La triste histoire de la charte oubliée de NKM sur le droit à l'oubli
Le "droit à l'oubli", c'est bien®, les pédophiles racistes et les islamistes sexistes, c'est mal™. Nul être sensé n'oserait en douter. Sauf que, de même que la prohibition de l'alcool aux États-Unis était partie d'un bon sentiment pour finir dans un bain de sang, le très consensuel "droit à l'oubli", (auquel nous consacrons notre dernière émission du 14h42) tout comme le filtrage des contenus "pédonazis", sont de faux amis, de fausses bonnes idées qui pourraient créer bien plus de problèmes qu'ils n'en règleraient. Illustration : la triste histoire de la "charte du droit à l'oubli" de NKM, aujourd'hui... bien oubliée.
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Derniers commentaires
Si je dis ça, c'est aussi parce que j'ai failli ne pas savoir qui était derrière le site medias-presse.info, un "média original qui vise la vulgarisation de l’information d’une manière délibérément objective, libre et sans concession."
Google m'indiquait que "Certains résultats peuvent avoir été supprimés conformément à la loi européenne sur la protection des données".
Ca fait peur de se dire que si ce système fonctionne réellement un jour, n'importe qui pourra se refaire une virginité en remplissant un formulaire...
ps: medias-presse.info c'est des militants FN en fait, mais chut...
Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a quelques années, nous voulions tous pouvoir exercer "notre droit à oubli", sans réellement chercher à en percevoir toutes les conséquences (reconnaissons le ! ;D). Aujourd'hui, maintenant que Google et consorts semblent s'y conformer, un peu du moins, (ce qui me semble être un gros progrès perso, ne serait-ce que par l'existence de cette brêche juridique dans la muraille que constitue le droit californien), en pratique ce truc constitue potentiellement une magnifique "censure 2.0" (mais c'est plus compliqué). À mon avis, il y a une bombe à retardement qui couve... Facebook, Google et tous les gros (et petits ! ;D) ne veulent surtout pas entendre parler d'une loi qui les forcerait à "effacer toutes les données qu'ils collectent", vous savez "le big data sera l'or noir du XXIème siècle", etc. Concrètement ce genre de contrainte tuerait dans l'oeuf tous les business plan... Ha ha ! Comment trouver un bon équilibre alors ? Dans le : "faites ce que je dis et pas ce que je fais" ou dans le : "ôtez la paille de votre oeil SVP quand bien même il y aurait une poutre dans le mien" ? Ha ha ! ;D ! L'homme reste l'homme ! Et la meilleure des réponses serait peut-être alors : "que ton oui soit oui et que ton non soit non". Bref, l'homme hyper-moderne ne pourra pas s'affranchir des injonctions du passé, il ne faut pas rêver.
En attendant du beau beau bordel en perspective durant la transition ! Mais rien de vraiment nouveau. Entre temps, tout le monde aura (un peu) retenu la leçon (du moins les adultes dits "responsables") : internet reste un lieu de manipulation, à nous donc d'apprendre à le contrôler / manipuler, et si possible à l'image de ce que nous voulons renvoyer... A bon entendeur salut donc !
La frontière entre espace privé et espace public renaît donc de ses cendres. Le virtuel n'est pas si différent du réel et puis voilà. Fini le temps de l'Eden 2.0 !
Oblivion
Gravez-en moi donc un CD.
Parce qu'on ne sait jamais, si ce site, cet article, tombent aux oubliettes. Au moins j'aurai un CD. Qui aura sa place dans ma capsule temporelle, cachée sous la latte de mon parquet en PVC.
Le "iste-iste" du titre m'avait à peine chatouillée la zone de mon encéphale réactivée après un sommeil de 100 ans, que "droit, devoir, oubli, mémoire, virevoltaient sous mon yeux comme des feuilles d'automne, non lestées bien entendu et quand il y a du vent.
C'est bien©, c'est malTM.. Dura LEx Sed Tipex.., j'ai tout aimé, sauf que dommage que ce ne soit pas NKM qui ait montré ses fesses.