Commentaires
La photo de Capa sur la guerre d'Espagne attaquée une nouvelle fois
C'est reparti ! L'authenticité de la photo la plus célèbre de la guerre d'Espagne vient d'être mise en cause une nouvelle fois. Cette fois c'est un media espagnol, El Periodico, qui mène l'attaque, en se fondant sur une étude de l'arrière-plan du cliché.
Abonnez-vous pour pouvoir commenter !
si vous êtes déjà abonné Connectez-vous Connectez-vous
Derniers commentaires
"C'est reparti ! L'authenticité de la photo la plus célèbre de la guerre d'Espagne vient d'être mise en cause une nouvelle fois. (...)"
Cette célèbre photo a en effet été retouchée (il s'agissait de l'expurger d'un certain détail malencontreux), voici la version originale telle que saisie par Capa :
http://storage.canalblog.com/47/85/249405/46267566.jpg
(source)
Cette célèbre photo a en effet été retouchée (il s'agissait de l'expurger d'un certain détail malencontreux), voici la version originale telle que saisie par Capa :
http://storage.canalblog.com/47/85/249405/46267566.jpg
(source)
Je passe tard ici. Il n'y a effectivement pas eu de nouvelle. Dommage? Seulement pour ceux qui s'accrochent à une certaine lecture «d'authenticité» : le fait que Capa a laissé sa vie lors d'un photo reportage est pour moi « preuve suffisante » en ce qui concerne l'authenticité de ses reportages.
Puis, en ce qui concerne le cliché en question, il est lui-même un fait historique et déjà de ce fait « authentique ».
Entre temps, André Rouillé nous enseigne que l'authenticité de la photo, le « ça a été » a toujours été un mythe et que la conception moderne du photo journalisme reconnaît que le photographe est un « auteur ».
Des faux, il y en avaient des tonnes après la deuxième guerre, et pas toujours de mauvaise foi mais par manque de matériel. Un faux célèbre se retrouvait dans des millions de manuels scolaires, peut-être dans le votre : la grande synagogue de Berlin en flammes lors de la « Nuit de Cristal ». Or, ce fût une des rares synagogues épargnées cette nuit-là (protégée par la police du secteur qui faisait son travail, empêcher un crime!). Les flammes sont peintes avec un pinceau sur une photo qui montre la synagogue détruite ... par les bombes américaines. Rien ne prouve pour autant que l'auteur anonyme du montage l'aurait fait de mauvaise foi, car il n'imaginait sans doute pas que cette synagogue la plus importante d'Allemagne à Berlin (!) aurait échappé à l'action sauvage de Goebbels : il a sans doute supposé que la destruction datait de 1938 et non de 1944. Et là, on comprend quelque chose de remarquable : le montage, fait à cause d'un manque de photos de l'événement, « reconstruit » un événement qui a bien eu lieu de milliers de fois, sauf pour la synagogue montrée. Un faux qui montre bien la réalité.
Puis, en ce qui concerne le cliché en question, il est lui-même un fait historique et déjà de ce fait « authentique ».
Entre temps, André Rouillé nous enseigne que l'authenticité de la photo, le « ça a été » a toujours été un mythe et que la conception moderne du photo journalisme reconnaît que le photographe est un « auteur ».
Des faux, il y en avaient des tonnes après la deuxième guerre, et pas toujours de mauvaise foi mais par manque de matériel. Un faux célèbre se retrouvait dans des millions de manuels scolaires, peut-être dans le votre : la grande synagogue de Berlin en flammes lors de la « Nuit de Cristal ». Or, ce fût une des rares synagogues épargnées cette nuit-là (protégée par la police du secteur qui faisait son travail, empêcher un crime!). Les flammes sont peintes avec un pinceau sur une photo qui montre la synagogue détruite ... par les bombes américaines. Rien ne prouve pour autant que l'auteur anonyme du montage l'aurait fait de mauvaise foi, car il n'imaginait sans doute pas que cette synagogue la plus importante d'Allemagne à Berlin (!) aurait échappé à l'action sauvage de Goebbels : il a sans doute supposé que la destruction datait de 1938 et non de 1944. Et là, on comprend quelque chose de remarquable : le montage, fait à cause d'un manque de photos de l'événement, « reconstruit » un événement qui a bien eu lieu de milliers de fois, sauf pour la synagogue montrée. Un faux qui montre bien la réalité.
