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La relance, arithmétique et psychologie
Lagarde chez Aphatie (normal
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Non pas 26 milliards, mais 4 milliards.
C'est ce qu'affirme F. Bayrou dans l'interview qu'il a donnée à La Tribune
Quand j’analyse le plan, je ne vois que 4 milliards d’euros d’investissements publics véritablement nouveaux.
Et encore les liaisons ferroviaires à grande vitesse ont-elles été déjà annoncées plusieurs fois… Quatre milliards, c’est à peine 0,25% du PIB français.
On est loin du seuil critique d’une action publique. Cela ne suffira donc pas à faire repartir une machine économique profondément encalminée. Et il ne faudra pas longtemps pour qu’on s’en aperçoive.
C'est ce qu'affirme F. Bayrou dans l'interview qu'il a donnée à La Tribune
Quand j’analyse le plan, je ne vois que 4 milliards d’euros d’investissements publics véritablement nouveaux.
Et encore les liaisons ferroviaires à grande vitesse ont-elles été déjà annoncées plusieurs fois… Quatre milliards, c’est à peine 0,25% du PIB français.
On est loin du seuil critique d’une action publique. Cela ne suffira donc pas à faire repartir une machine économique profondément encalminée. Et il ne faudra pas longtemps pour qu’on s’en aperçoive.
pour moi ce plan, c'est un enième cadeau de l'état aux entreprises privées, chaque année la somme offertes aux entreprises sous forme d'aides ou de subventions directes (souvent sans controle) dépasse le montant de l'impot sur le revenu. Pourtant on continue à dire et à penser que c'est à cause d'une fonction publique pléthorique qu'on croule sous l'impot.
Quelle tartufferie....
jugez plutot , à part la dernière phrase tout concerne le secteur privé:
- Remboursement anticipé des dettes de l’État (11,5 milliards d’euros) crédit impôt recherche, remboursement de TVA, d’excédents de l’impôt sur les sociétés.
- Investissements publics directs (10,5 à 11 milliards d’euros) Remise en état ou modernisation des lignes ferroviaires pour les TGV Aquitaine, Bretagne et Alsace. Travaux d’équipement (construction ou rénovation des maisons de retraite, hôpitaux, crèches, programmes immobiliers) en partenariat avec les collectivités locales. Les entreprises publiques augmenteront pour leur part leurs investissements de 4 milliards d’euros en 2009. ( ce sont bien des entreprises privées qui vont contruire et rénover le patrimoine de l'état)
- Aide à l’automobile et au logement Prime à la casse de 1 000 euros pour tous les véhicules de plus de dix ans. Enveloppe de 500 millions d’euros pour garantir les prêts des deux constructeurs français. Doublement du prêt à taux zéro pour l’accession à un logement neuf. Construction de 70 000 logements en 2009 et 2010, dont 30 000 logements sociaux.
- Mesures pour l’emploi et les plus démunis Pour les entreprises de moins de 10 salariés, les charges sociales patronales pour tout salarié embauché en 2009 seront compensées l’an prochain à 100 % au niveau du SMIC (180 euros par mois) et de façon dégressive jusqu’à 1,6 SMIC. Prime de solidarité active de 200 euros pour les plus démunis.
après avoir abondamment arrosé les banques on arrose les entreprises qui de toutes façons vont continuer à licencier, aide de relance ou pas. Elles licencient quand tout va bien pour augmenter leurs bénéfices, alors en ce moment....
un petit article à ce sujet
CHAQUE ANNEE, LES ENTREPRISES TOUCHENT PLUS DE 300 MILLIARDS D'AIDE PUBLIQUE, SOIT LA TOTALITE DE L'IMPÔT SUR LE REVENU.(rapport parlementaire)
Ernest-Antoine Seillière a raison :il faut en finir avec cette société d'assistés et de faux nécessiteux. L'état n' a nullement vocation à entretenir des gens qui ne savent que tendre la main, sans rien faire pour la collectivité.
En vertu de quoi, il est urgent de supprimer les aides aux entreprises et les subventions aux patrons.
Le mois dernier, la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale, constituée en décembre 98 pour étudier les vilaines pratiques des grands groupes, a rendu son rapport. Et le résultat - 4 tomes, 923 pages - est de nature à transformer, l'espace d'une lecture, le plus tendre des sociaux-démocrates en bolchévique hurleur.
On le sait : les actionnaires ont fini par imposer dans les entreprises une logique purement financière, qui conduit à un désastre social et démocratique (à "un coût prohibitif pour la collectivité", note pudiquement le rapport). Mais on ignore généralement que, dans cette boucherie, c'est le contribuable qui joue le rôle de banquier.
