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La Hongrie, terre d'accueil et source d'émotions
« L’hospitalité est une valeur légendaire du peuple hongrois. Soyez notre invité et découvrez cette terre d’accueil et d’aventure ! Que vous veniez pour un weekend ou un séjour prolongé, ce pays en vaut la peine ! », nous dit l'Office du tourisme hongrois en ouverture d'un document publicitaire tout en couleurs téléchargeable par ici.
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Derniers commentaires
Puisqu'on vient de citer Brassens je voudrais quand même évoquer que les Hongrois, dans leur très grande majorité,
sont extrêmement fiers d'appartenir au peuple hongrois, et ce pour des raisons qui me sont étrangères.
Vraisemblablement on leur met ça dans la tête depuis qu'ils sont tout petits.
Voilà un exemple des "imbéciles heureux qui sont nés quelquepart" chantés par Brassens. Les Hongrois ne sont malheureusement
pas les seuls marqués par le nationalisme dans le monde.
Heureusement, en ce qui concerne la France, la grande majorité de nos concitoyens ne sont pas frappés de ce mal.
Je me souviens de la réponse d'un acteur auquel il avait été demandé à la radio s'il était fier d'être français.
"Fier? Non, certainement pas, j'ai autant de mérite à être français que de chausser du 39 ou du 40. Par contre, je suis
heureux de pouvoir vivre en France quand je vois la situation tragique de tant de pays étrangers".
sont extrêmement fiers d'appartenir au peuple hongrois, et ce pour des raisons qui me sont étrangères.
Vraisemblablement on leur met ça dans la tête depuis qu'ils sont tout petits.
Voilà un exemple des "imbéciles heureux qui sont nés quelquepart" chantés par Brassens. Les Hongrois ne sont malheureusement
pas les seuls marqués par le nationalisme dans le monde.
Heureusement, en ce qui concerne la France, la grande majorité de nos concitoyens ne sont pas frappés de ce mal.
Je me souviens de la réponse d'un acteur auquel il avait été demandé à la radio s'il était fier d'être français.
"Fier? Non, certainement pas, j'ai autant de mérite à être français que de chausser du 39 ou du 40. Par contre, je suis
heureux de pouvoir vivre en France quand je vois la situation tragique de tant de pays étrangers".
Emissions sur France-Culture: migrants-réfugiés-demandeurs d'asile en Europe
http://www.franceculture.fr/2015-08-26-migrants-refugies-demandeurs-d-asile-en-europe-13-les-chiffres-et-les-mots
http://www.franceculture.fr/2015-08-26-migrants-refugies-demandeurs-d-asile-en-europe-13-les-chiffres-et-les-mots
Décidément, la milice avance au pas cadencé dans ce forum.
annulé
cool Alain, zennnnnnn
Love is the answer :
https://www.youtube.com/watch?v=NM2cLlEwXBg
Love is the answer :
https://www.youtube.com/watch?v=NM2cLlEwXBg
Réouverture du principal point de passage entre la Serbie et la Hongrie.
http://www.lepoint.fr/monde/migrants-reouverture-du-principal-passage-entre-la-serbie-et-la-hongrie-20-09-2015-1966371_24.php
Ailleurs les noyades continuent: 15 enfants récemment, aucune trace dans les médias.
Que va-t-il se passer en Syrie maintenant? Offensive finale des pays occidentaux pour éliminer Bachar el Assad ? Les Syriens ne prennent la route de l'exil que maintenant alors que Bachar el-Assad est au pouvoir depuis 2000. Les minorités chrétiennes sont-elles majoritaires dans cet exil par la route? Les dirigeants occidentaux les ont-ils poussées à se mettre à l'abri avant un déluge de bombes pour anéantir définitivement Bachar el-Assad et son régime?
Que vont devenir ceux qui n'ont pas pu partir?
http://www.lepoint.fr/monde/migrants-reouverture-du-principal-passage-entre-la-serbie-et-la-hongrie-20-09-2015-1966371_24.php
Ailleurs les noyades continuent: 15 enfants récemment, aucune trace dans les médias.
Que va-t-il se passer en Syrie maintenant? Offensive finale des pays occidentaux pour éliminer Bachar el Assad ? Les Syriens ne prennent la route de l'exil que maintenant alors que Bachar el-Assad est au pouvoir depuis 2000. Les minorités chrétiennes sont-elles majoritaires dans cet exil par la route? Les dirigeants occidentaux les ont-ils poussées à se mettre à l'abri avant un déluge de bombes pour anéantir définitivement Bachar el-Assad et son régime?
Que vont devenir ceux qui n'ont pas pu partir?
