L'Arabie saoudite complice des attentats du 11 septembre ?
28 pages, classifiées secret défense par Georges W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001, et qu'Obama n'a visiblement pas pour intention de rendre publiques tout de suite. 28 pages qui, selon l'ex-sénateur démocrate Bob Graham, prouveraient le rôle financier des Saoudiens dans les attentats du World Trade Center. Mais 28 pages qui n'intéressent pas beaucoup les médias français.
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Derniers commentaires
Vous savez que le succès du site de E&R tient en grande partie à ça, au fait qu'ils font du parasitage de notoriété en agrégreant des contenus externes et en augmentant leur classement par ces liens ?
Vous jouez leur jeu en faisant ça.
Au cas où vous ne l'auriez jamais fait, essayez la recherche suivante sur Google : site:www.egaliteetreconciliation.fr arretsurimages
124 résultats dont je ne sais combien de reprises d'articles d'@si.
Le premier par exemple, est juste la reprise d'un vite-dit de 2012 sur Drucker. Je ne donne pas le lien vers E&R mais les commentaires sous la reprise sont assez typiques : virer cette clique, agent sioniste, le père de Drucker aurait aidé les nazis etc.
Zelikow était un proche de Condoleezza Rice avec qui il avait écrit un livre et avait fait partie de l'équipe de transition de l'administration Bush après l'élection de 2000. Ces liens avaient motivé les familles de victimes au sein du Family Steering Committee à demander la démission immédiate de Philip Zelikow, sans succès. Zelikow est aussi à l'origine de la doctrine de guerre préventive de Bush mais aussi du déclassement en janvier 2001 de Richard Clarke, l'ancien responsable du contre-terrorisme à la Maison Blanche. Au-delà de ce conflit d'intérêt, Zelikow est également partie prenante dans le peu de cas qui fut réservé à l'Arabie saoudite dans le rapport de la Commission du 11-Septembre. Il empêcha d'abord deux membres du staff de la commission du 11-Septembre d'avoir accès à ces 28 pages pour continuer le travail qu'ils avaient déjà commencé avec la commission du congrès. Zelikow ira même jusqu'à passer un accord secret avec le département de la Justice pour empêcher les membres de sa propre commission d'accéder au rapport du congrès. Et quand Dana Leseman a finalement obtenu les 28 pages par un autre biais, Zelikow l'a viré du staff de la commission. Dans le même genre, Philip Zelikow avait déjà refusé la moitié des interviews demandées par son équipe chargée de la piste saoudienne. And last but not least, Zelikow a lui-même supprimé des passages du rapport de la commission concernant l'Arabie saoudite avec un de ses adjoints. Un argument qui avait été avancé était qu'il ne fallait pas accuser sans être totalement sûr, alors que la commission a dédié un chapitre aux liens présumés et plus que vagues avec le Hezbollah et l'Iran. Avec tout ça, comment Zelikow peut-il avoir le culot d'affirmer aujourd'hui dans le New Yorker que « ce qu'ils ont trouvé ne corroborait pas les arguments de l'enquête du congrès et des familles du 11-Septembre dans leur procès contre les saoudiens » et qu'il s'agissait « d'accusations farfelues » ? La plupart de ces faits et bien d'autres sont décrits dans The Commission, le très bon livre de Philip Shenon, ancien correspondant du New York Times à la Commission du 11-Septembre.
Quant à Omar Al-Bayoumi, il est suspecté depuis longtemps d'être un agent des services saoudiens comme en attestent encore de récents documents. Il semble que son emploi est totalement fictif et lui sert uniquement de couverture. D'après le New York Times, les paiements qu'il recevait ont significativement augmentés après l'arrivée de Khalid Al-Mihdhar et Nawaf Al-Hazmi. Un témoin a également affirmé avoir vu Hani Hanjour chez Al-Bayoumi en 2000. Mais le problème avec cette histoire, c'est qu'elle est très rarement mise en parallèle avec les dissimulations de la CIA concernant Al-Mihdhar et Al-Hazmi. En effet, il faut aussi prendre en compte les accusations de Richard Clarke, qui pense qu'Al-Bayoumi agissait avec la CIA dans l'espoir de recruter ces pirates comme informateurs, ce que tendent à confirmer des témoignages parus dans un récent article de Newsweek.
