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"Je n'ai pas intérêt à faire du mal aux marques qui font vivre mon magazine"

Les magazines féminins font-ils vraiment l'information de leurs lectrices ? Ou sont-ils d'immenses catalogues publicitaires, soumis au bon vouloir des annonceurs ?

Derniers commentaires

Sors du corps de Madame de Forest...Elie SEMOUN...trop caricatural..on t'as reconnu !!!
Je viens de revoir l’émission en suivant un vite-dit.Je suis assez content de voir que l'émission tient la route 3 ans après.
je peux parler de mon expérience propre : je me suis abonnée au journal ELLE il y a quelques années pour 2 raisons : ce magazine défendait (ou plutôt avait l'air de défendre) les femmes et en particulier les femmes afghanes avec un très bon reportage à l'époque sur le sujet ; et la seconde raison, il avait mis en avant les mannequins qui posaient nues sur des affiches demandant de NE PLUS porter de fourrures dans les défilés ; je suis absolument contre la fourrure ; contre le massacre et la torture d'animaux pour que nos "dolls" aient l'air de cruches et d'assassins en hiver !! et qu'on ne vienne pas me dire que la froideur de nos hivers justifie ces manteaux !!

ce que je n'avais pas compris c'était que la mode de la fourrure était simplement terminée pour nos couturiers les plus prestigieux, qui s'inspirent des combats de l'année, sans doute pour l'unique raison de mieux vendre !!!

et donc, 2 ou 3 ans plus tard, quand nos couturiers se sont remis à vendre de la fourrure d'animaux, le journal ELLE a donc repris les photos ventant la fourrure dans les collections haute-couture !! j'ai été scandalisée !!
je leur ai simplement demandés si le jour où la mode haute couture sera au foulard le journal mettra les femmes afghanes sur le podium pour venter leur côté "fashion" et à "l'avant-garde des tendances".... et je me suis désabonnée !!!!!!

ces journaux féminins soi-disant au côté de combats de femmes, ne sont que des entreprises commerciales, opportunistes... et donc mensongères !!!!!!!!!!
Puisque asi s'intéresse beaucoup à internet, on peut aussi en relever les dérives presque plus évidentes Il n'y a pas de question à se poser si on paye l'annonceur. Dernier exemple en date: si on tape "god" sur you tube c'est une vidéo publicitaire en l'honneur de la scientologie qui nous apparait en gros en haut à droite. La scientologie, en France, c'est bien une secte ?
Heureuses les simples d'esprit, quoi.
La journaliste de DS est à côté de la plaque, nous sommes tous d'accord. Mais celle anciennement de Madame Figaro n'est pas mieux. J'aime beaucoup se decsription de la femme : soit mère au foyer DONC (selon elle) déprimée, soit qui travaille DONC obligéd d'être belle. Chui désolée, voilà quoi, je veux dire y a pas de que ça dans la vie. Y a aussi des mères qui sont heureuses d'éduquer leurs enfants quoi, qui ne trouvent pas ça déprimant de faire une autre sorte de travail, malheureusement non reconnu par la société quoi. Et puis chui désolée, faut arrêter, tout le monde ne travaille pas dans un milieu qui implique des obligations de bonne présentation de soi-meme, c'est pas à l'usine, à l'hôpital, à l'école ou la caisse qu'on va vérifier si votre vernis à ongles est bien associé à l'imprimé de votre T-shirt quoi.

Et moi qui croyait que ces personnes là aussi étaient des femmes...
"Je n'ai pas intérêt à faire du mal aux marques qui font vivre mon magazine"
13:13 le 10/05/2008
Elle a eu le courage de représenter son journal DS au nom de l'ensemble des magazines féminins, qui n'ont pas eu cette audace.
Cependant elle aurait mieux fait de s'abstenir, ou alors cela en dit long sur la liberté de la presse féminine vis à vis des produits qu'elle cite.

Mais qui est donc cette femme qui parle au nom de toutes les femmes ? Qu'elle parle pour elle soit, mais pourquoi nous englober dans son discours. Ses 80 000 lectrices si elles entendaient ça ...
A quand une presse féminine (d'ailleurs le terme même peut rendre allergique) responsable, analytique, indépendante ?

Quel tissu de bêtises, quelle image déformée qui place la femme comme une icône irréfléchie incapable d analyser ou de prendre du recul vis à vis de ce qu elle lit dans les magazines ? La préoccupation n° des femmes serait donc la beauté !!

Le top 3 de ses pires citations
" les femmes recherchent du rêve"
" si ça marche sur moi, c est la vérité, je ne mens pas à mes lectrices"
" une femme rondelette ne fera pas rêver les femmes"

Heureusement qu'Evelyne Vermorel était là pour donner son éclairage fort intéressant, qui ne pratiquait pas la langue de bois. Plébiscite aussi pour Jean-Baptiste Rivoire qui met en valeur les fausses promesses du marketing, qu'aucune presse féminine n'est encore prête à dénoncer.

Arrêtons de prendre les lectrices pour des imbéciles !
Conclusion :
- Pour travailler dans un magazine féminin, il faut avoir une peau qui résiste à tout et des cheveux qui ne craignent rien, plus quelques rides, parce qu'on passe son temps à essayer des dizaines de produits sur tous les petits centimètres carrés dont on dispose sur soi. Pour écrire des bons articles, c'est important. Non, c'est pas des cadeaux (mais c'est pas des échantillons non plus, faut pas exagérer).
- En tant qu'employé, pour être libre de refuser la compromission, il faut avoir l'âge de faire valoir ses droits à la retraite, enfin n'avoir plus rien à prouver, pour parler plus élégamment.
- Personne n'a rien dit sur les lunettes de soleil d'Anne de la Forest... ça faiblit, le forum, ça faiblit...

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C’est très amusant et assez efficace cette méthode de la supposée naïveté !

Cela m'avait frappé dans le plateau consacré à Zucca, et notre bon Alain Korkos m'avait répondu qu'on peut faire semblant d'être naïf...

Parce que même si l’excellent DS n’a pas inventé la machine à cintrer les bananes, cela me surprendrait qu’il ignore réellement comment les choses se passent !

En réalité lorsqu’on achète de la pub on achète aussi du “rédactionnel”, le vendeur de pub le propose d’ailleurs explicitement !

D’autre part le rédactionnel est plus efficace que la pub, justement parce qu’il se présente comme “objectif”… Escroquerie fondamentale car il ne l’est pas une seconde !

Toutes ces crèmes, au mieux inoffensives et inefficaces, au pire dangereuses et allergènes, qui coûtent 0,10 € à fabriquer, plus 1,50 € de packaging et qui sont vendues 40, 60, 100 ou 1.500 €, à quoi servent-elles ? A fabriquer de quoi acheter tous les journalistes passés, présents ou à venir, à fabriquer de quoi couvrir les murs, les pages de magazine, les écrans de télévision de publicité aliénante…

“Parce que je le vaux bien !” Elles valent quoi, au fait, ces gourdes ? Un coup de pied au cul ? Là nous sommes d’accord !

Les “spécialistes” du plateau ont étalé leur inculture : parler autant du rêve sans citer Charles H. Revson, le fondateur de Revlon c’est totalement nul !