Bonjour,
je vais rabacher un peu, car j'ai déjà lu plus haut ce que je pense, mais je crois effectivement qu'il ne faut pas mélanger 2 choses bien distinctes :
1/ le fait d'être partisant des républicains, et opposé aux idées franquistes, et dictatoriales en général...
2/ reconnaître que malgré les autres qualités de Robert Capa, sur CETTE photo, sur CE coup-là, il a chié ds nos bottes, comme dirait mon beau-père qui adore cette expression...
Merci de cet article, car en tant qu'enseignante (même si certains ici en doutent ;-) =D), et travaillant avec mes étudiants sur la Guerre Civile, sur le poids des images, l'engagement dans les arts (qqn parlait de Guernica plus haut...bel exemple) je crois qu'il faut être honnête, et analyser un doc pour ce qu'il est : soit mis en scène, soit pris sur le vif... qui d'entre vous osera dire que le travail et l'interprétation sont les mêmes dans les 2 cas?
J'ai dans un manuel que j'utilise la fameuse photo, avec l'autre toute aussi connue de Capa en 38, appareil en main, et un article de 2005 qui explique la naissance du photojournalisme, et je trouverais cela malhonnête, cette année, si nous étudiions cette page sans que je ne leur explique la réalité des faits.
Pour moi cela ne retirera en rien la beauté de la photo, ni de son impact ni de son message, bien au contraire, car ça ne sera plus une tricherie.
Picasso n'a jamais dit qu'il avait peint Guernica sur place.
je vais rabacher un peu, car j'ai déjà lu plus haut ce que je pense, mais je crois effectivement qu'il ne faut pas mélanger 2 choses bien distinctes :
1/ le fait d'être partisant des républicains, et opposé aux idées franquistes, et dictatoriales en général...
2/ reconnaître que malgré les autres qualités de Robert Capa, sur CETTE photo, sur CE coup-là, il a chié ds nos bottes, comme dirait mon beau-père qui adore cette expression...
Merci de cet article, car en tant qu'enseignante (même si certains ici en doutent ;-) =D), et travaillant avec mes étudiants sur la Guerre Civile, sur le poids des images, l'engagement dans les arts (qqn parlait de Guernica plus haut...bel exemple) je crois qu'il faut être honnête, et analyser un doc pour ce qu'il est : soit mis en scène, soit pris sur le vif... qui d'entre vous osera dire que le travail et l'interprétation sont les mêmes dans les 2 cas?
J'ai dans un manuel que j'utilise la fameuse photo, avec l'autre toute aussi connue de Capa en 38, appareil en main, et un article de 2005 qui explique la naissance du photojournalisme, et je trouverais cela malhonnête, cette année, si nous étudiions cette page sans que je ne leur explique la réalité des faits.
Pour moi cela ne retirera en rien la beauté de la photo, ni de son impact ni de son message, bien au contraire, car ça ne sera plus une tricherie.
Picasso n'a jamais dit qu'il avait peint Guernica sur place.
Avant la photographie, les peintres représentaient les événements historiques sans que cela provoque de polémiques. Certains peintres payés par le pouvoir arrangeaient la réalité au goût de leur mécène: présence de Mme Mère au Sacre de l'empereur Napoléon, Napoléon passant un col alpin à cheval alors qu'il était sur un mulet...Capa a sûrement vu des républicains espagnols se faire tuer à cet endroit ou à un autre. La mort d'un homme, ça ressemble sûrement à ça. Je ne vois pas en quoi, il s'agit de propagande!
J'ai toujours trouvé très naïf de s'appuyer sur une photo ou une vidéo pour appuyer une information. Autrefois les images ou les photos, c'était dans les livres pour les enfants. Quand un journal éprouve le besoin d'illustrer ses dires, c'est rarement sans mensonges: la preuve, les photos retouchées ou vendues, les photos rendues présentables dans nombre de magasines.
