se crêpe le chignon par jalousie car il aurait bien aimé avoir l’info et l’autre pas, flanchement les sujets d'infos me manque pas…
ça me semble beaucoup, presqu'une personne sur 3
et quels ministres?
Il me semble que l'image de la pyramide posée sur la pointe proposée par M. Martin pour évoquer la fragilité du dispositif des preuves de M. Arfi aurait été plus parlant.
Mais c'est vous qu voyez...
C'est tout de meme assez effrayant.
Bon, il faut pas etre sorti de St Cyr pour avoir compris que le "Canard" était une chambre de décompression, une soupape, qui permet à la cocotte-minute de ne pas exploser. Ca ne date pas de l'affaire Cahuzac. Mais, là, ce qui est terrible dans cette confrontation Arfi/ Martin, c'est que l'on voit les deux logiques s'affronter.Et que l'on voit bien le 2° jouir très prochainement de ses droits à la retraite...Parce que , là, on n'est plus dans le fax de ministère et la complaisance accordée...
Ceci dit il a probablement eu un compte en Suisse ou ailleurs, on n'a pas un gestionnaire de fortune pour gérer 200 000 €, et les cliniques, ça n'est pas le RSA... Mais s'il était le seul... On vit dans la triste réalité, pas dans le paradis des idéaux parfaits... Hélas ?
Avez-vous fait réaliser une analyse scientifique d'identification vocale sur cet enregistrement, et si non pourquoi ?
vieil abonné du "canard" j'ai eu beaucoup de plaisir à mettre un visage sur un nom et à entendre un journaliste de cet hebdo expliquer ses méthodes de travail ... ce sont des gens serieux ( ce dont je n'ai jamais douté )...
je suis aussi persuadé du serieux du travail de médiapart mais on voit bien la difference de style et de méthode
au fond le résultat est le même : il y a un problème quand à "monsieur no't ministre du budget" ...et le problème est , entre-autre , dans sa façon de gerer cette "crise" .. et moi ça me pose question
je suis et demeure persuadé qu'a ce niveau de résponsabilité il faut : soit être irreprochable ,soit ne pas se faire prendre les doigts dans la confiture ( morale très élastique mais réaliste ) et là il y a souci ...
Pour DS effectivement vous etes un peu directif mais ça ne gène pas trop, car vos interlocuteurs font manifestement largement le poids
bonne émission et on verra la suite dans la presse
amicalement
mb
Le canard ne croit pas la preuve suffisamment formelle. Il faut quelle ne le soit pas, de leur point de vue, sinon ils regretteront d'avoir joué la carte du vaudeville. Fabrice Arfi a l'air très nerveux, ses paroles sont contrôlées.
Toute la question est de savoir si les éléments contre Cahusac sont des faux, si il y a complot. Évidemment je ne m'y connais pas suffisamment, mais un enregistrement ça fait quand même sacrément probant.
Au passage, j'apprécie par dessus tout la tempérance de Bohler quand il dit qu'après tout il n'a peut être juste qu'un tout petit compte de rien du tout....
"On manque cruellement de commis. Ils vont tous vers le journalisme."
35 euros le numéro, c'est le prix de l'information aujourd'hui.
Sinon, pour 8 euros le numéro, on a le droit de manger du caca d'éditorialiste...
La guéguerre entre le Canard et Médiapart est compréhensible, mais assez peu intéressante pour les lecteurs je crois. Au-delà de leur concurrence, j'en retiens surtout l'idée que 2 pros se confrontaient.
Mais dans les arguments de Martin, tout à fait recevables, il y a une chose que je ne comprends pas du tout : il dit que le contexte de divorce renforce la prudence du Canard car Médiapart pourrait avoir été instrumentalisé, mais à aucun moment il n'envisage que le Canard se soit fait berner par l'entourage de Cahuzac, qui aurait tout rapporté au divorce dans le but de déstabiliser Médiapart.
Ce n'est pas "honnête" de la part de Martin de n'envisager le risque d'instrumentalisation que dans un sens.
Le canard n'est pas un journal d'investigation, mais de racontars. Et lorsque ils sortent une enquête, c'est que on leur a soufflé à l'oreille. C'est la règle du jeu de ce journal, et ça permet malgré tout de sortir des choses intéressantes.
Mais là franchement, leur papier sur l'affaire cahuzac était plus que léger. On peut certes mettre en doute la solidité des éléments de Mediapart, mais employer pour cela des histoires à la France Dimanche, Ici Paris ou du petit écho de la mode, ce n'était jusqu'alors pas la manière de faire du volatile. Et comme tout ceci est bien indirect ...
