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Kouchner, prémisses de la contre-attaque
Matin après matin, l'affaire "Péan-Kouchner"
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A écouter absolument !! [large]NTERCEPTION [/large]
Emission de Pascal DERVIEUX , Lionel THOMPSON
Une Enquête de Benoît Collombat sur les investissements de Bolloré au Cameroun
CAMEROUN
"L'EMPIRE NOIR DE VINCENT BOLLORE"
Emission présentée par Lionel Thompson
Vincent Bolloré est sans doute aujourd'hui l'un des hommes d'affaires français les plus puissants et les plus influents. Un homme d'affaires qui sait choisir et cultiver ses amitiés. C'est sur un yacht lui appartenant que Nicolas Sarkozy était allé passer quelques jours de repos, juste après son élection à la présidence de la République, en mai 2007.
Héritier d'un groupe industriel familial, Vincent Bolloré a bâti en quelques décennies un véritable empire diversifié dont le chiffre d'affaires est estimé à plus de 6 milliards d'euros. Une partie de cette fortune est désormais réalisée sur le continent africain. Par le biais de diverses sociétés, le groupe Bolloré occupe une place déterminante dans les économies de Côte d'Ivoire, du Congo, du Gabon ou du Cameroun. Dans ce dernier pays, il contrôle en grande partie le port autonome de Douala, les chemins de fer et des plantations de palmiers.
Alors que Nicolas Sarkozy effectue cette semaine une tournée dans plusieurs pays africains, Benoît Collombat a enquêté au Cameroun et a recueilli des témoignages inédits de camerounais qui décrivent les réalités concrètes de cet empire et sa face sombre, héritage direct d'une " françafrique " avec laquelle Nicolas Sarkozy prétendait rompre à son arrivée à l'Elysée.
Monsieur Morandini, un petit papier peut-être ???
Emission de Pascal DERVIEUX , Lionel THOMPSON
Une Enquête de Benoît Collombat sur les investissements de Bolloré au Cameroun
CAMEROUN
"L'EMPIRE NOIR DE VINCENT BOLLORE"
Emission présentée par Lionel Thompson
Vincent Bolloré est sans doute aujourd'hui l'un des hommes d'affaires français les plus puissants et les plus influents. Un homme d'affaires qui sait choisir et cultiver ses amitiés. C'est sur un yacht lui appartenant que Nicolas Sarkozy était allé passer quelques jours de repos, juste après son élection à la présidence de la République, en mai 2007.
Héritier d'un groupe industriel familial, Vincent Bolloré a bâti en quelques décennies un véritable empire diversifié dont le chiffre d'affaires est estimé à plus de 6 milliards d'euros. Une partie de cette fortune est désormais réalisée sur le continent africain. Par le biais de diverses sociétés, le groupe Bolloré occupe une place déterminante dans les économies de Côte d'Ivoire, du Congo, du Gabon ou du Cameroun. Dans ce dernier pays, il contrôle en grande partie le port autonome de Douala, les chemins de fer et des plantations de palmiers.
Alors que Nicolas Sarkozy effectue cette semaine une tournée dans plusieurs pays africains, Benoît Collombat a enquêté au Cameroun et a recueilli des témoignages inédits de camerounais qui décrivent les réalités concrètes de cet empire et sa face sombre, héritage direct d'une " françafrique " avec laquelle Nicolas Sarkozy prétendait rompre à son arrivée à l'Elysée.
Monsieur Morandini, un petit papier peut-être ???
Ce vite dit et gratuit nous apprend que Bakchich s'est procuré les documents envoyés par Kouchner au président gabonais Omar Bongo en février et juin 2004 : des rapports de 6 et 9 pages. Il ne s'agirait, selon les proches du Ministre, que de "synthèses". Les deux rapports définitifs comporteraient 107 et 25 pages. L'ennui c'est que Kouchner ne s'est toujours pas décidé à les publier...
1er cas : l'entourage du ministre, c'est rien que des menteurs, ce qui nous fait la page à 173 000 €.
2e cas : les rapports complets existent bel et bien, et le prix de la page n'est plus "que" d'environ 20 000€.
Comparons à présent ces sommes avec celles de facturations pour services rendus par deux autres philanthropes :
603 000 fr. perçus par DSK, fin 90, pour de prétendus conseils à la MNEF. Malgré les preuves apportées, de documents-bidons antidatés, Dominique est relaxé. L'équivalent de 90 000€ pour un boulot fictif ! Du grand art.
200 000 frs (un peu plus de 30 000 €) pour un rapport de 36 pages truffées de fautes d'orthographe, rédigé par Xavière Tibéri pour le conseil général de l'Essonne. Soit même pas 1000 € par page !
Conclusion : les deux ex-socialistes sont des arnaqueurs de tout premier ordre, et l'épouse de Saint-Jean une toute petite joueuse.
1er cas : l'entourage du ministre, c'est rien que des menteurs, ce qui nous fait la page à 173 000 €.
2e cas : les rapports complets existent bel et bien, et le prix de la page n'est plus "que" d'environ 20 000€.
Comparons à présent ces sommes avec celles de facturations pour services rendus par deux autres philanthropes :
603 000 fr. perçus par DSK, fin 90, pour de prétendus conseils à la MNEF. Malgré les preuves apportées, de documents-bidons antidatés, Dominique est relaxé. L'équivalent de 90 000€ pour un boulot fictif ! Du grand art.
200 000 frs (un peu plus de 30 000 €) pour un rapport de 36 pages truffées de fautes d'orthographe, rédigé par Xavière Tibéri pour le conseil général de l'Essonne. Soit même pas 1000 € par page !
Conclusion : les deux ex-socialistes sont des arnaqueurs de tout premier ordre, et l'épouse de Saint-Jean une toute petite joueuse.
Que ne ferait pas Kouchner pour 100 sacs ...
BERNARD kouchner est à l’éthique et à la déontologie, ce qu’est BERNARD madof à la finance…
*B2B
Stan 1000g
*B2B
Stan 1000g
Immatriculation le 15-01-2004
SARL unipersonnelle, au Capital social 3.000,00 EURO
Gérant M. KOUCHNER Bernard
Activité Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion - 7022Z
Siège social : 4 Rue Guynemer - 75006 PARIS 06
(mais curieusement, inconnu à l'adresse !)
etc. voir les infos *-*-*ici*-*-*
Dommage que je ne puisse connaître le RESEAU 'BK CONSULTANTS' qui est consultable uniquement sur abonnement, ou achetrer les comptes ou les statuts de cette entreprise.
Stanley Investigation
SARL unipersonnelle, au Capital social 3.000,00 EURO
Gérant M. KOUCHNER Bernard
Activité Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion - 7022Z
Siège social : 4 Rue Guynemer - 75006 PARIS 06
(mais curieusement, inconnu à l'adresse !)
etc. voir les infos *-*-*ici*-*-*
Dommage que je ne puisse connaître le RESEAU 'BK CONSULTANTS' qui est consultable uniquement sur abonnement, ou achetrer les comptes ou les statuts de cette entreprise.
Stanley Investigation
B. Kouchner a dit : " J'ai toujours agi dans la légalité" Faux. Sa petite entreprise de conseils "BK consultants" est toujours immatriculée au registre du commerce et des sociétés. Or, ceci est illégal et inconstitutionnel. http://www.bakchich.info/article6408.html
Je suis en train de lire "Le monde selon K" Comme d'habitude Pierre Péan a fait un bon travail d'investigation.
B. Kouchner a choisi un mauvais système de défense, il devrait répondre point par point et non partir dans des explications qui n'ont pas de rapport avec le livre de Péan qui lui ne souligne aucune illégalité. Il souhaite simplement rectifier l'image de "l'icône Kouchner" en se reposant sur des faits.
Je suis en train de lire "Le monde selon K" Comme d'habitude Pierre Péan a fait un bon travail d'investigation.