" Le système est totalement opaque, et nous n'avons pas pu obtenir des montants exacts", rélève le rapporteur de la commission d'enquète. Et c'est déja un signe particulièrement angoissant. Mais, " Une chose est sûre : l'Etat, les Régions, les communes ou l'Europe versent chaque année plus de 300 milliards aux entreprises françaises ".
APRES L'IMPÔT SECHERESSE, L'IMPÔT MEDEF.
Or - ça tombe bien - 300 milliards, c'est trés exactement ce que rapporte l'impôt sur le revenu.
Autrement dit : si l'Etat cessait de subventionner les entreprises, on pourrait supprimer, demain, l'impôt sur le revenu en France. En six mois d'enquête, les menbres de la commissionont ainsi recensé 45 types d'aides, de subventions ou d'exonérations, que la puissance publique s'empresse de distribuer autour d'elle afin de soulager la misère des pauvres entrepreneurs.
Tout y passe : de "l'aide à l'immobilier d'entreprise" à l'aide du "Fonds de développement des PMI ", en passant par les subventions des "Centres régionaux d'innovation et de transfert de technologie" trop méconnus, ou les éxonérations de charges diverses (73 milliards de manque à gagner pour la Sécu). Sans compter les régimes fiscaux (qui permettent aux multinationales de ne pas verser 1 F d'impôt dés lors qu'elles agrègent intelligement les comptes de leur filiales).
En matière sociale, la complexité du dispositif touche même à la poésie pure. Quoi qu'il fasse, le patron touchera : qu'il crée des emplois, qu'il évite d'en supprimer - voire qu'il en détruise (mais en douceur, dans le cadre des préretraites ou de la reconversion).
Seulement, dans la quasi-totalité des cas, ces douceurs ne servent à rien d'autre qu'à enrichir les actionnaires ( et d'abord ceux des grands groupes), d'autant plus facilement que personne ne contrôle jamais l'usage qui est fait de ces aides.
Exemple ? Lorsque la firme Hoover s'est implantée en Lorraine, elle a bénéficié de la totalité des subventions prévues pour attirer les
entrepreneurs dans cette zone sinistrée. Subventions, qui pour la plupart, supposent que l'entreprise forme ses ouvriers. "Or, huit ans après, ils ont déménagés en Ecosse", note le rapporteur, " sans avoir formé qui que ce soit, et sans que personnes ait jamais vérifié l'emploi de ces aides publiques."
Même le patron d'Usinor, Francis Mer, l'a reconnu devant la commission d'enquête parlementaire : " Je ne suis absolument pas convaincu que ces subventions soient efficaces, y compris celles qui concernent l'emploi." Francis Mer aurait du mal à dire le contraire. En cinq ans, Usinor a enregistré prés de 7 milliards de francs de profit net, après impôts. Supprimé 40 000 postes. Et perçu 800 millions de francs de subventions publiques...
Même schéma pour Bolloré, Rhône-Poulenc ou d'autres. Avec une mention spéciale pour Nestlé France : 5 milliards de résultat avant impôt entre 1993 et 1998. Mais 2 000 suppressions de postes. Et 2 milliards de francs d'aides publiques.
Non seulement les groupes licencient à tour de bras alors qu'ils font déja des bénéfices, mais en plus l'Etat les paye pour cela. Dans le temps, le capitalisme se dorait le résultat d'exploitation en escroquant ses clients et en exploitant ses salariés. Mais, ce rapport le confirme, le monde a évolué : aujourd'hui, les patrons prospèrent aussi grâce au licenciement de leur personnel - et à l'exploitation du contribuable
F.C. (ce rapport parlementaire est disponible à la documentation francaise)
Quelle tartufferie....
jugez plutot , à part la dernière phrase tout concerne le secteur privé:
- Remboursement anticipé des dettes de l’État (11,5 milliards d’euros) crédit impôt recherche, remboursement de TVA, d’excédents de l’impôt sur les sociétés.
- Investissements publics directs (10,5 à 11 milliards d’euros) Remise en état ou modernisation des lignes ferroviaires pour les TGV Aquitaine, Bretagne et Alsace. Travaux d’équipement (construction ou rénovation des maisons de retraite, hôpitaux, crèches, programmes immobiliers) en partenariat avec les collectivités locales. Les entreprises publiques augmenteront pour leur part leurs investissements de 4 milliards d’euros en 2009. ( ce sont bien des entreprises privées qui vont contruire et rénover le patrimoine de l'état)
- Aide à l’automobile et au logement Prime à la casse de 1 000 euros pour tous les véhicules de plus de dix ans. Enveloppe de 500 millions d’euros pour garantir les prêts des deux constructeurs français. Doublement du prêt à taux zéro pour l’accession à un logement neuf. Construction de 70 000 logements en 2009 et 2010, dont 30 000 logements sociaux.