Cette chronique persifleuse sur l'hospitalité hongroise est-elle le début d'une campagne de bashing contre tous ceux qui ne sont pas d'accord avec la thèse morale en vigueur ? On attend avec impatience la suite à propos de tous les autres pays qui n'acceptent pas de résumer la question des migrants à une simple querelle entre les Bons et les Méchants. Sans oublier Israël, bien sûr.
JB9000 : Très content que cette chronique vous emmerde.
Mais non, mais non, cette chronique ne m'emmerde pas du tout !
Je la trouve même très instructive, une fois complétée par notre échange.
Elle nous apprend beaucoup. Pas sur les Hongrois, mais sur vous ...
Je la trouve même très instructive, une fois complétée par notre échange.
Elle nous apprend beaucoup. Pas sur les Hongrois, mais sur vous ...
Grand bien vous fasse ! Quant à moi, je savais déjà quoi penser de vous.
et na ! "...tres content que cette chronique vous emmerde...." Sacré Korkos , finalement il lui en faut peu.....Peut-être le mal du siècle ce peu.....
Consternant.
La situation de la Hongrie est assez injuste (comme celles, plus injustes encore, de la Turquie, de la Jordanie et du Liban), parce qu'ils font face à une urgence humanitaire sans recevoir une solidarité énorme des autres pays d'Europe. Mais bon, les hongrois pourraient manifester leur désarroi face un afflux de réfugiés sans pour autant construire de murs de barbelés, se ranger derrière des fascistes ou taper sur les gens.
Parce que selon pas mal de témoignages, il y a du bashing contre les réfugiés en Hongrie, mais contrairement au "bashing anti-hongrois", elle ne se cantonne pas aux mots mais en vient également à des atteintes physiques.
Parce que selon pas mal de témoignages, il y a du bashing contre les réfugiés en Hongrie, mais contrairement au "bashing anti-hongrois", elle ne se cantonne pas aux mots mais en vient également à des atteintes physiques.
[quote=Alain Korkos]Ce Nixon à Andau est sans aucun doute à peu près aussi ridicule que cette chronique est dérisoire
Dans le désoeuvrement, la société sans classes est déjà présente dans la société capitaliste, de même que, selon Benjamin, les éclats du temps messianique sont sont présents dans l'histoire sous des formes éventuellement infâmes et dérisoires (Giorgio Agamben, L'usage des corps, Homo Sacer, IV, 2, p. 145).
Votre chronique m'ayant surpris alors que j'interrompai sur cette phrase ma lecture de ce livre récemment paru, il m'a semblé ne pas pouvoir ne pas vous la donner à lire, même s'il faudrait pour le bien faire expliciter cet étonnant concept agambien de désoeuvrement dont je ne puis pour l'heure ici que vous rapporter ceci, que l'auteur spécifie à la page précédente, à savoir que "le désoeuvrement est poésie de la poésie, peinture de la peinture, praxis de la praxis". Pas immédiatement un équivalent de "l'oisiveté" par conséquent...
Dans le désoeuvrement, la société sans classes est déjà présente dans la société capitaliste, de même que, selon Benjamin, les éclats du temps messianique sont sont présents dans l'histoire sous des formes éventuellement infâmes et dérisoires (Giorgio Agamben, L'usage des corps, Homo Sacer, IV, 2, p. 145).
Votre chronique m'ayant surpris alors que j'interrompai sur cette phrase ma lecture de ce livre récemment paru, il m'a semblé ne pas pouvoir ne pas vous la donner à lire, même s'il faudrait pour le bien faire expliciter cet étonnant concept agambien de désoeuvrement dont je ne puis pour l'heure ici que vous rapporter ceci, que l'auteur spécifie à la page précédente, à savoir que "le désoeuvrement est poésie de la poésie, peinture de la peinture, praxis de la praxis". Pas immédiatement un équivalent de "l'oisiveté" par conséquent...
carte d'Europe
Des sabres sont partout posés sur les provinces.
L’autel ment. On entend ceux qu’on nomme les princes
Jurer, d’un front tranquille et sans baisser les yeux,
De faux serpents qui font, tant ils navrent les âmes,
Tant ils sont monstrueux, effroyables, infâmes,
Remuer le tonnerre endormi dans les cieux.
Les soldats ont fouetté des femmes dans les rues.
Où sont la liberté, la vertu ? disparues !
Dans l’exil ! dans l’horreur des pontons étouffants !
Ô nations ! où sont vos âmes les plus belles ?
Le boulet, c’est trop peu contre de tels rebelles
Haynau dans les canons met des têtes d’enfants.
