"Je ne supporte pas le mensonge et la mauvaise foi"
En vingt ans, les critères de réussite d'une interview télé, notamment d'une interview d'un responsable politique, ont-ils changé du tout au tout ? Toute trace de sympathie, de complicité, de connivence doit-elle être bannie au bénéfice d'une frontalité implacable, ne souffrant aucune faille ? Et que ne nous dirait cette évolution, si c'était vérifié, de l'évolution des rapports entre journalistes politiques et responsables politiques ? C'est la question que nous allons poser dans le cadre de notre série d'été "Arrêt sur images, 20 ans déjà". Sur le plateau, nous avons invité deux visages emblématiques de l'interview télévisée : Arlette Chabot, journaliste politique, ancienne directrice de l'information de France 2, déjà venue à cinq reprises dans l'histoire d'Arrêt sur images et Aymeric Caron, chroniqueur dans l'émission de Laurent Ruquier, "On n'est pas couché".
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Derniers commentaires
Aymeric Caron : "c'est les politiques qui devraient nous remercier !" Pourquoi donc ? Vous avez un boulot à faire, vous devez le faire bien car VOUS êtes responsables de la qualité du débat démocratique en France et on ne peut pas dire que ce soit très brillant . Absence de sujets majeurs, enfumages divers, déformation de l'information à cause du vocabulaire inadéquat, caricatures des pauvres , etc ...
Quant à son ainée Arlette, ce fut un plaisir de l'entendre dire "je suis une professionnelle, je veux être jugée sur la manière dont je travaille, sur les questions que je pose" après l'avoir vue s'acharner à plusieurs reprises avec ses questions sur le père de l'enfant d'une ministre au prétexte que "ça intéresse les gens ". et "Je suis directrice de l'information sur une chaine publique et on me voit faire la bise à Coppé, je ne vois pas où est le problème ..."
Au secours, ASI !!!! on pourrait pas un peu relever le niveau ?? je croyais être sur un site de critique des medias .
Chiant.
Elle est au repas du siècle tous les derniers mercredis du mois,
avec nicole Notat présidente du siècle et le patronat.
une journaliste officielle de la nomenklatura des décideurs.
En fait Aymeric Caron, comme beaucoup d'intellectuels d'extrême gauche peut parfois épouser une thèse parce que tous ses amis ne la conteste pas, sans se livrer à une recherche et une analyse personnelle. Et ce soir là, la réputation de Caron, le pointilleux sur la véracité des détails et des chiffres, en a "pris un sacré coup" !
la prochaine fois mais j'espére qu'il s'agit que d'un égarement dû à la canicule !!
votre temps est précieux et j'avais pris l'habitude d'apprendre des 'choses ici !!
Il suffit de visualiser les interviews face :
- à BHL
- à Alexandre Arcady
sans oublier ses excellentes questions :
- sur les conflits d'intérêts (face à Daty, Vallaud Belkacem etc)
- sur les mensonges de Zemmour (et ses chiffres farfelus sur l'invasion de l'immmigration bien entendu d'Afrique Sub-saharienne et du Maghreb)
- sur les mensonges de Fourest (pro-Israel forcenée même si l'extrême droite est au pouvoir)
pour comprendre que la raison de son départ réside dans ces moment-là.
Demain, comme remplaçant, nous aurons le mauvais Yann Moix dont nous connaissons tous les positions anti-palestiniennes et sa fidelité de toutou à BHL.
La boucle est bouclée. Nous n'aurons plus à la TV française qu'un seul et même son de cloche. Plus personne ne regarde d'ailleurs cette TV d'ailleurs tellement les médias vivent dans leur bulle.
C'est exactement le même schéma aux Etats-Unis où Jon Stewart, qui était aux commandes depuis dix-sept ans du Daily Show (diffusé sur la chaîne Comedy Central) a quitté cette émission.
Jon Stewart avait clairement moqué la politique de propagande israélienne lors des bombardements de GAZA la martyr palestinienne.
2-Aymeric Caron n'a jamais dit officiellement que Arcady avait menti gravement, à propos de l'incident qui a eu lieu chez Ruquier. C'est Franz Olivier Gisbert qui l'a révélé ensuite. Caron s'est tu alors que cela lui portait préjudice. Pourquoi ?