Charles H. Revson disait en effet : “Dans mes usines je fabrique des cosmétiques, dans mes magasins je vends du rêve”… On se doute bien que la différence c’est le prix, d’ailleur cette maxime figure en tête du lourd pavé intitulé “Marketing Management”, bible d’HEC et de toute bonne école de commerce ! Pour ceux qui débarqueraient de Mars je rappelle que le Marketing a pour objet de faire du fric et de maximiser les profits. Ce qui a l’avantage d’être clair !

Les rêves ne sont pas gratuits pour tout le monde, et ce sont toujours les mêmes qui sont couillonnés !
Avez vous entendu Robert Ménard et RSF dénoncer la première atteinte à sa liberté et au pluralisme de la presse, à savoir la mainmise des grands groupes financiers.
Puisque les pub font vivre son magazine, Mesdames, ne les payez plus, cela devrait changer leur mentalité. Idem pour les magazines auto, moto, même combat!

Ce qui me consterne aussi, c'est cette idée de rêve, entre "pub et publi-information" (Stéphane Gonzales ci-dessus), ou est la différence? j'avoue rêver différemment.
Pour feuilleter régulièrement Cosmo, Glamour et autres dans mes toilettes (ma copine est mieux organisée que moi en ce qui concerne l'approvisionnement des lectures du petit coin...), il faut aussi dire que certains papiers et témoignages "rassurent" sans pour autant tenter de vendre quoi que ce soit. Ainsi, la façon dont un couple a résolu telle ou telle situation a son intéret. A côté, des articles inquisiteurs dictent avec force le "bon goût" et surtout le "mauvais goût", ne laissant aucune place à la pérennité, à l'utile et à une quelconque liberté. Tout est fait pour paraitre et gaspiller. La pub dirige non seulement les articles, mais presque tout le contenu du magazine. Elle en fait sa propre devanture de boutique. pourquoi payer alors?

Heureux d'avoir vu cette émission, de grande qualité. Merci Arrêt sur image de subsister, j'espère que d'autres se lanceront vers la déconstruction des despots médiatiques.
Je vous en prie ! Je ne suis pas spécialiste en caméra, mais s'il vous plaît, réglez les correctement !

Sur tous les plans un peu de près, le fond est très net et ... les visages sont flous !

Faîtes quelque chose, malheureusement l'apparence joue aussi sur la crédibilité, c'est idiot de perdre de la crédibilité sur des trucs aussi futiles.

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J'imagine une de ces publications qualifier hermés de médiocrité. Sûr, ce ne sont pas des cadeaux mais de la corruption.
Daniel m'a proposé de venir, mais figurez-vous que j'étais en congé. C'est pour ça que j'ai décliné l'invitation.

David Abiker
S'il n'y avait que les magazines féminins ! J'envoie quelquefois des messages sur Libération internet dont une réaction sur l'article Leclerc et le commerce équitable . Il a paru pendant quelques heures puis a été supprimé. Je ne résiste au plaisir de le retransmettre grosso modo à un ou deux mots près :

"pseudo : éthicable
tiitre : faux-cul
Leclerc fait dans le commerce équitable ! S'il versait des salaires équitables à ses employés et s'il arrêtait un management du personnel digne du XIX ème siècle (Leclerc Montbéliard pour ce que j'en sais) ce serait mieux."

Finalement, on peut dire sur les hommes politiques tout ce qu'on veut sans crainte de la censure, mais sur les annonceurs, pas question. De quoi se dire que le pouvoir réel est plutôt ici que là et qu'on n'y touche pas ...
Le contenu de cette émission aurait pu être intéressant, mais il était gâché par la forme et surtout par le discours de la dame blonde à lunettes de soleil. Cela dit, il y a quelques années je regardais avec enthousiasme la série anglaise "[large]Absolutely fabulous[/large]". Patsy, un des personnages, était journaliste de mode et elle se rendait parfois, après quelques rails de coke, à des réunions tout à fait surréalistes où l'on pouvait voir beaucoup de dames blondes, très sérieuses, qui lançaient des séries de mots dénués de sens comme 'tendance, taffetas, gloss, rosée, fashion, plage, hâlée, hydratation"...
J'ai fini par regarder l'émission d'@si avec Abfab en guise de grille de lecture et ... avec quelques verres... j'ai bien rigolé !
Bonjour,

Il me semble que ce dossier d'@SI comportes des similitudes intéressantes avec le travail de Chomsky et de Herman (Manufacturing Consent) concernant le fonctionnement de la Presse en général. Ils citent 5 "filtres" décrivant le fonctionnement des médias dont l'un semble bien mis en évidence dans cette émission. En voici un résumé émanant d'un commentaire de l'ouvrage (ce dernier n'étant pas disponible en ligne) :
[quote=Norman Baillargeon]Le deuxième [filtre] est celui de la dépendance des médias envers la publicité: les médias, rappelle-t-on ici, vendent
moins des informations à un public que du public à des annonceurs. C'est ainsi que celui qui achète un
quotidien ne s'en doute peut-être pas mais, pour une part significative, il est lui-même le produit dans ce qu'il
considère n'être qu'une transaction dans laquelle il achète de l'information.

lecerveau.mcgill.ca/flash/capsules/articles_pdf/contrepoisons.pdf

@+
Bonjour, ce sujet est en fait un des sujets les plus importants que l'on a pu voir sur ce site (que j'aime beaucoup!)

En effet, qui détient le pouvoir de communiquer les informations est maitre de la vérité. Pas la vérité tel que l'on peut l'imaginer, non la vérité communément admise. Aujourd'hui tout est soumis à cette pression médiatique et la société entière est totalement articulé autour.

=> [large]Les politiques[/large]: Le choix des sujets (insécurité,croissance,patatipatata)

=> [large]besoins vitaux et artificielles[/large]: Cette avalanche d'appel a la consommation (qui d'ailleurs colle au discours de croissance..)

Sur mon site, dans la rubrique "Documentaires", j'ai créer un thème "analyse médiatique". Plusieurs documentaires traitant de ce sujet sont disponibles dont un en exclusivité en streaming :"brave gens n'ayez plus peur".

Le lien vers les documentaires de mon site:


[large]Cliquez ici[/large]


a+
Msieun , David écrit dans Marie-Claire pourquoi vous y avez pas demandé son avis forcément éclairé .Moi Msieu je suis abonnée à Elle, le seul journal qui me fait rire avec des chroniqueuses fofolles mais très fines. Le dit hebdo est squatté ensuite par ma gamine ado,ma mère et ma femme de ménage). Curieusement personne ne me pique "maladies graves abstracts" , Marianne et Rustica
...De là à à acheter 5% de ce que ces dames nous proposent... les lectrices de la presse féminine sont-elles aussi nouilles que certains ASInautes le croient ?
La presse féminine est-elle plus atteinte que la presse médicale, auto, psycho, enfants (liste à compléter). ?
Le sujet m'a intéressée mais la blonde ptas m'a fait de la peine,un mec d'Auto Magazine ou Guiitare Mag aurait donné un éclairage analogue mais moins sexiste.

