Kevin Lognoné, fournisseur bénévole de sujets à la presse locale
Passionné d'histoire, Kevin Lognoné contacte des dizaines de rédactions de la presse régionale partout en France depuis cet été. Toujours à la recherche d'informations historiques, il amène à chacun une anecdote plus ou moins approximative, et a obtenu près d'une centaine d'articles en six mois. Récit.
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Bonjour, merci pour votre commentaire : la réponse donnée par Renaud Pacalet reflétant assez justement mes raisons, je n'en dirai pas plus. Par contre, je tiens à vous préciser que cet article n'a pas pour but de s'en prendre à Kevin Lognoné, dont le(...)
Bonjour, merci pour votre commentaire : si je mentionne la recherche Google chez les journaliste concernés, c'est par souci de précision factuelle car c'est bien ce qu'ils ont fait. Vous noterez que je ne l'évoque pas concernant ma propre recension, (...)
Il semblerait (à moins que ce soit un homonyme) que Kevin Lognoné soit également inscrit en thèse à Nantes depuis 5 ans (Droit et Science Politique): http://www.theses.fr/s144771
Derniers commentaires
Bonjour,
Il se trouve que je suis journaliste dans une locale de la presse quotidienne régionale et que notre rédaction a été contactée par ce fameux chercheur. Après avoir pris connaissance du contenu de la conférence à laquelle il nous avait invités (sur le rôle de l'hydrogène dans le développement de l'éco-aviation et même sur de futurs taxis volants), j'ai "googlisé" son nom pour mieux jauger l'individu, dont les théories peuvent paraître originales...
D'où ma découverte de cet article d'@SI, que je remercie, car j'ai ainsi gagné un temps précieux. J'aime à croire que la critique des médias est un outil qui peut faire progresser les journalistes et les citoyens curieux, et pas seulement - comme c'est parfois malheureusement le cas - un moyen de jeter le discrédit sur toute une profession.
Dans l'Union (édition des Ardennes) du 24 janvier 2021, Kévin Lognoné continue son tour de France avec un article "Kévin Lognoné sur les traces des ardoises" cette fois il s'agit des ardoisières de Fumay.
Auraient-elles été utilisées pour la reconstruction de Londres en 1666 ? aucun lien n'est donné dans l'article et rien ne prouve qu'elles aient été utilisées à cette occasion mais l'article fait une demie page avec la photo de Kévin Lognoné.
Lorsque je suis en vacances dans une autre région de France, je m'oblige à acheter la presse locale.
Mais une fois lu la météo et le programme des activités locales prévues en vue d'agrémenter le séjour des vacanciers ou même celle des locaux, le journal est bon pour emballer les épluchures de pommes de terre. Le moindre article de politique a la teneur concise d'un communiqué de l'AFP et parfois un article vient susciter sur quelques lignes un intérêt pour la pêche des bulots ou les fenaisons d'antan.
Mais on reste sur sa faim. Rien qui n'aille développer chez nous des envies d'en savoir plus. La moindre recherche sur Wikipedia serait mille fois plus informative et nous entraînerait à lire la page Wiki correspondante
A l'exception des DNA (Dernières Nouvelles d'Alsace) (et encore !) la presse locale française est anémique
et c'est bien pourquoi ce Kevin-là a découvert le filon. Il a l'épaisseur morale d'un diplômé d'école de commerce et peut arranger rapidement trois ou quatre infos en les faisant suivre de suffisamment de point d'interrogation pour attirer le chaland qui d'ailleurs n'en demande pas plus. Si d'ailleurs le journal avait la bonne idée de mettre en bas de page ou d'écran un bandeau défilant vantant une autre découverte de ce Kevin Lognoné, le lecteur quitterait avant sa fin l'article anémique avec satisfaction et se réjouissant déjà d'en savoir tout aussi moins sur un autre sujet
Kevin vise la presse régionale Française mais apparemment même à Guernsey, on se laisse convaincre et on taxe du mot de "researcher" ce vendeur d'infos incomplètes.
Le pire mal, c'est celui qui est fait au métier de journaliste et surtout à celui d'historien, géographe, etc, etc
Voilà de quoi alimenter les vœux pour la nouvelle année
Bonne Fête à @SI et à tous ses lecteurs !
Bonne exemple de comment les journaux locaux font mal leur travail parce qu'il faut pondre du papier imprimé.