Et là effectivement Hervé Martin ne m'as pas du tout convaincu du bien fondé de son article ..
Heureusement que DS y est allé comme un butor pour demander la motivation du canard n'aurait pas été la jalousie, ce qui lui a permis de se dégager avec élégance. La question plus gênante aurait été à mon sens: est-il impossible que le Canard ne se soit fait instrumentaliser de manière plus ou moins consentante par l'équipe de communication du ministre ? Oui oui, je sais DS s'en fout, c'est lui le speaker !
merci à mr Arfi qui a fait allusion discrètement à plusieurs reprises à l'intérêt
général ;
pour Cahuzac 2 choses:
1-
certainement mr Arfi a noté la suggestion faite par le canard enchainé: si mr
Cahuzac voulait se défendre pourquoi ne demande-t-il pas à la banque USB les
infos le dédouanant: est-ce trop simple ?
2-
j'attends la suite de cette affaire MAIS j'ai écouté et vu à la télé une seule fois
mr Cahuzac, juste avant que le gouvernement passe à gauche: franchement
j'ai trouvé que ce n'est pas du tout un homme de gauche, il a été méprisant
avec je ne sais plus quoi, et je crois que le vaudeville se nourrit sans doute de
cela, un homme arrogant qui ne sort pas de l'ENA, du parisianisme; ce qu'il y
a d'étrange quand je l'ai écouté se disculper à l'Assemblée Nationale, j'ai cru
revoir la même défense, le même comportement qu'E Woerth;
cela ne repose que sur sa parole ...
rapport à la cigarette, j'ai été très surprise d'entendre qu'1/3 des français fumait;
ça me semble beaucoup, presqu'une personne sur 3
Cahuzac voulait se défendre pourquoi ne demande-t-il pas à la banque USB les
infos le dédouanant: est-ce trop simple ?
En tout cas, s'il le faisait, je récuserais la validité de cet argument totalement inepte. Imaginez la scène suivante... Un couple suisse: la femme soupçonne son mari de fréquenter un salon érotique. Pour prouver son innocence, le mari emmène sa femme au bordel, appelle la prostipute et demande:
"Bonjour, Crystal je vous présente ma femme, Christelle. Je voudrais vous poser une question: est-ce que j'ai fait appel à vos services en vous payant 1000 FCH pour une passe de 30 minutes, douche et discrétion comprise ?"
Que croyez-vous que Crystal réponde ?
Sinon, votre exemple est mal choisi. Comment pouvez-cous comparer les services d'une banque à ceux d'un "salon érotique" ?
La banque, en particulier UBS, n'a aucune raison de mentir étant contrainte au droit positif (i.e. aux lois... sans oublier les récentes affaires..).
Par ailleurs, à un moment le journaliste du Canard dit ne pas comprendre pourquoi le gestionnaire de Cahuzac ne lui propose-t-il pas d'aller fermer son compte à sa place. A mon avis, lorsqu'il s'agit de certaines opération - telles que précisément l'ouverture et la clôture d'un compte dans une banque (particulièrement en Suisse) - seul le titulaire (personne physique) du compte peut le faire. Aucune autre personne, même un mandataire, ne peut effectuer ces opérations - excepté en cas de dérogation légale (faite par un juge, je pense). Il suffit de contacter la banque UBS en France ou en Suisse pour le vérifier.
Le débat était intéressant.
H.Martin explique bien que même l'Etat français se fait ballader par les banquiers suisses. Donc qu'espérez-vous à part la farce d'un tour de passe-passe ?
Dans le contrat pour déposer 4 millions d'€ on coche des cases:"
- "bon alors la carte bancaire, je vais peut-être pas la prendre, ça fait pas discret dans le porte-feuille, et de toute façon, je vais pas retirer 1,5 millions au distributeur de la Gare de l'Est. Par contre c'est quoi la différence entre le "pack discrétion" et le "pack discrétion premium" ?
- et bien, avec le "pack discrétion" nous préservons le secret bancaire avec toutes les garanties usuelles. Avec le "pack discrétion premium" nous nions avoir connaissance de vous même si vous nous contactez personnellement.
- mais alors pour toutes mes opérations, il va falloir que je vienne personnellement m'identifier dans vos locaux ?
- c'est effectivement le plus haut niveau de garantie que nous pouvons vous offrir."