lPS Je lis AUSS Voici, rapport que mon gagne-pain me donne envie de lire de l'ultra-light dans le RER !
Comme souvent : une émission TRES intéressante, et en même temps, qui me laisse un peu sur ma faim, un peu frustré, l'impression que le sujet n'a pas été tout à fait abordé avec les bons angles.
Quelques critiques, donc :
D'abord, 2 mecs contre 2 nanas : ça choque, c'est maladroit. Sans vouloir faire du féminisme primaire... puisque DS avoue lui-même qu'il ne lit pas souvent ces magazines. Le contre-point de Judith, par exemple, aurait été intéressant. Au final, il nous manque un point de vue essentiel : celui de la lectrice. C'est mon deuxième point : est-ce que les lectrices de ces magazines sont finalement aussi dupes que l'émission le laisse penser ? Ecoutons un peu mieux la rédac'chef de DS - caricaturale par moment, il est vrai : finalement, la presse mag féminine ne serait-elle pas une forme de nouvel objet éditorial, entre pub et publi-information, et non pas entre pub et Journalisme (avec un grand J, pour marquer mon propos) ? Car après tout, Anne de La Forest assume complètement son positionnement ("on veut du rêve"). Elle ne nous dit pas que ce qui l'éclate, ce sont les quelques pages d'articles de fond. On aurait pu s'attendre à ce qu'elle cherche à nous convaincre qu'elle était dans une forme de compromis. Or, pas du tout, on voit bien qu'elle s'en contrefout, des articles de fond, et je parie qu'il disparaitront bientôt de ces revues, forme d'alibi journalistique historique aujourd'hui complètement désuet - d'ailleurs l'approche historique de l'ex du figaro Madame est pour moi le passage le plus intéressant.
Il aurait donc fallu, selon moi, pousser le bouchon un peu plus loin, et faire tomber les masques. Par exemple, il suffisait de compter, en moyenne sur les principaux titres, la part des articles consacrés à des sujets non commerciaux.
La problématique abordée - connivence journaliste/annonceur est pour moi largement dépassée. Car ces magazines ne sont pas des journaux, ne délivrent pas d'information - ou très peu - mais sont plutôt des revues commerciales améliorées. Ce n'est pas un scoop, et il faudrait juste pouvoir mesurer aujourd'hui si les lectrices de ces mag croient - encore - lire un journal de presse. Ce que je ne crois pas.
On peut aussi voir l'émission de Faites passer l'info en intégralité sur le site de Canal:

http://faitespasserlinfo.blog.canal-plus.com/archive/2008/04/22/beaute-cosmetiques-et-poudre-aux-yeux1.html#para1


Merci de dénoncer l'alliance des produits pharmaceutiques et des magazines féminins qui aimeraient faire croire aux femmes que l'on peut arrêter le temps grâce à une crème de jour...
C’est la même chose en mode, les rédactrices sont obligées de shooter certaines marques dans leurs series uniquement parce que c'est un annonceur. Par exemple les plus gros magazines doivent shooter une certaine proportion de Versace et de D&G même si ils trouvent que Hermès ou Balenciaga seraient plus chic, dans les magazine plus grands publics les rédactrices se retrouvent obligées de shooter Etam, Gérard Darel ou H&M quand souvent elles préfèreraient Vanessa Bruno, Isabelle Marant ou Chloe.
En conséquence les vêtements qui sont en couvertures sont toujours les plus gros annonceurs du magazine.
Je sais enfin pourquoi je n'ai jamais acheté cette presse ! Je suis brune !
Merci @si
Au début, on a l'impression que c'est le magazine qui fait vivre les
marques (Mme "rupture de stock" le laisse entendre...) et on se
demande quel est ce curieux phénomène qui inverse l'interdépendance
pour qu'on en arrive à "les marques qui font vivre mon magazine".
La presse avait les moyens de se protéger de cette bascule et d'équilibrer
les rapports, de faire valoir l'importance de garder sa crédibilité, et pas
seulement une vague apparence de crédibilité, pour garder une influence
sur le lectorat. C'est sûr que les produits de beauté ne sont pas propices
à réveiller une lutte acharnée pour la crédibilité. C'est comme si on se plaignait
que les horoscopes ne sont pas cohérents entre eux, la belle affaire. Pour débattre
de la crédibilité de la presse, il y a mieux, non?...J'ai du mal à imaginer un
lectorat qui y croit sincérement dur comme fer aux conseils-beauté.
Une presse est vendue à ses annonceurs (c'est clairement apparent)
par appat du gain, même si maintenant elle veut faire croire
qu'elle n'avait pas le choix pour sauver sa peau. Est-ce que c'est
plus grave ou moins grave que de s'être vendue aux grands groupes
économiques? Est-ce que la première compromission envers les
annonceurs publicitaires est avant-coureur de la deuxième?
Ou est-ce le moyen de l'éviter, comme le suggère Mme "DS",
titre indépendant (waouh!)? Ou est-ce que c'est d'être vendue à des
grands groupes qui conduit à cette inter-pénétration pub/article?
Bonjour,

Sur l'indépendance,est-ce vraiment étonnant ? C'est la même chose pour l'automobile, les jeux vidéo ... Dans les jeux vidéo on vire même les journalistes ayant fait une mauvaise critique d'un annonceur (chez Gamespot). Je dis ça parce j'y connais rien en presse féminine, juste en jv :o)

Bref, que ces magazines marchent de cette façon,pourquoi pas.Le vrai problème c'est qu'à aucun moment on prévient le/la lecteur/rice qu'il/elle lit ni plus ni moins qu'un catalogue. Certes les journalistes se défendent en mettant en avant leur travail sur certains articles & dossiers. Mais on reste dans le mélange des genre, elles ne font que donner un cachet sérieux à de la pub déguisée, intentionellement ou non (genre on embauche D.Abiker faire un papier).

Concenant l'émission, toujours aussi bien menée par DS, continuez !
Quelque perles relevées dans l'émission :
L'ancienne rédac-chef de Madame Figaro qui crache dans la soupe - une fois parvenue à l'âge de la retraite - mais qui, face aux accusations de corruption de la presse magazine, laisse échapper quand même quelques nostalgiques : "Oh, un petit bouquet de temps en temps..." (sic, juste après le récit des Limousine de parfumeurs qui baladent les "journalistes"...)
L'argument qui tue (i.e., le nerf de la guerre) : "Mal payée" par son magazine, la dame admet à demi-mots que les cadeaux des marques équilibraient un peu sa situation financière et qu'après tout, elle le valait bien. En conclusion, l'élégante garde une vision "attendrie" de ce mileu très "proustien" (où il y a quand même, "au début, une grande sincérité").
La rédac-chef de DS au journaliste de Canal + : "Attention à ce quon dit, parce qu'après, il y a des gens qui se font taper sur les doigts". Aïe ! "C'est pas bien de faire ça"...

Merci pour ce sujet. Vous pouvez d'ores et déjà le prolonger, si le coeur vous en dit, par un petit coup d'oeil sur les blogs, ce formidable espace d'expression libre qui commence à se faire noyauter par les marques comme tous les autres médias (ou presque) : billets sponsorisés - annoncés en tant que tels ou non -, bandeaux publicitaires intrusifs et autres invitations tous frais payés dans des spas z'et des boutiques de macarons...
Et puis pensons déjà à demain : Quel sera le prochain média (éphémèrement) à l'abri de toute corruption publicitaire ?
Visiblement, les @sinautes sont peu friands de presse féminine.

