Jeux video : "Les Youtubeurs sont vendus aux annonceurs comme du bétail !"
Pour parler des jeux vidéo, est-il possible de s'affranchir du poids des éditeurs ? Poids qu'ils exercent de nombreuses manières : par la publicité bien entendu, mais aussi en invitant les journalistes au bout du monde, ou en leur envoyant (ou pas) les jeux avant leur sortie officielle. Deux sites tentent de trouver un autre modèle de presse vidéoludique. Extralife.fr, représenté sur notre plateau par trois anciens de jeuxvideo.com, en duplex d'Aurillac : Sylvain Chanepane, Alexis Gauthier et Nicolas Charciarek. Mais aussi Gamekult, qui a lancé en juillet sa formule Premium, une première en France dans la presse de jeu vidéo en ligne. Son rédacteur en chef, Thomas Cusseau, vient nous expliquer pourquoi. A leurs côtés, Ivan Gaudé, directeur de la rédaction de Canard PC.
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Derniers commentaires
Les sites présentés par les différents invités sont intéressants, pour ceux qui aiment passer pas mal de temps à se documenter sur le secteur et son actualité.
Pour les autres qui, comme moi, finissent par ne lire que quelques news et surtout des tests de jeux en vue de ne pas acheter n'importe quoi, Gamekult et cie n'est pas forcément adapté.
La force de jeuxvideo.com, leader contesté (et contestable), est de s'adapter à de très nombreux publics. Je vais m'attirer, sans doute, l'hostilité de certain(e)s, mais je suis très satisfait par le choix très intéressant, de ce site, de sortir des tests à la pelle.
Ce que je reproche aux conccurents qui tentent de s'émanciper du modèle publicitaire et de concurrencer sérieusement JV.com, c'est qu'ils semblent vouloir jeter le bébé avec l'eau du bain.
Il me semble que certains choix du leader actuel peuvent être suivis sans pour autant parvenir à un clone payant ou estampillé "indépendant".
JV.com est décrié sur deux points :
- la qualité de son contenu éditorial (jugé déclinante, ce que je conteste, bien que certains tests récents soient étrangements courts...);
- son manque croissant d'indépendance à l'égard des éditeurs (l'apparition récente d'articles publi-rédactionnels en est une preuve flagrante).
J'en ajouterait un troisième : la politique sociale et de ressources humaines de Webedia, qui semble assez navrante.
La quantité de contenus édités n'est pas en cause, et pourtant, peu de sites concurents s'aventurent à en proposer autant. Cela est fort dommage.
Je place, en fait, tous mes espoirs dans une évolution du site internet de Canard PC, permettant l'accès aux contenus éditoriaux, réservé aux abonnés bien sûr. Pour le coup, nous aurons, ainsi, droit à la qualité ET à la quantité.
En tout cas, je me suis abonné à Gamekult, oui les articles premiums sont de qualités et je fais parti de cette génération qui achetait les magazines avant, donc le net tout est gratuit, c'est un "+" pour moi. Et si des personnes s'habituent à cette notion, oui ça sera très très positif (que ça soit pour CPC ou Gamekult).
Je constate que Yukishiro est un très bon communiquant, mieux que ne l'était Gael à l'époque. Cependant, comme le dit GEneParmesan, une émission sur NoLife et les difficultés financières que rencontre la chaîne serait le bienvenue.
Bref, bonne émission même si je reste un peu sur ma faim.
Par ailleurs, j'ai trouvé Thomas Cusseau très convaincant, ça m'a donné envie d'essayer le Gamekult payant. Je rêve secrètement que l'équipe de Nolife les rejoigne à la disparition de la chaîne, on verra bien...
Et ceci n'est pas du branded content !
Publié le 19/05/2008 Alimenté le 01/10/2015
C'est p@s qu'un jeu, émission du 30/09/2015 par la rédaction
Cette émission ne date pas de septembre 2015 : dark soul2 est sorti en 2014 et le 3 sortira (normalement) en avril 2016.