- Mesures pour l’emploi et les plus démunis Pour les entreprises de moins de 10 salariés, les charges sociales patronales pour tout salarié embauché en 2009 seront compensées l’an prochain à 100 % au niveau du SMIC (180 euros par mois) et de façon dégressive jusqu’à 1,6 SMIC. Prime de solidarité active de 200 euros pour les plus démunis.
après avoir abondamment arrosé les banques on arrose les entreprises qui de toutes façons vont continuer à licencier, aide de relance ou pas. Elles licencient quand tout va bien pour augmenter leurs bénéfices, alors en ce moment....
un petit article à ce sujet
CHAQUE ANNEE, LES ENTREPRISES TOUCHENT PLUS DE 300 MILLIARDS D'AIDE PUBLIQUE, SOIT LA TOTALITE DE L'IMPÔT SUR LE REVENU.(rapport parlementaire)
Ernest-Antoine Seillière a raison :il faut en finir avec cette société d'assistés et de faux nécessiteux. L'état n' a nullement vocation à entretenir des gens qui ne savent que tendre la main, sans rien faire pour la collectivité.
En vertu de quoi, il est urgent de supprimer les aides aux entreprises et les subventions aux patrons.
Le mois dernier, la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale, constituée en décembre 98 pour étudier les vilaines pratiques des grands groupes, a rendu son rapport. Et le résultat - 4 tomes, 923 pages - est de nature à transformer, l'espace d'une lecture, le plus tendre des sociaux-démocrates en bolchévique hurleur.
On le sait : les actionnaires ont fini par imposer dans les entreprises une logique purement financière, qui conduit à un désastre social et démocratique (à "un coût prohibitif pour la collectivité", note pudiquement le rapport). Mais on ignore généralement que, dans cette boucherie, c'est le contribuable qui joue le rôle de banquier.
" Le système est totalement opaque, et nous n'avons pas pu obtenir des montants exacts", rélève le rapporteur de la commission d'enquète. Et c'est déja un signe particulièrement angoissant. Mais, " Une chose est sûre : l'Etat, les Régions, les communes ou l'Europe versent chaque année plus de 300 milliards aux entreprises françaises ".
APRES L'IMPÔT SECHERESSE, L'IMPÔT MEDEF.
Or - ça tombe bien - 300 milliards, c'est trés exactement ce que rapporte l'impôt sur le revenu.
Autrement dit : si l'Etat cessait de subventionner les entreprises, on pourrait supprimer, demain, l'impôt sur le revenu en France. En six mois d'enquête, les menbres de la commissionont ainsi recensé 45 types d'aides, de subventions ou d'exonérations, que la puissance publique s'empresse de distribuer autour d'elle afin de soulager la misère des pauvres entrepreneurs.
Tout y passe : de "l'aide à l'immobilier d'entreprise" à l'aide du "Fonds de développement des PMI ", en passant par les subventions des "Centres régionaux d'innovation et de transfert de technologie" trop méconnus, ou les éxonérations de charges diverses (73 milliards de manque à gagner pour la Sécu). Sans compter les régimes fiscaux (qui permettent aux multinationales de ne pas verser 1 F d'impôt dés lors qu'elles agrègent intelligement les comptes de leur filiales).
En matière sociale, la complexité du dispositif touche même à la poésie pure. Quoi qu'il fasse, le patron touchera : qu'il crée des emplois, qu'il évite d'en supprimer - voire qu'il en détruise (mais en douceur, dans le cadre des préretraites ou de la reconversion).
Seulement, dans la quasi-totalité des cas, ces douceurs ne servent à rien d'autre qu'à enrichir les actionnaires ( et d'abord ceux des grands groupes), d'autant plus facilement que personne ne contrôle jamais l'usage qui est fait de ces aides.
Exemple ? Lorsque la firme Hoover s'est implantée en Lorraine, elle a bénéficié de la totalité des subventions prévues pour attirer les
entrepreneurs dans cette zone sinistrée. Subventions, qui pour la plupart, supposent que l'entreprise forme ses ouvriers. "Or, huit ans après, ils ont déménagés en Ecosse", note le rapporteur, " sans avoir formé qui que ce soit, et sans que personnes ait jamais vérifié l'emploi de ces aides publiques."
Même le patron d'Usinor, Francis Mer, l'a reconnu devant la commission d'enquête parlementaire : " Je ne suis absolument pas convaincu que ces subventions soient efficaces, y compris celles qui concernent l'emploi." Francis Mer aurait du mal à dire le contraire. En cinq ans, Usinor a enregistré prés de 7 milliards de francs de profit net, après impôts. Supprimé 40 000 postes. Et perçu 800 millions de francs de subventions publiques...
Même schéma pour Bolloré, Rhône-Poulenc ou d'autres. Avec une mention spéciale pour Nestlé France : 5 milliards de résultat avant impôt entre 1993 et 1998. Mais 2 000 suppressions de postes. Et 2 milliards de francs d'aides publiques.
