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la révolution des frites
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Derniers commentaires
Il y a une influence de la linguistique et du romantisme allemand chez Magritte.
Hein, quoi ? Alain était revenu et j'en savais rien ! Il a fallu un lien dans une récente chronique de Daniel pour que je replonge avec ravissement dans les superbes billets du Maître Korkos que j'avais enterré depuis des mois suite à son départ annoncé par le chef.
Qui peut me donner le lien du billet signalant son retour ?
Qui peut me donner le lien du billet signalant son retour ?
Juste un petit message pour dire à quel point c'est un pur bonheur de lire ces chroniques.
Et les vite-dits, et toute cette richesse qui nous est livrée, subtilement, drôlement, intelligemment....
juste pour nous ;-)
Merci.
Et un joli rappel des oeuvres de Magritte, surréalistes au moins par la poésie de leurs titres...
Et les vite-dits, et toute cette richesse qui nous est livrée, subtilement, drôlement, intelligemment....
juste pour nous ;-)
Merci.
Et un joli rappel des oeuvres de Magritte, surréalistes au moins par la poésie de leurs titres...
Dire qu'au moment où les dictateurs arabes s'accrochent désespérément à leur pouvoir, usant de la force et causant des milliers de morts parmi leurs concitoyens, les politiciens belges refusent obstinément d'accéder à ce pouvoir.
On est donc bien loin, à Bruxelles, de l'arrivée au poste de Premier Ministre d'un Moubarak à frites !
P.S. Je sais que mon commentaire est sans intérêt, mais c'était juste pour le plaisir du jeu de mots.
On est donc bien loin, à Bruxelles, de l'arrivée au poste de Premier Ministre d'un Moubarak à frites !
P.S. Je sais que mon commentaire est sans intérêt, mais c'était juste pour le plaisir du jeu de mots.
A propos de Liu Bolin, le chinois invisible, sujet du dernier vite dit.
Plaquer sa silhouette sur des décors photographiés de la manière la plus banale qui soit. Quel intérêt ?
Toute recherche artistique me parait absente de ce procédé répété à l'infini.
Plaquer sa silhouette sur des décors photographiés de la manière la plus banale qui soit. Quel intérêt ?
Toute recherche artistique me parait absente de ce procédé répété à l'infini.
Je proteste votre honneur!
Magritte n'a pas peint la cheminée d'un appartement bourgeois! il a peint la cheminée d'un appartement qui n'existe pas!
Trahison! Forfaiture! J'ai les preuves!
Dans tout appartement ou demeure ou bicoque ou cabane pourvu d'une cheminée et d'un parquet massif à lames comme c'est le cas ici, il y a une lame parallèle à la longueur de la cheminée devant le foyer, lame rainurée ainsi que le bout des autres lames perpendiculaires qui viennent s'encastrer dedans. Putain c'est bien foutu.
Mais pourquoi donc me direz-vous? Qu'est-ce qui pousse un honnête artisan à agir de la sorte?
Le pognon.
Oui mais pas que.
Dans tout ouvrage ou des lames de bois sont emboîtées parallèlement, leur extrémité est TOUJOURS terminée - dans les ouvrages de qualité évidemment - par une lame perpendiculaire et rainurée où viennent s'emboîter ces lames, et ce pour une raison simple, c'est pour éviter que l'ensemble ne se tordouille sous l'effet du bois qui travaille, et le bois qui travaille ça tordouille. Ça tordouille d'autant plus quand les lames sont exposées, comme devant une cheminée, à une alternance de froid et de chaud. Putain, c'était donc ça. Eh oui.
Le bois ça travaille. Et ça travaille plus pour tordouiller plus. Et si une lame arrive à tordouiller, un ensemble de lames tordouille encore plus. Ensemble, tout devient possible, se disent-elles. Les lames de parquet sont de droite. Le bois est de droite. Il a une idéologie libérale qui le pousse à travailler n'importe comment en tous sens et sans limite aucune. La lame parallèle de bout qui maintient et contient le tout est donc de gauche alors vous allez me demander? Oui et non, surtout non. Comme DSK. En apparence elle fait tout pour contenir les autres lames, mais elle reste avant tout une lame de bois qui tordouille aussi et elle est toujours elle-même fondamentalement de droite.
Éphémérides, le blog qui explique tout sur tout.
Magritte n'a pas peint la cheminée d'un appartement bourgeois! il a peint la cheminée d'un appartement qui n'existe pas!
Trahison! Forfaiture! J'ai les preuves!
