"La presse a toujours fait ses meilleures ventes sur les morts"
Les journalistes doivent-ils considérer que les mauvaises nouvelles sont forcément plus importantes que les bonnes ? Doivent-ils se contenter d'exposer les problèmes, de les expliquer ou leur mission consiste-t-elle aussi à chercher et, eventuellement, à exposer des solutions ? Vaste question qui nous amène à réfléchir sur les fondements du journalisme, sur la mission des médias, et que nous posons à nos trois invités : Jade Lindgaard, journaliste chargée de l'environnement à Mediapart et auteur d'un ouvrage intitulé Je crise climatique. Eric Dupin, journaliste, auteur de Les Défricheurs, présenté comme un voyage dans la France qui "innove vraiment". Et enfin Emilie Sueur, responsable web du principal quotidien libanais L'Orient Le Jour, en direct de Beyrouth.
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Derniers commentaires
hier le site de bfm nous apprend que :
"100 emails envoyés équivaut à 13 Aller-Retour Paris New York"
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/comment-internet-pollue-le-monde-888189.html?utm_content=buffer17367&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
le meilleur moyen de donner raison aux climato-sceptiques c'est encore de raconter n'importe quoi pour pouvoir perdre toute crédibilité
ah,
s'informer n'est décidément pas facile tous les jours...
D'vant la télé sur mon plumard
Y avait Jean Pierre El Kavada
Qui m'racontait l'Afghanistan
Et la Pologne et le Liban
Le Salvador y connaît pas
L'information pour ces mecs-là
C'est d'effrayer l'prolo l'bourgeois
A coups d'chars russes d'Ayatollah
"Demain faites gaffe y va faire froid"
Et à part ça "eh bien ça va
S'y s'passe quelque chose on vous l'dira"
Renaud, J'ai raté téléfoot
:D
Puisque nous ne vivons pas, chez asi , du sang des autres , nous parlerons de ceux qui en vivent .
Commentons , c'est déja ça
DS l'a pris par le prisme intéressant du journalisme incitateur de faits auto réalisé mais je m'étonne que personne ne ce soit scandalisé que quelqu'un sous prétexte qu'il n'a pas les mêmes idées que les autres puisse censurer aussi facilement!
Donner les nouvelles ne suffit pas, il faut surtout les choisir, les trier et les hiérarchiser.
Nous avons majoritairement un journalisme de peur, de dérision, ou de distraction, et bien souvent, on préfèrerait un journalisme d'analyse.
Les médias pensent mieux vendre leur papier ou du temps de cerveau disponible en privilégiant l'émotion plutôt que la raison, en préfèrant la distraction à la pédagogie. La raison et la pédagogie n'ont donc pas de place aux heures de grande écoute, où le temps est compté. Au mieux, pour trouver "une accroche", on simplifie, on rend le débat primaire, ou alors on feuilletonne. Pas facile avec cette attitude de faire l'événement avec l'environnement ou de parler du dérèglement climatique et de ce qu'il remet en cause dans notre civilisation.
Il n'empêche que quand il s'agit du problème de la dette, des "réformes" pour la compétitivité, les médias ne reculent pas devant la difficulté. Ils recrutent des armadas d'initiés en économie pour nous raconter des histoires de boulangères vertueuses par cupidité, de pères de famille dépensierscoincés par leurs dettes, d'entrepreneurs pionniers héroïques. Pourquoi les rédactions n'ont-elles que si peu de monde à mobiliser sur les sujets d'écologie? Pourquoi quand par hasard l'environnement fait l'événement, tant de gens "sérieux et responsables" viennent occuper les médias pour nous dire de ne pas céder à l'émotion, aux manipulations catastrophistes ou des irrationnelles?
Pourquoi, à propos de la poudrière politique du Moyen Orient (sans parler d'autres régions du monde) ne dit-on pratiquement jamais qu'elle est envenimée par la question du pétrole et que décarboner notre civilisation aurait comme vertu secondaire (à plus long terme il est vrai) simplifier certains enjeux de politique internationale?
