Commentaires
Pétillon : "Je me sens davantage ironiste que provocateur"
De quoi rire ? Notre série d’été consacrée au rire et à ses limites s'arrêtait en 2010 sur un desinateur : René Pétillon, dessinateur pour le Canard enchaîné, et auteur de bandes dessinées, dont celles mettant en scène le célèbre détective Jack Palmer.
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Derniers commentaires
À propos que devient Anne Sophie Jacques ?
Ohhh ASI avec son vrai et beau décor......
Ce serait bien de mettre cette video en lecture libre Merci
Projection ce soir à 20h à la Cinémathèque française, à Bercy.
Un peu pénible car très soporifique. Je m' accroche par gentillesse...
Erreur , Anne-Sophie , le Coran n' est pas plein de contradictions, ce sont les interprétations qui divergent.. comme dans la religion hébraïque ,où les rabbins interprètent la Thorah à leur guise .
Donc ,parlez plutôt de charia et non de Coran.
Anne-Sophie n' est pas à l' aise, j' en suis gênée pour elle : questions fadasses, manque de fond .
Mais j' aime toujours et malgré tout," Arrêts sur Images".
marie
Erreur , Anne-Sophie , le Coran n' est pas plein de contradictions, ce sont les interprétations qui divergent.. comme dans la religion hébraïque ,où les rabbins interprètent la Thorah à leur guise .
Donc ,parlez plutôt de charia et non de Coran.
Anne-Sophie n' est pas à l' aise, j' en suis gênée pour elle : questions fadasses, manque de fond .
Mais j' aime toujours et malgré tout," Arrêts sur Images".
marie
http://www.dailymotion.com/video/xe67p9_jeudi-noir-le-rire-arme-politique_news
je regrette beaucoup, infiniment même, de trouver ces émissions sur l'humour absolument indigestes. je trouve les questions mauvaises, le duo pour pétillon anne-sophie/daniel ne fonctionne pas du tout, et les humoristes de ce type (un auteur, un dessinateur) sont souvent connus pour avoir l'esprit d'escalier, car ils créent du décalage, mais du décalage... décalé dans le temps, et donc ils ont besoin de temps pour construire leur objet et donc leurs réponses aussi (bon, mabille on sent la bête de scène, mais pauvre pétillon...) donc quand on leur parle boulot, ben c'est pas drôle... c'est pas ruquier, qu'on aime ou pas (moi ça dépend vraiment des périodes) qui a un esprit incroyablement rapide, une rapidité de répartie hallucinante. bien sûr, c'est pas l'objet de ces émissions, mais je suis vraiment pas sûre que les plus à même de parler de l'humour soient des humoristes... en tout cas, il faut pas s'attendre à s'en payer une bonne tranche en regardant ces émissions. et si les questions restent aussi, je sais pas, aussi peu pertinentes (pauvre pétillon again !), on risque pas de répondre à la looooooongue discussion sur un autre forum, qu'est-ce que l'humour, humour vs comique, etc.
à la limite, avec une pincette sur le nez hein, ça serait plus intéressant bien que gerbatoire d'interviewer dieudonné justement, ou bigard, mais alors là, faut des intervieweurs vraiment bétonnés, et pas nous livrer une causette insipide entre gens de bien.
à la limite, avec une pincette sur le nez hein, ça serait plus intéressant bien que gerbatoire d'interviewer dieudonné justement, ou bigard, mais alors là, faut des intervieweurs vraiment bétonnés, et pas nous livrer une causette insipide entre gens de bien.
Bon alors, elle arrive cette troisième émission sur le rire, avec Dieudonné ?
D'après mes espions @siens, il serait accompagné de Soral et de Faurisson.
Le parrain de sa fille n'a malheureusement pas pu se libérer de ses obligations (un banquet de l'Amicale des Tortionnaires d'Algérie) mais je sens qu'on va quand même bien se fendre la gueule.
D'après mes espions @siens, il serait accompagné de Soral et de Faurisson.
Le parrain de sa fille n'a malheureusement pas pu se libérer de ses obligations (un banquet de l'Amicale des Tortionnaires d'Algérie) mais je sens qu'on va quand même bien se fendre la gueule.
Il y a une question que j'aurais aimé qu'on posât à notre invité c'est : "Est-ce que vous savez qui sont les lecteurs du Canard enchaîné ?"
Ce journal m'a toujours fait une drôle d'impression. Je le lis rarement sans un certain malaise. S'y côtoient des gauchistes-altermondialistes comme Cabu et des auteurs au profil moins net.
Y'a parfois comme une odeur anar-de-droite qui me gène.
J'ai retrouvé dans mes archives cette coupure de presse.: il s'agit du résulat d'un sondage commandé et publié par Télérama après l'élection présidentielle de 2002. A chaque élection présidentielle, Télérama réalise un sondage sur le thème "le vote des Français selon les journaux qu'ils lisent".
On constate que si on ajoute les voix de Jean-Marie Le Pen, Bruno Mégret, Alain Madelin et Jean Saint-Josse (le club des réacs, pour faire vite), on obtient un résultat ... intéressant.
Un truc rigolo : c'est chez les lecteurs de Télérama (réputé "catho") qu' Olivier Besancenot et Robert Hue font leurs meilleurs scores.
Ce journal m'a toujours fait une drôle d'impression. Je le lis rarement sans un certain malaise. S'y côtoient des gauchistes-altermondialistes comme Cabu et des auteurs au profil moins net.
Y'a parfois comme une odeur anar-de-droite qui me gène.
J'ai retrouvé dans mes archives cette coupure de presse.: il s'agit du résulat d'un sondage commandé et publié par Télérama après l'élection présidentielle de 2002. A chaque élection présidentielle, Télérama réalise un sondage sur le thème "le vote des Français selon les journaux qu'ils lisent".
On constate que si on ajoute les voix de Jean-Marie Le Pen, Bruno Mégret, Alain Madelin et Jean Saint-Josse (le club des réacs, pour faire vite), on obtient un résultat ... intéressant.
Un truc rigolo : c'est chez les lecteurs de Télérama (réputé "catho") qu' Olivier Besancenot et Robert Hue font leurs meilleurs scores.
Je ne profiterais pas du forum pour dire ce que je pense de cette émission avec pour invité un auteur à qui j'aurais eu envie de poser mille questions.
Merci pour To be or not to be
et... Pour ne pas avoir réinvité Mabille !!!
et... Pour ne pas avoir réinvité Mabille !!!
Concernant les doublages parodiques, il ne faut pas oublier, avant Mozinor et avant Woody Allen, l'excellent La dialectique peut-elle casser des briques. C'est une œuvre situationniste, mais néanmoins drôle...