Dans tout appartement ou demeure ou bicoque ou cabane pourvu d'une cheminée et d'un parquet massif à lames comme c'est le cas ici, il y a une lame parallèle à la longueur de la cheminée devant le foyer, lame rainurée ainsi que le bout des autres lames perpendiculaires qui viennent s'encastrer dedans. Putain c'est bien foutu.
Mais pourquoi donc me direz-vous? Qu'est-ce qui pousse un honnête artisan à agir de la sorte?
Le pognon.
Oui mais pas que.
Dans tout ouvrage ou des lames de bois sont emboîtées parallèlement, leur extrémité est TOUJOURS terminée - dans les ouvrages de qualité évidemment - par une lame perpendiculaire et rainurée où viennent s'emboîter ces lames, et ce pour une raison simple, c'est pour éviter que l'ensemble ne se tordouille sous l'effet du bois qui travaille, et le bois qui travaille ça tordouille. Ça tordouille d'autant plus quand les lames sont exposées, comme devant une cheminée, à une alternance de froid et de chaud. Putain, c'était donc ça. Eh oui.
Le bois ça travaille. Et ça travaille plus pour tordouiller plus. Et si une lame arrive à tordouiller, un ensemble de lames tordouille encore plus. Ensemble, tout devient possible, se disent-elles. Les lames de parquet sont de droite. Le bois est de droite. Il a une idéologie libérale qui le pousse à travailler n'importe comment en tous sens et sans limite aucune. La lame parallèle de bout qui maintient et contient le tout est donc de gauche alors vous allez me demander? Oui et non, surtout non. Comme DSK. En apparence elle fait tout pour contenir les autres lames, mais elle reste avant tout une lame de bois qui tordouille aussi et elle est toujours elle-même fondamentalement de droite.
Éphémérides, le blog qui explique tout sur tout.
Toujours aussi intéressant de vous lire. Juste histoire de faire mon malin: L'empire des lumières évoque irrésistiblement la fameuse nuit américaine, et plus particulièrement celle-ci... Enfin je trouve. Le côté angoissant, probable.
Sérieusement?
C'est tout ce que @SI a à dire sur la Belgique et sa presse pour le moment?
Pas plus tard qu'il y a deux semaines, la TV publique francophone a été qualifié de "Radio mille collines" (radio génocidaire rwandaise) par le web flamand suite à un reportage trop peu empathique sur l'enterrement de Marie-Rose Morel, une BV (« Bekende Vlamingen » = flamands connus) et (ex-?)politicienne du Vlaams Belang (parti fasciste flamingant)?
Non...rien??? Pas de réaction?
@SI a au moins 5 émissions de retards sur le rôle de la presse dans la crise Belge! Daniel réveillez-vous!
Cela dit, merci à Alain pour sa jolie chronique.
C'est tout ce que @SI a à dire sur la Belgique et sa presse pour le moment?
Pas plus tard qu'il y a deux semaines, la TV publique francophone a été qualifié de "Radio mille collines" (radio génocidaire rwandaise) par le web flamand suite à un reportage trop peu empathique sur l'enterrement de Marie-Rose Morel, une BV (« Bekende Vlamingen » = flamands connus) et (ex-?)politicienne du Vlaams Belang (parti fasciste flamingant)?
Non...rien??? Pas de réaction?
@SI a au moins 5 émissions de retards sur le rôle de la presse dans la crise Belge! Daniel réveillez-vous!
Cela dit, merci à Alain pour sa jolie chronique.
Ma belgitude est ravie par votre chronique Alain.
Sinon question de bleusaille qui lit votre chronique et tombe sur un os. Vous écrivez à propos des l'Empire des lumières, version de 1954 de Magritte, que c'est une "concrétion de deux zeuvres de William Degouve de Nuncques". Alors je regarde les deux zeuvres en question. Je m'interroge sur le sens de concrétion dans le cas présent (une sorte de mélange ?).
Donc d'un coté un arbre devant des fenêtres allumées, et de l'autre un parc avec des lampadaires allumés.
Et donc le Magritte qui rassemble l'arbre devant les fenêtre, un lampadaire et un parc dont on ne sait pas s'il est aussi "bien rangé".
Bon déjà suis pas certaines d'avoir pigé le terme de concrétion, mais quoi qu'il en soit ma question est comment c'est-y qu'on sait qui a concrétionné l'autre ? Si vous avez un peu de temps siouplé ...
Sinon question de bleusaille qui lit votre chronique et tombe sur un os. Vous écrivez à propos des l'Empire des lumières, version de 1954 de Magritte, que c'est une "concrétion de deux zeuvres de William Degouve de Nuncques". Alors je regarde les deux zeuvres en question. Je m'interroge sur le sens de concrétion dans le cas présent (une sorte de mélange ?).