Peuple russe, tremblant et morne, tu chemines,
Serf à Saint-Pétersbourg, ou forçat dans les mines.
Le pôle est pour ton maître un cachot vaste et noir ;
Russie et Sibérie, ô czar ! tyran ! vampire !
Ce sont les deux moitiés de ton funèbre empire ;
L’une est l’oppression, l’autre est le Désespoir.
Les supplices d’Ancône emplissent les murailles.
Le pape Mastaï fusille ses ouailles ;
Il pose là l’hostie et commande le feu.
Simoncelli périt le premier ; tous les autres
Le suivent sans pâlir, tribuns, soldats, apôtres ;
Ils meurent, et s’en vont parler du prêtre à Dieu.
Saint-Père, sur tes mains laisse tomber tes manches !
Saint-Père, on voit du sang à tes sandales blanches !
Borgia te sourit, le pape empoisonneur.
Combien sont morts ? combien mourront ? qui sait le nombre ?
Ce qui mène aujourd’hui votre troupeau dans l’ombre,
Ce n’est pas le berger, c’est le boucher, Seigneur !
Italie ! Allemagne ! ô Sicile ! ô Hongrie !
Europe, aïeule en pleurs, de misère amaigrie,
Vos meilleurs fils sont morts ; l’honneur sombre est absent.
Au midi l’échafaud, au nord un ossuaire.
La lune chaque nuit se lève en un suaire,
Le soleil chaque soir se couche dans du sang.
Sur les français vaincus un saint-office pèse.
Un brigand les égorge, et dit : je les apaise.
Paris lave à genoux le sang qui l’inonda ;
La France garrottée assiste à l’hécatombe.
Par les pleurs, par les cris, réveillés dans la tombe,
- Bien ! dit Laubardemont ; – Va ! dit Torquemada.
Batthyani, Sandor, Poërio, victimes !
Pour le peuple et le droit en vain nous combattîmes.
Baudin tombe, agitant son écharpe en lambeau.
Pleurez dans les forêts, pleurez sur les montagnes !
Où Dieu mit des édens les rois mettent des bagnes
Venise est une chiourme et Naple est un tombeau.
Le gibet sur Arad ! le gibet sur Palerme !
La corde à ces héros qui levaient d’un bras ferme
Leur drapeau libre et fier devant les rois tremblants !
Tandis qu’on va sacrer l’empereur Schinderhannes,
Martyrs, la pluie à flots ruisselle sur vos crânes,
Et le bec des corbeaux fouillé vos yeux sanglants.
Avenir ! avenir ! voici que tout s’écroule !
Les pâles rois ont fui, la mer vient, le flot roule,
Peuples ! le clairon sonne aux quatre coins du ciel ;
Quelle fuite effrayante et sombre ! les armées
S’en vont dans la tempête en cendres enflammées,
L’épouvante se lève. – Allons, dit l’Eternel !
Victor HUGO
Recueil : "Les Châtiments"
Des sabres sont partout posés sur les provinces.
L’autel ment. On entend ceux qu’on nomme les princes
Jurer, d’un front tranquille et sans baisser les yeux,
De faux serpents qui font, tant ils navrent les âmes,
Tant ils sont monstrueux, effroyables, infâmes,
Remuer le tonnerre endormi dans les cieux.
Les soldats ont fouetté des femmes dans les rues.
Où sont la liberté, la vertu ? disparues !
Dans l’exil ! dans l’horreur des pontons étouffants !
Ô nations ! où sont vos âmes les plus belles ?
Le boulet, c’est trop peu contre de tels rebelles
Haynau dans les canons met des têtes d’enfants.
Peuple russe, tremblant et morne, tu chemines,
Serf à Saint-Pétersbourg, ou forçat dans les mines.
Le pôle est pour ton maître un cachot vaste et noir ;
Russie et Sibérie, ô czar ! tyran ! vampire !
Ce sont les deux moitiés de ton funèbre empire ;
L’une est l’oppression, l’autre est le Désespoir.
Les supplices d’Ancône emplissent les murailles.
Le pape Mastaï fusille ses ouailles ;
Il pose là l’hostie et commande le feu.
Simoncelli périt le premier ; tous les autres
Le suivent sans pâlir, tribuns, soldats, apôtres ;
Ils meurent, et s’en vont parler du prêtre à Dieu.
Saint-Père, sur tes mains laisse tomber tes manches !
Saint-Père, on voit du sang à tes sandales blanches !
Borgia te sourit, le pape empoisonneur.
Combien sont morts ? combien mourront ? qui sait le nombre ?
Ce qui mène aujourd’hui votre troupeau dans l’ombre,
Ce n’est pas le berger, c’est le boucher, Seigneur !