On appreciera le decalage entre ses dires et ses dessins...Il ne s'attaque pas au faible et ne fait pas de travail partisan...
le presumé coupable de Nante harcelé par des journalistes transformé en paparazzi c'est du fort(on notera qu'on a reussi au bout de multiple enquete non a charge parcequ'on est un etat de droit, le poursuivre pour... travail dissimulé )
quant a son travail sur l'islam et l'integrisme je me demande a quel ecole il est allé pour dire de ses betises
le presumé coupable de Nante harcelé par des journalistes transformé en paparazzi c'est du fort(on notera qu'on a reussi au bout de multiple enquete non a charge parcequ'on est un etat de droit, le poursuivre pour... travail dissimulé )
quant a son travail sur l'islam et l'integrisme je me demande a quel ecole il est allé pour dire de ses betises
Pour répondre à la question de la banderole de l'accueil, je ne trouve pas drôle de comparer Martine Aubry à un pot à tabac. Je crois que le problème est que c'est idiot. C'est idiot et méchant. Je préfère quand on l'attaque sur sa garde-robe.Le trait est plus vrai. Je préfère quand Cantelou fait dire par Ségolène Royale qu'"elle est rentrée dans son 56". C'est plus fin comme humour.
Chez Judith plutôt que DS, plus fine, moin Demorand.
Mais Pétion pétillede bon sens.....
Mais Pétion pétillede bon sens.....
je ne comprends pas très bien les critiques devant cette émission. Pétillon est d'une élégance rare et tellement intelligent dans sa caricature, bien plus subversif que d'autres finalement.
Il suffit de voir comment il a traité l'intégrisme.
Anne-Sophie n'est pas très à l'aise dans son rôle, et alors ? Elle mène quand même les débats où elle veut.
J'ai l'impression que beaucoup viennent ici pour chercher des coups et des invectives. Je leur conseille donc l'émission consacrée à De Gaulle, ils seront ravis.
Il suffit de voir comment il a traité l'intégrisme.
Anne-Sophie n'est pas très à l'aise dans son rôle, et alors ? Elle mène quand même les débats où elle veut.
J'ai l'impression que beaucoup viennent ici pour chercher des coups et des invectives. Je leur conseille donc l'émission consacrée à De Gaulle, ils seront ravis.
J'espère que vous avez invité Dieudonné car pour parler des limites de l'humour le client est excellent.
Ou alors il est aussi interdit sur ASI?
Parce que la je me suis presque endormit :)
Ou alors il est aussi interdit sur ASI?
Parce que la je me suis presque endormit :)
J'ai apprécié cette émission, mais je pense qu'elle aurait pu être nettement meilleure.
En effet, comme de nombreux autres spectateurs, j'ai la nette impression que l'émission a été mal préparée.
Ça part un peu dans tous les sens, l'invité n'est pas mené à approfondir ses réponses, et le fil conducteur annoncé en début d'émission n'est pas spécialement suivi. L'invité n'étant pas loquace, il aurait fallu aller chercher ses réponses (avec les dents diraient certains...) en creusant un peu avec lui, au lieu de se cantonner au rôle du groupie en admiration devant le Maïtre. Beaucoup de questions sont ainsi restées sans réponses, ce qui est fort dommage, car Pétillon, c'est autre chose que Mabille, tant au niveau humouristique qu'intellectuel.
Par ailleurs, je pense que ce n'était pas un cadeau à Anne-Sophie que de lui faire animer cette émission.
En effet, un seul invité, peu loquace qui plus est, fait reposer la dynamique de l'émission presque uniquement sur l'animateur. C'est un peu rude comme baptême du feu. Il me semble que plusieurs invités créent d'eux-mêmes des débats sur lesquels il est relativement facile de rebondir. L'animateur n'a alors "plus qu'à" recadrer le débat de temps en temps, ce qui est, je pense, plus facile pour se faire la main.
Certes, Anne-Sophie s'en était bien tirée l'été dernier pour son émission avec Lordon. Mais en même temps, Lordon tout seul en face d'une caméra fixe arriverait à parler pendant 24h sans laisser de blanc ou se fatiguer.
Et sinon, Daniel qui nous sort "c'est super drôle" sur le même ton qu'un croque-mort nous dit "toutes mes condoléances", ça me fait toujours hurler de rire. J'ai un peu l'impression de revoir la caricature par les Guignols d'Hervé Bourges quand De Greff lui parle de Michaël Kaël et de moutons...
En effet, comme de nombreux autres spectateurs, j'ai la nette impression que l'émission a été mal préparée.
Ça part un peu dans tous les sens, l'invité n'est pas mené à approfondir ses réponses, et le fil conducteur annoncé en début d'émission n'est pas spécialement suivi. L'invité n'étant pas loquace, il aurait fallu aller chercher ses réponses (avec les dents diraient certains...) en creusant un peu avec lui, au lieu de se cantonner au rôle du groupie en admiration devant le Maïtre. Beaucoup de questions sont ainsi restées sans réponses, ce qui est fort dommage, car Pétillon, c'est autre chose que Mabille, tant au niveau humouristique qu'intellectuel.
Par ailleurs, je pense que ce n'était pas un cadeau à Anne-Sophie que de lui faire animer cette émission.
En effet, un seul invité, peu loquace qui plus est, fait reposer la dynamique de l'émission presque uniquement sur l'animateur. C'est un peu rude comme baptême du feu. Il me semble que plusieurs invités créent d'eux-mêmes des débats sur lesquels il est relativement facile de rebondir. L'animateur n'a alors "plus qu'à" recadrer le débat de temps en temps, ce qui est, je pense, plus facile pour se faire la main.
Certes, Anne-Sophie s'en était bien tirée l'été dernier pour son émission avec Lordon. Mais en même temps, Lordon tout seul en face d'une caméra fixe arriverait à parler pendant 24h sans laisser de blanc ou se fatiguer.
Et sinon, Daniel qui nous sort "c'est super drôle" sur le même ton qu'un croque-mort nous dit "toutes mes condoléances", ça me fait toujours hurler de rire. J'ai un peu l'impression de revoir la caricature par les Guignols d'Hervé Bourges quand De Greff lui parle de Michaël Kaël et de moutons...
Émission vaguement soporifique en effet, pas si grave pour les vacances... j'ai regardé "To Be or Not to Be" hier et je me suis effectivement bien marré, donc c'est toujours ça de gagné.
Pour consoler Anne-Sophie de toutes ces critiques, nous lui dirons qu' Aristote lui-même aurait eu du mal à faire une émission passionnante avec ce sujet.
Que signifie le rire ? [...] Les plus grands penseurs, depuis Aristote, se sont attaqué à ce petit problème, qui toujours se dérobe sous l’effort, glisse, s’échappe, se redresse, impertinent défi jeté à la spéculation philosophique. (Henri Bergson , Le rire, 1901)
Que signifie le rire ? [...] Les plus grands penseurs, depuis Aristote, se sont attaqué à ce petit problème, qui toujours se dérobe sous l’effort, glisse, s’échappe, se redresse, impertinent défi jeté à la spéculation philosophique. (Henri Bergson , Le rire, 1901)
J'ai regardé l'émission et je suis globalement d'accord avec la déception globale des spectateurs qui ont exprimé leur avis sur le forum. Déception en partie explicable par le fait que Pétillon n'est pas une personne loquace, et qu'il ne semble pas avoir une introspection détaillée de son processus créateur lorsqu'on lui demande de l'expliquer. Ce ne sont pas des défauts pour son travail de dessinateur (brillantissime), mais c'est une carence rédhibitoire lorsque l'on est l'hôte de ce genre de plateau.