Je comprend pas trop cette émission présentée plus ou moins comme du 30/09/2015 alors qu'elle date de 2008 il semblerait.
Par ailleurs il est dommage que 30 à 50% de l'émission soit de la "pub" pour des sites (qui il est vrai proposent un modèle alternatif) alors qu'il y a tant à pire sur les youtubeur et l'influence des annonceurs dans le contenus des articles.
Pour avoir écrit des articles dans un journal de sécurité informatique, je peux affirmer que nos critiques sur quelques anti-virus nous ont valu la suppression totale des publicités de la part de ceux qui n'ont pas été content de nos articles !
Sinon, Thomas m'a peut être convaincu de reprendre un abo premium sur GameKult que j'avais lâché à cause du départ de plusieurs journalistes que j'appréciais.
J'ai donc franchi la pas et me suis abonné à Gamekult premium dès son lancement, convaincu par le discours de Yukishiro, faisant même directement le choix d'un abonnement de 2 ans. Et franchement, je ne le regrette vraiment pas, les articles étant souvent très intéressant, mélangeant longs article de fond et articles plus court toujours très sympa. Sans compter les émissions vidéos que la formule premium a permis de conserver (à commencer par l'excellente "24 FPS", mélant ciné et jeu vidéo et dont on voit un extrait dans CPQJ avec l'histoire du jeu vidéo E.T.) ou de lancer, comme Afterbit, qui parle de musique et de jeu vidéo.
Bref, si la qualité des interventions de Yukishiro vous a presque convaincu, je ne peux que vous engager à vous lancer, d'autant que si vous choisissez un abonnement mensuel, sans engagement, le 1er mois est gratuit. Attention cependant si vous deviez choisir un abonnement de 1 ou 2 ans, car il est proposé au choix un n° d'un des 2 magazines partenaires, JV et Games. Or, ceux qui comme moi avaient choisi Games ont eu la désagréable surprise d'apprendre que le n° qui nous serait envoyé (et qui ne l'a toujours pas été...) serait le n° 8 de avril-mai 2015... vraisemblablement parce que le magazine (pourtant de très bonne qualité) ne se porte pas si bien que ça et que sa nouvelle formule sorti en septembre (le n° 9) a vu son prix plus que doubler...
Un peu plus et je dirais que ça ressemble à un argumentaire publicitaire...
Non, en fait, ça ressemble vraiment à ce genre d'argumentaire. "Moi, M. X, j'ai été convaincu et n'ait pas hésité à prendre le maximum de l'abonnement. Allez, faisez comme moi !".
L'abonnement permet l'indépendance et les essais d'émissions, on le prend si on aime, a part le dire il devrais faire quoi ? Rebondire sur un propos tel que le votre qui j'imagine entre les lignes d'une objectivité et d'une exigeance sans faille ......
" le recrutement de ces 3 nouveaux rédacteurs répondait à l'envie commune de lancer des projets bien spécifiques, qui ne pouvaient se faire que dans le cadre du financement qu'autorise le lancement de la formule premium", ça pourrait venir d'un conseil d'administration...
Attention juste à ne pas mettre tout le monde dans le même panier : Il y a des businessmen sur Youtube. Il y a su sponsoring déguisé. Il y a des formes de manipulations. Mais il y a surtout BEAUCOUP de passionnés. Et c'est justement ce rapport "fait par un passionné pour des passionnés", sans intermediaire, qui fait le succès des Youtubeurs.
Il y a un travail d'éducation indéniable du jeune public (majoritaire sur Youtube) sur les différents niveaux d'indépendances et les conditions (motivations) de réalisation de certaines vidéos mais ça ne doit pas jeter le discrédit sur toute une communauté.
Néanmoins très bon plateau et excellente initiative que cette émission centrée sur un secteur qui a fait exploser internet mais reste très sous-représenté dans les autres médias.