Italie ! Allemagne ! ô Sicile ! ô Hongrie !
Europe, aïeule en pleurs, de misère amaigrie,
Vos meilleurs fils sont morts ; l’honneur sombre est absent.
Au midi l’échafaud, au nord un ossuaire.
La lune chaque nuit se lève en un suaire,
Le soleil chaque soir se couche dans du sang.
Sur les français vaincus un saint-office pèse.
Un brigand les égorge, et dit : je les apaise.
Paris lave à genoux le sang qui l’inonda ;
La France garrottée assiste à l’hécatombe.
Par les pleurs, par les cris, réveillés dans la tombe,
- Bien ! dit Laubardemont ; – Va ! dit Torquemada.
Batthyani, Sandor, Poërio, victimes !
Pour le peuple et le droit en vain nous combattîmes.
Baudin tombe, agitant son écharpe en lambeau.
Pleurez dans les forêts, pleurez sur les montagnes !
Où Dieu mit des édens les rois mettent des bagnes
Venise est une chiourme et Naple est un tombeau.
Le gibet sur Arad ! le gibet sur Palerme !
La corde à ces héros qui levaient d’un bras ferme
Leur drapeau libre et fier devant les rois tremblants !
Tandis qu’on va sacrer l’empereur Schinderhannes,
Martyrs, la pluie à flots ruisselle sur vos crânes,
Et le bec des corbeaux fouillé vos yeux sanglants.
Avenir ! avenir ! voici que tout s’écroule !
Les pâles rois ont fui, la mer vient, le flot roule,
Peuples ! le clairon sonne aux quatre coins du ciel ;
Quelle fuite effrayante et sombre ! les armées
S’en vont dans la tempête en cendres enflammées,
L’épouvante se lève. – Allons, dit l’Eternel !
Victor HUGO
Recueil : "Les Châtiments"
Encoreunechroniquepretextepournousrefourguerdurembrandtbonilyapire
J'aime beaucoup l'idée-clé de votre article : "pourquoi se harasser à parcourir des milliers de kilomètre alors qu'il suffit d'aller dans le pays voisin pour être en sûreté".
En 56 pendant mon année de 4ème j'ai vu arriver dans ma classe un hongrois d'au moins 3 ans de plus que moi. Je l'ai eu comme voisin de table pendant 2 trimestres. Il me racontait les horreurs dont il avait été témoin et ne rêvait que de l'Amérique...Deux ans plus tard mon voisin de table était un roumain qui,lui,ne rêvait que d' Israël ...
S'il n'a peint que des tableaux comme ce Nixon at Andau, on comprend qu'il n'ait jamais été considéré comme un grand, Daday.
Le week-end, c'est détente et je me lâche avec des jeux de mots bien pourris. Mais je promets que dès lundi, je ne céderai plus à la facilité.
Le week-end, c'est détente et je me lâche avec des jeux de mots bien pourris. Mais je promets que dès lundi, je ne céderai plus à la facilité.
Brillante chronique
Ferenc Daday n'a pas été le seul Hongrois à peindre des tableaux ridicules.
La preuve en images.
Celui-ci est arrivé à Marseille en 1948, et malheureusement, personne n'a songé à le refouler.
La preuve en images.
Celui-ci est arrivé à Marseille en 1948, et malheureusement, personne n'a songé à le refouler.
Quand on pense que c'est ce même Viktor Orban qui comme jeune dissident à l'âge de 26 ans a prononcé un discours historique à Budapest en juin 1989 rendant hommage aux révolutionnaires de 1956 et demandant des élections libres !
https://www.youtube.com/watch?v=Fef2FmTS0NE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Viktor_Orb%C3%A1n#Un_jeune_opposant_au_r.C3.A9gime_communiste
Quand on pense que la Hongrie a été pionnière lors de l'ouverture du rideau de fer à l'été 1989 !
https://www.youtube.com/watch?v=IXZoG9zKLrU
C'est à pleurer.
(la gare de Budapest, c'est Keleti - ça veut dire Gare de l'Est mais c'est pour les trains allant vers l'ouest !)
https://www.youtube.com/watch?v=Fef2FmTS0NE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Viktor_Orb%C3%A1n#Un_jeune_opposant_au_r.C3.A9gime_communiste
Quand on pense que la Hongrie a été pionnière lors de l'ouverture du rideau de fer à l'été 1989 !
https://www.youtube.com/watch?v=IXZoG9zKLrU
C'est à pleurer.
(la gare de Budapest, c'est Keleti - ça veut dire Gare de l'Est mais c'est pour les trains allant vers l'ouest !)