Sur le faite qu'elle était en relation connu du petit milieu avec XX et de savoir si cela ne devait pas être porté plus à la connaissance du public.
Etonnant que la question ne fut pas non plus évoquée dans cette émission ;-)
Sous prétexte qu'il fait 65° à l'ombre sur ma terrasse, que je viens d'y trouver les cadavres déshydratés de trois scorpions, que mon Coca-Cola glacé, posé sur ma table de jardin, a été porté en quelques minutes à ébullition, et que dans le même temps mon sandwich s'est transformé en croque-monsieur, qu'une nuée d'étourneaux, cramés en plein vol, vient de s'abattre sur mes plants de tomates carbonisés, que mon parasol vient à l'instant de prendre feu... je devrais m'alarmer, comme disait Stéphane ?
Eh bien non, je refuse de céder à la panique.
Ras-le-bol des Cassandre du climat.
Est-ce parce que le titre parle de mensonge et de mauvaise foi ?
Je connais Arlette Chabot, puisqu'elle a hanté les étranges lucarnes avant que je cesse de les regarder.
Caron, Caron ? J'ai entendu parler des parfums Caron, d'une Christine "Kiki" Caron qui n'était pas Laure Manaudou mais qui nageait pas mal quand même. Il y a eu aussi un Stéphane Caron dans la piscine.
Mais j'ai raté Aymeric Caron, et je m'en félicite. Dans le style suffisant mais pas vraiment nécessaire, il peut postuler.
Et pour finir, je pose une question.
Qui donc supporte le mensonge et la mauvaise foi ?
Je n'ai pas trouvé d'autres portes ouvertes à enfoncer.
Sa maniere de dire "faire le boulot" est tres malin d'ailleurs car il exclue les autres pratiques.
ça aurait moins ronronné
http://www.dailymotion.com/video/x1vpzp_bise-sarkozy-chabot_news
Désolé, ça me fait rire. ;-)
Ce n'est hélas pas qu'une question d'époque télévisuelle.
Beurk.
Si le sujet est excellent (l'interview politique et ses évolutions, ici, on est au coeur du réacteur, au coeur de tous les travers potentiels et souvent effectifs de la machine médiatique), le traitement en est désespérément superficiel...
Pourtant, Asi, je te promets que ce n'est pas faute d'aimer ton travail. Pour cette émission comme pour toutes les autres depuis 3 ou 4 ans (quand on aime...), en cliquant sur "play", je suis parti avec un enthousiaste non feint. Comme d'habitude, j'étais impatient, mais ma copine m'a demandé de l'attendre pour commencer l'émission, comme souvent, parce qu'elle aussi, elle "aime beaucoup ce que vous faites".
Puis vint la première (ou une des premières) questions de Daniel, adressée à Caron : "Votre particularité, c'est que vous ne supportez pas le mensonge." Euh... Au-delà du fait que cette question n'en est pas une, au-delà aussi du fait que cette non-question soit une perche grosse comme ça pour aider Caron à montrer son excellence journalistique, eh bien, cette "question"... n'apporte rien. Rien. Pas même un début de questionnement, pas même une première piste d'exploration des mécanisme des interviews politiques, pas même une amorce d'explication d'un phénomène journalistique, non. Fort logiquement, suite à cette "question", Caron déroule sa formidable probité et sa pugnacité remarquable (et on ne lui jettera pas la pierre suite à une "question" pareille !).
Déçu mais pas bégueule, je profite de ce passage à vide pour aller me resservir un peu de mon dîner en attendant que cette déclaration d'amour d'Aymeric Caron à l'excellence journalistique de Caron Aymeric passe.
Puis, les minutes passent... et rien ne s'arrange. Les questions et remarques de Daniel me plongent dans un scepticisme sans fond. Non pas qu'elles soient toutes brosse à reluire, loin de là, mais elles sont toutes restées très superficielles pour un sujet qui se prêtait pourtant à une exploration détaillée.
Je ne prendrai qu'un exemple, à savoir la dernière intervention : Arlette Chabot fait la bise à Copé (ou l'inverse) suite à une émission sur France 2.