Donc d'un coté un arbre devant des fenêtres allumées, et de l'autre un parc avec des lampadaires allumés.
Et donc le Magritte qui rassemble l'arbre devant les fenêtre, un lampadaire et un parc dont on ne sait pas s'il est aussi "bien rangé".
Bon déjà suis pas certaines d'avoir pigé le terme de concrétion, mais quoi qu'il en soit ma question est comment c'est-y qu'on sait qui a concrétionné l'autre ? Si vous avez un peu de temps siouplé ...
cette histoire belge me fait plutôt penser à un énorme noeud gordien !
dommage pour eux que leurs rois s'appellent tous Albert et pas Alexandre , ça fait longtemps que leur problème serait résolu ?!...
ben moi la Belgique je l'aime bien avec ses plages qui s'appellent La Panne, ses bars à bière qui s'appellent "La Mère Michèle", avec ses signifiants qui ne sont pas des référents mais des signifiés, ses pipes qui ne sont pas des pipes, et ses pommes qui ne sont pas des pommes......
... et même si tout ça c'est complètement surréaliste.....
et puis la Belgique nous a donné son Jacques, et ça c'était un super beau cadeau.....
Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire, quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud, écoutez-le chanter
Le plat pays qui est le mien.
BREL
dommage pour eux que leurs rois s'appellent tous Albert et pas Alexandre , ça fait longtemps que leur problème serait résolu ?!...
ben moi la Belgique je l'aime bien avec ses plages qui s'appellent La Panne, ses bars à bière qui s'appellent "La Mère Michèle", avec ses signifiants qui ne sont pas des référents mais des signifiés, ses pipes qui ne sont pas des pipes, et ses pommes qui ne sont pas des pommes......
... et même si tout ça c'est complètement surréaliste.....
et puis la Belgique nous a donné son Jacques, et ça c'était un super beau cadeau.....
Avec de l'Italie qui descendrait l'Escaut
Avec Frida la Blonde quand elle devient Margot
Quand les fils de novembre nous reviennent en mai
Quand la plaine est fumante et tremble sous juillet
Quand le vent est au rire, quand le vent est au blé
Quand le vent est au sud, écoutez-le chanter
Le plat pays qui est le mien.
BREL
Je trouve que cette chronique manque un peu de chair, à l'exemple de Magritte.
Mais ça me permet de parler un peu de cette révolution des frites, qui à mon avis est en avance sur ce qui va arriver partout en Europe.
L'Union européenne, domaine supra-national, prend de plus en plus d'ascendant sur les nations, et les affaiblit. De ce fait, nous sommes face à de puissantes poussées infra nationales, comme les régions en France.
C'est très visible en Belgique, où les deux communautés n'ont même pas la langue en commun, si bien que quand certaines personnes ont eu des revendications séparatistes, le goût de rester ensemble n'a pas été suffisant pour les contrer avec détermination.
Puis ils ont assisté à une crise de langueur de leurs responsables politiques, longue, très longue Et le goût d'être ensemble est en train de leur revenir. Peut-être que ça ne suffira pas.
Mais nous sommes tous comme les Belges. Nous avons besoin d'être sûrs de vouloir rester ensemble. Comme en amour... De nous donner des preuves que nous voulons vivre les uns avec les autres.
Les révolutions tunisienne et égyptienne, aussi, c'est en partie cela. Dire que notre lien, ce n'est pas le dictateur, c'est nous, en tant que peuples, non des individus atomisés face au pouvoir, mais ceux qui veulent vivre ensemble et construire quelque chose ensemble.
Et je crois que, nous, Français, nous n'en avons pas encore conscience...
.
Mais ça me permet de parler un peu de cette révolution des frites, qui à mon avis est en avance sur ce qui va arriver partout en Europe.
L'Union européenne, domaine supra-national, prend de plus en plus d'ascendant sur les nations, et les affaiblit. De ce fait, nous sommes face à de puissantes poussées infra nationales, comme les régions en France.
C'est très visible en Belgique, où les deux communautés n'ont même pas la langue en commun, si bien que quand certaines personnes ont eu des revendications séparatistes, le goût de rester ensemble n'a pas été suffisant pour les contrer avec détermination.
Puis ils ont assisté à une crise de langueur de leurs responsables politiques, longue, très longue Et le goût d'être ensemble est en train de leur revenir. Peut-être que ça ne suffira pas.
