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"La fin du salariat ? Une propagande totalement stupide"

Pour défendre le projet de loi El Khomri, le gouvernement avance un dernier argument : le Compte personnel d’activité, dit CPA, qui devrait permettre de regrouper les droits sociaux accumulés par chacun dans une carrière où l’on aurait multiplié emplois et employeurs et où on aurait alterné périodes de travail et de chômage. Si dans sa formulation actuelle, le CPA ne satisfait (presque) personne, reste une question de principe : est-ce qu’il peut exister une gestion de gauche de la précarité et de l’uberisation du travail ? Question que nous posons à nos trois invités : Claire Vivès, sociologue et chercheure à l’Institut européen du salariat, Arthur De Grave, porte-parole de OuiShare, think tank de l’économie collaborative, et Gérard Filoche, inspecteur du travail à la retraite et membre du bureau national du Parti socialiste.

Derniers commentaires

Un jour il faudra que ASI se penche sur la question des contrats "forfait jours" qui se généralisent dans les entreprises et qui permettent de faire travailler les cadres et les salariés 78 h par semaine en toute légalité.

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Emission très intéressante. Merci bcp!
Une info qui fera plaisir aux développeurs* qui seraient insatisfaits par le RSI (Régime Social des Indépendants), et qui va dans le sens de M. Filoche :

Les auteurs de logiciels exerçant leur activité à titre indépendant peuvent adhérer à l'AGESSA, organisme permettant d'organiser de les rattacher à la CPAM (Caisse Primaire d'assurance la Sécurité Sociale (la Sécu, quoi)).

Ils bénéficieront de la possibilité de se faire rembourser les prestations médicales, ainsi que de se mettre en arrêt maladie, en congé maternité/paternité, et ce sous forme d’indemnités journalières basées sur leur revenu. De plus, ils cotiseront pour la retraite.

* et aussi aux :
- auteurs de livres, brochures et autres écrits littéraires et scientifiques (ce qui exclut les textes à caractère publicitaire ou promotionnel et de communication)
- auteurs de traductions, adaptations et illustrations des œuvres précitées
- auteurs d'œuvres dramatiques et de mises en scène d'ouvrages dramatiques, lyriques et chorégraphiques
- auteurs d'œuvres de même nature enregistrées sur un support matériel autre que l'écrit ou le livre (tel que disque, cassette, CD-Rom, réseau câblé), auxquels sont rattachés les auteurs de logiciels exerçant leur activité à titre indépendant
- auteurs de compositions musicales avec ou sans paroles (compositeur, parolier, librettiste)
- auteurs d'œuvres chorégraphiques et pantomimes
- auteurs d'œuvres cinématographiques, audiovisuelles (scénariste, adaptateur, dialoguiste, réalisateur, auteur de doublage et de sous-titrage) quels que soient les procédés d'enregistrement et de diffusion
- les auteurs réalisateurs d'œuvres "multimédia" exerçant leur activité à titre indépendant
- auteurs d'œuvres photographiques ou d'oeuvres réalisées à l'aide de techniques analogues à la photographie (hormis les travaux réalisés pour des particuliers et qui ne donnent pas lieu à diffusion ou exploitation commerciale, telles les photos "de famille")

Pour les autres auteurs, il y a également la Maison des Artistes .
Excellente émission.
C'est stupide de "pourfendre le compte personnel d'activité" : conserver ses droits quand on change d'employeurs est indéniablement un progrès. Si qqun ne veut pas changer d'employeur toute sa vie, pas de problème, mais pourquoi vouloir défavoriser ceux qui en changent ?
soyons censé(e)s: le pb c'est l'EMPLOI;
s'il y a de l'emploi tout vient avec ( formation, richesse etc): c'est ça la solution,
elle est très simple;
une carte ad vitam ou autre gadget résoudra que dalle : c'est de l'enfumage;
au contraire cela génèrera des pbs de flicage, de trafic, de fric balancé par la fenêtre etc
POURQUOI IL N'Y A PAS D'EMPLOI CREE ?
Un article sur Take Eat Easy : https://iaata.info/Le-Uber-de-la-restauration-debarque-a-Toulouse-L-independance-c-est-l-esclavage-1023.html
A la fin d'une émission que je n'arrive pas à retrouver (télé), D. Cohn- Bendit a dit que les Chinois ( je crois) seraient très heureux d'avoir le nouveau code du travail concocté par notre gouvernement. C'est vrai, ça peut être calamiteux mais à partir du moment que c'est pire ailleurs, y'a pas de raisons de refuser un mal, puisque ce mal serait considéré dans d'autres pays comme un bien. Il est fort , le Dany. Pas étonnant qu'il ait depuis si longtemps les portes grandes ouvertes partout dans les médias.