Mince alors ! Vous passez tous à côté des excellentes chroniques de David Abiker dans Marie-Claire !

;)
Peut-être s'arrêter de s'étonner :)

La presse Féminine est conditionné comme plein d'autre magazines, il ne sont pas la pour informer il sont la pour vendre du rêve :)

Et les journaux informatifs, ont les payent cher et sans PUB :)
très décevant : des questions très basiques n'ont pas été posées :
- comment procédez-vous pour tester les produits ? Quand on sait ce qu'exige comme moyens la réalisation d'un véritable test (il suffit de demander à Que Choisir ou à 60 millions), on peut en conclure facilement que c'est du bidonnage
- pourquoi avoir fait la distinction avec la santé publique et avoir laissé dire qu'il s'agit de sujets légers (ce thème a juste été effleuré à la fin de l'émission). Certains produits causent des ravages sur le long terme : il suffisait par exemple d'évoquer le paraben et ses dérivés : la relation avec les cancers est établie : mourrez en paix braves gens et évadez-vous en lisant la presse féminine.
C'est d'ailleurs ce que nous invite à faire D Schneidermann en fin d'émission : un grand moment !
J'ai trouvé le dossier intéressant mais un peu léger.

Au final, on n'est pas vraiment sorti du "tous (en l'occurence toutes) pourris" concernant les journalistes de la presse féminine.

Est ce que l'une des raisons du rapport de force entre les annonceurs et les journalistes ne vient pas du fait que la pub fait plus vivre un magazine que les lecteurs qui l'achètent?
Et j'ai une vraie question : comment peut on faire un magazine en ne faisant payer qu'1 euro au lecteur tout en lui garantissant que l'on est indépendant?
la question est: pourquoi la rédactrice de DS à accepter l'invitation? pour faire connaitre son magazine? mais par contre comme elle était la seule courageuse avoir répondu oui,à
obliger Daniel S. d'être plus soft vis à vis de cette "nunuche"? d'ailleurs on sent des fois qu' il est mal à l'aise surtout quand elle répète "je suis femme quoi" mais enfin c,'est une émission de détente,que du bonheur quoi
Moi, quand je vois tout ça, ça me donne envie d'être laid(e)...mais peut-être le suis-je déjà !
Anne de La Forest est la seule rédactrice en chef de presse féminine en activité à avoir accepté l'invitation d'@SI et c'est tant mieux. Cette femme décrédibilise en effet à elle seule tout le secteur grâce à ses mimiques de jeune fille pré-pubère et ses arguments chocs du genre "faut arrêter quoi", "j'suis désolé quoi" ou encore, je ne m'en lasse pas, le merveilleux "je suis une femme quoi". Il est dans ces conditions totalement inutile voire contre-productif pour nos contradicteurs de l'attaquer frontalement dans la mesure où le meilleur argument réside précisément dans le flot d'inanité déversé par notre charmante "nunuche". En revanche celles qui ont décliné l'invitation d'@SI doivent s'en mordre les doigts et j'aurais donné cher pour voir la tête de certaines d'entre-elles au visionnage de cette émission. Elle ne présente d'ailleurs que peu d'intérêt dans la mesure où chaque parti en présence s'accorde peu ou prou pour reconnaître les pressions exercés par les sociétés de cosmétique sur les journaux de presse féminine, l'effet très relatif de toutes ces crèmes de beauté, et enfin le fait que la presse spécialisée et le monde de la cosmétique s'auto-alimentent en permanence dans leur intérêt commun bien compris, d'aucuns appelleraient cela de la collusion...
Chouette ! une émission intéressante sur un sujet léger avec des intervenants très différents ... et ne critiquez pas trop la journaliste de DS ... elle est venue et a défendu son travail !
Merci pour ce sujet !
Cela fait longtemps pour ma part que j'ai décidé de ne plus acheter ces magazines. J'avoue, de temps en temps, que je craque pour un ou deux quand je prends le train.

Oui, je suis d'accord, ce qui concerne la beauté/mode constitue un sujet (pour un magazine). Il y a une véritable attente de la part des consommateurs : bien sûr, c'est une consommation hédonique, mais il y a aussi des attentes bien plus précises (effet sur l'aspect de la peau, le vieillissement, etc). Et c'est là où le bat blesse. Aucun travail de journaliste sur la composition des produits. Sait on vraiment si une crème à 5 euros, à 15 ou à 100 euros sont vraiment différentes ? Sait on aussi qu'un produit à 100 euros présentant une nouvelle formule, sort sous une autre marque du groupe quelques mois ou années plus tard pour 5 ou 10 fois moins cher ?
Est il vraiment utile de gommer sa peau (et de l'abimer au passage) toutes les semaines ? De se laver les cheveux tous les jours (avec un shampoing décapant) ?
Rien de tout cela. Rien, ou si peu, sur les produits bio, beaucoup moins chers.

Heureusement que l'internet a pris un peu le relais... on peut trouver des sites d'avis sur les produits cosmétiques, certes bien encore embryonnaires, mais c'est déjà quelque chose (pour une consommatrice).
Il n'y a vraiment que dans ASI qu'on peut voir des débats pareils ! Très bon plateau.
excellente émission ! intelligente et instructive !

Je vous trouve un peu sévère avec Anne de La Forest, qui a eu le mérite de venir se défendre sur le plateau. Elle est dans une posture défensive, et en rajoute certes sur les manières de langage (quoi, etc.), mais pas de quoi la lyncher sur la place publique de @si.
J'ai trouvé ça plutôt amusant, à vrai dire, cet aplomb face aux critiques et la certitude du bienfondé de sa mission journalistique.

Après tout, il est vrai que les journaux féminins n'ont pas réellement d'autre prétention que celle de détendre son lectorat.
Ce qui m'a choqué, en plus des diverses situations déjà remontés ici, c'est que ex-Mme Figaro & Mme DS tiennent le discours "C'est finalement pas si grave, il y a des trucs plus dangeureux." (avec l'exemple de la chirurgie esthétique).
Au fond tout le monde sait ou se doute comment est fabrique la presse féminine et comment "les journalistes " sont devenus des attaches de presse pour les grands groupes de cosmétiques si promoteurs de budget pubicitaire, mais la question pourquoi une seule émission en parle ? pourquoi ce silence assourdissant des grand médias sur cette situation ? a part un numéro speclal du "canard enchaine " rien !! et pourquoi si peu de reprise de cette émission ??
Allons plus loin n 'y a t il pas le même phénomène dans la presse automobile ou sur les meubles, et même dans la presse littéraire et musicale ....
Ces deux dames vont me faire pleurer! 10 déjeunés ,cocktails ,diners, goutés...par jour + écrire des articles après avoir analysé, testés tous ces produits,..c'est trop, vraiment !
Bonjour,

Encore une bonne émission sur un sujet assez inatendu.

Très intéressant témoignage de l’ancienne rédac-chef du Figaro Madame, qui nous parle plusieurs fois des années 80. Tiens ?! Mais que s’est-il donc passé à la fin des années 80 et qui nous empêcherait de connaître la vérité vraie, puisque c’est de cela dont il s’agit.