Peut-on, sans être taxé de complotisme, suggérer que les lobbys partisans du "business as usual" sont probablement plus puissants et ont de meilleurs moyens d'influence que les lobbys préoccupés par la bonne santé de la biosphère? Peut-on aussi évoquer la connivence si forte entre les milieux économiques et les médias? S'agit-il de fantasmes ou de faits observables?. Comment sortir de ce système d'influence?
Pour finir sur une note positive, il faut dire aussi que la crise qui vient est plus facile à ausculter que les solutions variées qui émergent en ordre dispersé. Comme dit un proverbe (un peu rebattu et récupéré, mais assez vrai pourtant) l'arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui repousse. C'est sans doute pourquoi les questions d'écologie sont si souvent traitées sur le mode catastrophiste, et qu'on a tant de mal à valoriser les embryons de solutions qui émergent.
J'ai commencé à comprendre le pourquoi du comment à travers l'exemple de la chaussure.
Depuis que je cours pieds nus j'ai compris que :
- personne n'avait besoin de la chaussure (au contraire, elle affaiblit l'organisme et provoque nombre de dysfonctionnements)
- quand je cours pieds nus les Chaussés trouve ça incroyable et masochiste : la société a oublié que c'était possible
- la société n'invite pas à se déchausser, au contraire, c'est devenu un acquis indispensable : pieds nus interdits dans certains magasins, certains transports en commun, au travail, à l'école, etc...
- et surtout, surtout : pour un Chaussé, redevenir pied nu demande plusieurs années de frustration, de développement du pied et de travail sur soi que peu sont prêts à réaliser
ces conclusions sont vraies pour un peu tout : à vivre dans un confort démesuré, on a perdu la capacité de vivre sainement et simplement.
aujourd'hui mon questionnement est le même que celle que pose DS a Jade Lindgaard : faut-il participer à cette folie consumériste qu'est le marathon pour faire connaitre le pied nu à grande échelle, ou mieux vaut-il rester chez soi et continuer à courir seul sur les chemins de mon village ?
http://mytrailtosanfrancisco.wordpress.com/2014/03/20/primal-22/
Je crains bien d'avoir une opinion de l'ordre du préjugé: un journaliste environnement pour moi c'est (enfin, ça devrait être) un journaliste qui traite du sujet de l'environnement et non pas un journaliste qui promeut l'environnement. De même qu'un journaliste économique ne partirait pas du principe que le dogme économique du moment a raison, ou qu'il a tort, mais rendrait compte de ce qui touche à l'économie, ou qu'un journaliste spécialisé en politique internationale ne serait pas là pour servir la vision de certains think tanks contre certains autres.
En écrivant tout ceci je me rends compte que de toute évidence je suis un rêveur... Encore que : Libération, champion absolu de cette vision du journalisme qui m'afflige, est mourant. Il y a peut être des conclusions à en tirer, qui sait ?
Sur quel site se discute-t-il....?
Et si au lieu de poser la question , asi proposer de suite une réponse...?
On gagnerais du temps , et asi pourrais passer a autre chose......mais serait-ce toujours asi....?
Ah.....Sacré D.S. !
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
quant au côté si sympathique des échanges de service du faites le vous même, oui et le chômage ? ce sont justement les boulots libres
alors oui si on est trop fauché pour payer
mais la solidarité ça peut être aussi de faire appel à des artisans
rapport à "touche pas mon poste" : je comprends pas grand chose de ce qu'ils racontent;
qu'est-ce qu'un boular ( je suppose boulot ? ) etc etc
j'ai effectivement zappé la manif à NYC sur le climat sans doute par manque d'infos;
changer son comportement: tout changement demande 1 effort, je suis très optimiste
car il me semble que les jeunes sont plus concernés par le réchauffement climatique;
à propos du marché d'occasions: il y a les vide greniers très appréciés pour les vêtement
de bébés et trocathlon pour les petits vélos d'enfant ...
Sinon l'émission est ntéressante !
Peut-être parce que ce soi-disant "grand mouvement" n'a aucune importance ?