Bref, tout ça, c'est beaucoup de bruit pour rien. Que cette photo ait fait l'objet d'une mise en scène ou pas, il n'empêche que beaucoup d'hommes sont morts. Et que l'Espagne franquiste et l'Eglise ont fait beaucoup pour honorer la mémoire des uns et encore plus pour qu'on oublie les autres.
J'ai toujours trouvé très naïf de s'appuyer sur une photo ou une vidéo pour appuyer une information. Autrefois les images ou les photos, c'était dans les livres pour les enfants. Quand un journal éprouve le besoin d'illustrer ses dires, c'est rarement sans mensonges: la preuve, les photos retouchées ou vendues, les photos rendues présentables dans nombre de magasines.
Bref, tout ça, c'est beaucoup de bruit pour rien. Que cette photo ait fait l'objet d'une mise en scène ou pas, il n'empêche que beaucoup d'hommes sont morts. Et que l'Espagne franquiste et l'Eglise ont fait beaucoup pour honorer la mémoire des uns et encore plus pour qu'on oublie les autres.
Bon. Je viens de regarder l'émission sur le photojournalisme en entier, et dois admettre que la conclusion me plaît : la mise en scène si elle existe doit être assumée.
Autrement dit, sans le commentaire qui avoue une scénarisation de la réalité, la photo qui "représente un fragment de réel" par le biais d'un "arrangement" relève du mensonge. Pas forcément sur le sens de ce qu'exprime le photoreportage, mais sur la véracité des faits qui illustrent le propos. Patrick Robert, quoique totalement malhonnête sur la fin de l'émission, exprime assez bien je crois les dangers des mises en scènes que l'on fait passer pour "vraies".
Autrement dit, c'est accablant pour Capa. Je dois dire que je suis déçue, dégoûtée. J'avais vu une expo Capa à la BNF il y a quelques années, et cette photo s'y trouvait. Savoir qu'elle est fabriquée lui ôte toute sa valeur, bien qu'elle parle de faits historiquement réels.
Autrement dit, sans le commentaire qui avoue une scénarisation de la réalité, la photo qui "représente un fragment de réel" par le biais d'un "arrangement" relève du mensonge. Pas forcément sur le sens de ce qu'exprime le photoreportage, mais sur la véracité des faits qui illustrent le propos. Patrick Robert, quoique totalement malhonnête sur la fin de l'émission, exprime assez bien je crois les dangers des mises en scènes que l'on fait passer pour "vraies".
Autrement dit, c'est accablant pour Capa. Je dois dire que je suis déçue, dégoûtée. J'avais vu une expo Capa à la BNF il y a quelques années, et cette photo s'y trouvait. Savoir qu'elle est fabriquée lui ôte toute sa valeur, bien qu'elle parle de faits historiquement réels.
[quote=Gilles Klein]
Le quotidien The National publié dans les Emirats Arabes Unis cite Ernest Alos, l'auteur de l'article du journal espagnol El Peridico, qui dit à propos de cette photo : "Cela reste une oeuvre photographique majeure. Mais il ne faut pas la mettre parmi les chefs d'oeuvre du photojournalisme. C'est une photographie, dans le contexte d'une guerre de propagande"
J'aime bien cette conclusion. Merci Gilles Klein.
J'ai connu les asinautes beaucoup plus pointilleux pour beaucoup moins que cette tromperie. Supposons qu'@si ait existé à cette époque ??Et puisque l'histoire de cette photo est de nouveau dans l'actualité ...
Le quotidien The National publié dans les Emirats Arabes Unis cite Ernest Alos, l'auteur de l'article du journal espagnol El Peridico, qui dit à propos de cette photo : "Cela reste une oeuvre photographique majeure. Mais il ne faut pas la mettre parmi les chefs d'oeuvre du photojournalisme. C'est une photographie, dans le contexte d'une guerre de propagande"
J'aime bien cette conclusion. Merci Gilles Klein.