Non seulement les groupes licencient à tour de bras alors qu'ils font déja des bénéfices, mais en plus l'Etat les paye pour cela. Dans le temps, le capitalisme se dorait le résultat d'exploitation en escroquant ses clients et en exploitant ses salariés. Mais, ce rapport le confirme, le monde a évolué : aujourd'hui, les patrons prospèrent aussi grâce au licenciement de leur personnel - et à l'exploitation du contribuable
F.C. (ce rapport parlementaire est disponible à la documentation francaise)
Surtout quand on sait que l'Etat n'a soit-disant plus d'argent pour la culture, les opéras de région, l'éducation etc...
Allez, pour vous remonter le moral, je me permets de vous infliger un très beau texte curieusement d'actualité.
Extrait d'une lettre contre ce type d'économies :
" Personne plus que moi Messieurs, n'est pénétré de la nécessité d'alléger le budget, seulement, à mon avis, le remède de l'embarras de nos finances n'est pas dans quelques économies chétives et détestables ; ce remède serait selon moi, plus haut et ailleurs ; il serait dans une politique intelligente et rassurante, qui donnerait confiance à la France, qui ferait renaître l'ordre, le travail, le crédit... et qui permettrait de diminuer, de supprimer même les énormes dépenses spéciales qui résultent des embarras de la situation.
C'est là, Messieurs, la véritable surcharge du budget, surcharge qui, si elle se prolongeait et s'aggravait encore, et si vous n'y preniez garde, pourrait, dans un temps donné, faire crouler l'édifice social.
J'ai déjà voté et je continuerai de voter la plupart des réductions proposées, à l'exception de celles qui me paraîtraient tarir les sources même de la vie publique, et celles qui, à côté d'une amélioration financière douteuse, me présenteraient une faute politique certaine.
C'est dans cette dernière catégorie que je range les réductions proposées par le comité des finances sur ce que j'appellerais le budget spécial des lettres, des sciences et des arts. Je dis Messieurs, que les réductions proposées sur le budget spécial des lettres, des sciences et des arts sont mauvaises doublement. Elles sont insignifiantes au point de vue financier, et nuisibles à tous les autres points de vue. Insignifiantes au point de vue financier. Cela est d'une telle évidence, que c'est à peine si j'ose mettre sous les yeux de l'assemblée le résultat d'un calcul de proportion que j'ai fait. Je ne voudrais pas éveiller le rire de l'assemblée dans une question sérieuse ; cependant, il m'est impossible de ne pas lui soumettre une comparaison bien triviale, bien vulgaire, mais qui a le mérite d'éclairer la question et de la rendre pour ainsi dire visible et palpable.
Eh bien ! ce que vous ne conseilleriez pas à un particulier, au dernier des habitants d'un pays civilisé, on ose le conseiller à la France.
Je viens de vous montrer à quel point l'économie serait petite; je vais vous montrer maintenant combien le ravage serait grand.
Ce système d'économies ébranle d'un seul coup tout cet ensemble d'institutions civilisatrices qui est, pour ainsi dire, la base du développement de la pensée française. Et quel moment choisit-on ? C'est ici, à mon sens, la faute politique grave que je vous signalais en commençant.
Le moment où elles sont plus nécessaires que jamais, le moment où, loin de les restreindre, il faudrait les étendre et les élargir. Eh bien ! quel est, en effet, j'en appelle à vos consciences, j'en appelle à vos sentiments à tous, quel est le grand péril de la situation actuelle ? L'ignorance.
L'ignorance encore plus que la misère. L'ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toute part. Et c'est dans un pareil moment, devant un pareil danger, qu'on songerait à attaquer, à mutiler, à ébranler toutes ces institutions qui ont pour but spécial de poursuivre, de combattre, de détruire l'ignorance !
Sur ce point, j'en appelle, et je le répète, au sentiment de l'assemblée. Quoi ! d'un côté la barbarie dans la rue, et de l'autre le vandalisme dans le gouvernement ! Messieurs, il n'y a pas que la prudence matérielle au monde, il y a autre chose que ce que j'appellerai la prudence brutale. Les précautions grossières, les moyens de police ne sont pas, Dieu merci, le dernier mot des sociétés civilisées.
On pourvoit à l'éclairage des villes, on allume tous les soirs des réverbères dans les carrefours, dans les places publiques ; quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire aussi dans le monde moral, et qu'il faut allumer des flambeaux pour les esprits ? Un mal moral, un mal moral profond nous travaille et nous tourmente. Ce mal moral, cela est étrange à dire, n'est autre chose que l'excès des tendances matérielles. Eh bien, comment combattre le développement des tendances matérielles ?