Suite à l'extrait télévisé, question pleine de force de Daniel : "ALORS ARLETTE, COMME ÇA ON FAIT LA BISE AUX PUISSANTS ?! CA SENT LA CONNIVENCE A PLEIN NEZ TOUT CA ! PAS JOLI, JOLI... UNE EXPLICATION ?!" (Pardon, Daniel, je sais que cette citation n'est pas tout à fait exact, mais le message était celui-là).
Alors Chabot dis que oui, que peut-être, mais bon, vous comprenez, il y a un contexte, et c'était tendu, alors un peu de chaleur avec les invités, quoi merde ! Suite à quoi Caron sort les gros sabots en expliquant que oui, c'est un problème, c'est vrai que ça montre une proximité, c'est gênant, et que oui, lui a déjà fait la bise à une personnalité politique, oui il confesse ! Et Chabot répond que ok mais bon, vous comprenez bien quand même que ça n'empêche pas de "poser une question désagréable" (là pour le coup, je me souviens de la citation exacte parce qu'elle je la trouvais stupide : il faudrait expliquer à Chabot que poser une question désagréable ce n'est pas forcément poser une question d'un intérêt journalistique évident. Quand elle pose la question à Rachida Dati de savoir qui est le père de son enfant, c'est TRES désagrable, mais sans aucun intérêt journalistique.)
Et bla bla bla...
Mais bordel, Daniel, Asi, OUI, cette bise montre qu'il y a, sinon connivence, au moins une proximité réelle entre Chabot et les élus / politiques de tous poils - surtout ceux de premier plan, ce qui est déjà prouvé depuis fort longtemps (on rappellera que, d'après Pierre Carles, Arlette va régulièrement dîner au "Dîner du Siècle", le dîner qui rassemble les grands élus, politiques, journalistes, éditocrates, économistes, etc., de la place parisienne).
Oui, mille fois oui. Et après ? Non pas que ce soit un problème, c'est un problème et pas des moindres ! Je demande "et après ?" parce que cette bise, aussi télégénique soit-elle, n'explique RIEN des mécanismes, sous-jacents ou pas, qui permettent à cette bise d'EXISTER (il faut que je fasse attention, je commence à forcer sur les majuscules et mon médecin n'aime pas ça, il dit que c'est un signe d'énervement évident et qu'il faut que je me détende).
Il aurait donc fallu aller beaucoup plus loin, par exemple en creusant dans les directions suivantes :
- Que signifie cette bise au-delà de la proximité humaine ?
- Cette bise ne symbolise-t-elle pas l'homogénéité sociale de "l'élite politico-médiatique", qui presque tous sont passés par les mêmes écoles et sont issus des mêmes familles (CSP+, très bien intégrées économiquement et politiquement) ?
- Cette homogénéité sociale, prouvée donc non discutable, n'aboutit-elle pas à une même vision du monde de la part de ces acteurs ("grands" journalistes et politiques) : pro-capitaliste, pro-Europe, anti-"extrêmes", etc. ?
- Cette homogénéité de vision politique du monde ne pose-t-elle pas un problème dans la mesure où les uns (journalistes) sont censés discuter de manière critique les propos des autres (les politiques) ?
- Comment ce regard critique de la part des journalistes peut-il réellement exister quand les visions du monde sont les mêmes ?
- En bout de chaîne, n'est-ce pas pour ça que les "grands" journalistes type Chabot ne posent, au mieux, que des "questions désagréables" et quasiment jamais des questions d'intérêt public évident ?
Voilà un extrait, un seul, sur une seule intervention de votre part, Daniel. Mais toutes seraient critiquables de la même manière (je ne le ferai néanmoins pas, je dois tout de même donner une partie du temps de ma journée à mon employeur) pour leur inexplicable superficialité. Voilà pourquoi l'émission tourne à vide : on est sur le sommet de l'iceberg, et on observe le premier mètre sous toutes les coutures sans aller explorer les 1000 mètres sous l'eau.
Dommage.
En revanche, il monopolise pas mal la parole, fait évoluer l'émission autour de lui et de ses ressentis, et pose parfois ses propres questions pour y répondre.