J'ajoute néanmoins à ce constat apparemment partagé sur le forum un autre grief visant cette fois-ci moins les omissions inconscientes de l'invité que l'organisation de l'interview... Car avant de devenir un des principaux piliers pour les dessins du Canard, Pétillon fut (et reste) un excellent auteur de bandes dessinées, au point qu'il recut le prestigieux grand prix du festival d'Angoulême en 1989 (avant donc qu'il ne se lance dans le dessin de presse stricto sensu). Avant d'entrer au Canard, Pétillon avait crée un œuvre intéressante avec sa série Jack Palmer, commencée en 1977 (chef-d'oeuvre absolu: Les disparus d'apostrophe, , 1982). Et l'évolution du dessin que vous soulignâtes lors de l'échange est saisissable encore plus dans l'évolution du dessin de Jack Palmer: je vous renvoie à un numéro de la revue neuvième art, en partie consacré à Pétillon, où l'on perçoit les changements parfois radicaux que l'auteur a appliqué à son dessin [je vous ferai bien un lien, mais le site d'Angoulême, qui héberge la revue, est hors service à l'heure où j'écris]. Au delà de ces remarques, je regrette que vous n'ayez pas cherché à mettre en question le rapport bande dessinée/dessin de presse dans le travail de l'auteur, même si vous avez rappelé les récentes œuvres de ce grand nom de la bd francophone. Car je pense que sa formation (sur le tas) d'auteur de bande dessinée est un élément essentiel pour saisir l'approche du dessin de presse de Pétillon. Par exemple, lorsqu'il explique qu'il représente Sarkozy derrière un bureau rempli de feuilles froissées pour donner l'idée de son intempérance compulsive, on peut aussi penser qu'il inscrit sa vignette dans une forme de narration pour laquelle il invite le lecteur à chercher les explications (pourquoi les feuilles sont froissées? Que va-t-il se passer ensuite? etc.): l'idée de narration est encore présente dans le moment imaginé par la scène retranscrite.
PS: petite précision sur l'émission: dans To be or not to be, la tirade (et partant, l'œuvre) qu'admire Greenberg est celle de Shylock dans Le marchand de venise: Greenberg atteint son apothéose d'acteur en la déclamant devant (un faux) Hitler et des officiers nazis (vrais) —néanmoins le mot "jew" n'est pas prononcé, remplacé par "we".
Hath not a Jew eyes? hath not a Jew hands, organs, dimensions, senses, affections, passions? fed with the same food, hurt with the same weapons, subject to the same diseases, healed by the same means, warmed and cooled by the same winter and summer, as a Christian is? If you prick us, do we not bleed? if you tickle us, do we not laugh? if you poison us, do we not die? and if you wrong us, shall we not revenge? If we are like you in the rest, we will resemble you in that.
Une preuve supplémentaire que Lubitsch est grand: car faire rire en usant d'une figure culturelle traditionnelle de l'antisémitisme européen pour le dénoncer dans un contexte historique critique est un exercice risqué dont l'auteur se sort avec la plus grande finesse et le plus grand brio...
J'ajoute néanmoins à ce constat apparemment partagé sur le forum un autre grief visant cette fois-ci moins les omissions inconscientes de l'invité que l'organisation de l'interview... Car avant de devenir un des principaux piliers pour les dessins du Canard, Pétillon fut (et reste) un excellent auteur de bandes dessinées, au point qu'il recut le prestigieux grand prix du festival d'Angoulême en 1989 (avant donc qu'il ne se lance dans le dessin de presse stricto sensu). Avant d'entrer au Canard, Pétillon avait crée un œuvre intéressante avec sa série Jack Palmer, commencée en 1977 (chef-d'oeuvre absolu: Les disparus d'apostrophe, , 1982). Et l'évolution du dessin que vous soulignâtes lors de l'échange est saisissable encore plus dans l'évolution du dessin de Jack Palmer: je vous renvoie à un numéro de la revue neuvième art, en partie consacré à Pétillon, où l'on perçoit les changements parfois radicaux que l'auteur a appliqué à son dessin [je vous ferai bien un lien, mais le site d'Angoulême, qui héberge la revue, est hors service à l'heure où j'écris]. Au delà de ces remarques, je regrette que vous n'ayez pas cherché à mettre en question le rapport bande dessinée/dessin de presse dans le travail de l'auteur, même si vous avez rappelé les récentes œuvres de ce grand nom de la bd francophone. Car je pense que sa formation (sur le tas) d'auteur de bande dessinée est un élément essentiel pour saisir l'approche du dessin de presse de Pétillon. Par exemple, lorsqu'il explique qu'il représente Sarkozy derrière un bureau rempli de feuilles froissées pour donner l'idée de son intempérance compulsive, on peut aussi penser qu'il inscrit sa vignette dans une forme de narration pour laquelle il invite le lecteur à chercher les explications (pourquoi les feuilles sont froissées? Que va-t-il se passer ensuite? etc.): l'idée de narration est encore présente dans le moment imaginé par la scène retranscrite.
PS: petite précision sur l'émission: dans To be or not to be, la tirade (et partant, l'œuvre) qu'admire Greenberg est celle de Shylock dans Le marchand de venise: Greenberg atteint son apothéose d'acteur en la déclamant devant (un faux) Hitler et des officiers nazis (vrais) —néanmoins le mot "jew" n'est pas prononcé, remplacé par "we".
Hath not a Jew eyes? hath not a Jew hands, organs, dimensions, senses, affections, passions? fed with the same food, hurt with the same weapons, subject to the same diseases, healed by the same means, warmed and cooled by the same winter and summer, as a Christian is? If you prick us, do we not bleed? if you tickle us, do we not laugh? if you poison us, do we not die? and if you wrong us, shall we not revenge? If we are like you in the rest, we will resemble you in that.
Une preuve supplémentaire que Lubitsch est grand: car faire rire en usant d'une figure culturelle traditionnelle de l'antisémitisme européen pour le dénoncer dans un contexte historique critique est un exercice risqué dont l'auteur se sort avec la plus grande finesse et le plus grand brio...
Pétillon invité de l'émission « Tombé du ciel » diffusé le 16 avril 2010 sur LCP : http://www.lcpan.fr/Peut-on-se-moquer-des-religions.html
Quel ennui, cette émission. Pétillon dessine mais n'a rien à dire surtout quand on ne sait quelles questions lui poser.