B. Kouchner a choisi un mauvais système de défense, il devrait répondre point par point et non partir dans des explications qui n'ont pas de rapport avec le livre de Péan qui lui ne souligne aucune illégalité. Il souhaite simplement rectifier l'image de "l'icône Kouchner" en se reposant sur des faits.
Génial!
"s'il n'y avait autant de haine dans cet homme, on finirait presque par avoir de la peine pour lui"
L'hôpital qui se fout de la charité.
Et la vanité, Morandini? N'en es-tu pas bouffi?
"s'il n'y avait autant de haine dans cet homme, on finirait presque par avoir de la peine pour lui"
L'hôpital qui se fout de la charité.
Et la vanité, Morandini? N'en es-tu pas bouffi?
Ou : : « n’enterrons pas les affaires du passée ».
Thèse, c’est le livre de Pierre Péan
Antithèse, c’est les justifications [fallacieuses] de Bernard Kouchner
Synthèse, c’est une reformulation de la novlangue (des prix-vie-légiés), en français pour les nuls.
Le Nouvel Observateur.- Dans son livre, Pierre Péan vous accuse d’être un "américanolâtre", un cosmopolite anglo saxon, qui déteste son pays et qui "rêve d’effacer 50 ans de politique étrangère indépendante de la France".
Bernard Kouchner.- Oui, il a écrit "cosmopolite", ça vous rappelle quelque chose ? Les bras m’en tombent. Cette accusation est grotesque et nauséabonde.
Synthèse : B.K. est médecin, il ne connaît que l’antonyme de « cosmopolite » (mot qui assurément il ne comprend pas) : endémique.
N.O. – Le livre vous reproche notamment d’avoir été favorable à la guerre américaine en Irak..
B. Kouchner.- Je conseille à l’auteur de relire mon article dans Le Monde à l’époque "Non à la guerre, non à Saddam". J’y écrivais très clairement : il ne faut pas suivre les Américains, ils nous mentent sur les armes de destruction massives. Il faut passer par le système des Nations Unies. Amis, alliés, pas alignés ! J’ajoute, si c’est nécessaire, que pendant une bonne partie de l’année qui vient de s’écouler, je me suis ouvertement opposé aux Américains, que ce soit sur le Liban, les relations avec la Syrie, l’entrée de l’Ukraine et de la Georgie dans l’Otan ou la poursuite de la colonisation dans les territoires palestiniens. Comme toute l’Europe, nous soutenons la construction d’un Etat palestinien. C’était le sens de la Conférence de Paris que j’ai organisée. Et c’est à mon initiative que le Conseil de sécurité de l’ONU a voté la résolution 1860 pour le cessez-le-feu à Gaza, tandis que se déployait la médiation du Président de la République dans la région.
Traduction : une guerre oui, mais avec la bonne conscience de l’ONU. Tuons mais dans le respect des droits internationaux.
N.O.- Une bonne partie du livre est consacrée au Rwanda. Parmi les accusations portées contre vous il y a notamment celle d’avoir imputé le massacre de l’église de Kibagabaga aux hutus alors qu’ils auraient été assassinés par les tutsis du Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé, présenté comme votre ami…
B. Kouchner.- J’y suis allé et dans bien d’autres endroits dont les images me hantent encore. S’il s’avérait que le FPR est responsable de cette tuerie, bien évidemment je le condamnerais. Mais il y a une chose que je n’admets pas : c’est la thèse du double génocide. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de "massacres de revanche" de la part du FPR ou de groupes tutsis contre les hutus. Mais il n’y a pas eu des deux côtés la même planification, le même systématisme et le même nombre de victimes : 800.000. L’armée française avait été chargée d’entraîner l’armée rwandaise mais j’ai toujours affirmé qu’elle n’avait pas participé au génocide (cf mon article dans la revue Défense nationale). Par ailleurs, sur le plan politique, j’ai dit qu’il y avait eu des erreurs d’analyse mais, soyons clairs, je n’ai jamais pensé que MM. Mitterrand, Balladur, Juppé, Védrine ou Villepin portaient la moindre responsabilité dans ces horreurs.
Synthèse : 1) Il à raison on ne peut parler de double génocide… c’est comme dire une double guerre civil.
2) Si tu continues tes affirmations, attention aux éclabousures.
N.O.- Votre cabinet a-t-il tenté, comme l’affirme Pierre Péan, de faire obstacle à l’enquête du juge Bruguière, sur l’attentat contre l’avion du président Habyarimana qui a déclenché le génocide. Cela dans le but de renouer avec le pouvoir rwandais.
B. Kouchner.- Non, nous n’avons jamais fait obstacle à cette enquête. Les Rwandais nous ont demandé la levée des mandats d’amener émis, avant que nous n’arrivions, par le juge Bruguière contre leurs compatriotes. Nous leur avons dit que ce n’était pas possible. La justice est indépendante. Un groupe de travail composé de juristes a indiqué que, si les Rwandais voulaient avoir accès au dossier, l’un des 9 inculpés au moins devait se rendre à la justice française. Ce que l’ancien directeur du protocole de Kagamé, Rose Kabuye, a fait.
Traduction : L’enquête a bien eu lieu, mais avec directive d’étouffer les exactions commises par l’armée.
N.O.- Le livre vous accuse aussi de n’avoir pas "réagi avec beaucoup d’ardeur", lorsque vous étiez en charge du Kosovo pour l’ONU aux massacres de Serbes par la majorité albanaise…
B. Kouchner.- Propos scandaleux et mensongers. Rappelez-vous la tuerie de Gracko ! Chaque fois qu’un Serbe a été assassiné, je me suis rendu sur place auprès des familles en dépit du danger que cela représentait. Chaque mort serbe me révoltait. A mon départ, il n’y avait quasiment plus d’assassinats.
Traduction : Pour empêcher les vaches de s’enfuir, j’ai fermé les portes dès qu’elles ont quittées l’étable.
N.O.- Passons au rapport que vous avez réalisé pour le compte de Total en Birmanie. Vous y affirmiez que Total n’utilisait pas de travail forcé…
B. Kouchner.- Et je le maintiens. Mon avantage a été d’aller sur place, où personne ne s’était rendu. Lorsque après plusieurs jours d’enquête, j’ai vu le fonctionnement des 9 dispensaires créés par Total, j’ai trouvé que ça marchait bien et qu’il fallait que Total élargisse le périmètre de son action en matière de santé. Pour le reste, ma conclusion était que je n’avais pas constaté de travail forcé chez Total. Quant à ma rémunération pour ce rapport je l’ai donnée à trois ONG : Emmaüs, Aide médicale internationale et la Chaîne de l’Espoir.
Synthèse : en fait B.K. a été baladé par une huile qui ne lui à monter que ce qu’il voulait montrer. Dommage que B.K. ne regarde pas les enquêtes des journalistes.
N.O.- Il est notoire – les envoyés spéciaux du Nouvel Observateur l’ont constaté sur le terrain - que l’armée birmane rafle des gens pour les faire travailler pour son compte. Et qu’elle l’a fait sur le chantier de Total comme ailleurs…
B. Kouchner.- Il est probable que l’armée l’ait fait lors de la construction du chantier. Lorsque je m’y suis rendu, les travailleurs de Total m’ont garanti qu’ils n’employaient pas de travailleurs forcés et que la compagnie avait dédommagé ceux qui l’avaient été et qui ont été retrouvés.
Synthèse : avant moi c’est pas moi, alors pourquoi vous m’emmerdez avec cette question.
N.O.- Pierre Péan affirme que lorsque vous étiez député européen vous vous êtes fait domicilier à Spérone, en Corse, pour bénéficier de remboursements de frais de transports plus élevés…
B. Kouchner.- Calomnie. J’ai été et je reste domicilié à Paris.
Traduction : Je poursuis Pierre Péan si il exhibe des preuves factuelles qui juridiquement il n’a pas le droit d’avoir en sa possession.
N.O.- Le livre évoque également le risque de conflit d’intérêts entre vous et votre épouse, Christine Ockrent, responsable de l’audiovisuel extérieur de la France…
B. Kouchner.- Ma femme a été nommée directrice, pas par moi, sur ses qualités professionnelles largement reconnues. J’ai aussitôt annoncé que s’il y avait conflit d’intérêt avec Christine Ockrent, c’est moi qui démissionnerais. Et je le répète.