Sur Arlette Chabot, je n'avais que des a priori négatifs. Ils ne sont guère levés, mais on doit lui reconnaître une certaine honnêteté intellectuelle et un "courage" au fait de venir à nouveau sur arrêt sur images, en n'ayant rien à y gagner, et en se frottant à un public qui lui est plutôt hostile. Elle reste braquée sur ses positions, son but est de produire ce qui est selon elle de la "bonne" télé, sans trop embêter les invités et les spectateurs, donc plutôt people et généralités, pas trop affaires.
En revanche, les images d'archives qui montrent les mêmes en place depuis 20 ou 30 ans à la télé et dans la politique professionnelle (dont on ne sort que par la mort, apparemment, en France) continuent à m'effrayer. Bientôt l'émission sur Drucker, Elkabbach et Denisot ?
L'émission m'a paru un peu longue sans trop avancer, par contre... avec pas mal d'interruptions réciproques, malgré le fait que seules trois personnes sont sur le plateau.
Au fond, les différences entre Chabot et Caron sont assez claires : pour Chabot, le journalisme est un "métier", qu'on apprend (semble-t-il) en s'insérant dans les codes classiques ; pour Caron il s'agit plutôt d'une fonction, qui vise à faire parvenir plus de vérité aux citoyens (qui deviennent vite "les gens", ce qui n'a plus la même force dans son discours...).
Sur les relations entre journalistes et politiques, je suis surpris que nul n'envisage que le vrai problème est cette cohabitation permanente. Quand Aymeric Caron dit qu'il y a "des amitiés, des amours, des amourettes" et que c'est la vie... oui, mais entre journalistes et politiques ? Il y a bien assez d'autres individus en France. On pouvait vraiment interroger à ce moment leurs habitudes de vie, leurs formations et leurs territoires communs. Cela évitera bien des soupçons, et bien des collusions.
beaucoup de temps passé sur le people;
Arlette Chabot "est membre du club d'influence Le Siècle, un club parisien fréquenté par des membres de la « classe dirigeante » française"
( wikipédia), ah bon;
dès le début de l'émission, les 2 sont OK sur le fait que les politiques ont l'art du mensonge: la messe est dite;
disons que mr Caron a + de pugnacité pour essayer de faire cracher la vérité aux politiques: va-t-il durer ?
car dans ce monde les enmerdeurs, on en veut pas !
la proximité des politiques, "des classes dirigeantes" avec les journalistes, c'est quand même un problème;
effectivement l'humour fait passer beaucoup de choses mais l'humour c'est pas donné à tout le monde et je ne sais pas si ça se travaille;
j'aimerais quand même que les journalistes demandent + aux politiques "qu'avez-vous fait pour les français, pour la France, quel est
votre bilan ?" plutôt que "pensez-vous vous représenter ?"
malheureusement la plupart des questions des intervieweurs portent sur la forme et non pas sur le fond et les résultats;
la politique politicienne avant tout, du BRUIT, du Bruit, pas d'infos !
d'autre part cette obsession du temps ( chez Chabot et consort car les émissions auquelles elle participe sont très formattées) empêche
trop souvent d'aborder le fond d'un problème;
marrant à la fin quand Arlette Chabot parle d'une émission sous pression avec Coppé où le public bouillonnait mais nous téléspectateurs,
nous n'entendions rien de ce bouillonnement: cela aurait été peut-être intéressant de l'écouter, ce bouillonnement, non ?
Olivier
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Il semblerait que la défense idéale soit : « Vous voyez bien qu'il n'y a pas conflit d'intérêt d'untel puisqu'untel n'en a pas profité personnellement ou fait profiter autrui. »
Or c'est fallacieux. Il faut rappeler que le conflit d'intérêt est justement constitué dès lors que la moindre suspicion est possible. Le concept de conflit d'intérêt existe justement pour éviter qu'une « prise illégale d'intérêt » se produise. Ne serait-ce que parce que la prise illégale d'intérêt est extrêmement difficile à prouver. De plus, une prise illégale d'intérêt inconsciente est plausible et encore plus difficile à mettre en lumière. Oui, les personnes concernées doivent se mettre au vert d'elles-mêmes, et si elles ne le font pas, elles doivent y être encouragées. D'ailleurs, ce ne sont généralement pas des personnes dans le besoin ; leur conjoint, au pire, aura largement les moyens de suppléer à leur manque à gagner.