Par le développement des tendances intellectuelles, il faut ôter au corps et donner à l'âme. Quand je dis ; il faut ôter au corps et donner à l'âme, vous ne vous méprenez pas sur mon sentiment. Vous me comprenez tous, je souhaite passionnément, comme chacun de vous, l'amélioration du sort matériel des classes souffrantes, c'est là, selon moi, le grand, l'excellent progrès auquel nous devons tous tendre de tous nos vœux comme hommes et de tous nos efforts comme législateurs.
Eh bien ! la grande erreur de notre temps, a été de pencher, je dis plus, de courber l'esprit des hommes vers la recherche du bien-être matériel, et de le détourner par conséquent du bien-être intellectuel.
Il importe Messieurs, de remédier au mal ; il faut redresser, pour ainsi dire, l'esprit de l'homme, il faut, et c'est là la grande mission, la mission spéciale du ministère de l'instruction publique, il faut relever l'esprit de l'homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand.
C'est là, et seulement là, que vous trouverez la paix de l'homme avec lui-même, et par conséquent la paix de l'homme avec la société.
Pour arriver à ce but, Messieurs, que faudrait-il faire ? Il faudrait multiplier les écoles, les chaires, les bibliothèques, les musées, les théâtres, les librairies. Il faudrait multiplier les maisons d'études pour les enfants, les maisons de lecture pour les hommes, tous les établissements, tous les asiles où l'on médite, où l'on s'instruit, où l'on se recueille, où l'on apprend quelque chose, où l'on devient meilleur, en un mot, il faudrait faire pénétrer de toute part la lumière dans l'esprit du peuple, car c'est par les ténèbres qu'on le perd.
Ce résultat, vous l'aurez quand vous voudrez. Quand vous le voudrez, vous aurez en France un magnifique mouvement intellectuel, ce mouvement, vous l'avez déjà ; il ne s'agit pas de l'utiliser et le diriger, il ne s'agit que de bien cultiver le sol. L'époque, est une époque riche et féconde ; ce ne sont pas les intelligences qui manquent, ce ne sont pas les talents, ce ne sont pas les grandes aptitudes, ce qui manque, c'est l'encouragement enthousiaste d'un grand gouvernement.
Je voterais contre toutes les réductions que je viens de vous signaler, et qui amoindriraient l'éclat utile des lettres, des arts et des sciences.
Je ne dirai plus qu'un mot aux honorables auteurs du rapport. Vous êtes tombés dans une méprise regrettable ; vous avez cru faire une économie d'argent, c'est une économie de gloire que vous faites. Je la repousse pour la dignité de la France, je la repousse pour l'honneur de la République."
[large]
Discours à l'Assemblée Nationale du 10 novembre 1848 du député Victor Hugo[/large]
(Source : le site de la pétition pour sauver l'orchestre lyrique d'Avignon : http://sauvonslolrap.canalblog.com/archives/2008/11/20/11444945.html)
Parfois les étoiles sont mortes mais continuent de briller ! ^__^
Allez, pour vous remonter le moral, je me permets de vous infliger un très beau texte curieusement d'actualité.
Extrait d'une lettre contre ce type d'économies :
" Personne plus que moi Messieurs, n'est pénétré de la nécessité d'alléger le budget, seulement, à mon avis, le remède de l'embarras de nos finances n'est pas dans quelques économies chétives et détestables ; ce remède serait selon moi, plus haut et ailleurs ; il serait dans une politique intelligente et rassurante, qui donnerait confiance à la France, qui ferait renaître l'ordre, le travail, le crédit... et qui permettrait de diminuer, de supprimer même les énormes dépenses spéciales qui résultent des embarras de la situation.
C'est là, Messieurs, la véritable surcharge du budget, surcharge qui, si elle se prolongeait et s'aggravait encore, et si vous n'y preniez garde, pourrait, dans un temps donné, faire crouler l'édifice social.
J'ai déjà voté et je continuerai de voter la plupart des réductions proposées, à l'exception de celles qui me paraîtraient tarir les sources même de la vie publique, et celles qui, à côté d'une amélioration financière douteuse, me présenteraient une faute politique certaine.
C'est dans cette dernière catégorie que je range les réductions proposées par le comité des finances sur ce que j'appellerais le budget spécial des lettres, des sciences et des arts. Je dis Messieurs, que les réductions proposées sur le budget spécial des lettres, des sciences et des arts sont mauvaises doublement. Elles sont insignifiantes au point de vue financier, et nuisibles à tous les autres points de vue. Insignifiantes au point de vue financier. Cela est d'une telle évidence, que c'est à peine si j'ose mettre sous les yeux de l'assemblée le résultat d'un calcul de proportion que j'ai fait. Je ne voudrais pas éveiller le rire de l'assemblée dans une question sérieuse ; cependant, il m'est impossible de ne pas lui soumettre une comparaison bien triviale, bien vulgaire, mais qui a le mérite d'éclairer la question et de la rendre pour ainsi dire visible et palpable.