Quant à imaginer que c'est en asséchant les "industries pétrolières" que l'on résoudra le problème du réchauffement climatique, c'est de la pensée complotiste de base.
(si les industries pétrolières extraient tant de pétrole, c'est qu'il y a de la demande... et même plus de demande que d'offre, vu l'augmentation des prix depuis quinze ans)
Enfin c'est amusant de voir un site critique "de gauche" croire à une version inversée de la politique de l'offre, où il faudrait couper l'offre pour supprimer la demande.
Le localisme rend bien difficile l'évangilsation les foules. Heureusement le journalisme de M6 est là pour promouvoir la béquille capitaliste -dixit le consumérisme pair à pair (comme on dit)- qui n'est pas captée par le radar du taux de croissance.
Reste à impacter les machineries du réseau, mais malheureusement les VIP et les clowns ne feront pas tomber les DataServers.
Comme y'a trop à dire -HS compris- et que ça va nous faire consommer plus de CO!^2, j'marrête là.
Une émission premium (faut décrypter) à télécharger et à se regarder entre potes ou défricheurs, avec tous les arrêts sur images de rigueur.
La focalisation médiatique sur la "société politique" (comme il existe une "société civile") n'est-elle pas surévaluée sur ses capacités a résoudre nos problèmes ? CF Todd et ses affirmations - judicieuses - sur la nullité des élites actuelles*.
Cette représentation politique n'est-elle pas inéfficiente - larguée ? D'où la pertinence de changer la cible médiatique vers la société civile, plus réactive, plus en phase avec le monde actuel.
Au delà, c'est une mise en avant des actions locales, plus actives, plus représentatives, des enjeux citoyens actuels.
La démocratie est-elle morte ?
* cf aussi la représentation politique européenne : le projet européen n'était-il pas, à la base, une certaine prospérité ? Avec le résultat qu'on sait...
Eh! Eh! Contre le racisme j'ai une idée, on ferait porter une main jaune aux gens pour lutter contre, envoyez-moi vos dons directement je m'en occupe... j'ai aussi un p'tit projet de mutuelle étudiante.
SYM-PA!
Le "journalisme" de sparknews ressemble furieusement à du content marketing.
Un chasseur qui se tue à la chasse. Bonne nouvelle pour les anti chasse, pas bonne pour cet homme et ses proches!
On pourrait décliner sur un conflit comme celui entre l'Israël et la Palestine!
Le tort des médias est plutôt de penser que tous ceux qui les regardent pensent la même chose!
Combien de fois entendons nous des "la France entière en deuil", "les français choqués par" etc...
Dommage de ne pas avoir invité Hervé Kempf, je crois qu'il a déjà répondu aux questions posées !
nan, si ulcan le veut...
Le spécisme est tabou parce que ça nous met tous du mauvais côté, celui des méchants!
les humains sont des animaux comme les autres, moi j'aime tous les animaux.
Une partie des dégâts causés à l'environnement est déjà irréversible. Parmi les déchets nucléaires que nous produisons, certains ont une demie-vie de plusieurs centaines de millions d'années.
Je suis sûr que vous êtes contre la peine de mort .... seulement pour les humains!
Je suis sûr que vous êtes contre la torture........ seulement pour les humains!
Je suis sûr que vous êtes contre l’esclavage .... seulement pour les humains!
Comme quoi on trouve toujours à opprimer en dessous de soi !
Le spécisme est à l'espèce ce que le racisme est à la race !
Le fait de faire prisonniers des êtres vivants pour les engraisser afin de les envoyer à l'abattoir pour les manger ou pour en faire des cobayes des petits Mengele de lobas , je vois pas ce qui peut-être pire vraiment !
Même bien traité un esclave reste un esclave !
Merci pour la rigolade, la semaine a été épuisante.
Sinon c'est parce qu'il tourne trop sur sa chaise qu'il a été puni de deuxième partie d'émission Robin ? :)
voir à ce sujet http://www.franceculture.fr/oeuvre-la-fabrique-des-imposteurs-de-roland-gori-0
L'"Impact Journalism Day" est de ce point de vue une opération de communication lancée par une société privée à des fins purement lucratives: les relais médiatiques dont a bénéficié cette opération est seulement le symptôme de la grave crise du journalisme - les journaux n'ont plus de lecteurs et leurs actionnaires entraînent toute la profession dans une dérive de sauve-qui-peut généralisé - cf la crise à Libé.
