Journalistes et cryptomonnaies : "accompagner" ou s'inquiéter ?
Dans son dernier numéro, la revue "Society" a publié une enquête critique envers les réalités et mirages du "web 3.0" et des cryptomonnaies. S'en est suivi un débat entre l'auteur de l'enquête et le cofondateur d'un média spécialisé, "TheBigWhale". Retour sur une incompréhension profonde entre les médias qui accompagnent cette révolution (en perte de vitesse) et ceux qui s'en inquiètent.
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Commentaires préférés des abonnés
Très intéressant et concordant avec tout ce que j'ai pu expérimenter dans le sujet...
Je compte plus le nombre de discussions/débats que j'ai pu avoir avec des fervents soutiens de ce "web3.0"... Et c'est toujours la même chose. Beaucoup de belles pro(...)
L'avant-dernier paragraphe évoque trop brièvement le cas du Salvador, un pays dans lequel les violations des droits de l'Homme sont très graves (cf. ce rapport d'Amnesty) et dans lequel une jeune femme de 21 ans vient d'être condamnée à 50(...)
ces technologies peuvent donner accès aux banques à des personnes qui en sont dépourvues, ou permettre la traçabilité des fonds humanitaires dans des pays où il y a beaucoup de corruption
Le blabla pseudo humanitaire est le dernier refuge d'une crapu(...)
Derniers commentaires
Merci pour ce partage d'infos 🥴
"Un magazine spécialisé peut difficilement être critique et survivre, il n’y aurait plus ni public, ni annonceurs."
Contestable, parlez-en à vos partenaires de Canard PC. Même s'il n'existe pas encore de presse de qualité en matière de crypto, peut-être va-t-elle exister. Après, si la techno est sans intérêt et nocive en soit ce n'est pas le caractère spécialisé de la presse le problème, c'est le sujet en lui-même.
Bien d"accord avec Davesnes, aucune valeur objective à ces pseudo monnaies. Aucune régulation, étant donné que c'est le but hormis par les gros investisseurs. Et, ironie du sort, malgré la belle parole de liberté et de crypto sans frais, toutes les plateformes d'exchange se gavent en commissions... 🥴 c'est à n'y rien comprendre.
il n'y a qu'à voir la photo de Raphael Bloch et de son comparse, en chemise à fleurs Miami-style devant une piscine, pour comprendre l'arnaque du truc.
les cryptomonnaies, ça ne sert à rien, à part enrichir les déjà riches, et le tout en consommant une quantité astronomique d'énergie. les NFT, c'est encore pire.
quand on voit des tocards pareils, il parait indispensable de réguler l'accès à l'énergie si on veut pas aller dans le mur trop vite.
Je dois être un peu neuneu, mais il me semble que dans les pays la valeur d'une monnaie dépend des richesses de ce pays (réserves d'or, richesse produite...) En ce qui concerne le bitcoin et autres monnaies virtuelles, je n'arrive pas à comprendre qu'elle est la contrepartie qui détermine la valeur. C'est peut-être parce qu'il n'y en a pas que la valeur de certaines monnaies s'effondre ?
ces technologies peuvent donner accès aux banques à des personnes qui en sont dépourvues, ou permettre la traçabilité des fonds humanitaires dans des pays où il y a beaucoup de corruption
Le blabla pseudo humanitaire est le dernier refuge d'une crapule.
C'est étonnant comme ces grands ogres mettent toujours en avant "le bien" apporté aux population pauvres. C'est le même argument avancé par Elon Musk pour le développent de son innommable réseau de satellites. Mais c'est peut-être vrai que les pauvres sont les plus faciles à dépouiller.
L'avant-dernier paragraphe évoque trop brièvement le cas du Salvador, un pays dans lequel les violations des droits de l'Homme sont très graves (cf. ce rapport d'Amnesty) et dans lequel une jeune femme de 21 ans vient d'être condamnée à 50 ans de prison pour avoir fait une fausse couche.
Au Salvador la loi sur le bitcoin a été adoptée contre la volonté de la population qui a été mise devant le fait accompli (elle a été adoptée quelques jours seulement après son annonce faite à Miami par le président Nayib Bukele à l'issue du Bitcoin Show le 6 juin 2021). Elle a déclenché plusieurs manifestations et l'arrestation d'un de ses opposants, Mario Gomez (cf. cet article de LVSL ou ici sur Euronews).
Le journaliste salvadorien Nelson Rauda Zablah vient de publier une tribune dans le New York Times dans laquelle il explique qu'un certain nombre d'influenceurs pro-bitcoin sont devenus des "ambassadeurs internationaux" du président Bukele, couvrant ainsi les violations des droits humains commises par son gouvernement. On peut la lire en anglais sur ce site.
On voit beaucoup moins d'articles sur le logiciel libre (mouvement social qui promeut la solidarité, le partage, la coopération, etc.) que sur l'open source (qui prend soin de ne mettre l'accent que sur la méthodologie de développement). Et on retrouve le même genre de déséquilibre pour les cryptomonnaies : on n'entend quasiment jamais parler de celles/ceux qui travaillent sur ce sujet guidé·e·s par les mêmes valeurs que le logiciel libre, les adeptes d'une dimension purement "financière" prennent toute la place. Démoralisant...
En même temps, peut-on vraiment attendre autre chose de la part de journalistes qui passent leur temps sur twitter ?
Raphaël Bloch, qui se présente comme "un mec de gauche".
Mouarf... De gauche comme ces braves députés qui voulait constituer un groupe en soutien à Macron :
https://news.google.com/articles/CBMihAFodHRwczovL3d3dy5sZWZpZ2Fyby5mci9wb2xpdGlxdWUvbGVzLWRlcHV0ZXMtZGUtZ2F1Y2hlLWhvcnMtbnVwZXMtcmVjdXMtYS1tYXRpZ25vbi1tYWlzLXBhcy1kZS1ncm91cGUtcGFybGVtZW50YWlyZS1lbi12dWUtMjAyMjA4MDbSAYQBaHR0cHM6Ly9hbXAubGVmaWdhcm8uZnIvcG9saXRpcXVlL2xlcy1kZXB1dGVzLWRlLWdhdWNoZS1ob3JzLW51cGVzLXJlY3VzLWEtbWF0aWdub24tbWFpcy1wYXMtZGUtZ3JvdXBlLXBhcmxlbWVudGFpcmUtZW4tdnVlLTIwMjIwODA2?hl=fr&gl=FR&ceid=FR%3Afr
Raphael Bloch a très probablement des intérêts dans le bitcoin ou autre cryptomonnaie. Donc un peu juge et partie.
Très intéressant et concordant avec tout ce que j'ai pu expérimenter dans le sujet...
Je compte plus le nombre de discussions/débats que j'ai pu avoir avec des fervents soutiens de ce "web3.0"... Et c'est toujours la même chose. Beaucoup de belles promesses, d'éléments de langages qui veulent tout et rien dire... Et derrière, dès qu'on demande des exemples positifs concrets ... Ça rame comme pas possible. Le peu d'éléments qu'on m'a donné, c'est simple, ce sont des projets qui auraient pu être faits avec des technos largement éprouvées, sans blockchain qui en fait une machine a gaz sans ajouter de propriétés utiles.
A la fin on retourne aux belles promesses, et en attendant les dérives, elles, sont bel et bien là et incontrôlables par la nature même de la technologie...