La musique du pédocriminel Glitter a ouvert les César
La cérémonie des César, très mouvementée et critiquée, après l'attribution du prix du meilleur réalisateur à Roman Polanski accusé de multiples viols sur mineures, a fait le tour des médias. Mais aucun n'a relevé que Florence Foresti a ouvert la cérémonie en dansant sur la musique de Gary Glitter, un compositeur pédocriminel condamné à 16 ans de prison. Explications.
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C'est tout plein d’œuvres de criminels *.philes!
Z'ont rien d'autres à foutre en cette pér(...)
A la décharge de Foresti, en France on n'a vraiment pas le même rapport à cette chanson qu'aux USA, je ne suis pas sûr que même encore maintenant, ceux qui aient découvert à la chanson avec The Joker sachent tous qui l'a écrite et que c'est un pédoph(...)
Gary Glitter est connu comme pedocriminel depuis 1997. Cela n’empêche que sa musique sert à rythmer tout les matchs de basket américain (avec le même morceau il me semble) et d’avoir été repris ou samplé par TELLEMENT de groupes (Joan Jett, Oasis, th(...)
Derniers commentaires
Il y a une différence de taille : Glitter a été reconnu coupable, il est en taule ; Polanski est chez lui, riche, il vient de recevoir encore un César, il est outrageusement défendu par, notamment, Paris match et une grande partie du gratin friqué du cinéma et de la société, il nie, se permet même de se plaindre et n'est pas près de rendre des comptes. Alors aujourd'hui, entre écouter Glitter ou regarder Polanski, c'est pas seulement une question de contexte, c'est surtout que ça ne renvoie pas du tout aux mêmes enjeux.
Petite musique, petit scandale.
À comparer avec l'hymne européen : la musique de Ludvig a été arrangée et enregistrée par un ancien membre du NSDAP.
Peut on TOUT savoir ? L'ubiquité de la "crasse" nous submerge par sa multiplicité !
c'est avec des polémiques comme cela qu'on a oublié que hitler etait un dessinateur tout à fait acceptable.
Y avait pas de point de godwin, je me suis sacrifié
Detail : Figaro de novembre 2020 sous l' article ( qui date de 2019) Pour une fois que le Fig est en avance sur son temps !!!!
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
c'est pénible de continuer à entretenir la confusion entre l'acte pédo criminel et l'oeuvre, la chanson. C'est essentialiser le prédateur en faisant de tout ce qu'il produit de la prédation. Nous sommes dans l'infantilisme total. Même le pire des criminels a droit de continuer à toucher en prison les royalties de ses oeuvres, le loyer de ses maisons, etc.
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C'est tout plein d’œuvres de criminels *.philes!
Z'ont rien d'autres à foutre en cette période de virus, de guerre et de désintégration sociale...
M'est avis que les combats ne vont pas tarder à s'arrêter... faute de combattants.
MDR :-) jaune!
"Gary Glitter n’est pas payé "...
Depuis quand a-t-on le droit de ne pas payer ce qui est dû à un homme en prison ?
Je n'aime pas les prédateurs sexuels..., les voleurs et les hypocrites non plus.
Il peut avoir perdu (ou vendu) ces droits sur la musique. Elle ne lui appartient plus.
Si c'est le cas, alors le titre est inexact. Et la discussion n'a plus lieu d'être :-)
Ou ne jamais les avoir touchés comme beaucoup de musiciens.
Ça m'a frappé aussi. Daniel Schneidermann n'est sans doute pas sensibilisé au problème de l'exploitation des détenu·e·s aux USA (problème que l'on évite en France, il me semble, malgré toutes les critiques que l'on peut faire à l'industrie carcérale).
Dans l'absolu, je n'ai rien contre retirer à un condamné le droit d'être payé pour un travail effectif, mais ça doit être une décision de justice adaptée à la situation, et pas un principe aussi piégeux que "si tu es en prison, t'as pas le droit d'être payé·e".