Ca donne l'impression d'une totale impréparation. De grâce ne faites pas de vos débats des actes d'admiration inconditionnelle. Gardez les pour vous, c'est aux spectateurs de juger.
Ca donne l'impression d'une totale impréparation. De grâce ne faites pas de vos débats des actes d'admiration inconditionnelle. Gardez les pour vous, c'est aux spectateurs de juger.
On a au moins progressé dans notre connaissance des goûts d'Anne Sophie Jacques....
Tout est dans ce geste de la main pour faire signe à Anne-Sophie Jacques de laisser parler pétillon! Rien à ajouter. C'est déjà pénible dans une émission où elle ne fait qu'une brève intervention, alors là! Autant j'apprécie le maitre de maison autant je me passerais que l'on m'impose des collaborateurs qui ne savent pas écouter.
@ASJ,
Dans les 50 ans de dessins du canard, j'ai le souvenir d'un dessin un peu " sexe " alors je viens de rechercher, c'est page 224, en haut. Et du coup je vois aussi en bas p225. Mais pas de quoi fouetter un chat...n'est-ce pas.
Dans les 50 ans de dessins du canard, j'ai le souvenir d'un dessin un peu " sexe " alors je viens de rechercher, c'est page 224, en haut. Et du coup je vois aussi en bas p225. Mais pas de quoi fouetter un chat...n'est-ce pas.
Bonjour, grace à l'émission je viens de voir pour la première fois "une vidéo détournée", j'ai adoré. Qui peut me dire sur quels sites je trouve ces vidéos, puisque parait-il il y en à pléthore ????
Merci de me renseigner
Merci de me renseigner
Cherf Daniel , lorsque vous déléguez votre role d'animateur a l'un(e) de vos collaborateur(trice) , ca serait sympa de vraiment lui laisser de l'espace pour développer ses questions , réponses , sans étre coupé a tout bout de champ .
PS: ( bien que n'étant pas encore abonné , j'avais vu la 1ére de la "Ligne jaune" de birenbaum et je m'étais fais la même remarque .
PS: ( bien que n'étant pas encore abonné , j'avais vu la 1ére de la "Ligne jaune" de birenbaum et je m'étais fais la même remarque .
Dommage que ces détournements de sous titres de la chute d'Hitler soient peu a peu effacés de Youtube....
heureusement il subsiste encore celui ci ( mais pour combien de temps? ), a propos du site " Désir d'Avenir " de Segolene Royal
( vocabulaire un peu technique mais très drole :) >>> "royal Fuhrer" de monsieur Lam
heureusement il subsiste encore celui ci ( mais pour combien de temps? ), a propos du site " Désir d'Avenir " de Segolene Royal
( vocabulaire un peu technique mais très drole :) >>> "royal Fuhrer" de monsieur Lam
Bof ...
Aimable conversation de salon pas désagréable, mais quand même pas palpitante. Je ne connaissais pas Pétillon, et c'est une occasion de le voir.
Quant à To Be or Not To Be, j'ai quant à moi détesté ce film, il ne m'a pas fait rire du tout, et même il m'a glacée et terrorisée. Et je n'ai rien trouvé d'humoristique.
Trop traumatisée par le nazisme, sans doute.
Quant à To Be or Not To Be, j'ai quant à moi détesté ce film, il ne m'a pas fait rire du tout, et même il m'a glacée et terrorisée. Et je n'ai rien trouvé d'humoristique.
Trop traumatisée par le nazisme, sans doute.
J'ai regardé l'émission jusqu'au bout... et nombreux ont été ces moments où je me suis demandé "ont-ils vraiment préparé cette émission??" ... Par ailleurs, Daniel, je me demande si la polémique est bien le ton approprié lorsque sur le plateau ne se trouve qu'un seul invité...
Vous n'avez qu'un seul invité soit... comment définir l'angle alors ???
On s'ennuie vite parce qu'on ne sait pas de quoi vous parler... c'est un portrait?? c'est le traitement d'un thématique?? c'est une série de commentaires??? sur quoi?? sur qui?? ... cela manque de support...
Et puis on ne sait pas qui dirige l'émission, qui présente, qui relance... vous ne semblez pas le savoir vous-même parce qu'au final c'est à votre invité que revient le rôle de "meubler" en donnant consistance à des questions (parfois répétitives, parfois creuses) ...
il y avait pourtant matière non?? soit vous faites un portrait de petillon et là on entre dans sa vie, sa carrière, sa manière de travailler: est-ce une création? une réaction? une intelligence du monde? quelle part de subjectivité? pour quoi faire dans l'info?, à qui le dessinateur s'adresse: dans sa tête? politiquement? vous dégager des thématiques récurrentes dans ses dessins ou son oeuvre, vous approfondissez !!!
Ou bien vous parlez des limites du rire, et du dessin, et là vous avez un support du genre une série de dessins choisi avec votre invité que vous contextualiser pour ensuite parler des ressorts du rire... du comique... vous pouvez aborder la question de la censure (avec l'image c'est quand même pas ce qui manque) dans une généralité...
Parc que dans votre émission on ne sait pas de quoi vous parlez et Daniel vous occupez tout l'espace pour finalement ne pas trop nous parler de dessin de presse ...
Vous n'avez qu'un seul invité soit... comment définir l'angle alors ???
On s'ennuie vite parce qu'on ne sait pas de quoi vous parler... c'est un portrait?? c'est le traitement d'un thématique?? c'est une série de commentaires??? sur quoi?? sur qui?? ... cela manque de support...
Et puis on ne sait pas qui dirige l'émission, qui présente, qui relance... vous ne semblez pas le savoir vous-même parce qu'au final c'est à votre invité que revient le rôle de "meubler" en donnant consistance à des questions (parfois répétitives, parfois creuses) ...
il y avait pourtant matière non?? soit vous faites un portrait de petillon et là on entre dans sa vie, sa carrière, sa manière de travailler: est-ce une création? une réaction? une intelligence du monde? quelle part de subjectivité? pour quoi faire dans l'info?, à qui le dessinateur s'adresse: dans sa tête? politiquement? vous dégager des thématiques récurrentes dans ses dessins ou son oeuvre, vous approfondissez !!!
Ou bien vous parlez des limites du rire, et du dessin, et là vous avez un support du genre une série de dessins choisi avec votre invité que vous contextualiser pour ensuite parler des ressorts du rire... du comique... vous pouvez aborder la question de la censure (avec l'image c'est quand même pas ce qui manque) dans une généralité...
Parc que dans votre émission on ne sait pas de quoi vous parlez et Daniel vous occupez tout l'espace pour finalement ne pas trop nous parler de dessin de presse ...
Le Canard est parmi nous... Quel bonheur !
Fan, où es-tu ? En vacances, sur la mare ?
Bonne soirée en perspective, cré nom d'un palmipède !
***
Fan, où es-tu ? En vacances, sur la mare ?