La démocratie souffre suffisamment de ces connivences. La locution « conflit d'intérêt » doit devenir une nouvelle alerte mentale pour les ex@minateurs d'images :
Un ou une journaliste est marié(e) à une personnalité politique : conflit d'intérêt.
Un médecin de l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de Santé qui travaille pour un ou des laboratoire(s) privés : conflit d'intérêt.
Un ex-ministre qui devient (sans examen) avocat : ...soupçon puissance 10.
Etc.
Les 5 dernières minutes sont géniales à ce propos : je suis complètement d'accord avec M. Caron.
Très bonne émission, comme si souvent,
Cordialement
Mais moi, quand je regarde cette discussion où trois journalistes discutent de leur métier; je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est une farce.
Ces gens là se croient vraiment au service de quelque chose... Remplissant une mission... Ste blague...
Aymeric Caron à l'air certes plus sympathique que Chabot, mais sa révolte à propos de Morano est d'une mauvaise foi absolue. Il se la paye dans sa présentation avec le rappel d'un évènement qui la discrédite complètement et s'étonne qu'elle se rebelle... Môssieu vérité... Pareil pour Fourest. Dieu sait que la médiocrité de Fourest est évidente, mais Caron semble étonné que Fourest réagisse comme ça après avoir fait remarqué une chose qui la discrédite. Et tout ça pour savoir si Morano est une abrutie, Fourest une nulle, Chabot une mauvaise, bidule un con et machin chouette un prétentieux...
Une grande farce, la télé...
Qui ont evahit vos vies, pas les notres, en tout cas pas la mienne !
Pourquoi est-ce effectivement intéressant cette gêne ? Arlette Chabot fait partie de ces indéboulonnables du PAF (Paysage Audiovisuel Français) comme Jean-Pierre Elkabbach et Alain Duhamel, derrière ou devant les caméras ou micros faisant la pluie et le beau temps dans ce PAF à travers leur autorité reconnue par leur descendance médiatique si prompte à épouser les dogmes de la société qu'on nous impose de force à coup d'accusations de quasi terrorisme ou de sommation d'avoir à se justifier dès l'instant où on tente de sortir de la religion libérale qui ne supporte aucune remise en cause (A ce propos, la campagne médiatique lors du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen de 2005 en a été la plus parfaite démonstration). Arlette Chabot fait partie de ces cardinaux du PAF déterminés à mettre sur le bûcher tout hérétique sans en avoir l'air et nommés par le Pape Bien Passant Libéral. Cette soumission à cette religion libérale dévastatrice est ce défaut qu'elle sait d'elle et dont elle ne veut pas parler. Ce tabou la gêne, c'est très perceptible. Cela pourrait faire tenir une émission de deux heures très utiles contrairement à ce qu'elle affirme.
D'ailleurs, on voit bien ensuite jusqu'à la fin de l'émission qu'elle est beaucoup plus à l'aise et loquace, n'hésitant pas à appuyer très doctement sur des évidences déontologiques quand Daniel lui offre une échappatoire en abordant le sujet de l'intrusion dans la vie privée affective des politiques façon Gala qui a conduit ensuite à la question de la vie privée affective entre politiques et journalistes avec la suspicion de conflits d'intérêts qui peuvent en découler. Ca y est, le Cardinal Chabot attrape la branche des deux mains et des deux pieds lui permettant d'axer la question du conflit d'intérêt uniquement sur une légère influence ponctuelle sans réelle conséquence et par là même de se dégager de la question de savoir si en dehors de toute vie privée affective, elle n'entretiendrait pas des relations professionnelles ou privées à caractère politique avec des personnalités politiques de poids ou des lobbies pouvant conduire à des conflits d'intérêts qui ont des conséquences lourdes à travers la prescription de pensée qu'elle et les autres Cardinaux du PAF imposent à leurs subalternes et par extension au public ?