Par exemple, retirer toute retombée pécuniaire pour Polanski, je trouverais ça adapté, pour peu que l'on juge qu'il a effectivement été financé et récompensé parce que pédophile, comme ça crève les yeux à beaucoup de gens. Pour Glitter, j'en sais rien.
M'enfin... le plus important, ce serait déjà qu'il y ait un procès et/ou qu'il purge enfin sa peine.
Mea culpa. C'est Lynda Zerouk qui a rédigé cet article, pas Daniel Schneidermann.
A la décharge de Foresti, en France on n'a vraiment pas le même rapport à cette chanson qu'aux USA, je ne suis pas sûr que même encore maintenant, ceux qui aient découvert à la chanson avec The Joker sachent tous qui l'a écrite et que c'est un pédophile.
Cette chanson est profondément ancrée dans la mentalité américaine parce que c'est la chanson des émissions et évènements sportifs, et quand cette chanson est connotée comme ça, la dualité entre ce qu'elle a représenté et l'envie de s'en débarasser, ou, en tout cas, de ne plus glorifier la personne qui la joue, ce n'est pas évident. C'est d'ailleurs pour ça que Philips la choisit dans The Joker, quand on l'entend, on a un premier sentiment "ah, tient, cette chanson, cool", parce qu'elle correspond à quelque chose de tellement profond qu'on ne peut pas s'empêcher d'avoir ce premier sentiment une seconde avant de se dire "ah, mais non, merde, Glitter, quel putain de sale type", et ça correspond juste à la dualité de ce qui se passe dans le film, où on a un premier sentiment qui est la joie de voir le protagoniste libéré et enfin lui-même avant de se souvenir qui est le Joker et le monstre qu'il va devenir.
Bref, le problème, c'est surtout d'avoir repris ce moment de ce film pour sa popularité et d'une manière superficielle, un peu comme Reagan qui joue "Born in the USA" parce que le riff de clavier est entraînant.
Bah quoi ? puisqu’on vous dit que les césars célébraient les pédocriminels.
(Ceci mis à part, je viens de regarder l’intro et j’entends surtout le morceau Nothing from nothing.)
Gary Glitter est connu comme pedocriminel depuis 1997. Cela n’empêche que sa musique sert à rythmer tout les matchs de basket américain (avec le même morceau il me semble) et d’avoir été repris ou samplé par TELLEMENT de groupes (Joan Jett, Oasis, the black keys, human league, Young gods, spice girls (!!) et j’en passe) que je ne sais pas si on peut encore vraiment lier son apport à la musique à l’immonde personage qu’il est humainement.
Vous croyez que j’ai expliqué à mon fils de 5 ans, fan de Joan Jett, qui est l’auteur de la reprise qu’elle fait ? Ba non, je lui ai juste fait écouter l’original. De même qu’ayant organisé pendant quinze ans une soirée qui portait le nom d’un film de Polanski, je n’ai pas décroché les vieux flyers des murs des toilettes.
De la à cautionner, en allant le voir, un film qui fleure fortement la tentative de se poser en nouveau Dreyfus, il y a un pas que je ne franchirais pas.
Peut être qu'elle est contre les honneurs offerts à Polanski mais pas contre les aspects les plus stupides de la cancel culture à l'anglo-saxonne dont la campagne ridicule contre The Joker était une illustration ?
Personne ne saurait que cette musique a été composée par un pédophile si la presse culturelle clickbait anglophone cherchant à descendre ce film ne l'avait pas martelé, pour faire oublier l'échec de ses prédictions apocalyptiques sur "le film qui va inspirer des tueurs".
Je suis plutôt quelqu'un d'informé mais je suis passé à côté de cette affaire, en même temps je zappe souvent les papiers sur le cinéma ricains de super héros, peut être que...
Moi je ne le savais pas, on est cernée!