Bonne soirée en perspective, cré nom d'un palmipède !
***
Dommage que l'émission ne soit pas datée.
J'aime bien savoir quand une émission est enregistrée, lorsqu'elle n'est pas en direct.
Merci de bien vouloir indiquer la date d'enregistrement lors de la prochaine émission.
J'aime bien savoir quand une émission est enregistrée, lorsqu'elle n'est pas en direct.
Merci de bien vouloir indiquer la date d'enregistrement lors de la prochaine émission.
ça fait plusieurs fois que vous faites le coup Daniel, de confier la responsabilité de l'émission à un ou une chroniqueur-euse, de vous inviter en "simple chroniqueur", et de monopoliser la parole et les question pire que quand vous êtes seul en face de l'invité. Pourquoi ? dans ce cas là, arretez de faire semblant de passer la main, soit vous menez l'émission, soir carrément vous êtes hors plateau ...
Bon je me tempère moi même, ça s'équilibre en deuxième moitié d'émission. ça devait être de l'enthousiasme de fan que Daniel semble être !
Comment ça, ça s'équilibre ? Il a même fait un lancement !
Daniel Schneidermann est présent sur le plateau pour une raison très simple : il sait que l'animation d'une émission est une épreuve très difficile et qu'il ne peut pas laisser Anne-Sophie seule en face de l'invité. Est-ce si difficile à comprendre?
Je vous rappelle que Daniel était présent sur le plateau de la première "Ligne j@aune" de Guy Birenbaum , qui s'est avéré depuis lors un redoutable animateur d'émissions. Quand à Judith, pour son premier "D@ns le texte", elle était assistée d'Eric Naulleau et Frédéric Ferney, deux habitués des émissions de télévision.
Je vous rappelle que Daniel était présent sur le plateau de la première "Ligne j@aune" de Guy Birenbaum , qui s'est avéré depuis lors un redoutable animateur d'émissions. Quand à Judith, pour son premier "D@ns le texte", elle était assistée d'Eric Naulleau et Frédéric Ferney, deux habitués des émissions de télévision.
Je "suis" au tiers de l'émission, un peu désabusé, dubitatif... bien que peu friant des forums, je me décide cependant à jeter un coup d'oeil à celui-ci, pour voir si mon impression est "isolée"... zut de zut, suis pas le seul... ça doit être un peu justifié donc !
Pétillon, Schneidermann et Anne-Sophie... et faire de la soupe ?
comme je fais avec mes élèves (que j'aime beaucoup et auxquels je botte le cul quand ils ne sont pas à "leur hauteur") vous dire que vous n'aviez plus le droit de rater un truc pareil, zut de zut ! Merde, PETILLON !!!
Bon, on passe l'éponge, mais la prochaine fois, gaffe hein ?
très très cordialement (sincère !)
Pétillon, Schneidermann et Anne-Sophie... et faire de la soupe ?
comme je fais avec mes élèves (que j'aime beaucoup et auxquels je botte le cul quand ils ne sont pas à "leur hauteur") vous dire que vous n'aviez plus le droit de rater un truc pareil, zut de zut ! Merde, PETILLON !!!
Bon, on passe l'éponge, mais la prochaine fois, gaffe hein ?
très très cordialement (sincère !)
Préparez vos thèmes, vos questions ! vous ramez un peu. L'été dernier, c'était super. Votre choix d'une "série" sur l'humour et ses limites semble casse-gueule voire sinistre.
En fait, vous nous faites des portraits. Sa vie, Son œuvre, Guillon&Porte.
Série 1 le chansonnier
Série 2 le dessinateur de presse
Série 3 Le comédien ???
Demandez à un humoriste de "titiller" un autre humoriste ? Ou préparez avec plusieurs invités ?
Les questions qui décollent et "qui se posent" à la mode de Demorand :
Le chômage et les humoristes, ou quand on est obligé d'aller bosser chez des abrutis pour manger ...
Pourquoi ce métier, ce travail est-il difficile?
La reconnaissance du Public, de ses pairs
Un humoriste peut-il s'enrichir ?
Le black-out de grands humoristes inconnus du Public...
Le choix du média où l'on bosse, important ? La Scène, Les "professionnels de la profession",
Être partisan, mi-journaliste, citoyen, cire-pompes, le poujadisme, le sexisme, les gros mots
Face au Pouvoir , aux lobbies
Qui attaque les humoristes de nos jours ?
La censure justifiée ou pas...
Pourquoi avoir choisi ce métier, les diverses formes d'humour et d'humoristes
La création, les ficelles, le talent...
Quand c'est Qu'on se marre ?
En fait, vous nous faites des portraits. Sa vie, Son œuvre, Guillon&Porte.
Série 1 le chansonnier
Série 2 le dessinateur de presse
Série 3 Le comédien ???
Demandez à un humoriste de "titiller" un autre humoriste ? Ou préparez avec plusieurs invités ?
Les questions qui décollent et "qui se posent" à la mode de Demorand :
Le chômage et les humoristes, ou quand on est obligé d'aller bosser chez des abrutis pour manger ...
Pourquoi ce métier, ce travail est-il difficile?
La reconnaissance du Public, de ses pairs
Un humoriste peut-il s'enrichir ?
Le black-out de grands humoristes inconnus du Public...
Le choix du média où l'on bosse, important ? La Scène, Les "professionnels de la profession",
Être partisan, mi-journaliste, citoyen, cire-pompes, le poujadisme, le sexisme, les gros mots
Face au Pouvoir , aux lobbies
Qui attaque les humoristes de nos jours ?
La censure justifiée ou pas...
Pourquoi avoir choisi ce métier, les diverses formes d'humour et d'humoristes
La création, les ficelles, le talent...
Quand c'est Qu'on se marre ?
bon j'exagère, vous êtes toujours les meilleurs! Bravo les gars les filles!
Non, vous n'exagérez pas, c'est par parce que ça parle d'humour que les émissions doivent être faites à la légère ... ce qui est terrible c'est de se dire que toute la série sur l'humour est déjà dans la boite, et que du coup, on a pas fini de s'enerver sur les forums, il n'y aura pas de "correction de tir", et du coup je me demande ce que l'équipe d'ASI va faire de tous ces retours moyennement positifs on va dire, ça va pas être facile à digérer. Le plus sage sera surement d'avoir une attitude Grand Chef Suprême : "les critiques, j'les écoute, mais j'en tiens pas compte ..."
Dites vous en avez après D.S. ...
Vous êtes un peu injuste.
J'ai pensé différemment de vous : à savoir que D.S. passe les commandes à Anne-Sophie, et que Anne-Sophie n'est pas à la hauteur. Tout simplement pas à la hauteur. Cela arrive. C'est pas définitif, mais pour l'heure, c'est comme ça.