Mais nous sommes tous comme les Belges. Nous avons besoin d'être sûrs de vouloir rester ensemble. Comme en amour... De nous donner des preuves que nous voulons vivre les uns avec les autres.
Les révolutions tunisienne et égyptienne, aussi, c'est en partie cela. Dire que notre lien, ce n'est pas le dictateur, c'est nous, en tant que peuples, non des individus atomisés face au pouvoir, mais ceux qui veulent vivre ensemble et construire quelque chose ensemble.
Et je crois que, nous, Français, nous n'en avons pas encore conscience...
.
Vous qui savez tant de choses, Monsieur Korkos,pouvez vous nous dire pourquoi aujourd'hui le logo google est fait de sculptures de Monsieur Brancusi (si je ne me trompe ?). Merci Monsieur d'avance de votre réponse, et grand grand merci pour votre belle chronique sur Monsieur Magritte.
Ceci est une chronique.
Génial!
Merci. C'est un bonheur de vous lire, un samedi moche et pluvieux!
Merci. C'est un bonheur de vous lire, un samedi moche et pluvieux!
« Lets sing this song for Linda, Mustapha,
Jean-Pierre, Fatima, Michel and Paul
The brain of God, les flamands
Et les wallons
(...)
L'oignon fait la force
Vive les moules
Dancing in the streets of Belgium
Brussels, where they eat sprouts
And raw mussels »
Arno
Jean-Pierre, Fatima, Michel and Paul
The brain of God, les flamands
Et les wallons
(...)
L'oignon fait la force
Vive les moules
Dancing in the streets of Belgium
Brussels, where they eat sprouts
And raw mussels »
Arno
"Quand l'homme a voulu imiter la marche, il a créé la roue, qui ne ressemble pas à une jambe; de la même façon, le surréalisme a été créé"
Guillaume Apollinaire - Les Mamelles de Tirésias
Guillaume Apollinaire - Les Mamelles de Tirésias
Ce soir j'attends Madeleine
J'ai apporté du lilas
J'en apporte toutes les s'maines
Madeleine elle aime bien ça
Ce soir j'attends Madeleine
On prendra le tram trente-trois
Pour manger des frites chez Eugène
Madeleine elle aime tant ça
Madeleine c'est mon Noël
C'est mon Amérique à moi
Même qu'elle est trop bien pour moi
Comme dit son cousin Joël
Mais ce soir j'attends Madeleine
On ira au cinéma
Je lui dirai des "je t'aime"
Madeleine elle aime tant ça
Elle est tellement jolie
Elle est tellement tout ça
Elle est toute ma vie
Madeleine que j'attends là
Ce soir j'attends Madeleine
Mais il pleut sur mes lilas
Il pleut comme toutes les s'maines
Et Madeleine n'arrive pas
Ce soir j'attends Madeleine
C'est trop tard pour l'tram trente-trois
Trop tard pour les frites d'Eugène
Madeleine n'arrive pas
Madeleine c'est mon horizon
C'est mon Amérique à moi
Même qu'elle est trop bien pour moi
Comme dit son cousin Gaston
Mais ce soir j'attends Madeleine
Il me reste le cinéma
J’pourrai lui dire des "je t'aime"
Madeleine elle aime tant ça
Elle est tellement jolie
Elle est tellement tout ça
Elle est toute ma vie
Madeleine qui n'arrive pas
Ce soir j'attendais Madeleine
Mais j'ai jeté mes lilas
J'les ai j'tés comme toutes les s'maines
Madeleine ne viendra pas
Ce soir j'attendais Madeleine
C'est fichu pour l'cinéma
Je reste avec mes "je t'aime"
Madeleine ne viendra pas
Madeleine c'est mon espoir
C'est mon Amérique à moi
Mais sûr qu'elle est trop bien pour moi
Comme dit son cousin Gaspard
Ce soir j'attendais Madeleine
Tiens le dernier tram s'en va
On doit fermer chez Eugène
Madeleine ne viendra pas
Elle est, elle est pourtant tellement jolie
Elle est pourtant tellement tout ça
Elle est pourtant toute ma vie
Madeleine qui n’viendra pas
Mais demain j'attendrai Madeleine
Je rapporterai du lilas
J'en rapporterai toute la s'maine
Madeleine elle aimera ça
Demain j'attendrai Madeleine
On prendra le tram trente-trois
Pour manger des frites chez Eugène
Madeleine elle aimera ça
Madeleine c'est mon espoir
C'est mon Amérique à moi
Tant pis si elle est trop bien pour moi