Un NON-sujet parisien,des escarmouches de pacotille entre "gens de médias" commentées par des voyeurs rêvant semble t il de "plateaux TELE" , et de "gloire" satisfait de cracher leur commentaires sentancieux à l'ombre d'un clavier .
Pour ce qui me concerne ,un abonnement à Arrêt s/image-a peu a voir avec celui improbable d'un VOICI-revu et adapté à un écran- révélant les petits et grands travers de journalistes, leurs chicaneries.leurs chochotteries leurs "vanités outragées"
N'y a t il vraiment aucun autre sujet d'actualité que le nombril de Fourest / Caron (ou vice-versa!) méritant autant d'intérêt que les "susdits ombilics"?
Émission intéressante, je regrette tout de même qu'il n'y ait pas eu de rebond sur la phrase "dur avec les faibles, faibles avec les forts" ainsi que sur le choix des invités de ces émissions phares qui accueillent toujours les mêmes politiques et entretiennent l'entre soi dans notre démocratie qui en crève.
Moi j'insiste c'est un métier, quoi voilà, c'est une profession voilà. J'ai pas de mission, je suis pas militante, je fais un boulot. Un jour des anglo-saxons m'ont expliqué quelque chose, nous on est là pour poser des questions - et là on va être d'accord - et ceux qui sont en faces sont là pour y répondre. Donc on pose nos questions jusqu'au moment où on a une réponse, on les pose de façon différente, on les posent 5 fois, dix fois, cent fois ou deux seulement, on fait son boulot. Et chacun garde sa place, est dans son rôle. Et moi c'est vraiment ce que j'aurais fais tout ma vie.
Rien que pour ça l’émission est un succès.
Quand ont voit que ce qui est considéré comme essentiel par les professionnels de la profession médiatique sont des sujets aussi insignifiants qu'insignifiants,
il y a vraiment de quoi avoir envie de partir sur une île déserte. Entre les jouxtes entre people débiles, la vie privée des politiques dont tout le monde se fout et les petites phrases d''untel et untel et les questions d'égo des journalistes ...
Au fait, on ne sait toujours pas qui est le père de Rachida ? ( inutile de me répondre, je ne veux pas le savoir )
Deux heures très vite passées, même si on sait que les fameux "on a fait le tour on a tout dit même si on a tout le temps c'est internet " sont l'équivalent professionnel d'un plus familial "bon allez c'est pas tout, mais on empêche peut-être ces gens de partir".
Mme Chabaud respecte les grands,leur parle avec respect,méprise le peuple.Bien sûr qu'elle s'affiche elle aussi tout autant que Caron,mais je préfère le second qui reconnait les erreurs qu'il a pu commettre en mangeant avec 2 ou 3 politiques et explique pourquoi il ne le fait plus...
Naulleau nous a déjà dit la même chose il y a quelques années.
Après Zemmour et Naulleau sur Paris Première, Caron et [s]Fourest[/s] Polony sur D8 ?
Pas très folichon, tout ça.
Arlette est sûrement une brave fille, mais elle semble avoir la conviction intime de ne servir à rien.
Elle ne fait manifestement pas partie de cette catégorie de personnes qui rêvent de changer le monde.
On sait ce qu'on a ; on sait pas ce qu'on pourrait avoir. Alors, ne faisons pas de vagues.
Un autre lien :
http://rue89.nouvelobs.com/2010/11/16/la-bande-a-pierre-carles-allume-les-journalistes-du-club-le-siecle-175994
Elle est de droite, du côté du manche, tout simplement.
Dans l'émission d'ASI elle donne l'impression d'être "objective", "professionnelle", dépassionnée".
Ben non, elle est juste de droite.
Par exemple, en interrogeant systématiquement les politiques sur le cumul des mandats, il mets le doigts non seulement sur l’hypocrisie des politiques, mais il démontre en plus l'incurie des journalistes qui ne posent jamais ces questions dérangeantes pourtant si simples car soit elles dérangent trop facilement soit elles nécessitent un minimum d'investigation ... A quand des questions sur la france afrique et les crimes contre l'humanité encouragés par tous les gouvernements de la 5ème république en afrique pour y extraire l'uranium ???
http://survie.org/publications/les-dossiers-noirs/article/areva-en-afrique
Lorsqu'un politique annonce ses chiffres, si ceux ci sont en contradiction avec d'autres chiffres, il est élémentaire qu'il donne ses sources. Ensuite on peut confronter les sources, mais même la dessus A. Caron obtient rarement ce débat car en France on a tellement l'habitude de laisser dire n'importe quoi que la polémique de gants de boxe fini par prendre le dessus ...