http://www.legrandsoir.info/cohn-bendit-c-est-comme-les-bourgeois-plus-il-devient-vieux.html
Sincèrement, je ne comprends pas le buzz avec le sketch sarcastique des guignols et démontrant bien que le FN n'a pas changé et qu'il est toujours aussi raciste.
Emission très décevante. Vous ne posez qu'une partie du problème, et surtout vous démontrez un méconnaissance crasse du monde du travail.
Je vous concède que l'état des lieux est extrêmement complexe, mais que vos invités ne font qu'exprimer leurs points de vue, ça ne fait pas avancer le schmilblick...Vous devez continuer à rester dans l'analyse des médias et justement traiter de la communication qui est faite sur la loi travail mais pour ce qui est de l'analyse .... je suis effarée !
J'ai trouvé le débat globalement informatif, même si l'invitée, Mme Vivies, a eu du mal à s'exprimer clairement.
Gégé toujours égal à lui-même et très intéressant, avec des faits et des chiffres percutants.

Mais je m'interroge sur l'"Ubérisation" elle-même et je me demande si ce ne sont pas tout simplement des intervenants spécialement malins qui ont profité de failles dans le dispositif par rapport à des éléments nouveaux que permettait internet, pour contourner les lois. En plus, vue la réactivité de nos politiques, ça va prendre du temps à faire rentrer tous ces gens dans le rang.
Le CPA sous forme de carte peut aussi obliger les patrons à déclarer leurs employés n'est-ce pas un progrès potentiel ? la vraie question - et on peut s'étonner que Gérard Filoche ne la soulève pas - étant le manque de moyens de l'inspection du travail.
Bonne réponse de Claire Vivès sur le congé maternité. Encore une fois, émission très intéressante, merci.
Je m'étonne qu'on ne parle pas ici des contractuels et vacataires de la fonction publique. Dans l'éducation nationale, ils sont pléthore. On peut bien sûr dénoncer le refus d'ouvrir plus de places aux concours, il faut réclamer ces postes, et la revalorisation du métier qui permettrait aussi de pourvoir là on où manque de candidats (maths, lettres), mais pour des raisons personnelles et institutionnelles il y a un recours massif dans l'EN qui est là.
La question qui se pose - notamment pour les syndicats - est de savoir comment les défendre. Le CPA peut leur être utile il me semble. Quelqu'un aurait des infos sur le sujet ?
NB à l'échelle du pays d'après http://infos.emploipublic.fr/dossiers/devenir-fonctionnaire/emplois-sans-concours-les-contractuels-de-la-fonction-publique/apm-142/ : "Les contractuels représentent 19,7 % des effectifs de la fonction publique territoriale, environ 15,9 % dans l'hospitalière, et 15,1 % à l'Etat" donc un "fonctionnaire" sur 6 ! comment protéger mieux leurs droits ?
Je n'ai pas encore vu l'émission, mais je rejoins d'ores et déjà l'avis de jiheles qui exprimait, sur le forum à propos de l'émission d'il y a 15 jours, la grandissante politisation d'@si au détriment de la critique des medias.
Il est dommage que même sur Arrêt sur Images les personnages les plus flamboyants monopolisent la parole alors que des personnages plus "discrets" ont un temps d'expression plus réduit. Claire Vivès a clairement été moins entendue que Gérard Filoche et Arthur De Grave et le débat a en pâti selon moi. On a pu voir son agacement quand elle dit "j'aimerais finir ma phrase" à Arthur De Grave. Cela me fait penser à l'émission avec Périco Legasse et Pierre Hinard. Faudrait presque penser à des bâtons de la parole comme chez les scouts.
je viens de me reabonner a ASI .... la qualite des invites de cette emission laisse a desirer. la sociologue n'est meme pas capable d'articuler ses idees clairement. daniel du coup passe son temps a interpreter/reformuler.....

impossible d'avoir un bon debat de fond si la forme est deja plus qu approximative.
Heureusement que filoche est sur le plateau parce que les autres gugusses sont à la ramasse totale.....