Croire ou laisser croire que les journaux ne sont plus lus en raison du seul fait qu'ils n'apportent que des mauvaises nouvelles relève de la plus sombre crétinerie: ils n'ont jamais fait que cela depuis que la presse existe.
La vraie raison est que l'espace médiatique est sursauré d'images, de sons et de textes courts, et qu'une frange grandissante de la population - en dépit de la hausse tendantielle du niveau de diplôme - n'est plus disposée à lire des textes dépassant 1000 signes sur des sujets nécessitant un détour minimum d'effort intellectuel.
Les causes de cette désaffaction sont donc exactement en rapport avec la chronique de D Porte sur la télé people: il est étonnant que cela ne soit venu à l'esprit d'aucun des intervenants.
Et ce n'est pas en utilisant les livres comme papier PH ou papier toilette que cela risque de s'arranger.
L'autre spécificité de cette imposture est la focalisation sur les initiatives consensuelles, totalement dépolitisées, mettant en avant le "génie créatif" de sujets isolés, sans aucune réflexion sur les structures économiques et sociales qui conduisent aux problèmes prétenduement "traités".
Ainsi il faudrait d'abord se demander pourquoi il y autant de saloperies dans la mer avant de penser à les "disperser" - à ce propos je n'ai jamais vu comment le fait d'étaler de la merde la fait disparaitre, ça ne fait que tout saloper.
L'écologie - en vérité une "pseudo-écologie" simpliste, moralisante et focalisée sur le geste individuel - est le terrain de prédilection de cette éviction du politique dans la sphère publique et privée:
On nous parle ainsi de livres pour traiter l'eau potable (!!)...s'est-on seulement demandé à quoi servent les livres à l'origine?
S'interroge-t-on sur l'accès aux livres, et plus généralement sur l'accès à l'écrit dans notre société et dans le monde?
S'interroge-t-on sur les dégâts potentiels, encore peu clairs, de la multiplication des formats à base d'écrans, d'images, de sons, de textes courts, au détriment des dispositifs attentionnels comme les livres, supports nécessaire pour une pensée authentique.
Voir à ce sujet les travaux de B. Stiegler...
Non, nous vivons une époque où la seule utilité envisagée pour les livres, c'est leur rôle potentiel de révélateur de pollution de l'eau...comme si l'Occident moderne était en train de se débarrasser comme d'un vieux machin d'un support essentiel de la culture humaine - et à ce titre de la vie humaine, au même titre que l'eau - à moins de nous considérer l'humanité comme une grosse termitière.
Une telle énormité ne fait absolument réagir personne sur le plateau, composé pourtant de gens éduqués et bien intentionnés, ce qui en dit long sur ce que le philosophe Lucien Sève appelle la dévaluation tendancielle de toutes les valeurs, qui conduit à un processus de décivilisation sans rivage.
Où sont les "lanceurs d'alerte" et les "défricheurs" dans ce domaine de la cause anthropologique? Nulle part, à part dans certaines niches universitaires, dans certains livres souvent relégués dans la sphère des vieux cons ou des néo-réacs.
Trop ambitieux, trop vague, impossible à véhiculer auprès d'un public déjà largement aliéné, qui ne peut entendre évidemment un tel discours.
Par contre, pour développer un "service premium" de transport automobile, là il y a du monde...et des sources potentielles de profit.
L'attention aux choses de l'esprit, de la pensée, de la raison, de l'imaginaire, autant de choses devenues totalement inutiles dans la doxa: en revanche, l'eau potable, c'est plus simple et ça met tout le monde d'accord.