Une idée ?
Cela a déjà été dit, mais je voudrais le répéter quand même. L'image des femmes que prétend véhiculer la journaliste de DS est une véritable insulte (comme si 68 n'était jamais passé par là ...). Je suis une femme, et visiblement je n'ai pas les mêmes rêves, la presse féminine me ferait plutôt gerber. Même dans la salle d'attente d'un cabinet médical, je préfère emmener mon bouquin. Les féministes ont trop souvent eu l'image (parfois justifiée) d'hystériques extrémistes, mais ce genre de propos montre clairement que le combat est loin d'être gagné. J'aurais même tendance à penser qu'on a plutôt régressé ...

Comme ça a été dit aussi, m'étonnerait que le public d'ASI soit le même que celui des magazines féminins. Saluons tout de même le courage de cette gentille "journaliste" d'avoir accepté l'invitation.

A part ça, mon usine à rêves fonctionne très bien merci !
Chui pas sûre d'être une femm euh, il y a bien longtemps que je n'achète plus la presse magazin euh,
et je m'en félicit euh quoi ...

J'ai une bonne adresse de produits bio et équitables sur le web euh .... pas trop cher euh, je connais la personne qui a créé sa petite entreprise depuis 2 ans et demi et elle marche ! aucun paraben et autre saloperies dans ces produits.

Mon généraliste que j'apprécie par ailleurs met à la diposition des patients dans sa salle d'attente, des petits dépliants : l'obésité, les yeux, le cancer, la dyslexie, le strasbisme, etc .... intéressants a priori, mais le dernier feuillet, c'est de la pub ... ouais voilà quoi !
Heureux de me sentir normal, je constate que je ne suis pas le seul à trouver la prosodie d'Anne de la Forest agaçante...
Quant à sa rhétorique "du rêve plutôt que de la déontologie journalistique", mouais... très peu convaincant.
Jean-Baptiste Rivoire de "Faites passer l'info" a raison.
C'est E-XAC-TE-MENT la même chose avec la presse médicale et les médecins, sauf qu'il s'agit de médicaments, avec les conséquences en plus sur la santé des populations et le coût de la santé.
Dr Philippe FOUCRAS, président du Formindep
http://www.formindep.org
Un débat sur les magasines de "mode": c'est amusant car, à en lire ce forum, je ne pense pas que les lectrices ( et lecteurs ,,) de ces magasines soient bien représentés chez les abonnés d'ASI. Le discourt des journalistes semble donc abérrant à beaucoup d'entre nous.
Pour autant, j'aurais aimé entendre plus longuement la journaliste de DS qui semblait souvent sur le point de s'exprimer sans aller jusqu'au bout.
Je crois que le métier de journaliste est perçu de 2 façons différentes.
1- Façon Daniel. Tenter de décoder le monde qui nous entoure à la recherhce de "la vérité". Comment est-on manipuler par l'image, par l'ommission de certaines informations qui rendent le traitement d'un sujet tronqué, par la présentation même de l'info, la vérification des témoignanges.....
2- Façon Journaliste cosmétique. Présenter ce qui est nouveau pour éviter de longues visites chez les éthéticiens ( ou magasin de beauté comme disait ma grand mère !) et faire ainsi gagner du temps aux lectrices. Relayer le discourt des fabricants ...La critique, la polémique n'est pas pour ce journalisme-là. Et je ne pense pas que les lectrices ( lecteurs ??) de magasine de mode en soient vraiment friands. Elles (ils ?) s'en foutent. Elles veulent simplement "savoir si, par hasard, elles ne seraient pas les femmes du 21° siècle", comme dirait Audiard.

La question finalement était peut être : Qu'est-ce que le journalisme. La presse, on comprend. Mais journalisme ?
J'aurais aimé que madame DS s'exprime sur le sujet.

Corrolaire: pour être poiluE, ridéE, toute blanCHE et pas coifféE à la mode, il faut avoir un sacré caractère, une indépendance et une confiance en soi qui n'est pas donnée à tout le monde.
Les émissions " je change de personnalité" avec re-looking ( fringues, coiffure) et Chirurgie esthétique ( Gros sein, grosses lèvres) : ça fait de l'audience.
Faite la même éission " je change de personnalité" avec lecture de Rousseau et Voltaire : ça fait pas d'audience.

Conclusion: abonnés d'ASI, vous êtes, soit particuliers, soit mal représentés dans les média.

Bises à Tous.
Chouette émission : mention spéciale à Anne de La Forest, archétype de la parisienne de l'avis de moi (homme) et de ma tendre chère et douce (femme) qui fut un temps abonné à ISA!!!!!!. C'est ahurissant, mais je pense que tout ces magazines pseudo gratuits, ont encore un bel avenir devant eux, comme ceux du "métro", les JT...
La preuve par 9, c'est ASI qui n'a que 40000 abonnés et pas 65 000 000.
C'est vrai, se poser des questions, c'est anxiogène, parce qu'il faut trouver des réponses, et des fois on en a pas!
Alors que je peux vous confirmer, que lire ISA, c'est pas du tout stressant. C'est comme se mettre en veille...

Edit : pas d'insultes SVP - modification dans la première phrase.
La rédactrice de DS le dit elle même "on parle de ce qui sort ,c'est de la conso, moi je suis une femme, donc consommer des produits de beauté ça m'intéresse"...
Comme toute femme je m'intéresse à la beauté mais j'essaie de ne surtout pas lire la presse féminine que je considère comme un véritable encouragement permanent à acheter n'importe quoi et surtout "tout ce qui vient de sortir"...
Une industrie de Vente du Rêve d'aujourd'hui : l'envie d'être une consommatrice parfaite... Super horizon pour une femme.

A partir de là il faut définitivement enterrer l'idée d'une presse féminine d'information et pourtant il y en aurait des informations à faire passer autour de ce monde de "rêve" qui devient facilement cauchemar...
Des informations par exemple sur le monde de la cosmétique utilisant la plupart du temps des produits cancérigènes ou dangereux ou polluants, mettant en avant des arguments de vente toujours "limites", proposant des produits construits sur 0.05 % d'extraits naturels, testant ces produits de façon odieuse et contre-nature....
Il y en aurait, hélas, des informations à faire passer!!!!

Je ne comprends pas que Daniel n'ait pas posé de questions à miss DS "je consomme parce que je suis une femme" concernant le livre de Rita Stiens La Vérité sur les Cosmétiques livre essentiel pour toutes les femmes qui veulent se préoccuper de leur corps sans consommer n'importe comment.....