Mais bon, ouvert d'esprit et à l'affût de nouvelles connaissances, je serais ravi que vous m'informiez de ce droit positif que c'est donc quoi que ça ?
Relisez ma réponse précédente. Ce sont les lois, la jurisprudence (nationale, européenne, internationale) qui existent - y compris lorsqu'il s'agit de contrats.
Personne n'est au-dessus des lois qu'il soit une personnalité physique (président, ministre, éboueur etc.) ou une personnalité morale (banque, état, entreprise etc.).
L'argument invoqué (c'est aux autres de démontrer ce qu'ils avancent) au préalable par JC ne tenait pas vraiment, en tout cas selon moi c'était contradictoire, car JC avait lui-même publié sur son blog le plan du financement de son appartement. S'il l'a fait pour son appartement, pourquoi ne l'avait-il pas aussi avec UBS ?
En outre, si le client demande lui-même - en personne (en se déplaçant lui-même) - à la banque suisse de certifier qu'il ne détient pas de compte dans son établissement, la banque ne peut pas mentir, fournir un faux (document) etc. d'un point de vue juridique.
Jérôme Cahuzac demande à UBS de certifier qu'il n'a jamais eu de compte dans cette banque, 19/12/12
http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/12/19/cahuzac-demande-a-ubs-de-certifier-qu-il-n-a-jamais-eu-de-compte-dans-cette-banque_1808563_823448.html
"Interrogée début décembre par l'AFP, UBS a apporté des réponses contradictoires, mais a finalement confirmé qu'il était bien possible pour un particulier d'obtenir de la banque la preuve qu'il n'y détient aucun compte. "
NB : ce que vous appelez le "service pack discrétion premium" est le service de base offert à tous les clients d'une banque suisse.
Dit comme ça, j'ai aucun doute.
Mais dans une situation différente (le client a un compte), j'ai un gros doute
Précisément, c'est parce qu'il est client (liée par un contrat avec une banque elle-même liée par des contrats et accords juridiques avec d'autres pays, états etc.) la banque en question a deux obligations (elle-même évoque ce terme juridique : "obligation") d'un pdv juridique :
1. d'une part, n'importe quelle banque (en tout cas à ma connaissance) peut se délier du fameux "secret bancaire" si le titulaire d'un compte lui en fait la demande ;
2. et d'autre part, je doute que la personne qui est en charge des questions juridiques à UBS - et précisément de tout ce qui est lié à la conformité et au management du risque - opte et suive d'autres principes (juridiques) surtout dans le contexte actuel et de ce dossier particulier... si on ajoute à cela la notion de responsabilité (juridique).
Exemple :
S'il s'avérait qu'un client ait un compte dans une banque suisse mais ne déclare pas les revenus dans le pays où il réside fiscalement, la responsabilité (pénale?) de la banque ne peut-être engagée si elle n'était pas au courant et que le client lui aurait indiqué l'inverse ou donné de fausses informations à ce sujet (déclaration fiscale). En effet, c'est au client de la banque étrangère de déclarer ses revenus par rapport à son domicile fiscal. Enfin, c'est juste mon simple avis, personnel, à partir des éléments dont j'ai pu disposer.
En même temps, je ne suis pas chargée pour assurer la défense de l'une ou de l'autre partie. Donc, je vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d'année et je vais m'en arrêter là.
'Si UBS n'a pas répondu clairement à la demande du ministre, c'est que la banque tient à protéger le secret professionnel et que le ministre n'a pas posé la bonne question. "Seul le client d'un établissement bancaire peut délier celui-ci du secret bancaire", a expliqué au Monde un spécialiste genevois du droit bancaire et de la protection des données. "Une personne qui n'est pas en relation d'affaires avec une banque ne peut pas délier celle-ci du secret professionnel. C'est pour cette raison que la banque en question ne peut pas établir de confirmations négatives", ajoute-t-il.'
Compte suisse : les démarches incomplètes de M. Cahuzac envers UBS, Le Monde, le 20/12/12 http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/12/20/compte-suisse-presume-les-demarches-incompletes-de-m-cahuzac-envers-ubs_1808873_823448.html
Reformulation :
Précisément, s'il serait client ou pas (...) la banque a deux obligations (...) :
NB : il faut aussi rappeler qu'il existe des cas particuliers (cas d'espèce) dont celui dans l'affaire Clearstream (?). Donc, il est toujours possible de réfuter juridiquement l'argument de l'avocat cité par l'article du Monde étant donné que JC aurait porté plainte.