Synthèse : Moi c’est moi et elle c’est elle (et toi tais toi)
N.O.- Il se trouve cependant que plusieurs collaborateurs de l’Audiovisuel extérieur avec lesquels vous auriez eu des conflits ont été sanctionnés…
B. Kouchner.- Je n’ai jamais été mêlé à aucun licenciement et sanction d’un journaliste de l’audiovisuel extérieur. Et je ne vois pas qui sont ces journalistes.
Traduction : Les 3 singes de la sagesse
N.O.- Leurs noms sont pourtant connus : Richard Labévière, Grégoire Deniau, Bertrand Coq et Ulysse Gosset qui a été écarté de France 24 après un accrochage avec vous, à l’antenne…
B. Kouchner. – Il y a eu un seul accrochage. C’était avec Ulysse Gosset. Il a été vif et public, c’est vrai. Mais Ulysse Gosset lui-même a dit dans une interview que je n’y étais pour rien si son contrat n’a pas été renouvelé. Par ailleurs France 24 n’est pas encore sous l’autorité de Christine Ockrent…
Synthèse et/ou traduction ? : Christine Ockrent n’a aucune connivence dans ce milieu journalistique et aucun poids en tant que Directrice.
N.O.- Venons en aux factures africaines. Les documents qui circulent depuis quelques semaines et qui sont cités par Pierre Péan, montrent que vous avez réalisé, à plusieurs reprises des rapports sur les systèmes de santé pour des Etats africains riches en pétrole et qui ne passent pas, comme le Gabon ou le Congo-Brazzaville, pour des exemples de démocratie.
B. Kouchner.- Mais enfin de quoi m’accuse-t-on ? J’ai toujours agi dans la légalité et la transparence, déclaré mes revenus, payé mes impôts. Je n’ai jamais signé un seul contrat avec un Etat africain. Jamais. J’ai été un des consultants d’une entreprise française – Imeda – dans un domaine que je connais : celui de la médecine et de la santé publique. J’ai travaillé à un projet auquel je tiens : l’assurance maladie pour les africains, qui permettra aux indigents d’être pris en charge. Au Gabon, une loi de janvier 2007, votée à la suite de mon travail qui a duré trois ans, instaure un "régime obligatoire d’Assurance maladie" et j’en suis fier. J’ai aussi travaillé au Nigeria, au Bénin, mais également en Ukraine, en Roumanie, en Pologne. Y-a-t-il quelque chose de choquant qu’un ancien ministre de la santé, qui a fait pendant des dizaines d’années des missions humanitaires pour Médecins sans Frontière - Prix Nobel de la Paix je le rappelle -, Médecins du Monde et bien d’autres sans toucher un centime, rédige des rapports permettant à des pays africains d’améliorer leur système de santé ? Pour ce travail, j’ai été rémunéré à un tarif inférieur à ceux pratiqués, à l’époque, par les consultants de la Banque mondiale ou de l’OMS.
Traduction : 1) cf. l’explication déjà donnée.
2) si MSF, a eu le prix Nobel, c’est comme si je l’avais reçu.
N.O.- C'est-à-dire…
B. Kouchner.- Sur trois ans de travail, j’ai gagné un peu moins de 6000 euros par mois après impôts. BK Conseil et BK Consultants que j’avais créées ont été fermée pour la première et mise en sommeil pour la seconde lorsque j’ai été nommé au Quai d’Orsay.
Synthèse : voir mes différents posts qui démontent ces affirmations.
N.O.- Etait-il normal qu’après votre arrivée au Quai d’Orsay, vous nommiez le patron d’Imeda, Eric Danon, ambassadeur à Monaco et que ce dernier, dès son arrivée en poste, réclame au gouvernement gabonais le versement des 817 000 euros qui restaient dus à sa société et à Africa Steps, société dont l’un des fondateurs a été en 2002 votre futur conseiller de presse [présent lors de cet entretien] Jacques Baudouin ?
B. Kouchner.- Jacques Baudouin et moi avons immédiatement mis un terme à nos activités en arrivant au Quai d’Orsay. Quant à Eric Danon, il est diplomate de carrière, et sur cette question de droit, le comité d’éthique du ministère va se prononcer prochainement.
Traduction : c’est pas moi, c’est au ministère de se démerder
N.O. - Avez, vous, comme l’affirme Péan, réclamé à Omar Bongo, après votre arrivée au Quai d’Orsay, le paiement des sommes dues à Imeda et Africa Steps?
B. Kouchner.- Encore une façon de jeter le doute ! Je suis venu lui dire que je ne pouvais plus m’occuper du système gabonais d’assurance maladie.
Synthèse : déjà évoquée sur ce forum
N.O.- Avez-vous l’impression d’être la cible d’une entreprise de déstabilisation ?
B. Kouchner. – Je crois que c’est assez clair.
Traduction : N.O. « je suis désolé de vous posez ces questions, mais vous comprenez que sinon nos lecteurs de comprendraient pas, et cette perche que je vous tend va vous permettre de terminer en apothéose cet interview à la Schopenhauer…
N.O.- Qui, dans ce cas, est derrière cette entreprise ?
B. Kouchner.- J’ai quelques hypothèses. La première, c’est la jalousie. Dans certains cercles, on n’aime pas la réussite. Pas la mienne en l’occurrence, celle d’un homme qui est resté populaire, hors du gouvernement ou dans le gouvernement qu’il soit de gauche ou de droite. Certains continuent de penser que j’ai abandonné la gauche - bien que je reste social démocrate et que je n’aie pas l’intention d’adhérer à l’UMP. J’agace aussi à droite où certains me trouvent illégitime. Certains réseaux me détestent. Lesquels ? Certainement les nostalgiques des années 30 et 40 et tous les révisionnistes, ceux d’hier et ceux qui, aujourd’hui, réécrivent l’histoire du génocide tutsi au Rwanda.
Traduction : Bla-bla, on ne touche pas une icône….
Propos recueillis par René Backmann et Vincent Jauvert
Synthèse et traduction par Stanley MILGRAM
Thèse, c’est le livre de Pierre Péan
Antithèse, c’est les justifications [fallacieuses] de Bernard Kouchner
Synthèse, c’est une reformulation de la novlangue (des prix-vie-légiés), en français pour les nuls.
Le Nouvel Observateur.- Dans son livre, Pierre Péan vous accuse d’être un "américanolâtre", un cosmopolite anglo saxon, qui déteste son pays et qui "rêve d’effacer 50 ans de politique étrangère indépendante de la France".
Bernard Kouchner.- Oui, il a écrit "cosmopolite", ça vous rappelle quelque chose ? Les bras m’en tombent. Cette accusation est grotesque et nauséabonde.
Synthèse : B.K. est médecin, il ne connaît que l’antonyme de « cosmopolite » (mot qui assurément il ne comprend pas) : endémique.
N.O. – Le livre vous reproche notamment d’avoir été favorable à la guerre américaine en Irak..
B. Kouchner.- Je conseille à l’auteur de relire mon article dans Le Monde à l’époque "Non à la guerre, non à Saddam". J’y écrivais très clairement : il ne faut pas suivre les Américains, ils nous mentent sur les armes de destruction massives. Il faut passer par le système des Nations Unies. Amis, alliés, pas alignés ! J’ajoute, si c’est nécessaire, que pendant une bonne partie de l’année qui vient de s’écouler, je me suis ouvertement opposé aux Américains, que ce soit sur le Liban, les relations avec la Syrie, l’entrée de l’Ukraine et de la Georgie dans l’Otan ou la poursuite de la colonisation dans les territoires palestiniens. Comme toute l’Europe, nous soutenons la construction d’un Etat palestinien. C’était le sens de la Conférence de Paris que j’ai organisée. Et c’est à mon initiative que le Conseil de sécurité de l’ONU a voté la résolution 1860 pour le cessez-le-feu à Gaza, tandis que se déployait la médiation du Président de la République dans la région.