L'idée que consommer certains produits ou non puisse être une question de santé, d'environnement, ou d'éthique n'a visiblement jamais empêché miss DS de continuer à rëver.....
La presse feminine vit de la pub des marchands de cosmétique et ... réciproquement. Il ne peut y avoir d'indépendance dans ces conditions. Parler d'articles de fond, d'enquetes, d'interview fait doucement rigoler. Que cette presse s'assume pour ce qu'elle est : un catalogue qui fait rever ses lectrices, ce qui est respectable, mais qu'elle ne prétende pas faire du journalisme.
Selon madame DS je ne sais pas si je devrais me définir comme femme étant donnée que je ne m'occupe pas de mon "Bien-être" en me badigeonnant de crème ou en consommant jusqu'à ce que mon 2 pièces devienne un vide-grenier.
Née dans les années 80 j'ai grandi avec Jeune et Jolies puis on passe à DS ou autres pour me retrouver à la fin dans Femme actuelle avec un petit détour à enfant magazine. Je suis clairement le public visée. Mais lorsque j'en achète avec les meilleurs intentions, je me retrouve dans un état de limite mal-être. Tout simplement parce que si on suit leurs conseils on se retrouve à se dire qu'il faut vite que je m'achète la dernière crème anti-ride à 20 ans car je vais ressembler à un laideron à 30; qu'il faut bronzer avant d'aller en vacance. Et j'en passe.
Au bout du compte je viens de m'acheter un magazine qui me culpabilise de ne pas mettre ma paye dans des produits que seront dépassés le mois prochain.
Je veux bien qu'ils existent mais il faudrait qu'ils changent de nom tel que l'Oréal magazine, Tampax hebdo et qu'ils arrêtent de se revendiquer du terme de "presse féminine". La beauté n'est pas la première préoccupation des femmes. Ces magazines façonnent l'image de la femme pour ressembler à madame DS qui "n'aime pas dire du mal de grand groupe de cosmétique" qui par ailleurs se font un bénéfice net de 2,65 milliards d'euros en 2007 pour l'Oréal.
Les femmes se sont battues durant plus d'une centaine d'années pour que quelques temps après on véhicule une image d'elles d'un corps sans cerveau. Merci. Cette position est insultante. Le pire dans tout cela c'est qu'il n'y a aucune autre alternative si l'on veut lire une presse spécialisée.
Parole d'une citadine active travaillant dans la mode.
Selon madame DS je ne sais pas si je devrais me définir comme femme étant donnée que je ne m'occupe pas de mon "Bien-être" en me badigeonnant de crème ou en consommant jusqu'à ce que mon 2 pièces devienne un vide-grenier.
Née dans les années 80 j'ai grandi avec Jeune et Jolies puis on passe à DS ou autres pour me retrouver à la fin dans Femme actuelle avec un petit détour à enfant magazine. Je suis clairement le public visée. Mais lorsque j'en achète avec les meilleurs intentions, je me retrouve dans un état de limite mal-être. Tout simplement parce que si on suit leurs conseils on se retrouve à se dire qu'il faut vite que je m'achète la dernière crème anti-ride à 20 ans car je vais ressembler à un laideron à 30; qu'il faut bronzer avant d'aller en vacance. Et j'en passe.
Au bout du compte je viens de m'acheter un magazine qui me culpabilise de ne pas mettre ma paye dans des produits que seront dépassée le mois prochain.
Je veux bien qu'ils existent mais il faudrait qu'ils changent de nom tel que l'Oréal magazine, Tampax hebdo et qu'ils arrêtent de se revendiquer du terme de "presse féminine". La beauté n'est pas la première préoccupation des femmes. Ces magazines façonnent l'image de la femme pour ressembler à madame DS qui "n'aime pas dire du mal de grand groupe de cosmétique" qui par ailleurs se font un bénéfice net de 2,65 milliards d'euros en 2007 pour l'Oréal.
Les femmes se sont battues durant plus d'une centaine d'années pour que quelques temps après on véhicule une image d'elles d'un corps sans cerveau. Merci. Cette position est insultante. Le pire dans tout cela c'est qu'il n'y a aucune autre alternative si l'on veut lire une presse spécialisée.
Anne de La Forest elle est bien dans son époque...
C'est un peu comme les débats sur Sarkozy ce genre d'émission: on est fasciné par la mauvaise foi ambiante, les médias complices d'un système et le dénie des conséquences par les acteurs qui y trouvent un intérêt.
Et toujours cette façon de faire de ceux qui s'en lavent les mains: "j'assume" martelé, et les contradictions qui s'enchaînent derrière.
Continuez à nous frustrer dans notre désarrois, ASI pour un public de masos conquis. :p
.. quelle idée d'acheter des magazines de publicités ! Vous parlez de journalisme..
même ceux qui y travaillent reconnaissent ne pas pouvoir exercer leur métier en liberté, et sont obligés de flatter en permanence l'encolure des marques.
Le décryptage était facile, là quand même : tout est dans le titre de l'émission !
Il faudrait quand même mettre des autocollants "STOP-PUB" dans les salles d'attente et dans les rayons des magazines.
Déjà on trouverait bien plus facilement ce que l'on cherche...
On peut décrire un état de la presse féminine aujourd'hui, mais c'est le résultat d'un processus de plusieurs années, qu'on voit malheureusement se reproduire dans de nombreux titres hors presse féminine.
Quand les articles (le "rédactionnel"...) passent à gauche, quand les photos de mauvaise qualité ressemblent de plus en plus à des timbres-poste, quand la publicité avec ses photos qui se veulent prestigieuses envahit inexorablement une part de plus en plus importante (de 50 à 60, 70, 80 % ...), et puis, le rédactionnel lui-même devient suspect.
Résultat : perte de confiance dans cette presse. Pour moi, c'est de la presse de salle d'attente, chez le médecin, le dentiste ou le coiffeur. Pourquoi payer pour acheter de la pub ? Pourquoi contribuer à la déforestation par ces tonnes de papiers inutiles ? Pourquoi ce travail , ces compétences, cette créativité gaspillés dans la pub ?
Les marques font vivre un magazine et non le rédactionnel. C'est ça qui ne va vraiment pas.
Débat de très bonne facture ! Très bien. On apprend pas mal de choses bien structurées. Trois intervenants extrêmement bien choisis. La "journaliste" de DS s'est bien défendue, compte tenu de ce qu'elle avait à défendre, une pratique très répandue et très contestable mais qui n'a jamais empêché de vendre les revues féminines. Alors !!!!!!

Un DS désarçonné par la journaliste de DS qui visiblement n'a pas les mêmes valeurs que lui et les défend avec aplomb.
Une autre intervenante qui a retracé l'historique et explique pourquoi elle s'est retirée du jeu.
Et le journaliste de Canal + qui connaissait bien son sujet.

Je fais un cauchemar quelquefois. Je suis tombée à pieds joints dans une école de journalistes actuelle. C'est l'horreur ! Je n'arrive pas à sortir.
Les fantômes de Pascal Sevran et de JP Elkabbach me retiennent de leurs doigts acérés.
Et quelqu'un beugle au fond ! Le marché ! Le marché !
Et une petite voix flûtée et agréable dans cet univers de brutes me dit : la déontologie ! La déontologie !