J'ai connu les asinautes beaucoup plus pointilleux pour beaucoup moins que cette tromperie. Supposons qu'@si ait existé à cette époque ??Et puisque l'histoire de cette photo est de nouveau dans l'actualité ...
"La" photo de Capa....affaire classée depuis longtemps, non?
Bravo Gilles Klein ! Une chronique qu'on croirait inspirée par Alain Korkos.
Capa a peut être triché sur cette photo, qui reste un symbole du photojournalisme, mais son honnêteté ne doit pas en souffrir. C'est un homme qui est mort au front, en faisant son travail de journaliste. Il m'a inspiré le portrait que je préfère.
Respect
Capa a peut être triché sur cette photo, qui reste un symbole du photojournalisme, mais son honnêteté ne doit pas en souffrir. C'est un homme qui est mort au front, en faisant son travail de journaliste. Il m'a inspiré le portrait que je préfère.
Respect
Et cette photo-là, est-ce du vrai ou du faux? Et, est-il important que ce soit l'un ou l'autre?
Je sais maintenant que j'avais raison :
- il n'y a pas eu de républicain tué pendant la guerre d'Espagne,
- les photographes rouges font rien qu'à mentir, alors que les autres non.
Heureusement, on a Paris-Match et LIFE (Ah non, on n'a plus) pour voir des vraies photos de la réalité vraie sans trucage.
- il n'y a pas eu de républicain tué pendant la guerre d'Espagne,
- les photographes rouges font rien qu'à mentir, alors que les autres non.
Heureusement, on a Paris-Match et LIFE (Ah non, on n'a plus) pour voir des vraies photos de la réalité vraie sans trucage.
La brève fait écho à l'histoire des deux jeunes ayant gagné le concours de Paris Match.
La photo est montée ? Très bien. Propagande, peut-être. Mais ne met-elle pas en scène une représentation de la réalité ?
Je me demande si la responsabilité du photographe qui shoote des "faits sociaux" et celle du photojournaliste est la même.
Dans un monde idéal mettre en scène la mort ne viendrait à l'idée de personne. Ma première réaction est d'ailleurs épidermique, je déteste que l'on manipule les images. Le procédé est dangereux et la réussite de l'entreprise de contrefaçon fonction du talent à mentir et déguiser.
On ne peut nier pourtant que le choix d'une image, même réelle, est en soi subjectif.
Bref, je ne sais pas quoi penser.
La photo est montée ? Très bien. Propagande, peut-être. Mais ne met-elle pas en scène une représentation de la réalité ?
Je me demande si la responsabilité du photographe qui shoote des "faits sociaux" et celle du photojournaliste est la même.
Dans un monde idéal mettre en scène la mort ne viendrait à l'idée de personne. Ma première réaction est d'ailleurs épidermique, je déteste que l'on manipule les images. Le procédé est dangereux et la réussite de l'entreprise de contrefaçon fonction du talent à mentir et déguiser.
On ne peut nier pourtant que le choix d'une image, même réelle, est en soi subjectif.
Bref, je ne sais pas quoi penser.
Le fait que cette photo soit ou non une mise en scène ne me paraît pas très important.
Elle est surtout un symbole, et que ce soldat républicain ait été tué là ou bien ailleurs, quelques mois après, est-ce fondamental ? Pour moi, elle représente malgré tout un témoignage d'une partie de notre histoire.
Ce qui me paraît intéressant, en revanche, c'est pourquoi autant de battage autour de son authenticité... Et pourquoi maintenant, alors qu'en Espagne, le juge Garzon se voit empêché d'enquêter sur les crimes du franquisme :
Novembre 2008 l'enquête bloquée du juge Garzon
Les statues de Franco ne sont toujours pas déboulonnées, alors qu'en France, on commémore les 70 ans de la Retirada...
Elle est surtout un symbole, et que ce soldat républicain ait été tué là ou bien ailleurs, quelques mois après, est-ce fondamental ? Pour moi, elle représente malgré tout un témoignage d'une partie de notre histoire.
