La députée Violette Spillebout contre "Médiacités"
Avant d'être députée du Nord, Violette Spillebout était candidate à la mairie de Lille, en 2020. Elle poursuit en justice le journaliste Jacques Trentesaux, directeur de "Médiacités", qu'elle accuse d'avoir propagé des rumeurs sur sa vie privée. Elle vient d'être condamnée en première instance : Trentesaux, relaxé, dénonce un "acharnement" judiciaire et martèle qu'il ne faisait que son travail de journaliste en tentant de vérifier des rumeurs, nombreuses en temps de campagne.
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Commentaires préférés des abonnés
Mais qu'est-ce que Macron peut bien porter en lui même pour attirer à ce point la lie de l'humanité ?
Une députée LREM menteuse, de mauvaise foi et en plein conflit d'intérêt ? Quelle immense surprise, vous m'en direz t
Encore une histoire "simple" ...
Chronologiquement Violette Spillebout s'est donc découvert un désaccord "politique" avec la maire de Lille quand la ville a décidé en 2012 de diminuer les subventions de la Maison de la photographie dirigée par le mari(...)
Derniers commentaires
D'habitude les journalistes enquêtent pour démentir une rumeur.
C'est original et assez unique, non?, d'enquêter en étant persuadé que c'est vrai puisqu'il dit qu'il les aura un jour, les photographies scabreuses, sans préciser "si elles existent".
Mon sentiment est qu'on s'en fout de ces photos et que c'est indigne et voyeur de s'y intéresser.
Par contre le conflit d'intérêt avec les activités de son mari et sa présence d'élue à la municipalité, c'est pas bien. Mais à part que les deux ce sont des histoires de photographies, il n'y a pas de lien qui ferait qu'elle serait d'office dans le mauvais rôle, dans la deuxième affaire.
Cette rumeur venait d'où? C'est sur ça qu'il faut enquêter. Et montrer en quoi ça invaliderait la candidate.. Si c'est le cas.
Autant le gars qui envoie ses organes génitaux par sms, c'est pas digne. Autant une femme qui souhaite ne pas subir la menace qu'on dévoile des photos intimes d'elle, ça n'a rien d'indigne.
La justice a tranché, on n'a pas vu de photos dans la presse* et il n'y a pas eu d'effet streasand ( grâce au communiqué à la demande?), il faudrait mieux en rester là, et elle a sous le coude le jugement, au cas où.
* surtout que la presse "qui n'a pas l'intention de publier", a désormais souvent la possibilité de se couvrir assez facilement de sa divulgation en disant que c'était avant sur les réseaux.
Article super intéressant merci
Il faut contre-attaquer. Diffamation, harcèlement, dénonciation calomnieuse, dénigrement, procédure abusive... les motifs ne manquent pas !
J'ai du mal à voir l'intérêt journalistique de s'enquérir de l'existence de photos pornographiques d'un.e candidat.e à une élection... et la justification "on n'aurait rien publié"... je ne sais pas, pour le coup je ne suis pas à l'aise avec la condamnation unanime et totale de la démarche de la députée.
Qu'elle ait par ailleurs une dent contre la publication Mediacites, et qu'elle soit corrompue avec son mari, c'est un autre sujet, non ?
Ce n'est pas "on n'aurait rien publié", mais bien "on n'a rien publié". On est 3 ans après les faits, je vous signale.
Si l'objectif n'était pas d'en parler dans son média, alors quel était l'objectif de ce journaliste ? Quel est l'intérêt d'aller voir des gens pour confirmer l'existence de photos pornographiques d'un.e candidat.e ?
Le fait est que Médiacité n'en a pas parlé. Spéculer sur les intentions du journaliste me parait donc sans objet. Peut-être qu'il était curieux ? C'est une caractéristique qui me parait aller assez bien avec la profession de journaliste, sur le principe.
Oui mais dans ce cas, ne se sert-il pas de son statut de journaliste à mauvais escient ? De fait, ce n'est pas Mediacite que la député a attaqué en justice, mais le journaliste. Dans la décision de justice, ils disent bien que les faits sont insuffisamment caractérisés, donc ce genre de comportement pourrait bien en théorie être reproché pénalement... Quand j'ai vu ça j'ai pensé au fait que dans plein d'affaires concernant les VSS, les faits sont très peu caractérisés et on a deux témoignages qui s'affrontent, en gros. Enfin bon bref, je ne dis pas qu'il faille criminaliser le journaliste, mais juste je voulais questionner le caractère moral de son comportement.
Je ne comprends pas comment ces enrichissements personnels comme dans l'affaire Ferrand qui, elle aussi, a fait peu de bruit peuvent être légaux, hors du champs de l'escroquerie ou à minima du conflit d'intérêt.
Merci pour l'article, super boulot, même pendant les vacances d'été, chapeau ! (ou casquette c'est au choix ;)
défendre mes droits de femme
Qu'est ce qu'elle a besoin de rabacher "femme" par ci, "femme" par là? Elle pense pouvoir se mettre les féministes de son côté? Ben non, les féministes savent très bien ce que Macron et sa clique n'ont pas une politique féministe, bien au contraire. De la com, toujours de la com...
le fameux "et en même temps" de la Macronie : je défend la liberté des Journalistes, et en même temps ils feraient bien de la fermer. :D
Philosophie de la Macronie :
1- Je suis un.e élu.e de puissance divine et j'ai raison
2- Si tu n'es pas d'accord avec le 1, tu es un.e ennemi.e de la république
3- Mes actions sont toutes légitimes
4- Si tu n'es pas d'accord avec le 3 et que tu critiques mes actes, tu m'attaques personnellement
5- Si tu critiques les actes de mes proches, tu m'attaques personnellement
6- La fin justifie mes moyens
7- Bon, j'avoue je dois m'améliorer constamment sur un point : La pédagogie
Sur les dents les macronos…
Une députée LREM menteuse, de mauvaise foi et en plein conflit d'intérêt ? Quelle immense surprise, vous m'en direz t
Encore une histoire "simple" ...
Chronologiquement Violette Spillebout s'est donc découvert un désaccord "politique" avec la maire de Lille quand la ville a décidé en 2012 de diminuer les subventions de la Maison de la photographie dirigée par le mari de Violette Spillebout ...
Tout s'éclaire !
"Interjecter en appel" ?
C'est vrai que c'est très technique. C'est du droit procédural.
Mais "interjeter appel" devrait suffire
Sur Twitter c'est une vraie furie. J'imagine au tribunal.
Courage à Médiacités et à son co-fondateur pour la suite !
Mais qu'est-ce que Macron peut bien porter en lui même pour attirer à ce point la lie de l'humanité ?