Traduction : une guerre oui, mais avec la bonne conscience de l’ONU. Tuons mais dans le respect des droits internationaux.
N.O.- Une bonne partie du livre est consacrée au Rwanda. Parmi les accusations portées contre vous il y a notamment celle d’avoir imputé le massacre de l’église de Kibagabaga aux hutus alors qu’ils auraient été assassinés par les tutsis du Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagamé, présenté comme votre ami…
B. Kouchner.- J’y suis allé et dans bien d’autres endroits dont les images me hantent encore. S’il s’avérait que le FPR est responsable de cette tuerie, bien évidemment je le condamnerais. Mais il y a une chose que je n’admets pas : c’est la thèse du double génocide. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de "massacres de revanche" de la part du FPR ou de groupes tutsis contre les hutus. Mais il n’y a pas eu des deux côtés la même planification, le même systématisme et le même nombre de victimes : 800.000. L’armée française avait été chargée d’entraîner l’armée rwandaise mais j’ai toujours affirmé qu’elle n’avait pas participé au génocide (cf mon article dans la revue Défense nationale). Par ailleurs, sur le plan politique, j’ai dit qu’il y avait eu des erreurs d’analyse mais, soyons clairs, je n’ai jamais pensé que MM. Mitterrand, Balladur, Juppé, Védrine ou Villepin portaient la moindre responsabilité dans ces horreurs.
Synthèse : 1) Il à raison on ne peut parler de double génocide… c’est comme dire une double guerre civil.
2) Si tu continues tes affirmations, attention aux éclabousures.
N.O.- Votre cabinet a-t-il tenté, comme l’affirme Pierre Péan, de faire obstacle à l’enquête du juge Bruguière, sur l’attentat contre l’avion du président Habyarimana qui a déclenché le génocide. Cela dans le but de renouer avec le pouvoir rwandais.
B. Kouchner.- Non, nous n’avons jamais fait obstacle à cette enquête. Les Rwandais nous ont demandé la levée des mandats d’amener émis, avant que nous n’arrivions, par le juge Bruguière contre leurs compatriotes. Nous leur avons dit que ce n’était pas possible. La justice est indépendante. Un groupe de travail composé de juristes a indiqué que, si les Rwandais voulaient avoir accès au dossier, l’un des 9 inculpés au moins devait se rendre à la justice française. Ce que l’ancien directeur du protocole de Kagamé, Rose Kabuye, a fait.
Traduction : L’enquête a bien eu lieu, mais avec directive d’étouffer les exactions commises par l’armée.
N.O.- Le livre vous accuse aussi de n’avoir pas "réagi avec beaucoup d’ardeur", lorsque vous étiez en charge du Kosovo pour l’ONU aux massacres de Serbes par la majorité albanaise…
B. Kouchner.- Propos scandaleux et mensongers. Rappelez-vous la tuerie de Gracko ! Chaque fois qu’un Serbe a été assassiné, je me suis rendu sur place auprès des familles en dépit du danger que cela représentait. Chaque mort serbe me révoltait. A mon départ, il n’y avait quasiment plus d’assassinats.
Traduction : Pour empêcher les vaches de s’enfuir, j’ai fermé les portes dès qu’elles ont quittées l’étable.
N.O.- Passons au rapport que vous avez réalisé pour le compte de Total en Birmanie. Vous y affirmiez que Total n’utilisait pas de travail forcé…
B. Kouchner.- Et je le maintiens. Mon avantage a été d’aller sur place, où personne ne s’était rendu. Lorsque après plusieurs jours d’enquête, j’ai vu le fonctionnement des 9 dispensaires créés par Total, j’ai trouvé que ça marchait bien et qu’il fallait que Total élargisse le périmètre de son action en matière de santé. Pour le reste, ma conclusion était que je n’avais pas constaté de travail forcé chez Total. Quant à ma rémunération pour ce rapport je l’ai donnée à trois ONG : Emmaüs, Aide médicale internationale et la Chaîne de l’Espoir.
Synthèse : en fait B.K. a été baladé par une huile qui ne lui à monter que ce qu’il voulait montrer. Dommage que B.K. ne regarde pas les enquêtes des journalistes.
N.O.- Il est notoire – les envoyés spéciaux du Nouvel Observateur l’ont constaté sur le terrain - que l’armée birmane rafle des gens pour les faire travailler pour son compte. Et qu’elle l’a fait sur le chantier de Total comme ailleurs…
B. Kouchner.- Il est probable que l’armée l’ait fait lors de la construction du chantier. Lorsque je m’y suis rendu, les travailleurs de Total m’ont garanti qu’ils n’employaient pas de travailleurs forcés et que la compagnie avait dédommagé ceux qui l’avaient été et qui ont été retrouvés.
Synthèse : avant moi c’est pas moi, alors pourquoi vous m’emmerdez avec cette question.
N.O.- Pierre Péan affirme que lorsque vous étiez député européen vous vous êtes fait domicilier à Spérone, en Corse, pour bénéficier de remboursements de frais de transports plus élevés…
B. Kouchner.- Calomnie. J’ai été et je reste domicilié à Paris.
Traduction : Je poursuis Pierre Péan si il exhibe des preuves factuelles qui juridiquement il n’a pas le droit d’avoir en sa possession.
N.O.- Le livre évoque également le risque de conflit d’intérêts entre vous et votre épouse, Christine Ockrent, responsable de l’audiovisuel extérieur de la France…
B. Kouchner.- Ma femme a été nommée directrice, pas par moi, sur ses qualités professionnelles largement reconnues. J’ai aussitôt annoncé que s’il y avait conflit d’intérêt avec Christine Ockrent, c’est moi qui démissionnerais. Et je le répète.
Synthèse : Moi c’est moi et elle c’est elle (et toi tais toi)
N.O.- Il se trouve cependant que plusieurs collaborateurs de l’Audiovisuel extérieur avec lesquels vous auriez eu des conflits ont été sanctionnés…
B. Kouchner.- Je n’ai jamais été mêlé à aucun licenciement et sanction d’un journaliste de l’audiovisuel extérieur. Et je ne vois pas qui sont ces journalistes.
Traduction : Les 3 singes de la sagesse
N.O.- Leurs noms sont pourtant connus : Richard Labévière, Grégoire Deniau, Bertrand Coq et Ulysse Gosset qui a été écarté de France 24 après un accrochage avec vous, à l’antenne…
B. Kouchner. – Il y a eu un seul accrochage. C’était avec Ulysse Gosset. Il a été vif et public, c’est vrai. Mais Ulysse Gosset lui-même a dit dans une interview que je n’y étais pour rien si son contrat n’a pas été renouvelé. Par ailleurs France 24 n’est pas encore sous l’autorité de Christine Ockrent…
Synthèse et/ou traduction ? : Christine Ockrent n’a aucune connivence dans ce milieu journalistique et aucun poids en tant que Directrice.
N.O.- Venons en aux factures africaines. Les documents qui circulent depuis quelques semaines et qui sont cités par Pierre Péan, montrent que vous avez réalisé, à plusieurs reprises des rapports sur les systèmes de santé pour des Etats africains riches en pétrole et qui ne passent pas, comme le Gabon ou le Congo-Brazzaville, pour des exemples de démocratie.
B. Kouchner.- Mais enfin de quoi m’accuse-t-on ? J’ai toujours agi dans la légalité et la transparence, déclaré mes revenus, payé mes impôts. Je n’ai jamais signé un seul contrat avec un Etat africain. Jamais. J’ai été un des consultants d’une entreprise française – Imeda – dans un domaine que je connais : celui de la médecine et de la santé publique. J’ai travaillé à un projet auquel je tiens : l’assurance maladie pour les africains, qui permettra aux indigents d’être pris en charge. Au Gabon, une loi de janvier 2007, votée à la suite de mon travail qui a duré trois ans, instaure un "régime obligatoire d’Assurance maladie" et j’en suis fier. J’ai aussi travaillé au Nigeria, au Bénin, mais également en Ukraine, en Roumanie, en Pologne. Y-a-t-il quelque chose de choquant qu’un ancien ministre de la santé, qui a fait pendant des dizaines d’années des missions humanitaires pour Médecins sans Frontière - Prix Nobel de la Paix je le rappelle -, Médecins du Monde et bien d’autres sans toucher un centime, rédige des rapports permettant à des pays africains d’améliorer leur système de santé ? Pour ce travail, j’ai été rémunéré à un tarif inférieur à ceux pratiqués, à l’époque, par les consultants de la Banque mondiale ou de l’OMS.