Je me demande parfois si je me réveille vraiment de ce cauchemar.
Voilà une émission amusante (les indignations de la pathétique rédactrice de DS étaient très drôles) et sidérante à la fois (ça leur paraît tout à fait normal d'être instrumentalisé par les marques !!)
très bonne émission, au moins la stratègie de ces magasines est explicite.

continuez

F
Moi ca ne me fait pas rêver toutes ses conneries .
Les cosmétiques l'art de faire fumer la CB pour de
l'illusion éphèmére !!!
L'humanité a fait un grand pas vers le néant n'est ce pas ??
Quand à l'hystérique blonde de DS qui donne des lecons à tous le monde
en osant même faire du racisme anti gros et qui prétend ne pas profiter des
cadeaux , j'ai failli mourir de rire !!!
Et en plus il faudrait qu'on la pleigne cette pauvre petite à faire des papiers
toute la journée en évitant de se goinfrer de petits fours et de champagne
à gogo !!
C'est très "Bling Bling" ca aussi !!!
Du rêve il faut passer à la réalité et la réalité ce jour c'est de pouvoir , pour
de plus en plus de nos concitoyens , vivre et se nourrir avec dignité .
On est bien loin de tout ce délire de petite bourgeoise du XVI em qui
ne pense qu'a dépenser le pognon dans tous ce tas de conneries qui
en fin de compte n'a aucune nécessité absolue !!!
Bravo Daniel !!

edit : pas d'insultes SVP
Cette émission m'a beaucoup amusé ! La rédactrice de DS était une véritable caricature. Heureusement que E.Levy n'était pas présente sur le plateau, nous aurions eu droit un spectacle d'une violence inouie...désolé sais pas comment mettre les 2 points sur le i.
Elle a cependant eu le courage -ou l'inconscience- de venir. Cela atténue la déception d'entendre la façon dont elle imagine les femmes et leurs rêves.
Je crois que son témoignage est intéressant notament parce qu'elle n'a apparament rien connu d'autre que ce mode de fonctionnement qui lui paraît tout à fait normal.
Qu'en sera t il lorsque tous les journalistes auront été élevés 100% au biberon pub ? Lorsque tous n'auront connu que les gratuits ou les journaux payés presque exclusivement par les annonceurs ?
Cet exemple de la presse féminine annonce il ce que sera demain l'essentiel de la presse en général ?

Dommage de n'avoir pas plus élargi à d'autres journaux et médias, dommage aussi de n'avoir pas plus creusé du côté de la pub "déguisée" qui se développe sous de multiples formes plus "élaborées".

Je note qu'il reste un segment à prendre parmi les 500 titres de la presse fémininine, celui du seul magazine sans pub et donc libre.
Bonne émission. Pour une fois qu'il y a deux DS sur le plateau :D Plus sérieusement, je trouve que c'était une très bonne émission qui méritait une heure de plus, et ça me donne vraiment envie de voir les émissions trimestrielles de c+ du coup.

Juste un petit truc mais je vais envoyer ça directement au wm : sous IE 7 version 64 bits, on ne peut pas regarder les émissions... non je déconne ^^ c'est normal qu'on ne puisse pas voir : adobe n'a pas encore franchi le pas. Bon pour l'émission entière non découpée, le souci est qu'on ne peut pas mettre en plein écran... c'est dommage.
Je suis plutôt mitigé sur cette émission. Par exemple, je me pose quand même une question à laquelle je n'ai pas la réponse et qu'@si n'a pas vraiment contribué à élucider: comment la presse féminine peut-elle continuer à bien vendre alors qu'elle fait montre de tant de servilité vis-à-vis des publicitaires? La réponse (mal défendue sur le plateau, mais défendable au fond) de la journaliste de DS était de dire: on vend du rêve, de la distraction plus qu'on informe réellement.. Je trouve que ça aurait mérité quelques approfondissements: fait-on encore du journalisme quand on propose du rêve?... D'une certaine façon je suis tout aussi perplexe à expliquer les succès de la presse pipole (surtout que je ne connais souvent même pas la moitié des personnes citées dans leurs couvertures affichées sur les kiosques à journaux).

C'est comme si d'une certaine façon il y avait deux problématiques que le plateau n'a pas réussi à concilier: 1. l'asservissement aux pressions publicitaires et 2. En filigrane, l'image de la femme que véhiculent ces magazines. Pour l'asservissement aux pressions publicitaires, je trouve que c'est faire un faux procès à la presse féminine, puisque comme le démontre l'article de Gilles Klein, la presse magazine plus "sérieuse" est touchée par le même phénomène. Quant à l'image féminine qu'arborent ces magazines, relire Barthes (Mythologies) aurait peut-être permis un arrêt sur image plus précis, en analysant que derrière une gamme gigantesque de magazines, il y des choix rédactionnels différents... je pense de mémoire à la comparaison par Barthes des fiches-cuisines d'Elle et de celles de Madame Figaro, où l'on comprenait par les plats proposés qu'Elle visait la petite classe moyenne et le Figaro une classe plus aisée.

Hurluberlu
Depuis 2 émissions je n'arrive plus à regarder la vidéo regroupant tous les actes !
j'ai trouvé un produit miracle moi aussi : la molette du volume de l'ordinateur, qu'on peut baisser à volonté sur les interjections ahuries de Mme de Lalala..... J'avais cette chance, vous ne l'aviez pas, merci d'avoir réussi à rester courtois, ce fut un exercice honorable. Ouah!
par contre, grosse déception de ne pas pouvoir regarder le magazine de canal+ sans être abonné........ qui se dévoue pour le mettre sur dailymotion??
Quelle dinde prétentieuse. Bel exemple du crétinisme suffisant.
Formidable émission

J'aime @si

A +
Virer cette pauvre fille de chez Yves Rocher, alors qu'elle n'a qu'une "non-réponse" honnête, à une question aussi pertinente que cruciale ("Y'a du chimique dans votre Bio, M'dame!").
Savoir reconnaitre, avec humour, que l'on ne peut pas répondre du Tac-au-Tac à cette question: Voilà une commerciale franche.
C.Q.F.D., Cette grande marque, qui base sa politique commerciale sur la proximité/l'accessibilité de la cliente Madame tout-le-monde ..... Les choses sont clair maintenant .... le voile est tombé!
Excellent rien à dire !

J'aimerais plus d'émissions comme ça : sur le fonctionnement des médias eux mêmes et moins sur les sujets d'actualité dans l'air du temps.
Tout simplement, quand est-ce que les journalistes vont accepter de dire qu'ils sont les seuls récipiendaires des fameux "services de presse" ? Ici on parle de produits de beauté, mais moi qui ai travaillé dans une maison de disques, je me souviens du nombre de CDs commandés à notre stock usine sur un compte spécial et théoriquement non revendables, envoyés à des journalistes de la presse spécialisée.
Allez vous promener dans n'importe quel bureau de chef de rubrique (radio, télé ou journal) et vous verrez comment ils croulent sous les services de presse, invitation aux premières de cinéma, DVD, CD, bouquins etc. Certains les gardent dans leurs placards et d'autres généreusement font une fois par mois des "bourses aux livres" convoquant tous les stagiaires et autres employés pour qu'ils se servent. Certe l'enjeu économique est moindre quand il s'agit de produits culturels, mais voyez un peu les rangs de certaines salles de spectacle vides le vendredi soir parce que la place offerte une veille de week-end n'a pas été utilisée... Les attachées de presse offrent des places au journaliste qu'elles auront appelé ou le journaliste appelera l'attachée de presse pour avoir des invitations. Vous n'entendrez aucun journaliste se vanter d'occuper gratuitement des corbeilles au premier rang au Théâtre des Champs Elysés (prix public 295 euros). C'est leur travail disent-ils comme nos amies de la presse féminine. Donc ne nous bloquons pas uniquement sur les produits de beauté mais élargissons le débat.
bravo DS, après le sujet facile et racoleur de la dernière emission vous savez montrer votre indépendance (par rapport à la pression de l'audience) en adordant le sujet facile dont personne n'a rien à battre....mais c'est pas grave, l'important c'est de savoir que vous allez continuer à indexer les jtés, quel soulagement, keep up the good work!!!
je voulais écrire cette phrase juste pour le plaisir, je n'avais pas vu qu'elle était devenu le titre de l'émission:
"Je n'ai pas intérêt à faire du mal aux marques qui font vivre mon magazine". On ne s'en lasse pas, dit avec un tel pragmatisme, quoi...