Ce qui me paraît intéressant, en revanche, c'est pourquoi autant de battage autour de son authenticité... Et pourquoi maintenant, alors qu'en Espagne, le juge Garzon se voit empêché d'enquêter sur les crimes du franquisme :
Novembre 2008 l'enquête bloquée du juge Garzon
Les statues de Franco ne sont toujours pas déboulonnées, alors qu'en France, on commémore les 70 ans de la Retirada...
Bouh là... c'est vieux comme tout ce "marronnier"... Dans les derniers temps du franquisme, un historien du régime qui était aussi un peu ministre, Ricardo de la Cierna (une histoire de la guerre civile en 5 volumes) tapait déjà sur l'icône. Il en avait fait tout un chapitre, analysant les angles de prise de vue, de chute, d'impact des balles qui tuaient ce milicien popular... Bien sûr que c'est une photo de propagande. Et alors ?
Les petits futés des rédac en vacances n'ont vraiment rien d'autre à faire que débusquer des pseudos scandales... A quand un topo sur la photo du Vel' d'Hiv' (prétenduement de juillet 1942) qui se révéla être une photo des collabos arrêtés après la libération de Paris... L'image sert pourtant à illustrer la rafle conduite par la police à Bousquet et à Laval. Et les distraits continuent de s'en servir.
Les petits futés des rédac en vacances n'ont vraiment rien d'autre à faire que débusquer des pseudos scandales... A quand un topo sur la photo du Vel' d'Hiv' (prétenduement de juillet 1942) qui se révéla être une photo des collabos arrêtés après la libération de Paris... L'image sert pourtant à illustrer la rafle conduite par la police à Bousquet et à Laval. Et les distraits continuent de s'en servir.
"Ah! Dieu que la guerre est jolie – Avec ses chants ses longs loisirs. "
.....
Sur les photos d'artistes, et au cinéma!
.....
Sur les photos d'artistes, et au cinéma!
Tout est dit par Ernest Alos dans la conclusion de la chronique de Gilles Klein, qu'il faut remercier et féliciter pour son indispensable travail de documentation, cette fois comme les autres.
et puisqu'on parle de photojournalisme, l'agence Gamma est au bord du dépot de bilan. La pluralité s'évapore, la presse avec.
Je vais faire un petit hors sujet mais si l'on veut avoir un authentique témoignage photographique de la guerre civile en Espagne et de la vie des camps qui hébergèrent les républicains en France, allez voir l'exposition AUGUSTI CENTELLES à l'Hotel de Sully:
http://www.jeudepaume.org/?page=liste&lieu=2&PHPSESSID=7f6a21dbf3fbc152931ef0b1bb9df41a
http://www.jeudepaume.org/?page=liste&lieu=2&PHPSESSID=7f6a21dbf3fbc152931ef0b1bb9df41a
J'ai vu il y a longtemps la reproduction d'un magazine montrant deux photos quasiment identiques de soldats "frappés" par une balle et chutant. Il me semble que ce n'était pas "Vu" reproduit plus haut, mais je peux me tromper. Comme dans "Vu", le terrain et le ciel nuageux étaient les mêmes, seul changeait le soldat. Hasard trop heureux pour être vrai.
Dommage, mais cette photo n'était qu'une oeuvre de propagande.
Dommage, mais cette photo n'était qu'une oeuvre de propagande.
Il me parait pratiquement certain que cette photo est le résultat d'une mise en scène.
Probabilité zéro. Il aurait fallu que le photographe soit en train de cadrer le milicien au moment où celui-ci est touché. Lorsque j'ai vu cette photo pour la première fois, il y a bien longtemps, j'ai immédiatement éprouvé un malaise et j'ai eu la conviction qu'elle était truquée.
Probabilité zéro. Il aurait fallu que le photographe soit en train de cadrer le milicien au moment où celui-ci est touché. Lorsque j'ai vu cette photo pour la première fois, il y a bien longtemps, j'ai immédiatement éprouvé un malaise et j'ai eu la conviction qu'elle était truquée.