Traduction : 1) cf. l’explication déjà donnée.
2) si MSF, a eu le prix Nobel, c’est comme si je l’avais reçu.
N.O.- C'est-à-dire…
B. Kouchner.- Sur trois ans de travail, j’ai gagné un peu moins de 6000 euros par mois après impôts. BK Conseil et BK Consultants que j’avais créées ont été fermée pour la première et mise en sommeil pour la seconde lorsque j’ai été nommé au Quai d’Orsay.
Synthèse : voir mes différents posts qui démontent ces affirmations.
N.O.- Etait-il normal qu’après votre arrivée au Quai d’Orsay, vous nommiez le patron d’Imeda, Eric Danon, ambassadeur à Monaco et que ce dernier, dès son arrivée en poste, réclame au gouvernement gabonais le versement des 817 000 euros qui restaient dus à sa société et à Africa Steps, société dont l’un des fondateurs a été en 2002 votre futur conseiller de presse [présent lors de cet entretien] Jacques Baudouin ?
B. Kouchner.- Jacques Baudouin et moi avons immédiatement mis un terme à nos activités en arrivant au Quai d’Orsay. Quant à Eric Danon, il est diplomate de carrière, et sur cette question de droit, le comité d’éthique du ministère va se prononcer prochainement.
Traduction : c’est pas moi, c’est au ministère de se démerder
N.O. - Avez, vous, comme l’affirme Péan, réclamé à Omar Bongo, après votre arrivée au Quai d’Orsay, le paiement des sommes dues à Imeda et Africa Steps?
B. Kouchner.- Encore une façon de jeter le doute ! Je suis venu lui dire que je ne pouvais plus m’occuper du système gabonais d’assurance maladie.
Synthèse : déjà évoquée sur ce forum
N.O.- Avez-vous l’impression d’être la cible d’une entreprise de déstabilisation ?
B. Kouchner. – Je crois que c’est assez clair.
Traduction : N.O. « je suis désolé de vous posez ces questions, mais vous comprenez que sinon nos lecteurs de comprendraient pas, et cette perche que je vous tend va vous permettre de terminer en apothéose cet interview à la Schopenhauer…
N.O.- Qui, dans ce cas, est derrière cette entreprise ?
B. Kouchner.- J’ai quelques hypothèses. La première, c’est la jalousie. Dans certains cercles, on n’aime pas la réussite. Pas la mienne en l’occurrence, celle d’un homme qui est resté populaire, hors du gouvernement ou dans le gouvernement qu’il soit de gauche ou de droite. Certains continuent de penser que j’ai abandonné la gauche - bien que je reste social démocrate et que je n’aie pas l’intention d’adhérer à l’UMP. J’agace aussi à droite où certains me trouvent illégitime. Certains réseaux me détestent. Lesquels ? Certainement les nostalgiques des années 30 et 40 et tous les révisionnistes, ceux d’hier et ceux qui, aujourd’hui, réécrivent l’histoire du génocide tutsi au Rwanda.
Traduction : Bla-bla, on ne touche pas une icône….
Propos recueillis par René Backmann et Vincent Jauvert
Synthèse et traduction par Stanley MILGRAM
Daniel,
il ne faut plus faire etat des attaques de Monsieur Tout est possible. cette gueguerre est un peu lassante et en faire etat est inutile.
Par contre continuez votre travail d information sur les médias...et ignorez le ...
il ne faut plus faire etat des attaques de Monsieur Tout est possible. cette gueguerre est un peu lassante et en faire etat est inutile.
Par contre continuez votre travail d information sur les médias...et ignorez le ...
Faut bien qu'il fasses becqueter Madame Kouchner, chacun son tour je me souviens de Bernard (pendant une période de chômage) disant qu'il vivait grâce au ménage de sa bonne femme.
[quote=« Sur trois ans de travail, j'ai gagné un peu moins de 6.000 euros par mois après impôts.»]
Décryptage :
6000 euros par mois [net] après impôts, cela fait un salaire brut de plus de 15 000 € par mois… donc des honoraires versé à sa société de plus de 50 000 € par mois… donc une facturation de Imeda de plus de 100 000 € par mois.
Sans compter les avantages en nature : voiture, déplacement, voyage, hôtel, restaurant, et peut-être logement, etc.
Et oui. Eh le saviez-vous !
B.K. devait consacrer pour vivre la même somme que les smicars pour survivre…
Le reste étant sûrement payé par la ou les sociétés dont il était gérants (ou autres formes juridiques)
Précisons que ces remarques ne sont que présuppositions, mais son pratique courante dans le cas de consultants politique ou d’associations « sans but lucratives ».
Se souvenir de Pierre BOTTON et de Jacques CROZEMARIE (j’avais lu le livre de jean Montaldo ?) qui ont fait de la prison, contrairement à d’autres plus malin.
Je me souviens de Bernard Kouchner interviewé (dans les années 80/90) lorsqu’il était le Président de MST ;-))), dire :
Sur les sommes perçues par l’Association, je consacre 1/3 de frais de fonctionnement [c’est de l’administratif] ; 1/3 de publicité [c’est pour mieux se faire connaître et avoir plus de dons] et 1/3 pour… (je ne me souviens pas exactement à quel poste il octroyait ce dernier tiers).
Mes inquiétudes sur ce type de gestion m’étant confirmées quelques années plus tard par l’ARC qui employait ces mêmes méthodes des 3 tiers, laissant [s]effectivement[/s] affectivement moins de 20 % pour la recherche.
Méthode classique de toutes [s]bonnes[/s] mauvaises associations.
J’ai été « trésorier » et « commissaire aux comptes de nombreuses associations et je parle en connaissance de causse.
Le commissaire aux comptes
Décryptage :
6000 euros par mois [net] après impôts, cela fait un salaire brut de plus de 15 000 € par mois… donc des honoraires versé à sa société de plus de 50 000 € par mois… donc une facturation de Imeda de plus de 100 000 € par mois.
Sans compter les avantages en nature : voiture, déplacement, voyage, hôtel, restaurant, et peut-être logement, etc.
Et oui. Eh le saviez-vous !
B.K. devait consacrer pour vivre la même somme que les smicars pour survivre…
Le reste étant sûrement payé par la ou les sociétés dont il était gérants (ou autres formes juridiques)
Précisons que ces remarques ne sont que présuppositions, mais son pratique courante dans le cas de consultants politique ou d’associations « sans but lucratives ».
Se souvenir de Pierre BOTTON et de Jacques CROZEMARIE (j’avais lu le livre de jean Montaldo ?) qui ont fait de la prison, contrairement à d’autres plus malin.
Je me souviens de Bernard Kouchner interviewé (dans les années 80/90) lorsqu’il était le Président de MST ;-))), dire :
Sur les sommes perçues par l’Association, je consacre 1/3 de frais de fonctionnement [c’est de l’administratif] ; 1/3 de publicité [c’est pour mieux se faire connaître et avoir plus de dons] et 1/3 pour… (je ne me souviens pas exactement à quel poste il octroyait ce dernier tiers).
Mes inquiétudes sur ce type de gestion m’étant confirmées quelques années plus tard par l’ARC qui employait ces mêmes méthodes des 3 tiers, laissant [s]effectivement[/s] affectivement moins de 20 % pour la recherche.
Méthode classique de toutes [s]bonnes[/s] mauvaises associations.
J’ai été « trésorier » et « commissaire aux comptes de nombreuses associations et je parle en connaissance de causse.