Aucun "grand chef" comme vous dites ne peut imposer seul le changement des rôles: le récipiendaire de l'"autorité" doit aussi s'imposer par la pertinence de ses interventions et la qualité intellectuelle de son travail préparatoire. Or ici, personnellement, je me suis demandée s'il y avait eu un réflexion préparatoire et intellectuelle/ou de fond... au-delà du traditionnel plan-séquences & rappels vidéos.
A cet égard, un truc ne passe pas : qu'un professionnel (de mémoire) avoue sans rougir n'avoir non non vraiment vraiment aucune question dérangeante à poser, c'est à la fois sidérant et très dérangeant (pour le coup).
La position nunuche et groupie est d'ailleurs ennuyeuse pour le spectateur qui se demande bien ce qu'il fait là. Et pour l'invité qui rapidement se pose la même question...
Donc, "la question qui dérange" n'est pas seulement celle qui met l'interlocuteur en difficulté personnelle (face à ses contradictions), voire en échec (au sens propre), ce peut tout aussi bien être une question fouillée, en l'occurrence une approche critique qui l'eut obligé à sortir du gué, au minimum une question-rebond sur les bizarreries du sphinx-client. Par exemple, sa sortie sur le non-humour Guillon, sa sortie sur l'humour Groland.
Qu'il sorte ses tripes quoi!!
S'il est venu, il faut qu'il parle, sinon qu'est-ce qu'il fait là...
Si l'invité n'est pas décidé à échanger un peu plus que trois mots avec ses congénères humanoïdes, qu'il reste à son potager qu'il ne doit pas quitter. Pour quoi venir ? Par charité ? C'est une aumône ? Si, comme en l'espère, il ne nous vend ni son dernier spectacle, ni son dernier bouquin, pas davantage son dernier dessin & si comme je le crois, le bonhomme n'est pas non plus un arrogant, s'il n'est pas creux non plus , vide de réflexions et de références,.... eh bien il faut admettre que la faute de son mutisme incombe à celle ou celui qui dirige l'interview.
D.S., il me semble, intervient aussi pour aider Anne-Sophie : déjà il la crédibilise un maximum, ensuite, il tente de camoufler ses manques, mais c'est en pure perte puisque l'affaire n'est pas la sienne. Donc ça ne peut pas marcher quand les manques sont trop patents.
Votre méchanceté m'a obligé à être singulièrement cruelle. Sans votre acharnement contre D.S. je me serais tout simplement tue, en n'en pensant pas moins. Mais cette cruauté, j'ose espérer qu'Anne-Sophie saura l'analyser à son profit et devenir demain bien meilleure que son maître. Qu'elle n'oublie pas qu'il faut savoir tuer les pères à l'intérieur de soi, et cela ne se fait pas en vaines suppliques du genre Hou hou je suis là ! ou en creuses revendications façon "Daniel ne me pique pas la parole"... Cela se fait en actes. Symboliques évidemment !!! Aux premiers rangs desquels s'inscrit en lettre d'or : préparer, critiquer au sens large, rechercher... Plus de sourires béats, fini la groupie, la déclaration d'amour, les gloussements, l'admiration, le trac se cachent un minimum. D'ailleurs montrer courtoisement une sage dentition, c'est s'épargner en proportion inverse le risque de devoir l'utiliser en vain.
Vous êtes un peu injuste.
J'ai pensé différemment de vous : à savoir que D.S. passe les commandes à Anne-Sophie, et que Anne-Sophie n'est pas à la hauteur. Tout simplement pas à la hauteur. Cela arrive. C'est pas définitif, mais pour l'heure, c'est comme ça.
Aucun "grand chef" comme vous dites ne peut imposer seul le changement des rôles: le récipiendaire de l'"autorité" doit aussi s'imposer par la pertinence de ses interventions et la qualité intellectuelle de son travail préparatoire. Or ici, personnellement, je me suis demandée s'il y avait eu un réflexion préparatoire et intellectuelle/ou de fond... au-delà du traditionnel plan-séquences & rappels vidéos.
A cet égard, un truc ne passe pas : qu'un professionnel (de mémoire) avoue sans rougir n'avoir non non vraiment vraiment aucune question dérangeante à poser, c'est à la fois sidérant et très dérangeant (pour le coup).
La position nunuche et groupie est d'ailleurs ennuyeuse pour le spectateur qui se demande bien ce qu'il fait là. Et pour l'invité qui rapidement se pose la même question...
Donc, "la question qui dérange" n'est pas seulement celle qui met l'interlocuteur en difficulté personnelle (face à ses contradictions), voire en échec (au sens propre), ce peut tout aussi bien être une question fouillée, en l'occurrence une approche critique qui l'eut obligé à sortir du gué, au minimum une question-rebond sur les bizarreries du sphinx-client. Par exemple, sa sortie sur le non-humour Guillon, sa sortie sur l'humour Groland.
Qu'il sorte ses tripes quoi!!
S'il est venu, il faut qu'il parle, sinon qu'est-ce qu'il fait là...
Si l'invité n'est pas décidé à échanger un peu plus que trois mots avec ses congénères humanoïdes, qu'il reste à son potager qu'il ne doit pas quitter. Pour quoi venir ? Par charité ? C'est une aumône ? Si, comme en l'espère, il ne nous vend ni son dernier spectacle, ni son dernier bouquin, pas davantage son dernier dessin & si comme je le crois, le bonhomme n'est pas non plus un arrogant, s'il n'est pas creux non plus , vide de réflexions et de références,.... eh bien il faut admettre que la faute de son mutisme incombe à celle ou celui qui dirige l'interview.
D.S., il me semble, intervient aussi pour aider Anne-Sophie : déjà il la crédibilise un maximum, ensuite, il tente de camoufler ses manques, mais c'est en pure perte puisque l'affaire n'est pas la sienne. Donc ça ne peut pas marcher quand les manques sont trop patents.
Votre méchanceté m'a obligé à être singulièrement cruelle. Sans votre acharnement contre D.S. je me serais tout simplement tue, en n'en pensant pas moins. Mais cette cruauté, j'ose espérer qu'Anne-Sophie saura l'analyser à son profit et devenir demain bien meilleure que son maître. Qu'elle n'oublie pas qu'il faut savoir tuer les pères à l'intérieur de soi, et cela ne se fait pas en vaines suppliques du genre Hou hou je suis là ! ou en creuses revendications façon "Daniel ne me pique pas la parole"... Cela se fait en actes. Symboliques évidemment !!! Aux premiers rangs desquels s'inscrit en lettre d'or : préparer, critiquer au sens large, rechercher... Plus de sourires béats, fini la groupie, la déclaration d'amour, les gloussements, l'admiration, le trac se cachent un minimum. D'ailleurs montrer courtoisement une sage dentition, c'est s'épargner en proportion inverse le risque de devoir l'utiliser en vain.
Anne-Sophie a été parfaite après s'être pris brièvement les pieds dans le tapis des trois phrases trop préparées de l'introduction et s'être rattrapée acrobatiquement mais sans dégâts...
