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L'art de rue de Banksy à New York
L'artiste de rue Banksy est à New York durant tout le mois d'octobre, chaque jour il y réalise un pochoir ou une installation. Les politiques crient au scandale, les New-yorkais suivent la chose avec curiosité, certains petits malins en tirent profit ; jetons un oeil…
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Derniers commentaires
Chronique très intéressante (comme d'habitude) mais une référence au street art de Vitry su Seine aurait été la bienvenue. Et peut être même plus judicieuse qu'une référence à Paris ?
La ville en a tout de même fait sa vitrine officielle :
http://www.vitry94.fr/culture-sport/lart-est-dans-la-ville/street-art/
La ville en a tout de même fait sa vitrine officielle :
http://www.vitry94.fr/culture-sport/lart-est-dans-la-ville/street-art/
Djac Baweur, vous avez presque raison. Ecoutez Massenet plus attentivement ( je reconnais qu'il faut du courage) et vous vous étonnerez qu'il soit le seul du XIXème siècle dont on ne peut mémoriser un air d'opéra. ça signifie forcément kékchose, je sais pas quoi, mais kèkchose.
TZITZIMITL : Vous êtes très prolifique sur ce forum (où vous mélangez des tas de trucs mais je note que les droits d'auteur, finalement, vous en exigez parfois…), et je n'ai pas le temps de vous répondre en détail. Sachez seulement que des droits d'auteur, j'en perçois, pour ma part, depuis quarante ans. Sans eux, je ne serais pas là (« Ah quelle chance on a raté, là ! », s'exclameront certains dont j'ai les noms et les adresses).
Enfin brèfle, on pourra en causer autour d'un pot un de ces jours si ça vous dit. Mais là, je dois pondre un bouquin qui va me rapporter un petit peu d'avances sur droits avec lesquels je vais acheter des nouilles au supermarché dont le patron a une devise assez simpliste : « Voler des nouilles, c'est voler ! » Il est trop nul, ce patron de supermarché. Pas artistique pour un rond.
Enfin brèfle, on pourra en causer autour d'un pot un de ces jours si ça vous dit. Mais là, je dois pondre un bouquin qui va me rapporter un petit peu d'avances sur droits avec lesquels je vais acheter des nouilles au supermarché dont le patron a une devise assez simpliste : « Voler des nouilles, c'est voler ! » Il est trop nul, ce patron de supermarché. Pas artistique pour un rond.
«Ernest Pignon-Ernest qui a tout inventé en ce domaine, n'a jamais copié personne.»
Si ! il a copié le photographe Étienne Carjat.
Si ! il a copié le photographe Étienne Carjat.
Pas mal le sphinx !
Une sphinge, ascii edition :
https://vimeo.com/64412828
Une sphinge, ascii edition :
https://vimeo.com/64412828
La notion de plagiat pour de l'art de rue est assez absurde... Le concept de droit d'auteur est une invention récente, et ne se justifie que dans la parenthèse historique ou les artistes ont eu besoin d'industriels (producteurs, éditeurs, diffuseurs, etc...) pour faire l'intermédiaire avec leur public. Ils ont légitimement réclamé de contrôler ce que ces industriels faisaient de leurs œuvres, et de toucher une partie des bénéfices engrangés grâce à leurs créations.
Or non seulement cette parenthèse historique se referme avec Internet qui permet un contact direct entre les artistes et leur public (d'ou l'affolement des industriels face à la remise en cause de leur utilité), mais certains arts ne sont jamais rentrés dans ce système, et l'art de rue en fait partie. Si Banksy reste anonyme, c'est qu'il n'a aucune envie de réclamer des droits d'auteur. Il serait alors injuste de l'accuser de plagiat puisqu'il ne tire aucun bénéfice de ses "emprunts".
Aucun artiste ne crée à partir de rien, l'art fonctionne depuis toujours sur l'emprunt, la réinterprétation, le mélange d’œuvres précédentes, permettant ainsi l'émergence d'une sorte de création collective en permanente mutation. Les droits d'auteurs ont peut-être aidé les artistes à survivre, mais ils ont aussi fortement limité cet échange naturel et donc la création elle-même. Quand on sait par exemple que le principe même du blues ou du rock des origines (rockabilly) est basé sur une suite d'accords standardisés, imaginez le séisme si un bluesman ou un rockeur avait eu l'idée saugrenue de déposer cette suite d'accord et de réclamer des droits à tous les autres ! Imaginez que les auteurs originels de toutes les musiques traditionnelles, les auteurs des peintures rupestres ou des statuettes cultuelles du Monde aient réclamé des droits sur leurs œuvres ! L'art aurait été mort-né...