Eh bien ! ce que vous ne conseilleriez pas à un particulier, au dernier des habitants d'un pays civilisé, on ose le conseiller à la France.
Je viens de vous montrer à quel point l'économie serait petite; je vais vous montrer maintenant combien le ravage serait grand.
Ce système d'économies ébranle d'un seul coup tout cet ensemble d'institutions civilisatrices qui est, pour ainsi dire, la base du développement de la pensée française. Et quel moment choisit-on ? C'est ici, à mon sens, la faute politique grave que je vous signalais en commençant.
Le moment où elles sont plus nécessaires que jamais, le moment où, loin de les restreindre, il faudrait les étendre et les élargir. Eh bien ! quel est, en effet, j'en appelle à vos consciences, j'en appelle à vos sentiments à tous, quel est le grand péril de la situation actuelle ? L'ignorance.
L'ignorance encore plus que la misère. L'ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toute part. Et c'est dans un pareil moment, devant un pareil danger, qu'on songerait à attaquer, à mutiler, à ébranler toutes ces institutions qui ont pour but spécial de poursuivre, de combattre, de détruire l'ignorance !
Sur ce point, j'en appelle, et je le répète, au sentiment de l'assemblée. Quoi ! d'un côté la barbarie dans la rue, et de l'autre le vandalisme dans le gouvernement ! Messieurs, il n'y a pas que la prudence matérielle au monde, il y a autre chose que ce que j'appellerai la prudence brutale. Les précautions grossières, les moyens de police ne sont pas, Dieu merci, le dernier mot des sociétés civilisées.
On pourvoit à l'éclairage des villes, on allume tous les soirs des réverbères dans les carrefours, dans les places publiques ; quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire aussi dans le monde moral, et qu'il faut allumer des flambeaux pour les esprits ? Un mal moral, un mal moral profond nous travaille et nous tourmente. Ce mal moral, cela est étrange à dire, n'est autre chose que l'excès des tendances matérielles. Eh bien, comment combattre le développement des tendances matérielles ?
Par le développement des tendances intellectuelles, il faut ôter au corps et donner à l'âme. Quand je dis ; il faut ôter au corps et donner à l'âme, vous ne vous méprenez pas sur mon sentiment. Vous me comprenez tous, je souhaite passionnément, comme chacun de vous, l'amélioration du sort matériel des classes souffrantes, c'est là, selon moi, le grand, l'excellent progrès auquel nous devons tous tendre de tous nos vœux comme hommes et de tous nos efforts comme législateurs.
Eh bien ! la grande erreur de notre temps, a été de pencher, je dis plus, de courber l'esprit des hommes vers la recherche du bien-être matériel, et de le détourner par conséquent du bien-être intellectuel.
Il importe Messieurs, de remédier au mal ; il faut redresser, pour ainsi dire, l'esprit de l'homme, il faut, et c'est là la grande mission, la mission spéciale du ministère de l'instruction publique, il faut relever l'esprit de l'homme, le tourner vers la conscience, vers le beau, le juste et le vrai, le désintéressé et le grand.
C'est là, et seulement là, que vous trouverez la paix de l'homme avec lui-même, et par conséquent la paix de l'homme avec la société.
Pour arriver à ce but, Messieurs, que faudrait-il faire ? Il faudrait multiplier les écoles, les chaires, les bibliothèques, les musées, les théâtres, les librairies. Il faudrait multiplier les maisons d'études pour les enfants, les maisons de lecture pour les hommes, tous les établissements, tous les asiles où l'on médite, où l'on s'instruit, où l'on se recueille, où l'on apprend quelque chose, où l'on devient meilleur, en un mot, il faudrait faire pénétrer de toute part la lumière dans l'esprit du peuple, car c'est par les ténèbres qu'on le perd.
Ce résultat, vous l'aurez quand vous voudrez. Quand vous le voudrez, vous aurez en France un magnifique mouvement intellectuel, ce mouvement, vous l'avez déjà ; il ne s'agit pas de l'utiliser et le diriger, il ne s'agit que de bien cultiver le sol. L'époque, est une époque riche et féconde ; ce ne sont pas les intelligences qui manquent, ce ne sont pas les talents, ce ne sont pas les grandes aptitudes, ce qui manque, c'est l'encouragement enthousiaste d'un grand gouvernement.
Je voterais contre toutes les réductions que je viens de vous signaler, et qui amoindriraient l'éclat utile des lettres, des arts et des sciences.