Pétillon n'est pas un très bon client, et puis c'est une icône qu'on ne saurait bousculer sans se ridiculiser !
L'émission est très réussie à mon goût et votre sévérité (appuyée sur quelle compétence ?) totalement à côté de la plaque...
P.S. : @ la modération : c'est bon là, je n'en ai pas trop fait, pas d'insultes ni de quolibets trop ironiques voire graveleux ?
***
Pétillon n'est pas un très bon client, et puis c'est une icône qu'on ne saurait bousculer sans se ridiculiser !
L'émission est très réussie à mon goût et votre sévérité (appuyée sur quelle compétence ?) totalement à côté de la plaque...
P.S. : @ la modération : c'est bon là, je n'en ai pas trop fait, pas d'insultes ni de quolibets trop ironiques voire graveleux ?
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"toute la série sur l'humour est déjà dans la boîte"
heu... c'est-à-dire que ...
L'émission de la semaine passée était TRES BIEN ... :)
Mabille avait envie de parler, de raconter plein de trucs... il semblait GIGA-RAVI d'être là :)
c'était un entretien avec un invité qui avait quelques expérience sur la question des limites de l'humour...et qui a "mené" "son" émission... en fait, ça marchait très bien :) Il avait de la place, c'était agréable et "nourrissant", même si, parfois, Mabille, me semblait-il, passait de l'anecdote aux potins...
Mais comme Pétillon n'est pas Mabille.... Ben forcément... aurait fallu s'adapter ....
Alors quand même, on attend vendredi prochain :D
heu... c'est-à-dire que ...
L'émission de la semaine passée était TRES BIEN ... :)
Mabille avait envie de parler, de raconter plein de trucs... il semblait GIGA-RAVI d'être là :)
c'était un entretien avec un invité qui avait quelques expérience sur la question des limites de l'humour...et qui a "mené" "son" émission... en fait, ça marchait très bien :) Il avait de la place, c'était agréable et "nourrissant", même si, parfois, Mabille, me semblait-il, passait de l'anecdote aux potins...
Mais comme Pétillon n'est pas Mabille.... Ben forcément... aurait fallu s'adapter ....
Alors quand même, on attend vendredi prochain :D
Vous avez sans doute raison mais je note que Mabille avait quelque chose à vendre. Personnellement je n'ai pas du tout apprécié le bonhomme, qui revendiquait tantôt n'être pas venu pour rien tantôt être venu par pur désintérêt, pour la seule beauté de la geste. Le tout à trente minutes d'intervalle. Il avait du oublier ce qu'il venait de dire. J'aime pas beaucoup les menteurs et les metteurs -de soi-même-en scène.
Comme les cordonniers sont les plus mal chaussés, peut-être bien que les humoristes sont dans leur genre les moins bien pourvus?
Peut-être alors que c'est le principe même de faire causer un humoriste qui est mauvais... et pourtant Guillon et Porte étaient intéressants, voire passionnants, peut-être que c'est le fait d'inviter une seule personne qui est en cause comme je l'ai lu sous une autre intervention ... Peut-être enfin est-ce tout cela à la fois.
Ce qui diminue la responsabilité de notre pauvre chroniqueuse fourrée dans un guêt-à-pent. Il faut refuser les guêts-à-pent Anne-Sophie !!! Au final c'est encore pour votre pomme (lol): vérifiez les motivations de l'invité a fortiori si vous ne l'avez pas choisi : excluez d'autorité de diriger une interview avec ceux qui ne sont pas clairement décidé à vous causer. Imposez votre diagnostic. Sinon c'est l'échec assuré.
Bonne vacances à tous.
Comme les cordonniers sont les plus mal chaussés, peut-être bien que les humoristes sont dans leur genre les moins bien pourvus?
Peut-être alors que c'est le principe même de faire causer un humoriste qui est mauvais... et pourtant Guillon et Porte étaient intéressants, voire passionnants, peut-être que c'est le fait d'inviter une seule personne qui est en cause comme je l'ai lu sous une autre intervention ... Peut-être enfin est-ce tout cela à la fois.
Ce qui diminue la responsabilité de notre pauvre chroniqueuse fourrée dans un guêt-à-pent. Il faut refuser les guêts-à-pent Anne-Sophie !!! Au final c'est encore pour votre pomme (lol): vérifiez les motivations de l'invité a fortiori si vous ne l'avez pas choisi : excluez d'autorité de diriger une interview avec ceux qui ne sont pas clairement décidé à vous causer. Imposez votre diagnostic. Sinon c'est l'échec assuré.
Bonne vacances à tous.
dans ce questionnaire une chose me frappe : en quoi peut-on parler de "profession humoriste" quand on parle à un dessinateur, un parolier, un chanteur, un comédien, un écrivain, etc., c'est ça la profession, dessinateur, parolier, comédien, chanteur, écrivain, etc., c'est une profession. humoriste, c'est pas une profession, ça décrit plus ou moins bien la corde sur laquelle joue le professionnel. être parolier versant humour, dessinateur versant humour, comédien versant humour, écrivain versant humour , etc. donc peut-être que les faire parler de leur profession en soi est moins casse-gueule... (je note dans ce questionnaire : aucune question sur la facture de l' "oeuvre", comment on fabrique des paroles, des textes, des dessins, etc.)
ce qui est terrible, c'est que comme on a dans la tête pour cette série d'émissions sur l'humour un impératif "fais-moi rire", (un peu comme "sois spontané" ou "aime-moi") ça devient une situation de communication totalement impossible. il y a très très très peu d'artistes professionnels qui savent parler de leur boulot. les comédiens, des fois (cremer en parlait très très bien par exemple).
mais aussi si les artistes le sont, et pas orateurs ou animateurs, s'ils sont peintres, comédiens, écrivains, etc. tendance tragique, tendance comique peu importe, c'est que leur manière d'exprimer et de s'exprimer est DANS leur art, et PAS dans le commentaire qu'ils peuvent faire de leur art. qu'on les interroge sur leurs opinions politiques, sociales, religieuses, passe encore (encore que, moi je m'en tamponne totalement), mais qu'on leur demande de se commenter eux-mêmes, c'est pas leur boulot, ils savent pas faire et ils n'ont PAS à le faire.
ce qui est terrible, c'est que comme on a dans la tête pour cette série d'émissions sur l'humour un impératif "fais-moi rire", (un peu comme "sois spontané" ou "aime-moi") ça devient une situation de communication totalement impossible. il y a très très très peu d'artistes professionnels qui savent parler de leur boulot. les comédiens, des fois (cremer en parlait très très bien par exemple).
mais aussi si les artistes le sont, et pas orateurs ou animateurs, s'ils sont peintres, comédiens, écrivains, etc. tendance tragique, tendance comique peu importe, c'est que leur manière d'exprimer et de s'exprimer est DANS leur art, et PAS dans le commentaire qu'ils peuvent faire de leur art. qu'on les interroge sur leurs opinions politiques, sociales, religieuses, passe encore (encore que, moi je m'en tamponne totalement), mais qu'on leur demande de se commenter eux-mêmes, c'est pas leur boulot, ils savent pas faire et ils n'ont PAS à le faire.
