Karachi : non, tous les documents n'ont pas été transmis !
"Le ministre de la Défense comme moi-même nous sommes décidés à ce que tous les documents qui sont demandés soient communiqués en temps et en heure. A ma connaissance aujourd'hui, pas un document n'a été refusé." C'est une phrase qui a déclenché une tempête. Samedi 21 novembre, en marge du sommet de Lisbonne, Nicolas Sarkozy s'est exprimé sur l'affaire de Karachi. Pour la première fois, il a fait mine de prendre au sérieux les procédures judiciaires en cours, qui explorent le lien possible entre l'attentat, qui a tué onze employés de la DCN le 8 mai 2002 à Karachi, et l'arrêt du versement de commissions dans le cadre de la vente de trois sous-marins au Pakistan. Pourtant, contrairement à ce que le Président affirme, les différents acteurs, notamment judiciaires, travaillant sur cette piste ont tous trouvé de nombreux obstacles sur leur route. Et tous les documents sont loin d'avoir été transmis. Etat des lieux des rétentions d'informations.
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Derniers commentaires
Et Jospin, il n'avait pas été Premier Ministre sous Chirac ? Pourquoi aucun journaliste ne va le réveiller à 6h du matin dans son île pour le questionner sur ce qu'il en sait ? C'est un mec sympa (si si souvenez-vous-en !) et il dira tout ce qu'il en sait.
Pourquoi aucun journaliste n'a demandé à Villepin (qui a reconnu qu'il pouvait exister des rétro-commissions) pourquoi il n'en a pas informer aussitôt la Justice ? N'y a-t-il pas faute de l'Etat ?
Et l'Europe dans tout cela ? Ne pourrait-elle pas nous aider à découvrir la vérité par le biais de la Cour Européenne de Justice, étant donné que la justice n'existe pas en France ?
Je pense que tous les partis politiques sortiront très entachés si on venait à découvrir la liste des bénéficiaires de ces rétro-commissions.
Lorsque Sarkozy demande des preuves aux journalistes avant d'affirmer ce qu'ils affirment, faudrait peut-être qu'il les leur fournisse puisque c'est lui qui s'oppose à la déclassification des documents. Autrement, évidemment, ils ne pourront jamais en apporter la preuve... à moins que les langues finissent par se délier parce que certains se découvriront une conscience lorsqu'ils entendront les familles des techniciens et ingénieurs pleurer toujours plus forts.
C'est quand même pas secret défense aussi !
La notion de public, de bien public, devient de plus en plus arbitraire.
A mon avis, on ne saura jamais le fin mot de l'histoire vu qu'ils sont tous mouillés jusqu'au cou et que leur âge les rend amnésiques !
On devrait pousser tous ces vieux à la démission... ils ne savent plus ce qu'ils ont fait ou dit !!! pov'vieux !
souvenez-vous de l'usage fréquent et précis de l'adverbe "naturellement" chez Jacques Chirac, qui a toujours signifié le contraire,
il faut lire "en aucune manière l'Etat n'aidera la justice"...
Très bien placé dans le gouvernement Fillon I, il fut obligé de démissionner quelques jours après avoir perdu aux élections législatives.
A noter que d’autres élections ont eu lieu ultérieurement, où d’autres membres du gouvernement se sont fait battre (comme aux régionales), sans pour autant avoir à respecter la même obligation que lui.
Le voilà remis en selle avec ce nouveau gouvernement Fillon III dont il incarne l’un des rares vrais changements … et voici qu’il se retrouve partie prenante dans le Karachi Gate, bien placé au rang des bonimenteurs.
La "déclassification" des documents les plus sensibles n'a-t-elle pas déjà eu lieu, depuis longtemps, en direction de la déchiqueteuse à papiers ?