Je ne dirai plus qu'un mot aux honorables auteurs du rapport. Vous êtes tombés dans une méprise regrettable ; vous avez cru faire une économie d'argent, c'est une économie de gloire que vous faites. Je la repousse pour la dignité de la France, je la repousse pour l'honneur de la République."
[large]
Discours à l'Assemblée Nationale du 10 novembre 1848 du député Victor Hugo[/large]
(Source : le site de la pétition pour sauver l'orchestre lyrique d'Avignon : http://sauvonslolrap.canalblog.com/archives/2008/11/20/11444945.html)
Parfois les étoiles sont mortes mais continuent de briller ! ^__^
Des dizaines de milliards d'euros par ci, des centaines de milliards par là, il y a peu de temps, Fillon nous disait que la France était en faillite Sarkosy affirmait que les caisses étaient vides, d'où vient cet argent? Personne n'ose se poser la question.
Sarkozy détient la palme du boniment, nous n'avons jamais eu dans toute notre histoire un menteur aussi performant.
Que faisons-nous?Rien.
Le grand Charles disait: "Les français sont des veaux". Aujourd'hui, ça se confirme une fois de plus.
Sarkozy détient la palme du boniment, nous n'avons jamais eu dans toute notre histoire un menteur aussi performant.
Que faisons-nous?Rien.
Le grand Charles disait: "Les français sont des veaux". Aujourd'hui, ça se confirme une fois de plus.
devidjian ministre de la relance.
ya bien une secrétaire d'état des Droits de l'Homme dans ce gouvernement .....
ya bien une secrétaire d'état des Droits de l'Homme dans ce gouvernement .....
La croissance ! j'irais la chercher avec les dents ! il suffit de le vouloir ! Cette croissance à crédit ! sur le dos des générations futures ! ne servira à pas grand chose. Cela rappelle pour l'automobile, le sauvetage de la sidérurgie dans les années 80 !
Un plan Européen de modernisation de nos économies eut été plus judicieux, notre agité en était le Président pendant six mois, une occasion aura été perdue, à moins que ce ne soit la conséquence de l'agitation démesurée de notre éminence grise, possédant sept cerveaux qui en soit le frein ?
Un plan Européen de modernisation de nos économies eut été plus judicieux, notre agité en était le Président pendant six mois, une occasion aura été perdue, à moins que ce ne soit la conséquence de l'agitation démesurée de notre éminence grise, possédant sept cerveaux qui en soit le frein ?
Tout ces milliards qu'on nous sort depuis deux mois, ils les prennent où ?
Les fabriqueraient-ils en lousdé dans les caves de l'Élysée ?
Mais, au fait,... qui a vu la couleur d'un seul de ces euros ?
Les fabriqueraient-ils en lousdé dans les caves de l'Élysée ?
Mais, au fait,... qui a vu la couleur d'un seul de ces euros ?
Fillon début août 2008(il ya une éternité)
[quote=une relance par la dépense publique ne serait ni possible, ni souhaitable , j'allais dire même ni efficace....]
http://www.dailymotion.com/video/k5rFok77m7eaAxJDA
[quote=une relance par la dépense publique ne serait ni possible, ni souhaitable , j'allais dire même ni efficace....]
http://www.dailymotion.com/video/k5rFok77m7eaAxJDA
Avec Devedjan comme coordonnateur, ce plan se révélera comme un "plan de bois" (la langue de bois… oui vous avez compris)
J'ai demandé au chef du gouvernement si je pouvais être ministre d'un "ministère des bonnes nouvelles", histoire de remettre du baume au coeur des millions de gens qui souffrent dixit Ségo. On m'a répondu que la communication de bonnes nouvelles relevait exclusivement de l'Elysée.
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C'était à prévoir, tous les petits soldats sont bien sur en ordre de bataille. En même temps je remarque ces derniers temps un usage historique du mot "historique". Tout devient historique une déclaration historique, un évènement historique, dans un contexte historique, pour une efficacité historique. Du sans précédent dans l'histoire de France, bref historique !
Merci beaucoup pour ce lien vers un article de Joffrin intitulé "éditorialiste d'opposition" : c'est un excellent trait d'humour, j'ai beaucoup rigolé !
Je n'écoute les médias que de façon discontinue , mais j'ai comme une curieuse impression : Depuis un mois ou deux , j'ai le sentiment qu'on nous annonce quasi quotidiennement le même plan de relance , celui qui va tout changer , celui qui montre que notre Agité agite . Mais depuis le temps qu'il agite, ça n'avance toujours pas , puisqu'il agite encore.
1000€ de remise sur l'achat d'une bonne petite voiture coréenne, c'est pas ça qui va donner du boulot aux gars de Renault !
[quote=mme Lagarde, ministre de l'économie] 26 milliards d'euros pour créer 110.000 postes représente un effort
110 000 x coût salariale, disons 2000 € = 220 000 000 = 220 millions d'euros (100 fois moins que 26 milliards, si j'arrondis)
C'est un effort for étrange à mes yeux.