Comme dit son cousin Gaspard
Demain j'attendrai Madeleine
On ira au cinéma
Je lui dirai des "je t'aime"
Et Madeleine, elle aimera ça
Jacques BREL
J'ai apporté du lilas
J'en apporte toutes les s'maines
Madeleine elle aime bien ça
Ce soir j'attends Madeleine
On prendra le tram trente-trois
Pour manger des frites chez Eugène
Madeleine elle aime tant ça
Madeleine c'est mon Noël
C'est mon Amérique à moi
Même qu'elle est trop bien pour moi
Comme dit son cousin Joël
Mais ce soir j'attends Madeleine
On ira au cinéma
Je lui dirai des "je t'aime"
Madeleine elle aime tant ça
Elle est tellement jolie
Elle est tellement tout ça
Elle est toute ma vie
Madeleine que j'attends là
Ce soir j'attends Madeleine
Mais il pleut sur mes lilas
Il pleut comme toutes les s'maines
Et Madeleine n'arrive pas
Ce soir j'attends Madeleine
C'est trop tard pour l'tram trente-trois
Trop tard pour les frites d'Eugène
Madeleine n'arrive pas
Madeleine c'est mon horizon
C'est mon Amérique à moi
Même qu'elle est trop bien pour moi
Comme dit son cousin Gaston
Mais ce soir j'attends Madeleine
Il me reste le cinéma
J’pourrai lui dire des "je t'aime"
Madeleine elle aime tant ça
Elle est tellement jolie
Elle est tellement tout ça
Elle est toute ma vie
Madeleine qui n'arrive pas
Ce soir j'attendais Madeleine
Mais j'ai jeté mes lilas
J'les ai j'tés comme toutes les s'maines
Madeleine ne viendra pas
Ce soir j'attendais Madeleine
C'est fichu pour l'cinéma
Je reste avec mes "je t'aime"
Madeleine ne viendra pas
Madeleine c'est mon espoir
C'est mon Amérique à moi
Mais sûr qu'elle est trop bien pour moi
Comme dit son cousin Gaspard
Ce soir j'attendais Madeleine
Tiens le dernier tram s'en va
On doit fermer chez Eugène
Madeleine ne viendra pas
Elle est, elle est pourtant tellement jolie
Elle est pourtant tellement tout ça
Elle est pourtant toute ma vie
Madeleine qui n’viendra pas
Mais demain j'attendrai Madeleine
Je rapporterai du lilas
J'en rapporterai toute la s'maine
Madeleine elle aimera ça
Demain j'attendrai Madeleine
On prendra le tram trente-trois
Pour manger des frites chez Eugène
Madeleine elle aimera ça
Madeleine c'est mon espoir
C'est mon Amérique à moi
Tant pis si elle est trop bien pour moi
Comme dit son cousin Gaspard
Demain j'attendrai Madeleine
On ira au cinéma
Je lui dirai des "je t'aime"
Et Madeleine, elle aimera ça
Jacques BREL
Ben moi, ça me donne envie d'y aller, en Belgique... C'est fou, non ?
Dans ce non-pays, peut-être, mais avec de vrais gens...
Des cyclistes, des artistes, mais pas que...
Et pis, un pays qui a vu naître Audrey Hepburn ne peut pas être tout à fait mauvais...
Dans ce non-pays, peut-être, mais avec de vrais gens...
Des cyclistes, des artistes, mais pas que...
Et pis, un pays qui a vu naître Audrey Hepburn ne peut pas être tout à fait mauvais...
Alstublieft !
Allèye je t'oeffre une Gueuze une fois...
Allèye je t'oeffre une Gueuze une fois...
Ce qui me frappe dans la photo issue du blog, c'est les couleurs de la tenue de l'employé municipal que l'on voit au premier plan, habillé lui-même aux couleurs de la Belgique.
Il assiste, immobile ( impassible impuissant ?), à cet effacement.
Sinon, l'impression générale, vue de ma fenêtre, est que les belges sont tous cyclistes ou artistes ou les deux.
Il assiste, immobile ( impassible impuissant ?), à cet effacement.
Sinon, l'impression générale, vue de ma fenêtre, est que les belges sont tous cyclistes ou artistes ou les deux.
L’œil de Ledoux est presque l’œil de Magritte, à ceci près que l’un reflète l’intérieur d’un théâtre et l’autre un théâtre intérieur.
Ouah.
Merci.
Mais je vais bien relire, passke maître K le vaut bien et qu'il fait ce qu'il veut avec ses cheveux.
Merci.
Mais je vais bien relire, passke maître K le vaut bien et qu'il fait ce qu'il veut avec ses cheveux.
merci