Le commissaire aux comptes
[quote=« Dans ‘Le monde selon K’, qui paraît mercredi, le journaliste Pierre Péan affirme que le ministre des Affaires étrangères a utilisé, avant son entrée au gouvernement, sa stature et sa renommée pour se faire rémunérer par des dirigeants africains. »]
C’est cette phrase qui va faire basculer la justice :
« pour se faire rémunérer par des dirigeants africains ».
Ce n’est pas les dirigeants africains qui ont rémunéré B.K. , mais la société Imeda qui a versé des [s]honneurs[/s] honoraires à B.K.
Nuance…
Et comme la justice est immanente ?
Robert MauvaisInter
C’est cette phrase qui va faire basculer la justice :
« pour se faire rémunérer par des dirigeants africains ».
Ce n’est pas les dirigeants africains qui ont rémunéré B.K. , mais la société Imeda qui a versé des [s]honneurs[/s] honoraires à B.K.
Nuance…
Et comme la justice est immanente ?
Robert MauvaisInter
Courage Daniel , aucun gramme d'intelligence ne s'est jamais écrasé dans le cerveau de JM Morandini ( je ne fais ici que reprendre une couverture de "Charlie - Hebdo" consacré à JM Bigard)
Je faisais un petit point hier sur les reprises de l'Affaire (http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?4,68033,68156#msg-68156) repérées via google.
Parmi celles-ci, figurait un article du Figaro :
Bernard Kouchner mis en cause dans un livre
Samuel Laurent (lefigaro.fr)
03/02/2009 | Mise à jour : 16:19
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/03/01002-20090203ARTFIG00371-bernard-kouchner-mis-en-cause-dans-un-livre-.php
Je n'ai pas retrouvé, dans la version papier du Figaro du jour, cet article. Le sujet, sauf erreur de ma part, n'est pas traité dans le quotidien.
À l'inverse, il l'est sur le site. En "une", un papier faisant référence à la contre-attaque de Kouchner dans le Nouvel Obs, l'article d'hier reste référencé. Je note à y regarder de plus près que c'est bien (lefigaro.fr) qui est indiqué en regard du nom de l'auteur de l'article d'hier et de ceux d'aujourd'hui.
Question de néophite : ce type de traitement différencié est-il courant au Figaro, et dans d'autres sites ?
Peut-on attribuer la non référence à l'affaire ce jour dans la version papier à une question de timing (attente de la contre-attaque) ?
PS : un truc assez marrant à noter dans le corps de l'article de Samuel Laurent : un lien sur les termes "personnalité politique préférée des Français" renvoit à l'article : "La cote de Bernard Kouchner en forte chute" ( http://www.lefigaro.fr/politique/2008/12/16/01002-20081216ARTFIG00568-la-cote-de-bernard-kouchner-en-forte-chute-.php ) qui avait déjà été discutée dans les discussions matinautiques. Les deux indications ne sont pas antinomiques ceci dit ;-)...
Parmi celles-ci, figurait un article du Figaro :
Bernard Kouchner mis en cause dans un livre
Samuel Laurent (lefigaro.fr)
03/02/2009 | Mise à jour : 16:19
http://www.lefigaro.fr/politique/2009/02/03/01002-20090203ARTFIG00371-bernard-kouchner-mis-en-cause-dans-un-livre-.php
Je n'ai pas retrouvé, dans la version papier du Figaro du jour, cet article. Le sujet, sauf erreur de ma part, n'est pas traité dans le quotidien.
À l'inverse, il l'est sur le site. En "une", un papier faisant référence à la contre-attaque de Kouchner dans le Nouvel Obs, l'article d'hier reste référencé. Je note à y regarder de plus près que c'est bien (lefigaro.fr) qui est indiqué en regard du nom de l'auteur de l'article d'hier et de ceux d'aujourd'hui.
Question de néophite : ce type de traitement différencié est-il courant au Figaro, et dans d'autres sites ?
Peut-on attribuer la non référence à l'affaire ce jour dans la version papier à une question de timing (attente de la contre-attaque) ?
PS : un truc assez marrant à noter dans le corps de l'article de Samuel Laurent : un lien sur les termes "personnalité politique préférée des Français" renvoit à l'article : "La cote de Bernard Kouchner en forte chute" ( http://www.lefigaro.fr/politique/2008/12/16/01002-20081216ARTFIG00568-la-cote-de-bernard-kouchner-en-forte-chute-.php ) qui avait déjà été discutée dans les discussions matinautiques. Les deux indications ne sont pas antinomiques ceci dit ;-)...
Copier-coller d'un commentaire posté là mais qui aurait pu l'être aussi ici!
Ce qui ne manque pas de saveur c'est que si Bolloré s'autocensure, un de ses chroniqueurs à DirectSoir, gentiment brocardé ici-même, Jean-Marc Morandini, s'est lui lâché et fendu d'un article fielleux, parfois à la limite de l'injure et probablement diffamatoire, à l'encontre de... Daniel Schneidermann lui-même (DirectSoir n°489 du 02 février).
Et bien que la chronologie de publication n'autorise aucune corrélation entre cet article-ci et celui de Morandini, force est de constater que Maitre Bolloré peut compter sur ses serviteurs zélés pour lui servir la soupe avant même qu'il n'en demande. Il est cependant dommage que l'aigreur provoquée par la digestion douloureuse de la révélation des petites tricheries de J2M ici-même, ait conduit le sympathique animateur de radio à ce curieux renvoi gastrique... Comme disait l'autre (Hugo Pratt, je crois): "Tu as voulu être ironique, mais tu n'es que sarcastique. Et entre les deux il y a la même différence qu'entre un soupir et un rot. "
Et bien qu'il vous accuse, vous, de "haine" Daniel, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le sentiment diffus que Jean-Marc Morandini ne vous aime pas beaucoup. Etonnant, non?...
Sinon, Justine, bravo pour vos talents d'enquêtrice... Peut-être, en termes d'adhérences Bolloré-RATP, pourriez-vous également aller voir du côté d'HAVAS (Groupe Bolloré), dont la filiale Euro RSCG est l'agence de... la RATP!
Ce qui ne manque pas de saveur c'est que si Bolloré s'autocensure, un de ses chroniqueurs à DirectSoir, gentiment brocardé ici-même, Jean-Marc Morandini, s'est lui lâché et fendu d'un article fielleux, parfois à la limite de l'injure et probablement diffamatoire, à l'encontre de... Daniel Schneidermann lui-même (DirectSoir n°489 du 02 février).
Et bien que la chronologie de publication n'autorise aucune corrélation entre cet article-ci et celui de Morandini, force est de constater que Maitre Bolloré peut compter sur ses serviteurs zélés pour lui servir la soupe avant même qu'il n'en demande. Il est cependant dommage que l'aigreur provoquée par la digestion douloureuse de la révélation des petites tricheries de J2M ici-même, ait conduit le sympathique animateur de radio à ce curieux renvoi gastrique... Comme disait l'autre (Hugo Pratt, je crois): "Tu as voulu être ironique, mais tu n'es que sarcastique. Et entre les deux il y a la même différence qu'entre un soupir et un rot. "
Et bien qu'il vous accuse, vous, de "haine" Daniel, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai le sentiment diffus que Jean-Marc Morandini ne vous aime pas beaucoup. Etonnant, non?...
Sinon, Justine, bravo pour vos talents d'enquêtrice... Peut-être, en termes d'adhérences Bolloré-RATP, pourriez-vous également aller voir du côté d'HAVAS (Groupe Bolloré), dont la filiale Euro RSCG est l'agence de... la RATP!
Vous devriez prolonger votre post, DS, car on apprend par la radio que le consultant K. n'a jamais signé un contrat avec Omar.
Sauf que connaissant ce métier de près, je sais qu'on peut parfaitement signer un contrat avec un consultant français qui signe lui avec Omar, et faire le travail en Afrique.
et si j'ai bien compris, Danon était cet intermédiaire.