Mr Pétillon est un artiste et s'exprime par le biais du dessin.
Il m'a un peu fait penser à De Niro en interview.
Tout deux sont des passionnés et des très bons dans leur art mais, en interview, ils paraissent mauvais...
J'ai bien dit "paraissent", car il m'est d'avis qu'on ne leur demande pas d'être bon en interview mais bien dans leur domaine respectif.
C'est à l'interviewer d'être bon et savoir faire parler son interlocuteur. L'interview est le terrain de prédilection de l'interviewer.
Or là, les questions posées semblent tellement vaines face à quelqu'un qui fait simplement son boulot avec passion: il n'y a rien à répondre à ces questions qui n'ait déjà été exprimé puissamment par le dessin lui-même...
C'est sûr que ça n'est pas l'interlocuteur habituel de base et que c'est donc un exercice particulier: Il faut un autre angle avec de vrais artistes (j'entends, des gens simples et honnêtes qui mettent tout au service de leur art) On peut les faire parler de ce qu'ils aiment, de ce qui les agacent mais en tout cas de choses "extérieures" à eux-même, (dès que vous lui parlez de To Be Or Not To Be, son regard s'allume et là, il a des choses à dire...) car ils se donnent et s'expriment entièrement déjà dans leur art et... the rest is silence / le reste appartient au silence...
Il m'a un peu fait penser à De Niro en interview.
Tout deux sont des passionnés et des très bons dans leur art mais, en interview, ils paraissent mauvais...
J'ai bien dit "paraissent", car il m'est d'avis qu'on ne leur demande pas d'être bon en interview mais bien dans leur domaine respectif.
C'est à l'interviewer d'être bon et savoir faire parler son interlocuteur. L'interview est le terrain de prédilection de l'interviewer.
Or là, les questions posées semblent tellement vaines face à quelqu'un qui fait simplement son boulot avec passion: il n'y a rien à répondre à ces questions qui n'ait déjà été exprimé puissamment par le dessin lui-même...
C'est sûr que ça n'est pas l'interlocuteur habituel de base et que c'est donc un exercice particulier: Il faut un autre angle avec de vrais artistes (j'entends, des gens simples et honnêtes qui mettent tout au service de leur art) On peut les faire parler de ce qu'ils aiment, de ce qui les agacent mais en tout cas de choses "extérieures" à eux-même, (dès que vous lui parlez de To Be Or Not To Be, son regard s'allume et là, il a des choses à dire...) car ils se donnent et s'expriment entièrement déjà dans leur art et... the rest is silence / le reste appartient au silence...
Mr Pétillon est un artiste et s'exprime par le biais du dessin.
Il m'a un peu fait penser à De Niro en interview.
Tout deux sont des passionnés et des très bons dans leur art mais, en interview, ils paraissent mauvais...
J'ai bien dit "paraissent", car il m'est d'avis qu'on ne leur demande pas d'être bon en interview mais bien dans leur domaine respectif.
C'est à l'interviewer d'être bon et savoir faire parler son interlocuteur. L'interview est le terrain de prédilection de l'interviewer.
Or là, les questions posées semblent tellement vaines face à quelqu'un qui fait simplement son boulot avec passion: il n'y a rien à répondre à ces questions qui n'ait déjà été exprimé puissamment par le dessin lui-même...
C'est sûr que ça n'est pas l'interlocuteur habituel de base et que c'est donc un exercice particulier: Il faut un autre angle avec de vrais artistes (j'entends, des gens simples et honnêtes qui mettent tout au service de leur art) On peut les faire parler de ce qu'ils aiment, de ce qui les agacent mais en tout cas de choses "extérieures" à eux-même, (dès que vous lui parlez de To Be Or Not To Be, son regard s'allume et là, il a des choses à dire...) car ils se donnent et s'expriment entièrement déjà dans leur art et... the rest is silence / le reste appartient au silence...
Il m'a un peu fait penser à De Niro en interview.
Tout deux sont des passionnés et des très bons dans leur art mais, en interview, ils paraissent mauvais...
J'ai bien dit "paraissent", car il m'est d'avis qu'on ne leur demande pas d'être bon en interview mais bien dans leur domaine respectif.
C'est à l'interviewer d'être bon et savoir faire parler son interlocuteur. L'interview est le terrain de prédilection de l'interviewer.
Or là, les questions posées semblent tellement vaines face à quelqu'un qui fait simplement son boulot avec passion: il n'y a rien à répondre à ces questions qui n'ait déjà été exprimé puissamment par le dessin lui-même...
C'est sûr que ça n'est pas l'interlocuteur habituel de base et que c'est donc un exercice particulier: Il faut un autre angle avec de vrais artistes (j'entends, des gens simples et honnêtes qui mettent tout au service de leur art) On peut les faire parler de ce qu'ils aiment, de ce qui les agacent mais en tout cas de choses "extérieures" à eux-même, (dès que vous lui parlez de To Be Or Not To Be, son regard s'allume et là, il a des choses à dire...) car ils se donnent et s'expriment entièrement déjà dans leur art et... the rest is silence / le reste appartient au silence...
Désolé, je n'arrive ni à déplacer mon message, ni à l'effacer... Pire, il apparaît 2 fois... C'était bien la peine de citer Hamlet... ;-)
Pour les fans de Pétillon, essayez de trouver les Aventures du Baron Noir, dont il était le scénariste et Got le dessinateur. Un nectar.
@ASJ
Joli lancement fifi ! ;-)
Vous avez ( sciemment ? ) oublié de citer l'humour sur Internet, hein, non ? ( timecode 00:00:33 ) « ... différents supports également que sont la télé, la radio, la presse... »
« C'est en faisant n'importe quoi que l'on devient n'importe qui ! »
http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-snc4/hs223.snc4/38474_143042585721617_108428759183000_364009_3884385_n.jpg
Joli lancement fifi ! ;-)
Vous avez ( sciemment ? ) oublié de citer l'humour sur Internet, hein, non ? ( timecode 00:00:33 ) « ... différents supports également que sont la télé, la radio, la presse... »
« C'est en faisant n'importe quoi que l'on devient n'importe qui ! »
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Flute ! Les verres étaient vides. Que dit la bouteille de whisky à la bouteille d'eau gazeuse ?
- Pétillon
- Pétillon
Daniel dit "putain'" si, si ...
Damned ! Deuze seulement ce vendredi , bon je regarde l'émission pour confirmer ma place ! Yerk ... yerk ...
Un peu soporifique l'émission, sans vouloir être désagréable. Potillon n'est pas un très bon client ce qui rend les échanges courts et sibyllins.