Pour ajouter de la confusion à la confusion, on a des commentateurs irrationnels qui viennent vous dire : Ah les chiffres on leur fait dire n'importe quoi,
alors dans ce cas autant abandonner toutes études sérieuses, toutes comptabilités et conduisons le navire sans aucun instrument de mesure, le ressenti suffira !!!
Arlette Chabot incarne l'inverse, "ne pas suivre le peuple", "ne pas trop heurter", "ne pas insister et ne pas démasquer les mensonges" etc ... chutttttttt ....
Merci DS, belle émission
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.Je sais maintenant (elle l'a beaucoup répété !) que ce n'est pas la même chose que celles d'Aymeric Caron que j'ai vu plusieurs fois en replay;
A part ça j'ai vu sur @si beaucoup d'émissions plus intéressantes que celle-là.
Même Daniel hausse les sourcils...
Moi c'est cette phrase là que j'aurais pris en titre d'émission.
Sache ma bonne dame que le peuple il t'emmerde.
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y'a pas a dire, au dela de la qualité de fond de chacun (bon pour arlette que j'ai vu souvent, je me suis deja fait une idee negative), il y'a vraiment, si je dois comparé par rapport a l'emission, au niveau des apparences dans le discours, un effet old school qui ringardise fortement A chabot.
C est rare mais j avais hate que l émission se termine pour arrêter de l entendre.(même si par exemple je suis d accord avec lui sur le rapport journaliste/politique qui doit changer )
Plutôt d accord avec Chabot, les questions du journaliste nous renseignent sur son professionnalisme et son impartialité . Car pourquoi se limiter aux relations intimes quid de la religion, des origines, des réseaux ...
20 ans après c est la société et la morale de manière générale qui ont changé, la connivence et le mensonge (ou ne pas dire la vérité ...sic) sont désormais la norme. (Je n ai pas de comptes en Suisse .. ) Pour ma part c est une des raisons qui me pousse à m abonner à asi et à d autres site d informations, et qui en poussent malheureusement d autres à ne plus voter ou à visiter des sites alternatifs ...
Merci Daniel pour tes émissions.
On en redemande. Merci. Ne lâchez rien.
Pour la fin , je pense qu'il y a aussi le caractère personnel qui intervient dans sa relation avec le politique: Chabot n'en a cure si un politique l'invite, charon est troublé et intimidé et à tendance à etre moins questionneur. Caractère, personnalité. Comme dans la vie quoi .
Franchement passer presque 2 heures avec la présence de la passe-plat en chef Chabot, très peu pour moi.
Et je ne suis pas de mauvaise foi, à la semaine prochaine.
Réponse : Avec son immense objectivité
Merci a D.S. d'avoir organisé la rencontre la + surréaliste d'asi depuis longtemps .
......Tout ça probablement pour prendre une "posture" non-politiquement correct......Paris sera toujours paris....
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Il ne faut pas confondre les opinions et les faits (ce qu'Aymeric Caron appelle, dés le début de l'émission, "les vérités de faits, les vérités de bilans"). Caron est parfois très chiant dans sa vonlonté d'imposer ses opinions, mais il me parait inattaquable lorsqu'il cite des faits et notamment des chiffres. Les chiffres n'expriment pas des points de vue mais des vérités objectives.
J'ajoute que je ne suis pas très optimiste pour la suite de la carrière de Caron (pour qui j'ai une grande estime) lorsque je considère comment sont traités ceux qui refusent de se coucher (qu'ils soient les jouralistes, essayistes ou humoristes). On a vu ce qui est arrivé récemment aux impertinents qui travaillaient sur Canal +. On assiste ces dernières années (en gros depuis l'élection des Sarkozy, immité avec ferveur par Hollande et Valls) à une chasse aux sorcières comme en n'en avait pas connue depuis longtemps