Or non seulement cette parenthèse historique se referme avec Internet qui permet un contact direct entre les artistes et leur public (d'ou l'affolement des industriels face à la remise en cause de leur utilité), mais certains arts ne sont jamais rentrés dans ce système, et l'art de rue en fait partie. Si Banksy reste anonyme, c'est qu'il n'a aucune envie de réclamer des droits d'auteur. Il serait alors injuste de l'accuser de plagiat puisqu'il ne tire aucun bénéfice de ses "emprunts".
Aucun artiste ne crée à partir de rien, l'art fonctionne depuis toujours sur l'emprunt, la réinterprétation, le mélange d’œuvres précédentes, permettant ainsi l'émergence d'une sorte de création collective en permanente mutation. Les droits d'auteurs ont peut-être aidé les artistes à survivre, mais ils ont aussi fortement limité cet échange naturel et donc la création elle-même. Quand on sait par exemple que le principe même du blues ou du rock des origines (rockabilly) est basé sur une suite d'accords standardisés, imaginez le séisme si un bluesman ou un rockeur avait eu l'idée saugrenue de déposer cette suite d'accord et de réclamer des droits à tous les autres ! Imaginez que les auteurs originels de toutes les musiques traditionnelles, les auteurs des peintures rupestres ou des statuettes cultuelles du Monde aient réclamé des droits sur leurs œuvres ! L'art aurait été mort-né...
mais...si l'art est partout... il n'est nulle part !
Un fort aimable @sinaute me signale qu'actuellement se tient une expo d'Ernest Pignon-Ernest "PARCOURS MAHMOUD DARWICH, RAMALLAH, 2009"
Bibliothèque d'Aix-en-Provence.
Du 19 octobre au 2 novembre 2013
Voir par là.
Bibliothèque d'Aix-en-Provence.
Du 19 octobre au 2 novembre 2013
Voir par là.
Putain... On avait 16 ans...
tres chouette chronique
Ce message a été supprimé suite à la suppression du compte de son auteur
Chronique à lire en écoutant ceci : The Lamb Lies Down On Broadway
Merci pour cette très bonne chronique.
Comme un appartement vide aux sales plafonds,
Aux murs nus, écorchés par les clous des peintures,
D’où sont déménagés les meubles, les tentures,
Où le sol est jonché de paille et de chiffons,
Ainsi, dévasté par les destins, noirs bouffons,
Mon esprit s’est rempli d’échos, de clartés dures.
Les tableaux, rêves bleus et douces aventures,
N’ont laissé que leur trace écrite en trous profonds.
Que la pluie et le vent par la fenêtre ouverte
Couvrent de moisissure âcre et de mousse verte
Tous ces débris, horreur des souvenirs aimés !
Qu’en ce délabrement, une nouvelle hôtesse
Ne revienne jamais traîner avec paresse,
Sur de nouveaux tapis, ses peignoirs parfumés !
Charles Cros – Délabrement
Aux murs nus, écorchés par les clous des peintures,
D’où sont déménagés les meubles, les tentures,
Où le sol est jonché de paille et de chiffons,
Ainsi, dévasté par les destins, noirs bouffons,
Mon esprit s’est rempli d’échos, de clartés dures.
Les tableaux, rêves bleus et douces aventures,
N’ont laissé que leur trace écrite en trous profonds.
Que la pluie et le vent par la fenêtre ouverte
Couvrent de moisissure âcre et de mousse verte
Tous ces débris, horreur des souvenirs aimés !
Qu’en ce délabrement, une nouvelle hôtesse
Ne revienne jamais traîner avec paresse,
Sur de nouveaux tapis, ses peignoirs parfumés !
Charles Cros – Délabrement
Excellente chronique. Dès l'inauguration la queue pour la "Tour Paris 13" m'a découragé (à partir de ce point prévoir trois heures d'attente !). Idem trois jours plus tard. Heureusement le site internet est lui aussi excellent.