La Guadeloupe, nouvelle victime médiatique des clans corses et marseillais ?
Et si on partait en Guadeloupe ? Depuis quelques semaines, les JT fuient la grisaille de métropole pour les plages ensoleillées de la Caraïbe. Pas question de se détendre pour autant : tous les sujets sont centrés sur l'explosion de l'insécurité et notamment la hausse du nombre d'homicides. Et à chaque JT, le chiffre augmente. Mais est-ce si différent des années précédentes ? Comment expliquer cette soudaine attention pour la Guadeloupe ? Enquête en tongs et gilets pare-balles.
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Derniers commentaires
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Mais je suppose que personne n'a entendu parler (et que personne n'en entendra jamais parler) de la grève de l'Université Antilles-Guyane (UAG) qui secoue la Guyane en ce moment. Ce serait bien qu'ASI fasse une petite enquête la dessus...
Voir le "torchon" qui nous sert de journal ici : http://www.franceguyane.fr/. Bien entendu, vous ne trouverez rien sur le "france antilles", le même journal dans sa version Guadeloupe et Martinique.
En 2009, Kassav a rempli le stade de France. Pourtant, pour les medias francais, le premier groupe francais a avoir rempli le stade, c'est Indochine.....
Voir les nombreuses interviews de Jacob Desvarieux a ce sujet.
Le volcan, cette âme centrale de l'aile gauche du papillon y tient cette grande place tant en ce qu'il permet la résurgence de l'eau douce que sa chaleur élève fertilisant le tuf ou comme à Bouillante pour l'action des alternateurs électriques qu'à cette place de voisinage irascible où peut le placer tant l'imagination que le regard que l'on porte sur les évènements du passé, dans les libations que l'on porte à Clio, dont la licence poétique empêche parfois que l'on y tombe seul, brulé,« sous cette poigne de fer des rhums » dont Aimé Césaire a parlé.
Porter l'oeil sur un pays inconnu implique souvent que l'on se débarrasse de ce girondisme sociétal, pour parler comme un livre, qui applique ce mouvement égalitariste à tout, sans en envisager ce terreau affectif des hommes, où les circonstances différentes produisirent , elles aussi, ces variations du caractère.
Ainsi ce caractère insulaire, tant par la circularité géographique des routes- té ni trop' routes !-» s'opposant à cette grande diversité des rencontres d'éternels voyageurs, que par la tradition morale africaine prégnante – qui connait encor ce sens doux autant que tragique « d'en bas de l'eau » qu'en Haïti la poésie liturgique voudoun-si prononce lors de ses baptèmes ?- qui fait de l'enfant de l'un l'enfant de tous implique lorsque la bienveillance normalisatrice est perçue par la volonté d'indépendance s'individuant, comme une intrusion dans cette critique créole toujours moderne,du « maquerellage ».
Le récent événement de la Profitasion, dans un de ses attendus poétiques, a sous la forme d'une fresque, réinterprété le souvenir de Mai 67, tremblement de terre social d'un autre temps. Il me revient le titre « France-Menteur », subterfuge à « France-Antilles » où les mensonges écrits avec de l'encre tentaient de contenir l'expansion de ce ressort social, démonté de son axe ordinaire par la réaction publique au spectacle, selon la légende, d'un cireur de chaussures chassé de sa devanture par un commerçant et qui avait cru bon d'adjoindre les crocs d'un chien aux vives préoccupations liées à l’intérêt de son commerce . Une réaction disproportionnée des forces de répression, liées pour partie peut-etre au cursus affectif de celui à qui l'Etat en avait confié la charge, y a succédé, utilisant l'hélicoptère dont le regard du touriste ne manquera pas de vérifier la présence dans l'iconographie que le temps lui présentera.Aura-t-il toute la rigueur avec laquelle l'amateur d'histoire doit, contre lui-meme, combattre les formes de l'analogie qui, immanquablement, présentent le présent comme un passé revenant, d'avec la réaction d'un autre policier lors d'un jour de liesse de 1945 qui visait un drapeau victorieux et que des temps révolus voulurent taire ?
Je m'étonne souvent que les "Vite dit" ou les "articles de la rédaction" ne s'intéressent pas aux quelques sujets diffusés dans les médias français et traitant de la pwofitasyon (je n'ose même pas demander à ce qu'ASI s'intéresse à ce que diffuse les médias guadeloupéens, pourtant majoritairement accessibles sur le Net), qu'ASI n'interroge pas les motifs qui font que seul le thème de la pwofitasyon, parmi une plateforme de plus de 100 revendications, demeure dans le faible traitement médiatique de la Guadeloupe post-2009.
Bref, je dois le dire, je suis déçu que des médias alternatifs comme ASI ou Mediapart se désintéressent du suivi de la situation sociale en Guadeloupe, de la même façon que les médias traditionnels dont ils sont de si sévères critiques.
Impossible pour moi de modifier directement mon message.
Tiens, au fait, sans tricher, et avant d'aller vérifier sur kikipédia, qui parmi vous sait où elle se trouve, et à quoi elle ressemble, la Guadeloupe ? Les Gwadas, eux, savent parfaitement situer la métropole, et connaissent le nom et l'emplacement de ses principales villes.