'Si UBS n'a pas répondu clairement à la demande du ministre, c'est que la banque tient à protéger le secret professionnel et que le ministre n'a pas posé la bonne question. "Seul le client d'un établissement bancaire peut délier celui-ci du secret bancaire", a expliqué au Monde un spécialiste genevois du droit bancaire et de la protection des données. "Une personne qui n'est pas en relation d'affaires avec une banque ne peut pas délier celle-ci du secret professionnel. C'est pour cette raison que la banque en question ne peut pas établir de confirmations négatives", ajoute-t-il.'
La voilà la farce abracadabrantesque dont je vous parlais:
1- la personne a un compte: dans ce cas elle est protégée par le secret bancaire (qui peut prendre n'importe quelle forme puisqu'il est supérieur aux lois)
2- la personne n'a pas de compte: dans ce cas, pas de levée du secret bancaire.
Relisez mes commentaires en entier, dont les deux précédents ainsi que celui où je mettais en lien un article du Monde en partenariat avec l'AFP, qui, avait contacté UBS à ce sujet.
1. Techniquement si le secret bancaire lie la banque à son client. Si ce dernier n'est pas client de la banque donc : pas de contrat => pas de lien client/banque => pas d'obligation de la banque notamment => pas techniquement et juridiquement de secret bancaire qui donne une obligation à la banque envers un non-client...surtout un ministre étranger, actuellement en poste, qui effectue cette demande après avoir porté plainte.
2. Il a existé un cas où à la demande d'un Français, dans le cadre d'une affaire judiciaire (je pense dans l'affaire Clearstream, cf. le débat), une banque suisse n'a pas usé du fameux secret secret ressort par tous "lémédia"... bref. Et dans ce cas ci, cela peut très bien être à nouveau le cas, si JC en effectue la demande auprès d'UBS - sans oublier qu'il a porté plainte. Donc les cas sont analogues d'un pdv technique, juridique et bancaire.
3. Pour les diverses raisons que je vous ai exprimées auparavant, je doute sincèrement qu'au niveau d'UBS que cela bloque...après consultation du directeur juridique et/ou du compliance officier avec les récentes affaires concernant UBS...
Bref. Si vous êtes convaincu du contraire... C'est votre conviction ainsi que droit.
Mais, personnellement, je ne peux pas me répéter ou faire plus en avançant encore des nouveaux arguments, précis et illustrés.
* nb : pour faire simple : une "obligation", au sens juridique, entraîne un droit auquel l'individu bénéficiaire peut ou non revendiquer, s'opposer etc. Définitions : obligation et contrainte ; JurisPédia - Droit privé > droit civil > droit des obligations obligations L'acte juridique - l'obligation cf. p7 (pdf)
Si j'ai bien compris, le ministre a fait une demande indirecte, de façon anonyme. Mais d'après Le Monde, s'il avait fait une demande "positive" et sans se cacher, du genre "dites-moi quel est le montant de mes avoirs sur mon compte ?", la banque pouvait lui répondre, sans trahir le secret bancaire : "nous ne pouvons pas vous répondre car vous n'avez pas de compte chez nous".
Lisez le 1er article du Monde ou le "vite-dit" de S. Rochat à ce sujet. Ces articles répondront entre autres à vos questions.
Si non, si vous vous interrogez sur des points précis : il y a d'autres liens externes postés sur ce fil ; ou vous pouvez faire une recherche et vous documenter ; ou encore, vous pouvez contactez la filiale d'UBS en France ou la maison mère en Suisse.
Désolé pour la réponse un peu expéditive. Cela n'a rien à voir avec vous, personnellement. C'est juste qu'à présent, je vais garder pour moi ce que je pense (mes opinions, avis etc.) et me concentrer sur ma vie. Bonnes fêtes. :)
ça finit quand par sortir, et tu es habillé pour l'hiver : bavard, rancunier et alcoolique.
Le majordome de Bettencourt à fini en taule. J'espère au moins que l'ex de Taquiedine aura récupéré autre chose qu'une notoriété douteuse dans le divorce.
Ah bon? Une source pour cette info?
" (...) à la longue c'est pas un super plan d'être source chez *** (...) "
C'est un euphémisme... ? Peu importe.
Rien à voir avec l'affaire JC et compagnie. C'est juste ce matin, j'ai halluciné avec l'inconnu(e) qui s'en est pris à moi ce matin, pour m'accuser de ses propres torts et en mentant, sans aucun fondement..