Quand j'entend la sociologue dire "je vois pas très bien la différence entre droits individuels et cofflectifs", elle ferait mieux de replonger dans ses bouquins ou d'aller voir sur le terrain, elle comprendrait peut-être mieux..

Bref....
Cette sinistre crapule communiste (et surtout opportuniste) de Filoche...

C'est gai !

PG
Impression amusée d'une confrontation entre le travailleur 2.0 (le temps de l'écrire c'est déjà 3.0 voire 6.093.3228…) et l'inspecteur du travail 36-15 !!!

L'inspecteur du travail parle fondamentaux, le travailleur 3246.28.2 est persuadé d'être passé à autre chose, d'avoir dépassé ces vieilles problématiques d'un autre temps ! Il est IN-DÉ-PEN-DANT ! Enfin sorti du salariat à la papa !

Le résultat est une jolie allégorie du système actuel, où les jeunes moutons sont mus par un désir révolutionnaire mais défendent un système conservateur, et le vieux renard les sait déjà mangés par les loups !

Reste que Filoche dans le rôle du dernier vrai socialiste ça a forcément un goût amer…

J'ai bien aimé cette émission pour ces multiples focus, interprétations, non seulement on ne comprend pas mieux après, mais on a encore plus de questions ! :-)
Il y a chez ce pauvre Filoche une telle méconnaissance du monde de l'entreprise que cela en devient presque comique.

Qu'il se mette une fois dans sa vie dans la peau de ces courageux chefs d'entreprise qui n'hésitent pas à sacrifier leur vie personnelle pour donner du travail à des individus souvent peu reconnaissants alors que les salaires versés leur permettent de nourrir leur famille et payer leurs vacances sur la Côte d'Azur.

L'aveuglement idéologique, ne parlons de ses diatribes à peine dignes d'une colère pré-pubère d'un étudiant en économie-gestion, de Mr Filoche est pathétique.

Il a la chance d'appartenir à une formation qui a eu enfin le courage de faire son aggiornamento idéologique en décidant d'une réforme courageuse, celle d'un code du travail suranné et dépassé dans un monde où la compétitivité règne pour le bien-être de nos concitoyens.

Ce Mr Filoche représente une belle tête de pont pour les cortèges d'une jeunesse avachie et manipulée par des enseignants, soixante-huitard attardés ,qui profitent de leurs cours d'économie, d'histoire pour diffuser leur propagande gauchiste, propagande qui a conduit la France dans l'endettement et la sclérose.

Nous passerons sur ses nombreuses collaborations chez les marxistes aux petits pieds comme Daniel Mermet, notre dernier dinosaure stalinien dont la queue ne remuera plus très longtemps ou chez les pseudo-dessinateurs comme Siné qui s'était distingué par un article infamant sur le fils d'un président qui dans la tempête économique que traversa la France en 2008 sut tenir la barre.

Bref, une bien triste émission !!!
Ha, Filoche...
Comme disait Lordon (en substance): "il y en a qui resteront au PS même quand ils auront rétabli le travail des enfants".
Arret sur image : un site critique des medias???????
Ou un site politique ?
J'en doute de plus en plus!
Un debat Filoche-Friot ?
J'ai longtemps cru que l'une des priorités des marxistes scrupuleux était l'abolition du salariat ! J'avais sans doute mal lu.