Toute cette histoire me remet en tête ce film sur K. et son bras droit au Kosowo, et je me rappelle le fait qu'ils ont demandé à disposer de sommes en liquide à donner aux habitants pour refaire leurs maisons, parce que, selon K, cela permettait une action plus rapide, mais l'argent liquide n'a pas d'odeur, n'est-ce pas ? Oh je n'aime pas ce que je pense, parce qu'à partir du moment où on peut soupçonner quelqu'un pour quelque chose, on peut élargir la réflexion.
http://anthropia.blogg.org
Sauf que connaissant ce métier de près, je sais qu'on peut parfaitement signer un contrat avec un consultant français qui signe lui avec Omar, et faire le travail en Afrique.
et si j'ai bien compris, Danon était cet intermédiaire.
Toute cette histoire me remet en tête ce film sur K. et son bras droit au Kosowo, et je me rappelle le fait qu'ils ont demandé à disposer de sommes en liquide à donner aux habitants pour refaire leurs maisons, parce que, selon K, cela permettait une action plus rapide, mais l'argent liquide n'a pas d'odeur, n'est-ce pas ? Oh je n'aime pas ce que je pense, parce qu'à partir du moment où on peut soupçonner quelqu'un pour quelque chose, on peut élargir la réflexion.
http://anthropia.blogg.org
bakchich fait remarquer qu'il avait sorti les infos sur les liens entre Kouchner et le Gabon avant Péan.
http://www.bakchich.info/article6647.html
http://www.bakchich.info/article6647.html
Je ne sais pas si K a bien fait ce dont l'accuse Péan, mais je trouve que dans le Nouvel Obs, il se défend bien mal dans la mesure où il ressort toutes les techniques de dévalorisation de l'adversaire (antisémitisme larvé, prétendues attaques gratuites, mensonges.....) et que son argumentation est pratiquement inexistante.
Lorsqu'il y a dénégation des faits, il fait habilement glisser le sujet de façon à rendre inopérante la preuve en face, mais ça ne change rien aux faits s'ils sont avérés.
Pour avoir lu les fameuses "bonnes feuilles" dans Marianne papier, je ne trouve pas qu'il répond à Péan sur le fond.
Et l'histoire de Total en Birmanie, où il reconnaît implicitement qu'il savait qu'il y avait eu du travail forcé quand le Nouvel Obs assure que ses propres journalistes l'ont constaté sur place, alors que quelques minutes auparavant, il avait affirmé le contraire, c'est plus que moyen......
De plus, être un observateur et reconnaître qu'on sait qu'on a construit pour soi un "Village Potemkine", ce n'est pas très malin.
S'il est innocent, il faudra qu'il se défende mieux, sinon, il est mal parti...... Il ferait mieux de changer de boîte de com. Parce que là, c'est raté.
Et s'il cherche d'où vient l'attaque, si Péan n'était pas sincère, il devrait regarder le panier de crabes autour de lui, tous ceux à qui il serre la pince. Lesquelles pinces n'attendent que l'occasion de le découper en tranches.
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Lorsqu'il y a dénégation des faits, il fait habilement glisser le sujet de façon à rendre inopérante la preuve en face, mais ça ne change rien aux faits s'ils sont avérés.
Pour avoir lu les fameuses "bonnes feuilles" dans Marianne papier, je ne trouve pas qu'il répond à Péan sur le fond.
Et l'histoire de Total en Birmanie, où il reconnaît implicitement qu'il savait qu'il y avait eu du travail forcé quand le Nouvel Obs assure que ses propres journalistes l'ont constaté sur place, alors que quelques minutes auparavant, il avait affirmé le contraire, c'est plus que moyen......
De plus, être un observateur et reconnaître qu'on sait qu'on a construit pour soi un "Village Potemkine", ce n'est pas très malin.
S'il est innocent, il faudra qu'il se défende mieux, sinon, il est mal parti...... Il ferait mieux de changer de boîte de com. Parce que là, c'est raté.
Et s'il cherche d'où vient l'attaque, si Péan n'était pas sincère, il devrait regarder le panier de crabes autour de lui, tous ceux à qui il serre la pince. Lesquelles pinces n'attendent que l'occasion de le découper en tranches.
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Je prends les paris : attendons-nous à une tribune lyrique de BHL et un éditorial enflammé de Val en défense de BK. Il y a de l'antisémitisme dans l'air!
Défenses des Puissants ou des Mammouths ?
Pour mémoire…
« Il n’y a pas d’écoute à l’Élysée ! »
François Mitterrand avait raison, pas de matériels techniques dans le Palais.
« Je n’ai pas eu de relation sexuelle avec M.L. »
Bill Clinton aurait eu raison dans certains états où une fellation n’est pas considérée comme une relation sexuelle.
Aujourd’hui :
« Dans un communiqué officiel, Kouchner affirme n’avoir été que consultant de la société Imeda et n’avoir jamais eu aucune raison de se préoccuper du règlement des factures de celle-ci »
Décyptage :
« n’avoir été que consultant de la société Imeda »,
donc Honoraires (et non salaire) perçues de Imeda…
« aucune raison de se préoccuper du règlement… »,
évidemment [les preuves factuelles vont montrer que] ce n’est pas lui qui a écrit la lettre ou réclamé cette somme, mais le service comptable de Imeda.
Une fois de plus : schopenhauerdisation des propos, dans un style mitterandiens et clintonniens…
Notons toutefois que certains consultants (et ce doit être le cas ici) ne sont payés que lorsque la société pour laquelle ils ont travaillée a elle même été réglée de sa facture…
C'est Imeda [i.e.B.K.] qui a du réclamer le règlement de cette facture !
Mais c’est peut-être la FACTURE SOCIALE ?
Le commissaire aux comptes
Pour mémoire…
« Il n’y a pas d’écoute à l’Élysée ! »
François Mitterrand avait raison, pas de matériels techniques dans le Palais.
« Je n’ai pas eu de relation sexuelle avec M.L. »
Bill Clinton aurait eu raison dans certains états où une fellation n’est pas considérée comme une relation sexuelle.
Aujourd’hui :
« Dans un communiqué officiel, Kouchner affirme n’avoir été que consultant de la société Imeda et n’avoir jamais eu aucune raison de se préoccuper du règlement des factures de celle-ci »
Décyptage :
« n’avoir été que consultant de la société Imeda »,
donc Honoraires (et non salaire) perçues de Imeda…
« aucune raison de se préoccuper du règlement… »,
évidemment [les preuves factuelles vont montrer que] ce n’est pas lui qui a écrit la lettre ou réclamé cette somme, mais le service comptable de Imeda.
Une fois de plus : schopenhauerdisation des propos, dans un style mitterandiens et clintonniens…
Notons toutefois que certains consultants (et ce doit être le cas ici) ne sont payés que lorsque la société pour laquelle ils ont travaillée a elle même été réglée de sa facture…
C'est Imeda [i.e.B.K.] qui a du réclamer le règlement de cette facture !
Mais c’est peut-être la FACTURE SOCIALE ?
Le commissaire aux comptes
[large]Monsieur Schneidermann, continuez à être notre « Chevalier Noir », qui est une figure héroïque de la littérature médiévale anglo-saxonne.[/large]
- Ne pas identifier avec le « Baron Noir », qui est le chevalier félon aux services du seigneur qui trahi les principes de la chevalerie…
- Ne pas associé avec « Le Cavalier Noir », qui est un justicier solitaire… (comme Zorro et son Tornado)
Mais ? Monsieur Morandini, ne serait il pas ce « Baron Noir », [s]aux sévices du saigneur[/s] au service du seigneur Bolloré ?
Bayard
- Ne pas identifier avec le « Baron Noir », qui est le chevalier félon aux services du seigneur qui trahi les principes de la chevalerie…
- Ne pas associé avec « Le Cavalier Noir », qui est un justicier solitaire… (comme Zorro et son Tornado)
Mais ? Monsieur Morandini, ne serait il pas ce « Baron Noir », [s]aux sévices du saigneur[/s] au service du seigneur Bolloré ?