On peut en revanche se demander pourquoi il est indiqué que le site d’Alain Soral a repris une de nos traductions.
La dépêche Reuters signalée dans l'article a par exemple été traduite par notre association de bénévoles, et relayée par Denis Robert, pourtant cela n'a pas été signalé dans l'article.
On se souvient d'ailleurs que Daniel Schneidermann avait reproché l'année dernière à Patrick Cohen d'utiliser ce type d'amalgame.
Maintenant que les médias français commencent à s'intéresser à ces 28 pages, espérons qu'ils n'en restent pas là et qu'ils s'intéresseront également à d'autres aspects du débat dont nous parlons depuis plusieurs années.
Robin Andraca, vous pourriez y contribuer. Souhaitez-vous discuter du traitement médiatique du 11/9 avec nous ?
http://www.mediapart.fr/journal/international/310115/l-arabie-saoudite-tient-la-france-et-les-etats-unis-en-otages?onglet=full
Sans en dire beaucoup plus, pour cause, si personne n'y a accès :)
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
cet article justifie pleinement mon abonement
Parce que la réalité est que les journalistes n'ont carrément rien foutu sur le 11 Septembre, mis à part tuer tout débat sérieux à son propos - et ça par contre, ils l'ont bien fait.
Et la défiance actuelle du public pour les médias en général et les journalistes en particulier vient à mon avis de là, pas en totalité bien évidemment, mais en grande partie.
Et désolé de le dire aussi cruement: dès que ces grattes-papiers ré-évoquent le sujet d'une manière qui pourrait faire penser qu'ils ne l'ont pas traité tout à fait correctement ou honnêtement, immanquablement il vont te coller un Soral ou un antisémite de compétition dedans, pour bien te rappeler que certes, tout n'est pas très clair dans l'histoire officielle, mais quand même, à quel point ton cerveau est malade.
Dès lors que l'on verra traité le 11 septembre 2001 débarrassés de ces scories et ces réflexes corporatistes, peut-être que la vérité sur ces événements avancera enfin !
A voir de toute urgence si ce n'est déjà fait : on peut discuter la forme et certains passages de l'enquête, mais c'est du bon documentaire engagé, et je crois même qu'il évoque ces 28 pages caviardées du rapport.
Le fait que le Figaro n'en parle pas confirme l'absence criante de mémoire et de culture historique des journalistes...
Les congressistes Walter Jones et Stephen Lynch demandent la declassification de ces 28 pages:
https://www.youtube.com/watch?v=26IEWP12VzI
Terrain "on ne peut plus" glissant, n'est-ce pas?
Attendez, se fâcher avec nos propriétaires, vous êtes sérieux ?
La réalité est ce qu'elle est.
Le plus drôle ça va être quand les antifa vont se mettre à cataloguer @si parmi les média fascistes pour ce lien.
Qu'est-ce qu'on se marre... enfin surtout Etienne Chouard.
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Un nazi (tel qu'il se définit lui-même) qui dit "parfois des choses vraies" car politiquement incorrectes. Et qui donc serait une source d'information pertinente.
Soupir.
No comment.
Don't feed.
Dans la même veine, vous auriez pu sortir aussi "le Pen ne dit pas que des conneries, accordons de fait, du crédit aux choses vraies qu'il raconte en faisant comme si ses petits travers n'étaient pas problématiques". C'est du même tonneau.
Après tout, vous avez bien fait le coup avec Faurisson. Vous auriez bien tort de vous gêner.
Il est acté que le néo-fascisme, depuis plusieurs années maintenant, s'appelle "politiquement incorrect".
Ça fait plus zoli.
Leurs thuriféraires avaient le choix entre cette formule et "iconoclastes incompris", mais ça risquait d'être un peu compliqué pour le populo de base, il faut une formule qui percute direct.
J'aime pas ce lien.
Ou bien veulent-ils désormais pouvoir disposer du pétrole saoudien sans dire "s'il-vous-plait" ?
La vague d'islamophobie actuelle constitue peut-être une occasion à saisir (j'allais dire "une fenêtre de tir") pour commencer à travailler au corps les opinions publiques.