Il avait de la chance ce matin que j'étais vraiment fatiguée.. mais je l'attends le pied ferme..
S'il/elle veut jouer et me cherche. Pas de souci.
Au moins, si ces personnes qui ont des infos s'adressent directement à la justice ou à des responsables de l'Etat, au moins, les principes, règles, devoirs et obligations et valeurs de la profession à laquelle ils ont prêté serment, ne sont pas écrites sur du papier toilette...
Comme le fait que les américains se font balader par les banquiers suisses qui ont mis en suspend, de leur propre chef, leur accord avec l'administration Obama, par rapport à la divulgation de leurs clients ?
Mais je suis certaine qu'un juge d'instruction comprendrait vos propos avec toute la finesse, honnêteté et rationalité dont vous faites preuve.
Et comme on est encore de bon matin (pour un samedi), je me suis dit que vous étiez peut-être d'humeur primausetière pour commenter la suspension de l'accord UBS/administration Obama :-)
Autant que vous écriviez une lettre au "Père-Nawal". :)
Pour ce que (probablement) vous voulez signifier on dit " fute-fute".,
Je viens de lire le vite-dit de S.Rochat à ce sujet.
Pour ma part, ils ont un drôle de raisonnement (juridique ?).
Je vais résumer aussi, mais de pdv :
L'avocat demande à un confrère suisse (donc un avocat de la CH sans préciser s'il est spécialiser dans ce domaine) son avis là-dessus sans préciser les faits. Ce dernier lui répond. Mais Cahuzac reproduit sur son blog une réponse d'UBS. L'AFP a contacté UBS à ce sujet qui dit autre chose.*
Mais la demande à UBS de Cahuzac est-elle antérieure ou postérieure à la date à laquelle où il a affirmé qu'il va donner les "preuves" (en publiant sur son blog le plan de financement de son appartement) ?
Et puis, la personne qui a été saisie de la plainte de Cahuzac et va l'examiner peut aussi bien décider de passer ce dossier à une personne plus compétente et qualifiée quant aux faits (ex. un juge d'instruction), non ? J'imagine que ni JC, ni UBS, ne s'opposeraient à cela.
* personnellement, je crois davantage à cette version - surtout d'un pdv juridique, en terme de préjudice qui peut-être causé en cas de doute en matière d'évasion fiscale et par conséquent de non déclaration de revenus à l'Etat (français) ainsi qu'en terme d'image...avec les affaires récentes..
Et malgré sa jeunesse, M. Arfi ne se laisse pas impressionner par le vieux briscard du canard, sauf à cette exception, lorsque M.Martin rappelle qu'un fondé de pouvoir aurait aussitôt contredit le ministre Cahuzac sur la nécessité de se déplacer pour la fermeture du compte, et que ce point émettait un doute supplémentaire. A ce moment les yeux de M. Arfi disaient: " merde, j'avais pas capté ".
Attendons la suite...
Merci à l'équipe d'@si pour cette émission.
-Arfi qui nous dit que ses sources sont la clé
-Martin qui dit "nous on a pas les sources => on sait pas"
-Dany qui fait le chroniqueur de Entrevue (Je suis pas fan du "D.S. bashing" qui a tendance à régner sur ce forum mais là ...)
Même d'un point de vue plus général sur le journalisme c'est peu intéressant d'autant que les intervenants sont d'accord sur le fond et font juste une guéguerre Canard Médiapart attisée par Dany qui veut du scoop !
Heureusement, il reste les chroniqueurs .
La faute à ? Ce foutu feuilletonnage made in Mediapart qui n'est pas pour moi une méthode probante. Ils lancent un truc, on se dit que c'est léger, la défense sort la grosse artillerie, ils ressortent un truc, la défense refait un tir de barrage, les amis politiques montent au créneau, et l'idée diffuse que tout cela n'est pas clair et complexe infuse dans l'esprit des lecteurs...
Arfi n'est pas honnête quand il dit qu'il ne sait pas s'il peut sortir une info ou pas (l'enregistrement), qu'il doit demander avant à sa source comme s'il n'avait pas anticipé ce qui allait se produire. C'est un journaliste chevronné, il sait comment ça se passe, ce n'est pas sa première enquête sur un sujet chaud.
Je rejoins le journaliste du Canard, impossible de dire que c'est bidon, mais impossible de dire que c'est béton.
Donc Plenel, arrête les révélations en 25 épisodes pour faire rentrer de l'abonné, balance le pavé, et ensuite réponds au coup par coup aux démentis de l'accusé.