rien à dire mes prédécesseurs l'ont dit
c'est l'émission la plus comique d'asi, vraiment...
enfin, si j'étais une femme ça m eferait moyennement rire... d'ailleurs, même sans l'être, ça me fait un peu mal...

juste une question: tester TOUTES les crèmes données par les laboratoires pharmaceutiques, ça finit pas par donner des boutons???? à moins de ne tester qu eles bonnes. Mais alors à quoi il sert le test????
autre jolie phrase: "les produits qui ne sont pas bons, on n'en parle pas"... les petits - dans tous les domaines, meurent de ça - parce que ne pas parler de quelque chose, c'est le nier... il est évident qu'il existe de bons produits dont on ne parle pas, comme de bons livres, de bon films, non pas parcequ'ils ne sont pas bons, mais parce qu'ils ne sont pas défendus par des communicants...

en revanche, sur la question des "cadeaux", les journalistes du magazine littéraire, je suppose qu'on leur envoie des bouquins gratos, les disques gratos pour les journalistes des inrocks, non? Très sincèrement, si quelqu'un a la réponse, merci de m'informer, ça me semble intéressant... merci

Pascal
juste pour répondre que oui, les journalistes littéraires reçoivent les livres gratuitement, les journalistes musicaux les cd, etcetera
c'st bien normal pour qu'ils puissent exercer leur métier, si le journal choisissait lui les livres que le journaliste doit lire (sous prétexte de budgetisation, le journal serait alors le décideur de ce que le journaliste doit lire), ce serait encore plus injuste. Là aujourd'hui, n'importe qui est libre d'envoyer un bouquin à l'appréciation de tel ou tel journal. Et pour les cd, c'est ainsi que de touts petits groupes arrivent parfois à avoir des papiers dans de gros journaux, alors c'est bien !
ce qui n'est pas normal c'est la pression de l'annonceur publicitaire (les grosses boites de production ou maisons d'édition par exemple) qui dit si tu me fais pas un article sur 40% des cd ou des libres que je t'ai envoyé, je vais moins mettre de pubs dans ton magazine
Bonsoir à tous

Quelle image de la femme! Quel discours sur la femme! C'est justement ce discours sur la femme qu'il faut analyser. Tout d'abord, si l'on suit l'argumentation de la journaliste du magazine DS (de société, je crois), être une femme, c'est être jolie et mince, maquillée, parfumée, crémée, botoxée, décolorée, manucurée: c'est donc être dans le rêve et dans l'univers de la beauté. Elle doit donc répondre à un impératif quotidien : consommer des produits de cosmétiques pour améliorer le quotidien (je passe sur les nombreux: je suis désolée et autres ouais, qui sont loin d'être féminins). Selon cette journaliste, les femmes sont du côté de la beauté, du léger, du superficiel, de la consommation facile. La femme du XXIème siècle passerai donc son temps à prendre soin de son corps, ce qui signifie prendre soin d'elle-même (des pieds à la tête); Bien entendu, cette femme belle (jolie) est féminine. Elle serait bénie des déesses de la beauté et du mariage (Héra,Aphrodite, Diane...). C'est donc un gage de bonheur qui est remplacée dans son discours par le bien-être. La femme doit rechercher non plus le bonheur mais le bien-être. Certainement, qu'une fois parvenue à la béatitude du bien-être, elle ne peut être qu 'heureuse, aimée, désirée et surtout en bonne santé.

A l'inverse, une femme qui dédaigne ces produits cosmétiques tant vantés dans ces magazines "féminins" , qui ne serait pas mince, jolie, ne serait donc pas une femme. Elle ne serait pas féminine. Vous rendez-vous compte des implications de ce discours?. Le journaliste de C+ a raison de comparer les discours des magazines féminins à un discours totalitaire sur la femme et sur les hommes.

Cette journaliste (très blonde et chanceuse puisque tous les produits fonctionnent sur elle) aurait dû lire des ouvrages sur le genre en Histoire (ou gender history) , dont les travaux anglo-saxons ont beaucoup influencé la pensée de Simone de Beauvoir. "On ne naît pas femme, on le devient", écrivait Simone de Beauvoir. Ces magazines féminins nous vendent le modèle, un archétype de la femme, le même discours poussiéreux sur la femme et sur l'éternel féminin qui n'a pas changé depuis l'Antiquité.Une femme ne peut être intelligente,et cultivée, penser par elle . Elle serait donc condamnée à lire la presse féminine et à suivre leurs conseils (qui sont des obligations) sinon elle ne serait pas femme, une vraie femme.
Les propos de la rédactrice de DS démontrent, si cela était nécessaire, que la frontière est de plus en plus perméable entre le catalogue et le magazine.

Théoriquement le catalogue est fourni (gratuitement la plupart du temps) pour présenter des produits sous un angle commercial. Le magazine, lui, est vendu et présente les produits sous un angle critique.

Ce qui est aberrant c'est que les lecteurs paient pour avoir ce qui est plutôt un catalogue qu'un magazine. Quand on voit dans le reportage la page de "rédactionnel" à côté de la publicité pour le sac à main on peut quand même se poser la question de la quantité d'information qui est donnée sur chaque produit : à peine plus que dans une publicité.

Transposé à Internet ce mode de fonctionnement serait l'équivalent de pages publicitaires à accès payant ! On imagine le succès de la chose...
"Mais voilà", "quoi", "Moi je suis une femme", "Je suis désolée mais", "faut arrêter, quoi".

Krrrzzzz !!!
j'aimerai savoir ce que la journaliste entend par "tester moi même les produits dont je parle dans mon magasine "et que signifie "dossiers scientifiques " sur ces produits .
C'est vraiment "pauvre petite fille riche" on va pleurer,
malheureuses "journalistes" qui ont plusieurs cocktails dans la journée et qui en plus doivent écrire....
La rédactrice en chef de DS est hallucinante ! Elle assume très bien la débilité de son travail... Devant ses idées bien arrêtées sur ce que veulent les femmes, je serais curieux de savoir ce que pense le rédacteur en chef d'un magazine de bagnoles ou mode masculine de son rapport au lecteur.
Le lecteur devient un client, et le magazine un catalogue.
« On a des pages de conso, parce qu'on aime ça, parce qu'on est des femmes... » Anne de La Forest

Heureusement que c'est pas que ça que d'être une femme sinon y aurait beaucoup de transsexuels...
"si on vous a donné envie de juger sur pièces, allez y ils sont tous en kiosques..." dixit Daniel

Merci Daniel pour cette magnifique conclusion.
Vous pourriez vous réorienter dans la pub, vous avez du potentiel je suis sûr...

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