En même temps, et tout à fait en dehors de l'asservissement général qu'implique le régime du salariat, les ouvriers (...) ne doivent pas oublier qu'ils luttent contre les effets et non contre les causes de ces effets, qu'ils ne peuvent que retenir le mouvement descendant, mais non en changer la direction, qu'ils n'appliquent que des palliatifs, mais sans guérir le mal. (...) Il faut qu'ils comprennent que le régime actuel, avec toutes les misères dont il les accable, engendre en même temps les conditions matérielles et les formes sociales nécessaires pour la transformation économique de la société. Au lieu du mot d'ordre conservateur: « Un salaire équitable pour une journée de travail équitable », ils doivent inscrire sur leur drapeau le mot d'ordre révolutionnaire: « Abolition du salariat ».
Karl Marx - Salaire, prix et plus-value, 1865.
Arthur soulève le problème de l'indépendant précaire. J'entends souvent on est soi indépendant et précaire ou subordonné et protégé. J'ai longuement réfléchi avant de me lancé en indépendant a cause de cela car même si je n’appréciais pas mon travail en SSII j'aimais la protection social et les avantages du salariat.
Hors il est possible d'être à la foit entrepreneur indépendant et avoir les protections et avantages inhérents au salariat. Depuis 20 ans il existe des expérimentations dans ce sens ce sont les Coopérative d'activités et d'emploi. Aujourd'hui je développe mon activité dans ce cadre et j'en parle souvent autour de moi et surtout au indépendant.
Franchement, l'ancien inspecteur du travail devrait redescendre de son nuage et pas rester accrocher à un raisonnement basé sur une idéologie.
Le collectivisme c'est pas forcément la panacée.
Le néolibéralisme est tellement mieux . L'avenir est radieux , ça fait rêver !!
Entre les deux extrêmes, il y a peut-être de la place pour un autre modèle, non ?
Évidement quand on retient du collectivisme qu'une caricature digne du communisme = Staline, aucune discussion n'est possible.

Pourtant le collectivisme peut avoir du bon même a Paris...

http://rue89.nouvelobs.com/2015/11/08/romain-cadre-cooperative-gagne-tres-bien-vie-merci-261894

Entre les deux extrêmes, il y a peut-être de la place pour un autre modèle, non ?


1) Si par "un autre modèle", on entend "un arrangement avec le capitalisme où on se fait toujours exploiter, mais au moins y a pas de chômage, la sécu ressemblerait encore à quelque chose, les syndicats seraient plus motivés, le code du travail ne prendrait pas l'eau, et surtout, on serait certain que nos mômes vivraient mieux que nous", alors non, y a pas de place. Et pour s'en convaincre, ça sera comme au poker : il faudra payer, passer par des crises, des drames etc pour voir la main.

2) Ceci étant, c'est pas si grave que ça, parce qu'à l'inverse, le collectivisme à la papa Staline, et tous ses (semblant d') émules, c'est pas la panacée, ça craint même grave, mais c'est pas ça le choix qui nous est donné. C'est même pas l'utopie qui s'est mise à dérailler sur le chemin. C'est le résultat d'une lutte entre le vieux système, qui bien évidemment ne quitte pas la scène sans se battre férocement, et le nouveau, qui a emporté une victoire à la Pyrrhus en Russie où la révolution a démarré en 1917, et qui a été défait partout ailleurs. Donc non, c'est pas ça "l'alternative" (encore heureux !)
Madelin, sors de ce corps et des années 80!
Bonjour
Pour sur, vous redoutez la force de résistance du collectivisme, et que la faiblesse de l'individu seul vous arrange mieux pour imposer vos basses oeuvres.
Il n'est pas question de collectivisme dans les propos de Filoche mais de Sécurité Sociale et de dignité au travail ! Le régime général de la sécurité sociale a été défini juste après 1945 par le Conseil national de la Résistance !
mélanger collectif et collectivisme, vraiment, le niveau!!!
Daniel Schneidermann : insupportable!
sur le livreur à vélo qui travaille avec une plateforme cet édifiant témoignage dans l'excellente émission de France Culture les pieds sur terre http://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/le-travail-low-cost
Mouais mettre en titre une phrase de Filoche, qui traite ses contradicteurs de "stupides" : y avait pas moyen de présenter autrement ce qui peut quand même faire l'objet d'un débat ?
Putain c'est cruel de mettre en ligne une émission avec Filoche en milieu de journée. Z'auriez pas pu attendre 19h30 ?
On fait comment pour rester productif si on la regarde en loucedé sur son lieu de travail hein ?

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