Bayard
Cela me rappelle encore et toujours la série Ghost In The Shell SAC issue du manga du même nom : dans un monde ultra-informatisé peuplé d'hommes cybernétiques, l'information est devenue une arme. La section 9 des forces de l'ordre est chargée de ces affaires... A quand la section A@I de la prévention !
Maintenant, je comprend que l'information est une arme lorsque les systèmes (les êtres humains) qui peuvent la décoder et y réagir ne possèdent aucun sens critique.
La banalité de l'absence de potentiel de réflexion est aussi dangereuse que mille bombes atomiques cachées sous terre prêtes à sauter.
Mon commentaire vaut pour Kouchner qui se prend véritablement un missile par rétro-action du monde politique et de l'opinion aux informations du livre, que pour Morandini qui tente depuis ses médias de vous tirer dessus. Dans les deux cas, la quasi inertie du sens critique des "systèmes humains" impliqués permet de conclure qu'en au intention meurtrière des auteurs/diffuseurs de ces informations -car on comprend qu'ils ont calculé à partir de cette hypothèse de réaction mécanique de l'opinion. A partir du moment ou les réactions sont dépourvues d'analyse individuelle, on peut commencer à parler de techniques -sociales- et imaginer des machines de guerre utilisant les réactions humaines comme des rouages comme les autres de cette machine de guerre. Qu'importe qu'on soit d'accord avec le résultat, le processus est aussi dangereux que l'ont été le nazisme ou le totalitarisme.
La techno-science n'est rien d'autre : réaliser des machines conçues comme des possibilités techniques des lois physiques. Maintenant, nous avons des lois sociales...
Maintenant, je comprend que l'information est une arme lorsque les systèmes (les êtres humains) qui peuvent la décoder et y réagir ne possèdent aucun sens critique.
La banalité de l'absence de potentiel de réflexion est aussi dangereuse que mille bombes atomiques cachées sous terre prêtes à sauter.
Mon commentaire vaut pour Kouchner qui se prend véritablement un missile par rétro-action du monde politique et de l'opinion aux informations du livre, que pour Morandini qui tente depuis ses médias de vous tirer dessus. Dans les deux cas, la quasi inertie du sens critique des "systèmes humains" impliqués permet de conclure qu'en au intention meurtrière des auteurs/diffuseurs de ces informations -car on comprend qu'ils ont calculé à partir de cette hypothèse de réaction mécanique de l'opinion. A partir du moment ou les réactions sont dépourvues d'analyse individuelle, on peut commencer à parler de techniques -sociales- et imaginer des machines de guerre utilisant les réactions humaines comme des rouages comme les autres de cette machine de guerre. Qu'importe qu'on soit d'accord avec le résultat, le processus est aussi dangereux que l'ont été le nazisme ou le totalitarisme.
La techno-science n'est rien d'autre : réaliser des machines conçues comme des possibilités techniques des lois physiques. Maintenant, nous avons des lois sociales...
Ah ! Tous ces "ex" qui courent au Gold-Gotha !
Je crois qu'il y a un petit problème de vocabulaire dans votre titre, ou je n'ai pas compris le sens de l'article.
Je copie/colle ces définitions, qui me semblent corrects ( source ):
Prémices: Ce mot désignait, chez les Grecs et les Romains, les premiers fruits de la terre, les premiers animaux nés du troupeau qu'on offrait à la divinité. Il a aujourd'hui le sens de commencement, de début : les prémices de la vie ; les prémices de l'hiver...
Prémisses: Il s'agit des propositions contenues dans un raisonnement, par conséquent des éléments principaux qui fondent ce raisonnement et à partir desquels on arrive à une conclusion logique.
Pour Morandini ... bon peu importe.
Je copie/colle ces définitions, qui me semblent corrects ( source ):
Prémices: Ce mot désignait, chez les Grecs et les Romains, les premiers fruits de la terre, les premiers animaux nés du troupeau qu'on offrait à la divinité. Il a aujourd'hui le sens de commencement, de début : les prémices de la vie ; les prémices de l'hiver...
Prémisses: Il s'agit des propositions contenues dans un raisonnement, par conséquent des éléments principaux qui fondent ce raisonnement et à partir desquels on arrive à une conclusion logique.
Pour Morandini ... bon peu importe.
Attention à ne pas justement jouer au chevalier blanc car "le silence assourdissant" n'a duré que le temps de la réaction médiatique. Comment imaginer que la presse n'allait pas se déchaîner sur le livre de Péan ? De votre part, cela ressemble à de la naïveté ou du procès d'intention. Le décryptage des médias mérite de la distance, c'est pour cela que j'ai renouvelé mon abonnement. Pas pour tomber dans le panneau du "tous pourris".
Cordialement
Cordialement
Veuillez m'excuser, Daniel, mais je ne comprends même pas l'article de Morandini,
en quoi êtes-vous donc dangereux,
pour ces gens qui n'ont aucune morale,
en quoi leur dire qu'ils n'en ont pas les choque-t-il,
par quoi sont-ils dérangés ?
Non, pas par votre haine,
vous votre moteur, c'est la curiosité intellectuelle, certes parfois mâtinée d'un peu de goût revanchard, mais bon,
je crois que profondément ils ont une interrogation sur leur propre légitimité,
ils sont par nature flippés à l'idée de perdre leur job,
ils sont dans une manière artificielle d'eux-mêmes, jamais authentiques,
être démasqués, voilà leur frousse permanente.
Mais peut-être faudrait-il leur dire que votre truc n'est pas de démasquer,
juste de mettre un pied devant l'autre dans ce paysage médiatique touffu,
et qu'ils n'ont rien à craindre, leurs patrons ne lisent pas @si.
Ah, non, vous pensez qu'ils regardent et lisent @si ?
Mais c'est un scoop, il faudrait peut-être leur dire.
Parce que les 1200 ou le taux de fréquentation des abonnés payants, ce n'est rien,
sauf si parmi eux se trouvent des journalistes, un lieu d'influence en quelque sorte.
Et là, ça change tout.
http://anthropia.blogg.org
en quoi êtes-vous donc dangereux,
pour ces gens qui n'ont aucune morale,
en quoi leur dire qu'ils n'en ont pas les choque-t-il,
par quoi sont-ils dérangés ?
Non, pas par votre haine,
vous votre moteur, c'est la curiosité intellectuelle, certes parfois mâtinée d'un peu de goût revanchard, mais bon,
je crois que profondément ils ont une interrogation sur leur propre légitimité,
ils sont par nature flippés à l'idée de perdre leur job,
ils sont dans une manière artificielle d'eux-mêmes, jamais authentiques,
être démasqués, voilà leur frousse permanente.
Mais peut-être faudrait-il leur dire que votre truc n'est pas de démasquer,
juste de mettre un pied devant l'autre dans ce paysage médiatique touffu,
et qu'ils n'ont rien à craindre, leurs patrons ne lisent pas @si.
Ah, non, vous pensez qu'ils regardent et lisent @si ?
Mais c'est un scoop, il faudrait peut-être leur dire.
Parce que les 1200 ou le taux de fréquentation des abonnés payants, ce n'est rien,
sauf si parmi eux se trouvent des journalistes, un lieu d'influence en quelque sorte.
Et là, ça change tout.
http://anthropia.blogg.org
Daniel, ce n'est pas joli de se faire mousser comme cela! Ce monsieur sait-il qu'en réalité, il vous fait une sacrée pub?
Il faut tout de même que je vous dise que vous avez fait une mauvaise action : jusquà présent je n'avais rien lu de ce monsieur, ni "autour" de lui. Mais, j'ai peut-être eu tort; ce matin, il (et vous) m'a offert une pinte de bon sang.
Il faut tout de même que je vous dise que vous avez fait une mauvaise action : jusquà présent je n'avais rien lu de ce monsieur, ni "autour" de lui. Mais, j'ai peut-être eu tort; ce matin, il (et vous) m'a offert une pinte de bon sang.
S'il n'existe plus, pourquoi en parler?