110 000 x coût salariale, disons 2000 € = 220 000 000 = 220 millions d'euros (100 fois moins que 26 milliards, si j'arrondis)
C'est un effort for étrange à mes yeux.
Personne ne peut lui sussurer qu'il a la majorité, qu'il peut griller son premier ministre ou un autre si une mesure impopulaire risque de faire une ombre sur son image tellement parfaite, qu'il n'a pas besoin d'un tel déploiement de propagande rien que pour agir politiquement, qu'on va finir par croire que c'est juste pour ne pas laisser le champ libre à la parole de l'opposition (qui ne dispose que de ce pouvoir à l'heure actuelle) et on va finir par croire qu'ils ne bossent pas, parce que ça prend un temps fou, les médias. Qui s'occupe (des enfants) de l'état, pendant ce temps?
On ne l'aime pas du tout ce président. On a cru qu'il prenait l'extrême droite juste pour avoir les voix en plus, alors qu'il prenait tout en bloc!
Eh, la droite, réveillez-vous! C'est de l'hypnose! Désolidarisez-vous, et plus vite que ça! Qui reste lucide parmi vous?
On ne l'aime pas du tout ce président. On a cru qu'il prenait l'extrême droite juste pour avoir les voix en plus, alors qu'il prenait tout en bloc!
Eh, la droite, réveillez-vous! C'est de l'hypnose! Désolidarisez-vous, et plus vite que ça! Qui reste lucide parmi vous?
De la communication, rien que de la communication.
L'annonce du plan de relance, la baisse du taux de la BCE de 0,75% le même jour,
La bourse monte de 2,5% ce matin!
Euhhh! Non, elle baisse!
Que se passe-t-il?
Et s'ils travaillaient plus en communiquant moins?
...mais communiquer c'est tout ce qu'ils savent faire!
Ah bon!
Au secours!
L'annonce du plan de relance, la baisse du taux de la BCE de 0,75% le même jour,
La bourse monte de 2,5% ce matin!
Euhhh! Non, elle baisse!
Que se passe-t-il?
Et s'ils travaillaient plus en communiquant moins?
...mais communiquer c'est tout ce qu'ils savent faire!
Ah bon!
Au secours!
Franchement, jamais lémédias n'ont autant fait le plan de com du Président, ç'en est obscène, pas d'opposition sauf la bien-pensante, Rocard le has-been libéral, à quand l'opposition sur tous les plateaux pour donner son avis, qu'est-ce qu'on leur donne donc à tous ces médias pour qu'ils fassent la retape comme ça ?
http://anthropia.blogg.org
http://anthropia.blogg.org
mauvais forum, pardon...
Et vous avez oublié le "service après vente" non pas d'Omar et Fred sur Canal hier soir mais de ... Michel Rocard ! Il découvrait ce plan en direct (car il arrivait tout essoufflé de Bruxelles le pauvre) mais il signait des deux mains...
Reste une inconnue, dans cette équation mathématico-psychologique. Si Sarkozy, Fillon, Lagarde, Guéant et Pérol, tympannisent tous les cinq une prime de 1000 euros dans les oreilles de l'automobiliste dont on attend que, radieux et confiant, il se décide enfin à changer de voiture, alors cette prime se transforme-t-elle en prime de 5000 euros ?
Eh, bonne question ! Si l'on en croit la théorie de la Gestalt, en psychologie, le tout est plus que la somme des parties. Mais elle ne fournit pas la méthode pour calculer le "tout". Dommage ...
Une mathématique des médias est-elle concevable ? Peut-être existe-t-elle déjà ?
Tympanisés, on l'est... Quand on dit que c'est un retour à "la voix de la France" = la nécessité de serrer de près ce qui se dit par l'ORTF, yen a pour dire qu'on exagère. Eh bien, votre démonstration nous amène forcément à CQFD...
Pour les mille euros de la bagnole pourrie... Qu'est-ce que vous voulez qu'on en foute quand la neuve visée vaut les 15 000 ? Bref, je garde ma vieille bonne Clio (200 000 km / merci Renault) et je loue : ben oui, c'est pas plus cher. La bonne question c'est : pourquoi les fabricants ne soldent pas leurs stocks ?
Et puis, après tout, on s'en fout... Merci Daniel.
Pour les mille euros de la bagnole pourrie... Qu'est-ce que vous voulez qu'on en foute quand la neuve visée vaut les 15 000 ? Bref, je garde ma vieille bonne Clio (200 000 km / merci Renault) et je loue : ben oui, c'est pas plus cher. La bonne question c'est : pourquoi les fabricants ne soldent pas leurs stocks ?
Et puis, après tout, on s'en fout... Merci Daniel.