La fausse origine de la soule est assez ridicule : ça montre que le gars ne lit pas le moindre livre mais laisse son imagination dériver. C'est son droit le plus entier, mais les journaux devraient être plus sérieux que ça, et ne pas publier les divagations du premier rêveur venu.
S'il existe des conteurs (la littérature est justement dans le monde des conteurs, de ceux qui imaginent..leur vie, ou la taisent..ou en en-vie-nt une autre...) nous aimons une quantité de quantité, aussi adorons être charmés ou horrifiés ou inquiétés par "ce" qu'on nous raconte. Vrai ou faux.
La vérité n'est vraie qu'une seconde, ensuite il faut la faire vivre, " je démolis constamment le paysage pour le recréer à mon gré " ou ""La vérité objective n’existe pas… Ce qui importe, c’est d’être enchanté !". écrivait ou disait Giono.
Giono farouchement sincère. "Sincère" vaut bien "vrai". La sincérité dans le mensonge (une invention) c'est la vie tout simplement.
Alors le chroniqueur Kevin sait toutes ces choses; il sait que nous ne savons pas, et nous savons qu'il ne sait peut pas non plus. Quelle importance??
Si les fabulettes, les historiettes, les fragments de vie ou d'histoire étaient "absolu-ment" véridiques, alors la vie serait sans issue, les relations aussi, et les amants absents éternellement.
Le journaliste nous dit-on est dans la chronique journalistique, on le reconnaîtrait à ce support (journal, quotidien..) c'est oublier quelques ancêtres: Kessel ou Roger Vaillant pour France Soir, des reportages inouïs, en plusieurs épisodes, où leurs personnages n'éxistaient peut-être pas. France Soir, justement dirigé à l'époque par Pierre Lazareff, disant ceci: une information, et son démenti, ça fait deux informations.
Notre Kevin Lognoné nous en apprend plus que notre Manui qui va parler ce soir (avec ou sans masque??)
Il faut le décorer.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
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Bonjour, merci pour votre commentaire : la réponse donnée par Renaud Pacalet reflétant assez justement mes raisons, je n'en dirai pas plus. Par contre, je tiens à vous préciser que cet article n'a pas pour but de s'en prendre à Kevin Lognoné, dont les motivations me semblent parfaitement sincère (et dont la réflexion sur la nécessité pour les citoyens de ne jamais hésiter à s'adresser aux médias est tout à fait intéressante à mon sens), mais de décrypter le récit médiatique qu'il est devenu à lui seul en quelques mois, y compris en faisant dialoguer les journalistes locaux à ce sujet, ce qui m'a semblé relever de la ligne éditoriale d'ASI. Bonne journée et bonnes fêtes !
Ici, c'est une particularité, il arrive que l'auteur d'une émission, ou d'un article réponde aux commentaires.
Je préfèrerais l'absence de toute réaction d'un auteur à un commentaire: l'auteur d'un article est seul maître à bord,
Si on souhaite laisser une liberté de choix de sujets, de points de vue, et si l'auteur répond et intervient aux commentaires, il se place en fragilité, comme atteint dans son expression. Il s'exprime, il rate ou pas. Il doit rester libre et digne. L'auteur sera influencé.
Les lecteurs régissent s'ils le veulent.
Au théâtre: les acteurs jouent, les critiques ou les spectateurs pensent ou pas, aiment ou pas, mais les acteurs ne sont pas placés au petit tribunal du peuple ou en situation d'auto-critique maoïste
Bonjour, merci pour votre commentaire. Ne croyant ni à l'objectivité journalistique ni à la possibilité d'absence d'influence, l'auteur n'étant pas un esprit éthéré flottant au-dessus des événements, je préfère effectivement donner réponse ou explications aux commentaires qui me semblent en appeler. J'ai toujours été partisan du dialogue entre les journalistes et leurs lecteurs, afin d'expliquer ma démarche professionnelle, parfois de corriger des erreurs ou approximations, mais aussi pour mieux comprendre leurs perspectives et leurs attentes (ce qui ne signifie pas forcément que j'y donne suite). Cela ne me semble pas relever d'une fragilité, la force n'étant pas à confondre avec la surdité :-) bonne journée !
Il semblerait (à moins que ce soit un homonyme) que Kevin Lognoné soit également inscrit en thèse à Nantes depuis 5 ans (Droit et Science Politique): http://www.theses.fr/s144771