Lucien Sève, dans un papier de 2011, ""Sauver le genre humain, pas seulement la planète" - retitré "La fonte des glaces et la lutte des classes" - dénonce cette polarisation symptomatique des problèmes de l'humanité sur le seul versant écologique, qui escamote totalement les questions économiques et sociales - en particulier le "réchauffement climatique":
"Demandez aux moins politisés ce qu'est la cause écologique. A coup sûr, on saura vous dire que le réchauffement du climat dû aux gaz à effet de serre nous fait entrer dans une ère de catastrophes, que la pollution de la terre, de l'air et de l'eau atteint en nombre de lieux des seuils insupportables, que l'épuisement des ressources non renouvelables essentielles condamne notre mode de production [etc...]
Interrogez maintenant à propos de la cause anthropologique. Personne sans doute ne saisira d'emblée de quoi vous voulez bien vouloir parler. Explicitons: pensez-vous que l'humanité aille mal tout autant que notre planète, que soit en vrai péril la dimension civilisée du genre humain, de sorte qu'au souci urgent de sauvegarder la nature - cause écologique - s'impose d'adjoindre au même niveau d'importance celui de sauvegarder l'humanité au sens qualitatif du mot - cause anthropologique?
L'interpellation prendra au dépourvu. Beaucoup la trouveront au moins très excessive. Sans doute remuera-t-elle des sujets d'inquiétude - dureté des conditions d'existence, flot montant du chacun pour soi, démoralisation de la vie publique, angoisses quand à l'avenir...Mais de là à conclure que notre humanité serait en péril tout autant que notre Terre, l'idée risque fort de paraître aberrante."
in "Manière de voir" n° 137, "Penser est un sport de combat".
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/137/
De plus, en matière de climat le pétrole ne pose en réalité que peu de problème (si on exclue les bitumineux du Canada et les extra-lourds de l'Orénoque) par contre le vrai problème c'est le charbon et là bizarrement il n'y a pas de désinvestissement.
Enfin, quand on connait la situation économique de l'Europe, une sortie rapide du pétrole peut s'avérer un piège mortel pour l'économie voir une analyse produite par une actuaire américaine qui explique pourquoi la déflation entraine une baisse sur les matières premières et un sous-investissement qui accélère la ralentissement de l'économie (je sais qu'un site français propose certains de ces articles mais introuvable dans mon historique) Déflation et pétrole. En sachant, toujours que Gaël Giraud a prouvé le lien pétrole et PIB Giraud.
Tout ça pour dire que 2 à 3 % de baisse par an d’approvisionnement en pétrole est à priori mortel pour l'économie donc pour la démocratie. il suffit de voir ce que cela provoquera sur des activités comme le transport, l'agriculture, l'alimentation (via la distribution). Il y a peu de chance que les systèmes concernés aient la capacité à s'adapter (il suffit de voir la Grèce Consommation grecque pour comparer la France) . Enfin, pour rappel l'énergie fossile fournit grosso modo 80% du mixte énergétique mondiale dans 50 ans il y a aucune chance que cela change au vu des volumes considérer et des différentes contraintes sur le renouvelable cf. Enjeux énergétiques mondiaux
Juste comme témoignage, si je n'écoute plus les radios du matin, ce n'est pas à cause des nouvelles déprimantes, c'est parce que les sujets et surtout l'interview politique me mettaient hors de moi. Les questions à l'invité du matin sont convenues, on lui demande de commenter les petites phrases des uns et des autres, cela reste très puérils, ce n'est pas ma conception de l'information.
Alors là, je suis tombé de ma chaise.
C'est quoi le journalisme de solution ?
Je n'ai pas encore regardé l'émission mais je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à cette formidable journaliste portugaise que vous aviez reçu dans une autre émission et qui parlait de la presque obligation des journaux à publier surtout les bonnes nouvelles parce que finalement, incapables de changer la situation, c'est tout ce que les autorités ont trouvé comme solution à la déprime ambiante....
Ceci dit, au delà du voyeurisme morbide qui peut nous habiter je pense que ça ferait bien de lire de véritables bonne nouvelles et surtout d'avoir une presse -si pas impartiale- au moins douée du sens de l'analyse....
Bon, ce soir je regarde l'émission, c'est promis.
gamma